BU L L E T I N D E S A N T E D U V E G E TA L MIDI-PYRENEES Zones non agricoles - N°5 4 juillet 2014 S MARRONNIER Vol de la 2ème génération de mineuse en cours. Quelques dégâts observés sur les feuilles. Dégâts faibles de Black rot. PLATANE Quelques dégâts de tigre, d'oïdium et d'anthracnose. TILLEUL Présence de quelques pucerons et acariens. ALBIZIA Quelques psylles. ROSIER Présence de quelques pucerons, symptômes de taches noires et oïdium. BUIS Vol de la pyrale du buis en cours. Apparition des premières larves de la 2ème génération. Quelques dégâts de Cylindrocladium buxicola. PIN Début du vol de la processionnaire du pin. Annexe : Note nationale d'information pyrale et Cylindrocladium du buis Synthèse des observations des semaines 25 à 27 (mi juin à début juillet) Espèces Végétales Marronnier Platane Tilleul Albizia Rosier Buis Pin ////////////////////////////// Ravageurs Mineuse Black Rot Tigre Anthracnose Oïdium Pucerons Acariens psylle Pucerons Tache noire Oïdium Pyrale Complexe maladies du buis Processionnaire du pin Capture de ravageurs sem 25 à 27 (pièges) Dégâts sem 25 à 27 ////////////////////////////// ////////////////////////////// ////////////////////////////// ////////////////////////////// ////////////////////////////// ////////////////////////////// ////////////////////////////// ////////////////////////////// ////////////////////////////// ////////////////////////////// Périodes de nuisibilité Espèces Végétales Marronnier Platane Tilleul Albizia Rosier ////////////////////////////// Buis Pin Non concerné Ravageurs Mineuse Black Rot Tigre Anthracnose Oïdium Pucerons Acariens psylle Pucerons Tache noire Oïdium Pyrale Complexe maladies du buis Processionnaire du pin Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Absence de ravageur ou dégâts nuls (absence de sy mptôme) Présence de quelques ravageurs ou dégâts faibles (intensité f aible < 20 % de la plante) Présence modérée de ravageurs ou dégâts modérés (int moy 20 % à 50 % de la plante) Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018. Forte présence de ravageurs ou dégâts f orts (intensité f orte >50% de la plante attaquée) période de nuisibilité nulle ou très faible période de nuisibilité moyenne période de nuisibilité forte Remarque : les niveaux de dégâts consignés dans le tableau représentent une moyenne des observations effectuées par le réseau de 17 observateurs pour ce BSV. Nous vous invitons à prendre ces informations ponctuelles avec précaution. F EUILLUS • Marronnier ▸ Black Rot (Guignardia aesculi) Sa présence est notée, en semaine 24, avec une intensité faible sur les communes d'Auzeville (31), Carbonne (31), Onet Le Château (12), Albi (81), Graulhet (81), Cahors (46), Prayssac (46) et SaintOrens (31). En mai-juin, les symptômes sur feuilles se manifestent par des taches translucides qui deviennent rapidement brun rouge, auréolées de jaune. Directeur de publication : Jean-Louis CAZAUBON Président de la Chambre Régionale d'Agriculture de Midi-Pyrénées BP 22107 – 31321 CASTANET TOLOSAN Cx Tel 05.61.75.26.00 – Fax 05.61.73.16.66 Dépôt légal : à parution ISSN en cours BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – ZNA N° 5 DU 4 JUILLET 2014 – Page 1/4 ▸ Mineuse (Cameraria orhidella) Le vol de la 2ème génération est en cours. Il a débuté lors de la semaine 24. Les mines sont observées sur le feuillage avec une intensité faible à Onet Le Château (12), Saint-Orens (31), Cahors (46) et Albi (81), moyenne à Auzeville (31), Prayssac (46), Mazamet (81) et Graulhet (81). E v o lu tio n d u n o m b r e d e p a p illo n s e n fo n c tio n d u te m p s N b d 'in d iv id u s 4000 R o d e z (1 2 ) 3500 O n e t L e C h â te a u (1 2 ) 3000 P la is a n c e d u T o u c h (3 1 ) S a in t - O re n s ( 3 1 ) 2500 2000 A u z e vil le ( 3 1 ) 1500 C a rm a u x ( 8 1 ) 1000 C a s t re s ( 8 1 ) A lb i ( 8 1 ) 500 T a rb e s ( 6 5 ) 0 • Platane 14 15 16 17 18 19 20 21 22 ▸ Tigre du platane (Corythucha ciliata) : La présence du tigre du platane (adultes et larves) est signalée avec une intensité faible à moyenne, semaine 26, par la majorité des observateurs. Plusieurs auxiliaires tels que des nématodes entomopathogènes et des insectes prédateurs (ex : chrysopes) peuvent participer à la régulation des populations de tigres du platane. ▸ Anthracnose du platane (Apiognomonia veneta) : Des symptômes d'intensité faible à moyenne ont été observés à Auzeville(31), Carbonne (31), Portet Sur Garonne (31), Mas d'Azil (09), Cahors (46), Prayssac (46), Mazamet (81), Graulhet (81) et Albi (81). ▸ Oïdium du platane (Erysiphe platani) : Des symptômes (feutrage blanc) d'intensité faible sont notés à Prayssac (46) et moyenne au Mas d'Azil (09), Auzeville (31), Cahors (46), Albi (81), Graulhet (81) et Mazamet (81). 23 24 25 26 N u m é ro d e s e m a in e Symptôme d'oïdium du platane Photo FREDON Midi-Pyrénées • Albizia ▸ Psylle (Acizzia jamatonica) : La population de psylles (insecte piqueur suceur) présente sur le feuillage des albizia progresse actuellement. Sa présence (intensité faible à moyenne) est remarquée sur les communes d'Auzeville (31), Carbonne (31), Albi (81) et Mazamet (81). Plusieurs auxiliaires tels que des punaises prédatrices (ex : Anthocoris nemoralis) peuvent participer à la régulation du psylle de l'albizia. A RBUSTES ORNEMENTAUX • Buis (voir « le point sur » du BSV ZNA N°1 et la note nationale en annexe) ▸ Pyrale du buis (Diaphana perspectalis) : Le vol de la pyrale du buis est en cours : 15 papillons on été capturés à Saint-Orens (31) de mi à fin juin, 1 papillon à Auzeville (31) semaine 23 et 2 papillons à Castres de mi à fin juin. Pendant leur durée de vie d'1 semaine, les adultes vont se reproduire et la femelle va pondre 200 à 300 œufs, plutôt aplatis et semi translucides et localisés le plus souvent sous les feuilles. Les premiers stades larvaires de la 2 ème génération de la pyrale du buis ont également été observés à proximité de Toulouse dès la semaine 26. ▸ Maladies du buis(Cylindrocladium buxicola et Volutella buxi) : Quelques symptômes de Cylindrocladium buxicola sont signalés à Albi (81) et Cahors (46). C ONIFÈRES • Pin ▸ Processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa) Les premiers individus ont été capturés à Mazamet (81) et Castres (81) fin juin en faible quantité : 1 seul individu pour les 3 pièges à Castres et 8 individus sur les 2 pièges à Mazamet. Les chrysalides présentes jusqu'à présent dans le sol se transforment en papillons qui vont ensuite s'accoupler et pondre les premiers œufs. Papillon de la processionnaire du pin Photo : FREDON IDF BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – ZNA N° 5 DU 4 JUILLET 2014– Page 2/4 Le point sur : LES CHAMPIGNONS LIGNIVORES Les champignons lignivores sont des organismes qui exposent librement leurs fructifications sur de très nombreux arbres. Ils sont dits « lignivores » car ces champignons se nourrissent de la lignine et/ou de la cellulose, constituants essentiels des parois des cellules du bois des arbres. Les champignons lignivores sont dotés d’enzymes spécifiques capables de dégrader le bois. • Dégâts Dans la majorité des cas, les zones infectées par les champignons lignivores sont compartimentées par l’arbre et les altérations sont peu significatives pour la santé de l’arbre. Cependant, grâce aux modes de contournement développées par les champignons lignivores, ou à cause des faiblesses de l’arbre ou d’un changement des conditions de l’environnement du sujet, les pourritures peuvent parfois se propager. La santé de l’arbre peut être menacée, soit par un échec mécanique soit par un dysfonctionnement des processus physiologiques. • Exemples de champignons lignivores en ZNA (liste non exhaustive) source : guide d'observation et de suivi des organismes nuisibles en ZNA (partie : champignons lignivores) disponible sur le site http://www.ecophytozna-pro.fr Champignons lignivores des parties aériennes et végétaux concernés : Amadouvier officinal (Fomes fomentarius) Polypore hérissé (Inonotus hispidus) Polypore soufré (Laetiporus sulphureus) Polypore écailleux (Polyporus septosporus) Aesculus, Betula, Fagus, Platanus, Populus, Quercus Fraxinus, Juglans,Malus, Platanus, Sophora, Ulmus Castanea, Fagus, Fraxinus, Quercus, Robinia, Taxus Fagus, Fraxinus, Quercus Polypore hérissé - Photo FREDON Haute Normandie Polypore soufré - Photo FREDON Haute Normandie Champignons lignivores des racines et du collet et végétaux concernés : Pourridié-agaric (Armillaria mellea) Abies, Alnus, Berberis, Betula, Cedrus, Fagus, Larix, Morus, Paeonia, Pinus, Populus, Quercus Pourridié des conifères (Armillaria ostoyae) Abies, Chamaecyparis, Cupressus, Juniperus, Larix, Picea, Pinus, Pseudotsuga, Taxus, Thuya, Tsuga Ganoderme aplani (Ganoderma applanatum) Acer, Fagus, Fraxinus, Platanus, Populus, Quercus, Salix, Tilia Polypore des résineux (Heterobasidion annosum) Abies, Picea, Juniperus, Larix, Pseudotsuga, Sequoia, Thuya, Tsuga Ustuline brûlée (Kretzschmaria deusta) Acer, Betula, Castanea, Fagus, Quercus, Tilia Polypore de schweinitzii (Phaeolus schweinitzii) Abies, Cedrus, Cupressus, Larix, Picea, Pinus, Pseudotsuga, Sequoia, Tsuga Pourridié laineux (Rosellinia necatrix) Crataegus, Juglans, Lavandula, Paeonia, Pyracantha BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – ZNA N° 5 DU 4 JUILLET 2014– Page 3/4 ▸ Mesures préventives et de lutte – – – – – – L'ensemble de ces champignons évoluant de façon variable dans les arbres et causant des dommages plus ou moins fatals, demander un diagnostic auprès d'un professionnel. La détermination se fait notamment via les carpophores (fructifications du champignon). Il convient alors de ne pas éliminer cette partie du champignon ! Limiter au maximum la taille des arbres car les plaies en résultant favorisent généralement l'entrée des maladies ! Protéger le tronc des arbres (situés dans une zone de parking par exemple) afin d'éviter les plaies sur les arbres, porte d'entrée aux champignons lignivores. Désinfecter les outils de taille avec de l'alcool à 70° afin d'éviter la propagation aux autres arbres. Enlever les arbres morts, les souches infectées et les grosses racines. Les branches résultant de l’abattage d’arbres infestés ne doivent pas être broyées au pied d’arbres sains. Éviter de planter dans les endroits où la maladie a été diagnostiquée. • Exemple du pourridié agaric (Armillaria mellea) ▸ Description Armillaria mellea attaque notamment la vigne, les arbres et arbustes d'ornements, les fruitiers et forestiers et exceptionnellement les conifères. La forme sous corticale du champignon est constituée de cordons mycéliens blanchâtres très résistants. La forme aérienne apparaît en automne souvent en touffes importantes. Elle est constituée d'un pied élancé, jaune-brun, fibreux garni d'un anneau et d'un chapeau jaune doré. Ce chapeau est au début hémisphérique puis s'étale et s'aplatit avec le temps. Il est constitué de lames blanches qui se foncent. Il porte un mamelon central et est recouvert par quelques Armillaire sur troène écailles brunes. Photo FREDON Nord Pas de Calais ▸ Cycle biologique Ce champignon est présent dans tous les types de sols. Il se maintient sous forme de mycéliums dans les racines et les bois morts enfouis dans le sol. A partir de ces mycéliums présents dans le sol, des rhizomorphes se développent et s'enroulent autour des racines d'un arbre voisin. Le champignon pénètre entre le bois et l'écorce et s'y développe (filaments blanchâtres en forme de palettes). Lorsque l'arbre est fortement attaqué, les formes aériennes du champignon apparaissent. ▸ Dégâts Armillaria mellea est responsable de la pourriture des parties vivantes du bois. Elle dégrade dans un premier temps le système racinaire de l'arbre puis le collet et la base du tronc entraînant un dépérissement plus ou moins rapide du sujet atteint. A ce stade, une lésion se produit au pied de l'arbre et l'attaque du cambium se révèle par un écoulement de sève colorée. Au niveau des racines fortement attaquées et du collet, on observe sous l'écorce la présence de moisissures blanches et des filaments noirs. ▸ Moyens de lutte Il convient d'arracher, en prenant soin d'enlever toutes les racines, le ou les sujet atteints et de les éliminer. Il est conseillé de ne pas replanter d'arbre au même endroit. REPRODUCTION DU BULLETIN AUTORISÉE SEULEMENT DANS SON INTÉGRALITÉ (REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE) Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle dans les jardins et espaces verts. La CRA Midi-Pyrénées dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les opérateurs pour la protection de leurs jardins et espaces verts, et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées et en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques. BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – ZNA N° 5 DU 4 JUILLET 2014– Page 4/4 Juin 2014 Information technique © J. Julllien C. Sommer, Fredon Lorraine Département de la santé des forêts Un point sur deux problèmes sanitaires du Buis Ces dernières années, le buis en France a fait l’objet d’attaques de plusieurs bioagresseurs émergents entraînant d’importants dégâts. La pyrale du buis et la maladie liée à Cylindrocladium buxicola, sont deux agents récemment introduits et extrêmement agressifs. Cylindrocladium buxicola (syn. C. pseudonaviculatum; teleomorphe Calonectria pseudonaviculata), Ascomycète Cylindrocladium buxicola est un champignon parasite du buis qui entraîne la mortalité des feuilles et des rameaux. L’origine de ce nouveau champignon n’est pas connue actuellement. Il a été découvert au Royaume-Uni en 1994 dans une pépinière du Hampshire. Il a été par la suite découvert en Nouvelle-Zélande en 1998. L’analyse génétique des deux isolats du champignon montrerait qu’ils proviennent d’une même source. La maladie a par la suite été observée un peu partout en Europe puis en Georgie et en Iran et depuis 2011 aux USA puis au Canada. Les correspondants-observateurs du DSF ont signalé la présence de C. buxicola en milieu naturel dès 2008 (Sud de Besançon), mais aussi sur la côte Dijonnaise en 2013 et en Charente (2014). 2 © C. Sommer, Fredon Lorraine 1 Les symptômes de la maladie se manifestent par des tâches noires sur les feuilles qui finissent par fusionner et recouvrir totalement la feuille (photo 1 et 2). Des stries de couleur brun-foncées à noires se forment également sur l’écorce des rameaux. Ces stries progressent de la base vers le sommet de la plante. Dans des conditions d'humidité élevée, un mycélium blanc se forme sur la face inférieure des feuilles atteintes. Les spores sont responsables de la dissémination de la maladie à courtes distances. Les échanges de plants contaminés expliquent probablement son apparition progressive dans de nombreux pays. A terme, les feuilles chutent et les rameaux meurent. La maladie affecte non seulement très fortement l’esthétisme des buis ornementaux, mais peut conduire à des mortalités importantes en milieu naturel. La pyrale du buis, Cydalima perspectalis Lépidoptère La pyrale du buis (Cydalima perspectalis) est un papillon nocturne qui peut engendrer de très sévères défoliations sur le buis. Originaire d’Asie (Chine, Japon, Corée), elle a été détectée en Europe pour la première fois en 2006 en Allemagne dans la région de Bâle. En France, l’insecte a été découvert pour la première fois en Alsace en 2008 (à proximité de la première détection allemande), puis en Ile-de-France en 2009. Il est également présent dans d’autres pays européens (Hollande, Suisse, Royaume-Unis, Italie, Belgique…). En six ans, l’insecte s’est largement répandu en France, essentiellement dans les parcs. La pyrale n’a pas réellement de prédateur capable de réguler les populations. 2 3 © C. Brua, SAE © JM Ramel - Anses © J.-F. Feldtrauder, SAE 1 Cycle : Dès le mois de mars, les chenilles se nourrissent des feuilles de buis. La chenille a une tête noire, son corps est vert clair, strié longitudinalement de vert foncé, et ponctué de verrues noires et de longs poils blancs isolés (photo 2 et 3). Après 4 semaines au stade chenille, elles tissent leur cocon pendu par la queue entre les feuilles. Elles en sortiront sous forme de papillon adulte (photo 1). Les œufs sont pondus sur la face inférieure des feuilles. La pyrale peut produire 2 à 3 générations par an. La dernière génération passe l’hiver sous forme de chenille dans des cocons tissés entre les feuilles du buis. © Forêt défoliée du Buxberg, SAE Les premiers signalements en forêt relatifs à la Pyrale concernaient de très importantes défoliations en forêt de Buxberg en 2013 (voir le bilan régional Alsace sur le site de la santé des forêts). Le sous-étage d’une dizaine d’hectares avait été totalement dévoré. Cette année, la pyrale a été observée en Haute-Savoie. La pyrale du buis et la brûlure du buis ont fait partie de la liste d’alerte de l’OEPP qui répertorie les ravageurs à risque potentiel pour les Etats Membres. Aucune mesure de lutte ou de surveillance n’a pour l’instant été prise. Les deux bioagresseurs constituant une menace pour les buxaies et les sous-étages de buis sur le territoire, il est recommandé de signaler toute présence, en particulier dans les buxaies naturelles. Le programme Save buxus : Un programme national pour mettre au point des solutions de biocontrôle contre la pyrale et les maladies du dépérissement du buis (Cylindrocladium buxicola et Volutella buxi) a été lancé cette année. Il vise à apporter des solutions biologiques permettant de lutter contre ces bioagresseurs.