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les discussions sur l’environnement, pour écouter tant la clameur de la terre
que la clameur des pauvres » 49
D’où l’idée d’écologie intégrale
o (Une réconciliation (67)
On aurait imaginé Is 12, réconciliation des animaux entre eux et avec
l’homme.
Parler de famille humaine (13))
4 - La dignité de la création
o Entre immanence et transcendance
Un regard plus large pour quitter l’anthropocentrisme sans tomber dans le
bio centrisme 119
Le concept de création apparaît ici comme central car il insère la nature dans
un projet d’amour. « pour la tradition judéo-chrétienne, dire création, c’est
signifier plus que nature, parce qu’il y a un projet de l’amour de Dieu dans
laquelle chaque créature a une valeur et une signification ». La nature
« s’analyse, se comprend et se gère, mais la création peut seulement être
comprise comme un don » §76
o Ni divinisée, ni chosifiée (profanée)
Des affirmations très fortes de la présence de Dieu dans la nature : citant
Bartholomée « c’est notre humble conviction que le divin et l’humain se
rencontrent même dans les plus petits détails du vêtement sans coutures de
la création de Dieu, jusque dans l’infini grain de poussière de notre planète »
9.
« L’assurance que le Christ a assumé en lui-même ce monde matériel et qu’à
présent, ressuscité, il habite au fond de chaque être, en l’entourant de son
affection comme en le pénétrant de sa lumière »221
« L’univers se déploie en Dieu qui le remplit tout entier. Il y a donc une
mystique dans une feuille, dans un chemin dans la rosée, dans le visage du
pauvre. » l’idéal est « d’arriver à trouver Dieu en toute chose » et citant
Bonaventure « la contemplation est d’autant plus éminente que l’homme
sait trouver Dieu dans les créatures extérieures » 233
Ces affirmations fortes ne veulent pas dire que le pape serait panthéiste. En
effet le christianisme a contribué à démystifier la nature : « Sans cesser de
l’admirer pour sa splendeur et son immensité, elle ne lui a plus attribué de
caractère divin »78.
Elle est cependant plus qu’une chose « Chaque créature possède sa bonté et
sa perfection propres (…) Les différentes créatures, voulues en leur être
propre, reflètent, chacune à sa façon, un rayon de la sagesse et de la bonté
infinies de Dieu. C’est pour cela que l’homme doit respecter la bonté propre
de chaque créature pour éviter un usage désordonné des choses ». 69
la conscience que chaque créature 61 reflète quelque chose de Dieu et a un
message à nous enseigner ; ou encore l’assurance que le Christ a assumé en
lui-même ce monde matériel et qu’à présent, ressuscité, il habite au fond de
chaque être, en l’entourant de son affection comme en le pénétrant de sa
lumière