Thema IAI PadoTest 4∙5®
Seite 3 / 8
A Prélèvement (effectué par le dentiste dans son cabinet) :
Une pointe buvard en cellulose est introduite dans le sillon gingival ou la poche parodontale à analyser.
Après 10” la pointe est retirée et placée dans un tube contenant 100 microlitres de tampon de lyse et de
préservation de l’ARN. Le tube est refermé et envoyé à IAI.
B Préparation des échantillons dans le laboratoire :
Les échantillons sont traités de telle sorte que l’ARN puisse être couplé à des membranes de Nylon chargé.
Un standard de quantification est traité en même temps que les tubes comme un échantillon supplémentaire.
C Dépôt sur membrane
Cinq membranes de Nylon chargé sont montées sur des appareils de filtration sous vide.
Des aliquotes de chaque échantillon et du standard sont déposés sur chacune des membranes.
D Après passage complet, les membranes sont démontées et passées aux UV pour fixer les acides nucléiques
au Nylon de façon covalente. Chaque membrane est identifiée afin d’être marquée pour une des 4 bactéries
recherchées et pour les bactéries totales.
E Hybridation avec sondes spécifiques marquées pour la chemiluminescence
Les membranes sont placées dans des tubes à hybridation et les sondes correspondantes sont ajoutées.
F Lavages
Après hybridation, les membranes sont lavées de façon telles que seules les liaisons sonde-ARN cible
parfaitement homologues sont stables.
Par la suite un marquage avec un system de révélation chemiluminescent est exécuté. La chemiluminescence
est mesurée dans un appareil approprié. Une image de chaque membrane est enregistrée et archivée. Les
résultats pour chaque tube sont calculés -au moyen de programmes informatiques spécifiquement écrits pour le
test- par rapport au standard et à une courbe de calibration de l’appareil. Toutes les valeurs, brutes,
intermédiaires et finales sont enregistrées et archivées. Il n’a pas d’intervention ni de transcription de la part de
l’opérateur dans les calculs.
En plus d’évaluer la population de pathogènes bactériens, le IAI PadoTest 4∙5® permet une classification en 5
types de population bactérienne au sein des poches parodontales. Cette typologie est issue d’une importante
étude unique en parodontologie. Grâce à cette typologie, le IAI PadoTest 4∙5® est une mesure de soutien
thérapeutique, car sa valeur informative va au delà du diagnostic brut des germes pathogènes parodontaux, en
attribuant à chaque type de poche un traitement approprié. Voir chapitre V.
La limite de détection du PadoTest 4∙5® est de 5000 individus pour Actinobacillus actinomycetemcomitans, et
10000 pour les autres bactéries. Il faut garder à l’esprit que dès qu’une bactérie est présente et active, elle
devient en quelques heures une colonie de plusieurs dizaines de milliers d’individus.
2. Signification et objectif d’un examen microbiologique en parodontologie
L’évaluation des traitements parodontaux doit permettre de savoir si le traitement a conduit à un état permettant
de transférer le patient dans une phase de maintien ou s’il est nécessaire de poursuivre les mesures
thérapeutiques. En parodontologie classique, cette évaluation est réalisée par comparaison du niveau
d’adhésion, par la profondeur du sondage et éventuellement par la densité osseuse observée sur l’image
radiologique, ces mesures étant effectuées avant et après le traitement. Les difficultés d’interprétation résident
dans le fait de donner aux modifications perceptibles apparues suite au traitement, une valeur pronostique pour
l’évolution future. « Peut-on tolérer un vestige de poche ? », « Est-ce que le résultat obtenu est stable ? » se
demande le praticien. « Le pathogène a-t-il été éliminé ? » ou « Est-ce que les pathogènes potentiels ont été
suffisamment contenus pour que les tissus de l’hôte ne subissent plus aucun dommage ? », telles sont les
questions d’ordre microbiologique (Mombelli A., SMZ, Vol 102:2, 1992) auquel un test doit répondre afin d’aider
le médecin dentiste.