Compagnie Stéphanoise de Santé LA LETTRE Septembre 2013 / NUMÉRO 17 o É D I T O UneFOCUS consulation Les sages appuient où ça fait mal ! La Cour des Comptes, chargée de contrôler la régularité des comptes publics, vient de publier un rapport dans lequel elle insiste sur la nécessité absolue d’enrayer la spirale de la dette sociale (cf. page 2). Son 1er Président Didier Migaud, ancien membre du PS, se félicite de l‘apport du secteur privé dans la maîtrise des dépenses et insiste sur le retard pris en la matière par les établissements publics de santé et les établissements de santé privés d’intérêt collectif (ESPIC) (Retard chiffré à plus de 15 milliards d’euros. Source : FHP). Ce sur quoi, le docteur Gérard Bapt, cardiologue et député socialiste de Haute-Garonne, audité par Les Sages, en a remis une couche, à propos des établissements publics, en relevant l’existence de « gisements de ressources inexploités » et de « crédits qui se perdent dans la mauvaise organisation ». Mais ce n’est pas tout : Si elle revient sur une ordonnance déjà maintes fois délivrées comme la suppression de lits au profit de la chirurgie ambulatoire, une amplification des efforts de gestion et de réorganisation et suggère un rôle accru des ARS, la Cour des Comptes attire l’attention sur le caractère trompeur du bilan 2012 des hôpitaux publics laissant apparaître une amorce d’équilibre financier. Ce résultat hétérogène et circonstanciel, selon elle, puisque généré par une hausse des cessions d’actifs et des aides d’urgence, cache (mal !) un endettement et des charges en forte progression. Mais ce n’est pas tout. La docte assemblée inflige un carton jaune aux établissements de type ESPIC. Il insiste sur la fragilisation de leur situation financière amorcée en 2011 et leur suggère de s’engager dans le même processus que celui préconisé pour les hôpitaux publics. Quelles sont les chances pour que ces préconisations édictées soient suivies d’effets ? 13% ! Depuis 3 ans, la Cour des Comptes a édicté 239 recommandations : 28 ont été intégralement suivies d’effets. Les autres ? Elles l’ont été un peu, moyennement ou pas du tout. Dr Bruno Limonne Président du Conseil Médical de traumatologie sans rendez-vous et 7 jours/7 La chirurgie orthopédique est un pole d’excellence de La Clinique du Parc. Le groupe d’orthopédistes présents (au nombre de 23), leur expertise et leur spécialisation (par articulations) permettent à l’établissement lyonnais de proposer une prise en charge hyperspécialisée des traumatismes orthopédiques et, désormais, un service novateur : une consultation de traumatologie sans rendez-vous et 7 jours/7. Pour toujours mieux répondre aux attentes des patients, l’important volume d’activité de la Clinique du Parc en la matière (6 700 interventions) a permis la mise en place de plateaux techniques à la hauteur du savoir-faire de chirurgiens qui n’hésitent pas à œuvrer en commun, confronter leurs expériences et additionner leurs compétences chaque fois que le besoin s’en fait sentir. Toujours désireux d’étoffer leur offre et, surtout, de répondre aux attentes clairement exprimées de leurs patients, les orthopédistes de la Clinique du Parc font tout leur possible pour satisfaire leurs attentes. Sachant que celles-ci sont toujours de plus en plus pressantes. Dans ce but, ils viennent de créer un process d’une grande originalité : une consultation de traumatologie sans rendez-vous, ouverte 7 jours/7. À une époque où beaucoup de patients, et de médecins généralistes, ne supportent plus devoir attendre et remettre à plus tard les soins, souvent urgents, qu’ils doivent recevoir, cette initiative constitue en ellemême une réponse pragmatique à leurs espoirs. Il est essentiel de savoir que dans le cadre de cette consultation spécialisée, tout patient est pris en charge par un chirurgien dans un délai ne dépassant en aucun cas une heure. Mieux, comme il n’est pas question de le faire patienter dans des conditions, comme pratiqué en d’autres lieux, très inconfortables, il est, si son état le nécessite, dûment hospitalisé. Comment fonctionne-t-elle ? Cette consultation traumatologique sans rendez-vous 7 jours/7 (de 9h à 19h, accès « Hospitalisation » au 155, boulevard Stalingrad) prendra en charge toute la traumatologie des membres inférieurs et supérieurs et du rachis. À noter qu’elle exclut les urgences immédiates telles que les plaies, la traumatologie rachidienne ou les fractures ouvertes. Dans un délai inférieur à une heure, tout patient sera reçu par un praticien senior et pourra, si son cas le nécessite, subir une intervention chirurgicale en urgence grâce au système d’astreintes déjà opérationnel aujourd’hui. À noter, et c’est essentiel, que cette consultation se fait dans le cadre d’un tarif unique de consultation quels que soient le praticien concerné et le jour et l’heure de la consultation. Radiologie et avis de spécialiste imméd iat 04 78 94 57 86 9h -19h 7 jrs / 7 155, boulevard de Stalingrad - 69006 Lyon www.cliniquedupa rclyon.com Affiche de la nouvelle consultation de traumatologie o o REVUE DE PRESSE LA LETTRE DE COMPAGNIE STÉPHANOISE DE SANTÉ L’heure des comptes… Le mouvement est européen, mais le record est français. Consécutivement à la crise, la plupart des grandes nations économiques ont vu augmenter leurs dépenses sociales : allocations chômage et prestation diverses. Mai en France, la dérive a pris une ampleur toute particulière : Retraites, assurance-maladie, allocations familiales, indemnités chômage, aides au logement, minima sociaux, etc… représenteront, pour l’année 2013, 33% du PIB, soit le ratio le plus élevé des 32 pays membres de l’OCDE. La Belgique, la Finlande et le Danemark flirtent eux aussi avec la barre des 30%, mais sans menacer notre record, la moyenne des pays de l’OCDE se situant autour des 22%. Les dépenses sociales, en France, se situaient à 32,1% du PIB en 2009. Leur progression est due à la fois à la hausse des dépenses et au fort recul du PIB. Tout le mérite de notre record est du avant tout à un système de retraite plus généreux que la moyenne (13,7% du PIB contre 11,3% en Allemagne et 6% et 5% respectivement en GrandeBretagne et aux Pays-Bas. Dans ces deux pays, le système par capitalisation est particulièrement développé). Les dépenses publiques de santé, où là aussi la France est n°1 de l’OCDE, représentent 9% de notre richesse. (Source : Les Échos) … Et celle de la réconciliation ? 14 mois après sa nomination, soi le 22 juillet, Marisol Touraine, ministre de la santé, a franchi pour la première fois le seuil d’une clinique privée ! L’événement s’est produit à Trappes, dans les Yvelines, dans les murs de l’Hôpital privé de l’ouest parisien (propriété de la Générale de Santé). Madame le ministre a choisi cet établissement parmi cinq sites proposés par la FHP. Fidèle à sa doctrine, elle en a profité pour confirmer que : « … la convergence tarifaire n’a pas de sens car les secteurs privé et public n’assurent pas les mêmes missions… ». À travers cette démarche, il s’agissait dans l’esprit du ministre d’une « …visite de réconciliation… » à travers laquelle elle souhaitait « … démontrer sa volonté de ne pas ostraciser les établissements privés… » ! Remise des prix Comme chaque année, fin août, le magazine Le Point a publié son classement de Hôpitaux et cliniques français. 63 disciplines pour les hôpitaux publics et cliniques à but non lucratif (522 établissements.) et 37 pour les cliniques privées (574 établissements) ont été pris en compte. Couverture À l’heure de la remise des prix, C2S peut se du N° du Point féliciter des nominations dont les « Clinique du 22 août 2013 du Par c» de Lyon (13 citations, 9ème au classement national) et Saint-Priest-en-Jarez (9 citations, 44ème au classement national) et la Polyclinique de Bordeaux Tondu (1 citation) font l’objet. Parmi ces distinctions, notons la 3ème en chirurgie de l’appendice et la 20ème dans celle de la myopie dont est honoré notre établissement de la Loire. Tandis que notre clinique du Rhône, est, elle, récompensée pour ses activités de chirurgie orthopédique (8ème pour la cheville et le pied, 9ème pour le genou et 15ème pour l’épaule), pour le traitement du glaucome (5ème) et les chirurgies de la rétine (6ème) et de la myopie (9ème), sans oublier la 28ème place de la Polyclinique de Bordeaux Tondu en matière de chirurgie du pied. 2 o ACTUS À vos boîtes aux lettres ! LY O N – septembre 2013 – N°02 Le journal santé de la Clinique du Parc NOUVEAU Ouverture d’une consultation de traumatologie sans rendez-vous 7jrs/7 À partir du 23 septembre, les patients pourront s’adresser à l’accueil de la clinique. Ils seront reçus par un orthopédiste en moins d’1 heure. En page 2 NOUvEAU NEUROCHIRURGIE CHIRURGIE DIGESTIvE Géraldine Charoy : Un cadre de santé facilitateur de lien Page 2 L’unité de Neurochirurgie : une prise en charge rapide et efficace Page 3 Créer un centre de chirurgie viscérale fonctionnelle Page 4 Après avoir travaillé sur des budgets de communication à vocation « Santé »... Depuis 3 ans, l’unité de Neurochirurgie assure les consultations et la prise en charge des pathologies crânienne et rachidienne. Chirurgie de la paroi digestive, une spécialité qui monte à la Clinique du Parc. « Une » du N°2 du Journal Santé de la Clinique du Parc de Lyon. Le N°2 du « Journal Santé de la Clinique du Parc de Lyon » est sorti et en cours de distribution. Fort de l’expérience du N°1, il a légèrement évolué dans sa forme et s’est enrichi dan son fonds. Conçu comme un lien entre l’établissement et son environnement professionnel, il présente par le menu quelques innovations importantes, argumente autour de ses points forts et narre quelques événements liés à sa communication externe. Des notes et des shoots Né de la rencontre entre un footballeur à la carrière prestigieuse, Joël bats et d’un guitariste aux refrains fameux, Michael Jones, « Foot Concert » propose depuis 2005 des soirées musicale de très grande envergure au bénéfice d’une association de soutien aux familles touchées par la maladie d’Huntington : Association Huntington Avenir. Cette année, ce concert qui devrait rassembler, le 12 octobre au palais des sports de Lyon, quelques 5 000 spectateurs réunira 35 vedettes du ballon rond et de la musique et une centaine de bénévoles pour 2 heures de football et autant de musique. Cette année, la soirée sera parrainée par Amel Bent et Joêl Bats que devraient rejoindre Grégory Coupet et Jenifer, Louis Bertignac et Bixente Lizarazu, Christian Karembeu et Grégoire, etc… Une manifestation généreuse et populaire dont la Clinique du Parc de Lyon est partenaire. Amel Bent et Joël Bats encadrent Nicolas Valentin, directeur de la Clinique du Parc de Lyon :Sa^`ObWQWS\a d]ca^`ÈaS\ <TX[[Tdab _^da[zP]] LA LETTRE DE COMPAGNIE STÉPHANOISE DE SANTÉ Notre établissement bordelais met en œuvre un programme d’éducation thérapeutique de lutte contre l’obésité et le surpoids. L’équipe d’éducation thérapeutique est accompagnée par 3 « Patients-Experts » formés et ayant subi une opération de chirurgie bariatrique (pose d’un anneau gastrique, gastroplastie, gastrectomie, etc…). Cette démarche globale est originale et providentielle. Elle s’inscrit en amont de l’intervention et pendant de nombreux mois après la chirurgie et élargit son offre aux différentes démarches de lutte contre l’obésité. Patricia, 52 ans, pesait 200 kg, en octobre 2012, quand on lui a posé un by-pass gastrique. Aujourd’hui, elle n’accuse plus que 60kg sur la balance. C’est toute sa vie qui s’en trouve désormais bouleversée : « Je ne pouvais plus continuer à vivre comme ça. J’avais des difficultés à marcher, à dormir à cause de douleurs aux chevilles, aux genoux. Aujourd’hui, je revis ! Récemment, j’ai dansé avec mon mari pour la première fois depuis quinze ans ». Son parcours jusqu’à la stabilisation à son poids actuel a été long et, parfois, chaotique. Du genre de ceux que l’on ne peut parcourir seul. Une équipe pluridisciplinaire réunissant de médecins, d’endocrinologues, de kinésithérapeutes, de psychologues, d’infirmiers(ères) et d’un chef cuisinier entoure les patients avant et après leur opération. Depuis un an, ce groupe est complété par trois « Patients-experts » : des patients ayant eux-mêmes eu recours à un acte de chirurgie bariatrique et formés sous l’égide de l’Association Aquitaine Obésité (AQOB). Bénévolement, ils accompagnent les « blouses blanches » au moins une fois par semaine. Aidant les patients à à retrouver une vie normale, à lutter contre la peur de reprendre du poids et, très concrètement, leur proposent des ateliers cuisine. Allant même jusqu’à élargir leur disponibilité durant les week-ends en cas de coup de blues. Cette assistance basée sur l’expérience, vient en complément Aujourd’hui, Patricia est de ceux-ci. Et son rôle est essentiel : « Quand d’anciens patients expliquent que la chirurgie ne fait pas tout et qu’il faut suivre scrupuleusement le programme post opératoire, le message passe mieux » commente Thierry Gouzland, kinésithérapeute. La transformation radicale consécutive à ce type de chirurgie pose des interrogations, notamment en termes de vie personnelle, voire très personnelle (libido, hygiène corporelle, etc…) que les patients confient sans tabou à d’autres patients ayant subi le même type d’intervention et, de fait, traversé les mêmes épreuves. Les « patientsexperts » souhaitent aider leurs frères et de soeurs de souffrance : « C’est un parcours que l’on ne peut pas faire seul », note Patricia. Olivier, 29 ans, a beaucoup souffert du regard des autres et fait trois tentatives de suicide avant de passer de 211kg à 85kg. Aujourd’hui, il aimerait intervenir à titre préventif : « … aller dans les collèges et faire de la prévention pour déculpabiliser les enfants obèses ». Depuis septembre, formé « Éducateur thérapeutique », il a entrepris d’animer des ateliers. Une première en France. Scénario de traitement mini invasif des hémorroïdes Praticien de chirurgie générale digestive, le docteur Serge Busuioc, nouveau venu à la Clinique Bon Secours du Puy-en-Velay où il exerce depuis bientôt six mois, nous a parlé de l’HAL-RAR Doppler... Dans le cadre de son activité, le docteur Serge Busuioc propose à ses patients, pour le traitement chirurgical des hémorroïdes, une technique encore peu répandue appelée HAL-RAR Doppler (littéralement : Hemorrhoidal Artery Ligation – Recto Anal Repair) inventée par le chirurgien japonais K. Morinaga. De quoi s’agit-il ? Ce traitement mini-invasif repose sur une détection des artères hémorroïdaires par sonde doppler dans le canal anal. Toutes les artères détectées (7 ou 8 en général) sont ligaturées, par une fenêtre au niveau de la sonde doppler, afin de stopper l’afflux de sang dans le paquet hémorroïdaire. Aucune incision n’est pratiquée, seuls des points sont posés. Pour les hémorroïdes de 1er et 2nd degré, seule la première partie, HAL, est réalisée (en 20’ à 30’). Pour les degrés plus importants, o ZOOM Des « patients-experts » contre l’obésité CLINIQUE BON SECOURS la technique RAR consiste en un repositionnement du paquet hémorroïdaire à l’intérieur du rectum (40’ à 60’). Les avantages de cette technique sont nombreux et notoires : tout risque de saignement est supprimé et les douleurs liées traditionnellement à ce type de chirurgie sont quasiment inexistantes. Les interventions réalisées par le docteur Serge Busuioc sont pratiquées en ambulatoire et les patients qui n’ont subi que la 1ère partie (HAL) peuvent reprendre le travail 72 heures après l’intervention. À noter également que cette technique dispense de tout pansement post opératoire. Seules demeurent deux visites : 2 et 6 semaines après l’intervention. Cette technique proposée par le praticien à ses patients est de plus en plus répandue et maintenant recommandée par les patients eux-mêmes, qui ne gardant pas un mauvais souvenir, le recommandent à leur entourage mais acceptent sans rechigner un cas de récidive éventuel. Éventualité très rare que le docteur Serge Busuioc n’a pas encore rencontrée. 3 o o INTERVIEW LA LETTRE DE COMPAGNIE STÉPHANOISE DE SANTÉ « Notre mentalité de praticiens-actionnaires demeure. » Le docteur Luc Charmion Le docteur Luc Charmion, chirurgien orthopédiste, est un des praticiens « historiques » de la Clinique du Parc à Saint-Priest-en-Jarez. Il y a toujours assumé des fonctions bien au-delà de sa seule pratique médicale. Aujourd’hui, Président du Conseil Médical, il nous fait part des grandeurs et servitudes de sa charge. > Comment fonctionne votre Conseil Médical ? « Suite à la modification de la gouvernance de C2S, nous avons décidé, à côté des anciens administrateurs, d’élargir la composition du Conseil à toutes les spécialités. Je convoque le Conseil au moins une fois par trimestre pour faire le point sur l’activité, les projets, les investissements et le recrutement. Et je travaille en collaboration avec le Xavier Rebêche, Directeur administratif, et le Professeur Jean-Gabriel Balique, Président de la Commission Médicale d’Établissement à qui sont dévolues la gestion des risques, la démarche qualité et les procédures de certification. » > Parlez-nous de votre implication personnelle. « Je m’investis dans le fonctionnement médical de la clinique, l’informatisation du dossier médical, le recrutement de nouveaux praticiens en collaboration avec le docteur Bruno Limonne DM C2S, la gestion médicale du service des urgences et les obligations réglementaires dévolues aux médecins. Le fait d’avoir maintenu la Commission Médicale d’Établissement en marge du Conseil Médical peut apparaître comme un doublon. Il n’en est rien, du fait de la répartition des tâches et des responsabilités. Et ça marche ! C’est aussi une manière de perpétuer ce qu’était historiquement le Conseil d’Administration. Comme ailleurs, il est difficile d’impliquer les médecins dans le fonctionnement de la clinique. Du coup, cette organisation a permis de les faire participer davantage. » > Où puisez-vous votre motivation ? « J’ai d’abord été Président de la SCI jusqu’en 2008 et la cession de nos murs à ICADE, puis Président du Conseil d’Administration jusqu’en 2012. Ainsi, ai-je toujours été intéressé par le fonctionnement d’une clinique dont je suis administrateur depuis plus de 20 ans. C’est, très logiquement, que je suis devenu Président du Conseil Médical. D’autant plus, qu’il n’y avait pas d’autre candidat ! » > Quelles sont les difficultés de votre mission ? « Elles sont un peu toujours les mêmes. Des désaccords peuvent apparaître entre les praticiens face aux choix stratégiques. Je me dois d’argumenter tout en respectant les 4 Les praticiens de la clinique vous présentent leurs Meilleurs Voeux pour l’année 2011 CLINIQUE BON SECOURS CLINIQUE DU RENAISON sensibilités de chacun. Et, in fine, avec le Président de la CME et le Directeur, obtenir l’aval de tous, autant que faire se peut. Nous craignions que, face à la modification de la gouvernance médicale et à un actionnaire majoritaire, les médecins se désintéressent de la vie de la clinique. L’histoire montre qu’il n’en est rien : ils se reconnaissent dans l’organisation adoptée, sont restés actionnaires et s’impliquent toujours dans leur outil de travail. Notre mentalité de praticiens-actionnaires demeure. » > Quel est le challenge des prochaines années ? « La prise en charge des patients a beaucoup évolué et évolue encore avec le développement de l’activité ambulatoire. Ce qui impose d’adapter l’outil de travail et notre organisation. Compte tenu d’une offre très conséquente en matière de chirurgie, le recrutement des patients est particulier à Saint-Étienne. Nous avons face à nous, le CHU, la Clinique Mutualiste et l’Hôpital Privé de la Loire. Nous accueillons des patients de presque tout le département, au moins jusqu’à Feurs, de la Haute-Loire et du nord de l’Ardèche. C’est pour cette raison que, depuis 15 ans, je consulte, une fois par mois, à l’Hôpital de Saint-Agrève. » > Quelles sont vos relations avec les autres présidents de Conseil Médical ? « Elles sont trop rares. L’éloignement joue évidemment un rôle majeur dans cet état de fait. La visio-conférence ne remplace pas le contact direct et il y aurait beaucoup à gagner à nous rencontrer davantage. J’ai d’ailleurs suggéré, ce qu’il faudrait soumettre aux instances de C2S, d’organiser, à l’attention des directeurs médicaux, des réunions informelles de 24 ou 48 heures, en dehors de nos établissements, pour échanger et se connaître mieux. » > Comment envisagez-vous les 10 prochaines années ? « Pourrons-nous continuer seuls ? Devrons-nous nous envisager des rapprochements avec d’autres établissements ? Le principal sujet de préoccupation reste le recrutement de jeunes praticiens. Mais, à Saint-Étienne, la concurrence avec les autres établissements est rude pour ne pas dire inéquitable, en particulier avec la Clinique Mutualiste et ses chirurgiens salariés. La prise de risque du libéral est devenue plus difficile à faire envisager à nos jeunes confrères. Pourtant, nos atouts sont nombreux et réels : une clinique à taille humaine, un pool de chirurgiens de qualité, un plateau technique complet, une situation, au nord de Saint-Étienne attractive et intéressante et plusieurs pôles d’excellence qui nous ont permis de réintégrer le top 50 (44ème) des meilleurs :Sa^`ObWQWS\aRSZOQZW\W_ établissements dans le dernier classement du Point. Par aild]ca^`ÈaS\bS\bZSc`a leurs, Saint-Étienne n’exerce pas l’attractivité qu’elle mérite, <TX[[TdabE^Tdg ses atouts ne sont pas mis en avant. » _^da[zP]]ÍT! B