S ÉMINAIRE DE PROBABILITÉS (S TRASBOURG ) C ATHERINE D OLÉANS Espaces H m sur les variétés Séminaire de probabilités (Strasbourg), tome 2 (1968), p. 43-74 <http://www.numdam.org/item?id=SPS_1968__2__43_0> © Springer-Verlag, Berlin Heidelberg New York, 1968, tous droits réservés. L’accès aux archives du séminaire de probabilités (Strasbourg) (http://portail.mathdoc. fr/SemProba/) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www. numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ - 43- DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUE STRASBOURG Séminaire de Probabilités 1966/67 Hm ESPACES SUR LES VARIETES, ET APPLICATIONS AUX EQUATIONS AUX DERIVEES PARTIELLES SUR UNE VARIETE COMPACTE. (par DOLÉANS) Catherine reprend ici les méthodes données par Shmuel Agmon (Lectures on Elliptic Boundary value Problems , Princeton, Van Nostrand 1965), pour l’étude dans les espaces Hm des équations elliptiques. Pour simplifier, on se place ici sur une variété compacte sans bord, et on ne considère que des équations elliptiques d’ordre 2. On 0.1 . NOTATIONS a) x est un point la distance euclidienne ~ = de IRn de coordonnées i 1 ,.,,, (al ’ ’ ’ ’ ’ ~n~ ’ , n". . et i x - yi est sur , est des multi-indices de la relation d’ordre : = x , , , , ,,x , Et l’on pose: -~ 1 +... a l an x = xl ... Xn D03B1 = D03B1 . D03B1n un multi-indice ; " on munit l’ensemble si et seulement si P., , 44 - - (Di différentiel associant à l’opérateur est direction fonction une sa dérivée dans la x i). 03B11! ... 03B1n! . tions â valeurs réelles, différentiables Cmloc (03A9) de c) La (03A9) (resp. Cioc (03A9)) Cloc est m-fois continument différentiables 03A9(1). sur °° m n est un ouvert de IR. b) 03A9 Cm (03A9) res . C (03A9)) est l’espace (resp, l’espace des fonc- indéfiniment des fonctions C~locloc (03A9) â support compact dans 03A9 (resp. . sont des ouverts de notation 01 cc ~ 2 signifie: 01 et 02 tRn , ~ 1 est compact et 1 ~ 03A92. 0. 2 . REGULARISEES D’UNE FONCTION INTEGRABLE. o est un ouvert de Rn , u , une fonction intégrable sur tout ouvert borné de a ~; on de (Rn , j (x) - désigne j(x) par une fonction de C j(x) satisfaisant -=- ’ (-,--x 1. - ) . On J u= j * ( u est 2. - Si u 3. - Si u L2 Cm loc (~) est notation Cm Ioc (03A9) priété plus locale. 1 , unité facilement les résultats suivants: par zéro hors de support compact K , (~) u E (1) = j E (x-y) u(y) = prolongée est â E u a dx ( iRn) nulle hors de la boule et pe.r j E (x) les fonctions c .~ dans C~loc ( CRn) ~j, support dans est â J u LZ est dans dy K + supp(j). (~~) . o habituellement noté pour montrer que Cm (~) , . Nous l’appartenance préférons employer â cet espace est une la pro- 45 - - 0. 3 .PARTITION DE L’UNITE SUBORDONNEE A UN RECOUVREMENT LOCALEMENT FINI. ( (~.). ~ ~EI Soit 1Rn ; on un ouvert, localement fini, d’un ouvert 0 de recouvrement chaque ouvert ~ .i est relativement compact partition de l ’untté de classe C subordonnée au suppose que Q. dans n Il existe alors ment ( une c’est à dire, ; 1) 0 ~ a. ~ 2) 03A3 1 l, a. 1 telles que famille de fonctions une EC C recouvre- ( ~i~ 1 ai (x) =1 x~03A9 Si les Remarque: ne sont pas relativement seulement affirmer que les supports des On trouvera une 1 . ESPACES Rn ;1 on montre que Cloc faible. Le de la (03A9) Hm‘ Hm Hm et Q résultat dans L. Schwartz, (03A9) . Hm (03A9) ET Hm désigne toujours dans (03A9) ) dont est un ouvert on est d’ordre on ne étudie la ouvert de démontre qu’une technique des solutions de certaines (03A9) un (03A9) , où 03A9 puis On termine par le théorème de Rellich paragraphe (1.4) régularité Hmloc est dense tielles. 1 . 1 . ESPACES i. . plus vira dans peut Hm (~j . régularité des fonctions de (compacité de l’injection de variante ce sont dans on T. I, pages 22 et 23. On définit ici les espaces de a. (dans 03A9) démonstration de Théorie des distributions, compacts dans 0 , et nous équations ser- différen- - 46 - Définitions . - a) Une fonction si, pour tout Q’ les dérivées m , , sont elles-mêmes des fonctions de b) Une fonction pour toute fonction telles que Du de est un [N) au sens u si et seulement des distributions H. (0) à si et seulement si évid emm ent l’ensemble des fonctions pour tout H (Q) 1. - Hm(03A9)(m~ L (Q) . appartient (Q) . est aussi (QJ Théorème u cp de Remarque : H. (Q) à appartient u Q ~~03A9. espace vectoriel et le R , sur produit hilbertien ’"’~~H~~~~ fait de H (~ un est suites de Hm(03A9) Nous montrerons seulement que Démonstration si espace de Hilbert. une suite de Cauchy dans Cauchy Hm(03A9), dans L (Q) m) ; est les suites soient complet : (D u.) sont des leurs limites dans u L (Q) . La relation dx=(-1)|03B1| fQ uk D03B103C6 03A9 03C6D03B1uk passe alors à la limite u - Du, u est dans quand H (Q) k et tend vers u. -~ u dans , qui (~). ce H (Q) dx ~03C6~C~c montre que : Notations : On notera ~-~~’~ y |u| m,03A9 et Théorème 2. - G~loc (0) D = (03A3 est |D03B1u|2 dx)1/2 dense dans Hm(03A9). 47- - Démonstration de 03A9 Considérons par des ouverts construire Un un recouvrement relativement compacts dans 0 . (V ) recouvrement ouvert un n une u de l’unité partition E u n dans V n = au de classe les fonctions de , ~ n +supp(jE fini On peut alors et V c c Un , n n posons si (V ) ; Hm (IRn) dans sont n V tel que Q , a C , subordonnée à u peut alors choisir des on , ; n (a ) dénombrable, localement et à support tels que En )ccU n n et * Il m, ~ - donc D03B1(j~ n (en effet de (0.2) La fonction ~v-u~m, est dans u 03A9~ = v Un est , est alors dans ~ 0 L2 C~loc (03A9) ~ Hm(03A9) u est à et la proprié- ). et on a support compact dans 0 , la fonction (~) . c fermeture sa l’ordre m sur restrictions â ~ Nous C~c Mais (03A9) a une v frontière de classe C c ( ~n) maintenant deux sont Co on peut n’est pas dense ses dérir- montrer que les denses dans conséquences cons- com- l’espace des fonctions nulles ainsi que de 03A9 (si l’ouver t 03A9 est assez régulier), des fonctions de énonçons (03A9) . à support est le bord iî Hm (~) Toute fonction de donc limite de fonctions de 2) Si l’ouvert rème o) . pact dans [2 jusqu’à E ~ u ) = j~* D03B1un * D03B1un truite ci-dessus est dans vées ( donne Remarques : 1 ) Si la fonction dans Hm(03A9), = 2n ° immédiates du théo- 2. Théorème 3. - (Règle de Leibniz) . Si u E et si v F (03A9) (c, a. d, v 48 - - Cmloc (G), est dans Q) , et ses dérivées l’ordre jusqu’à m sont bornées dans alors : l)uv6 H~(0) D03B1-03B2 v. v)= 03A3 (03B103B2) D03B2u 2) D03B1 (u OE Ce résultat est immédiat si monstration Théorème 4 :: désignent utilisant en (Q) le théorème (invariance on et on achève la dé- 2. H des espaces IRn, deux ouverts de H (Q) suppose difféomorphismes). 03A91 et qu’il existe un difféomorphisme par Q- cp co de Q. 1) f~H~~ 2) si Q’ c:c:Q dépendant que de (QB, ~) alors 0~ , sur (~) et Q~ Il est immédiat !!f)) il existe Q’ ) , , une constante c ne achève la démonstration en pour tout ~~, z qu’il c on ( telle que c Démonstration p = existe t; f tf une constante c pour tout m, 03A9’2 utilisant le théorème telle que f~Cmloc (0’,) , 2. Hmloc REGULARITE DES FONCTIONS DE I. 2. 20142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014ioc (Q). Théorème 5 : majoré par Supposons m--~2014, m> alors 2014 , , H.~~ et soit j (~) est = m - contenu [-T-] dans -1 le C~ plus grand (Q) . en- - Q Hm (IRn) est un ouvert de donc dans CR Cjloc loc et si (Rn) est u (CR ) et û a et normes n En effet, soit bution tempérée, Du fonctions donc - -m / une u~Cjloc caractérisation de loc H (CR ) : u appartient JQ~ (1 + (1 (Q). elles + |03BE|2)m |u(03BE)|2 d03BE sont équivalentes, de L" (Rn) , u est en particulier une distridérivées Du ont pour transformées de Fourier les 03BE03B1 û. La relation f( 1+ est (Vcf, |03B1| ~ m) , à et les deux normes c’est à dire D03B1u considérées sont évidemment équivalentes ~-n~ Considérons maintenant = m - une fonction [~-] -1~3; la fonction ~ " est . et donc (CR ). H soit j c ( Q) , cpu est dans fonction et ses = équivalente m) ; (vQ~, sur une u Hmloc (03A9), transformée de Fourier; la fonction sa si et seulement sion à dans pour tout Nous commençons par donner Soit est contenu dans Il suffit de montrer que Démonstration si 49 - dans L 1 pour tout cy, |03B1| ~ j et û u (5) ~ appartenant à H~~ (R~) et 20142014~201420142014r(l+t~t~)~ (1 + 1 si) 2 la transformation de Fourier inverse donne pour Du : D03B1u(x)=(203C0)-n eix,03BE> 03BE03B1 û (03BE) d 03BE, |03B1| ~ j ; u 1. 3. est donc dans Cjloc (Rn) c.q.f.d. THEOREMES DE RELLICH Le théorème de Rellich proprement dit est le théorème suivant relatif à l’injection de H~ (0) dans - Théorème 6 Soit Q - . Alors l’injection Nous Hm-1(03A9) dans compacte (on suppose est contenterons d’une variante nous é . ouvert borné dont la frontière est de classe un Hm (Q) de 50 - faible et plus . m à 1 ). beaucoup plus facile à démontrer: Théorème 7. Soit Q - dans Hm(03A9) ; de l’injection Démonstration: - un ouvert Hm-1o l’ouvert Q dans Plongeons -"---------- H5 (Q) borné, et (Q) dans la fermeture de (Q) compacte (m > 1) . est que l’on supposera cube Q un C~c (") m d’arête unité être ~ fonction de dique en de Cc (QCCQ), Toute fonction u de C C (Q) se prolonge en une (Q) (en prenant u o sur Q’Q) puis en une fonction pério- Période = 1 Si on03BEa~ : série de Fourier, | D03B1 l 2 u 03BE > x, bç dx Q est = jQ 1 D03B1 |2 dx u = le développement 2 03C0)2|03B1|1 zg de u 1 bç l 2 03BE203B1 et ~u~2m,03A9 = Les 03A3 ~u~m,03A9 normes (203C0)2|03B1|1 ~u~ #m et ( |b03BE|2 03BE203B1 (u~C~c 1 = l bo , , o|2 (03A9)). l + § l §l 2m] 1/2 m sont donc équivalentes sur C Prenons maintenant c (Q) . . suite bornée une que l’on peut extraire de cette suite (Q) . cas où les C~C uj (Q) étant dense dans une H§ÉÎ (u.) J sous-suite (Q) , on dans (Q) , , et montrons convergente dans peut toujours se ramener au ç~ sont dans de Fourier associée à C u. , C (Q) . Pour ’ soient Zn (bj ç) lasEsuite chaque § , les coefficients de la série (b. est bornée c 51 - - (car # ~A sup extraire une + sous-suite notée converge. On (b. c) et on , ~ui - uj~#2m-1 peut par encore un (b ) o-bi,o|2 +03A3 |bj 03BE - bi 03BE|2|03BE|~2m-2 où le premier terme tend vers terme est majoré par 1 r2 o lorsque [ ~uj~#2m (u.) diagonalisation r |bj03BE-bi03BE|2 |03BE|2m-2 +03A3 Et la suite de telle que pout tout § la suite alors pout tout a procédé est une suite de i et j tendent Cauchy et le second . (0) , dans o , 2 A2 r2 ] + ~ui~#2m vers donc euite une conver- gente. c. q. f. d. 1.4. INEGALITES RELATIVES AUX DIFFERENCES FINIES~ CONSEQUENCES. (Méthode de Niremberg) Ce qui tions différentielles Soit e un pose 03B4 = Si e. prépare l’étude de la régulatrité (voir le paragraphe (3.4. ) ). suit vecteur unitaire, u(x+he)-u(x) h est le vecteur unitaire dirigé 03B41h u = 03B4 Lemme 1 :: Soient h et un pour tout des solutions des nombre réel. Si u~L x tel que dans la direction des d(x, i ii) 2 > équa(Q) on h . x. ,, on note u ei,h et Q’ un ouvert on a alors pour - tout 52 - hd(H’, C~) J ~03B4ih u ~m-1,03A9~ ~u~m,03A9 i=1,..., n Démonstration : II suffit de montrer cette pour les fonctions inégalité . 1) Commençons par les fonctions d~une seule variable : soit f ~ C1 (]a, b+h[ ), on a pour f(x+h) - f(x) ) f(x+h) - f(x) x6]a,b[ f’(~) d ~ = )~ ~ h )~ d ~ et ba|f(x+h) - f(x) |2 dx ~ h ba dx x+hx|f’(03BE)|2 d 03BE = ha+ha 03BE03BE-h dx+hb+h ba+h d03BE|f’(03BE) |2 dx+h d 03BE |f’(03BE)|2 03BEa b d03BE|f’(03BE)|2b 03BE-hdx = h2 b+ha |f’(03BE)|2 d 03BE. 2) Plaçons ;0’ nous maintenant dans (JR. ~ on a 03A9’ b’ |D03B103B4ih u|2 dx = pour tout o~ tD.D" u|2 (2 j~~ nn-1 :: dx et donc c. Lemme 2 :: Soit 0 Si de H (0) , dans 2 L (~ , u un est u dans [R et une valeur d’adhérence faible de et pour tout des ment vers ouvert de (y , |03B1| ~ désigne ~~.~ L~ (Q) ). m , D03B1u une sous q. f. d. suite bornée de fonctions (u.) dans est limite suite de L~(~ u est faible dans convergent faible- 53 - - Soit Démonstration : o" est bornée dans L (Q) et immédiat que u est alors à multi-indice satisfaisant un admet donc = D~ une qui ce u, m , la suite valeur d’adhérence faible achève la démonstration du lemme. Théorème 8. - Soit 0 un Si ouvert de telle que pour tout Q’ , 03A9’~~03A9 tante C petit et i , 1, = ... alors ,n u6H~~ (0) ~C ~03B4ih ~m. 03A9’ C ait on s’il existe et pour h u u)~ ~ ~ et une cons- i 1 , = assez ... n . , et Démonstration. - Le lemme 2 assure l’existence d’une suite h~ (h~ o) dans L~(Q’) i=l, de fonctions u. ~H~(~) telles que 6~ u ~ ~ faiblement ... ,n. k-~+0153 On a dx 2 . u u u)) plus m est dans ESPACES f 03B4ihk = lim la fonction et cp dx u Q= it H~~ Hmloc étudie, comme H. (M) = - lim (Q’) est donc dans 03A9’ ~ C f cp dx u Q’cicn ; dans le et la H. sur une on a ~Di u~m donc a de C ,03A9 ~ d’un ouvert Q cas compacité de variété compacte M , la de l’injection de et des fonctions de classe C’ sur une aussi le théorème d’existence de régularité des fonctions (M) dans H. " variété à partitions sans et (M) . on supposera touj ours C bord de classe l’appendice dans lequel on de l’unité subordonnée à recouvrement ouvert ; dans la suite toutes les notations l’appendice et on C~ On renvoie pour la définition des variétés celles de D’i cp dx SUR UNE VARIETE COMPACTE 2 . 1. VARIETE DE CLASSE vera u Q’, Q’cidn . On pour tout ouvert pour tout = - (0). On définit les espaces de (Q’) . alors pour toute fonction q)6 employées que la variété M trou- un seront est compacte. 54 - - 2. 2. L2loc (M). ESPACE Définitions : (M) L2loc à valeurs 1 )i M sur et l’espace vectoriel réelles, telles que E (x (U) ) pour toute u U- ~03C6 est (r,~j On munit 2) o X u C~c et cp parcourt On 1) Pour que soit satisfaite pour recouvrent > en topologie définie (U, x) par les semi-normes parcourt l’ensemble des utilisant le théorème 4 de u E L2 (M) , une cartes locales (1. 1) il suffit que la relation m avec L2loc u o = o : (X(U) ) famille de cartes locales dont les ouverts de définition M. Pour définir la 2) Xj locale carte définies u (U) . facilement a de la des fonctions topologie de L2loc (Mj il suffit de considérer les ~~~~~~°~~~~ semi-normes Il pour une famille (U,X,cp) cpEC telle que les ensembles 0 = C1 (X(U)j [cp o x 7~ o) recouvrent M. Comme la variété uox de E L2(X (U) ; plus où g sur L2loc est M une M est supposée compacte, pour toute fonction (M) on a en et toute carte fait locale topologiquement identique l’espace de Hilbert métrique Riemannienne quelconque et T la mesure de est associée ( mais il n’y à g a pas de norme hilbertienne privilégiée (U, ~), L2(M, T )) Radon sur - 55 - (M) 2. 3. ESPACES Définitions : H~ (M) 1) On désigne par 2) On munit u" (U,x) telles que, pour toute carte locale u~L2loc (M) j!cpuox tt m, /TTB Hm(M) où de la topologie (U,x) parcourt (sur CR) vectoriel l’espace ait on u des fonctions oX ). définie par les semi-normes l’ensemble des cartes locales et ~ parcourt C~ (U) . 1) Le théorème 4 de (1 . 1) Tour que (M) soit valable pour recouvrent famille de cartes locales dont les ouverts de définition M . les semi-normes On Pour u o telle que les ensembles (U~X~) une donne immédiatement : il suffit que la relation De même pour définir la 2) rer une nous a convenu telle variété de on a X !!’m, x 0 M ,> 03C6~ C~C (U) il suffit de considépour recouvrent considérer que les variétés ne u o-1~ ~Hm(~(U)) M par des ouverts partition de l’unité de classe gie de (M) Hmloc est M . compactes. k (U.)..... de définition de locales cartes C définie par l’une (U, x) est co une famille une pour toute carte locale part si ° vrement fini de H, (M) de o) = (M) . et toute topologie ~ subordonnée à quelconque (U.). des 1,. . normes un (cp.)._i JJF~...~ la topoloéquivalentes et , , u~(03A3 ~(03C6j u) o xj ~2m,xj(Uj)))1/2 u-.(~))u.~!!~~~,)’~ Dans la suite on emploiera, selon lessituations, l’une ou l’autre de ces normes. 56 - - (M) Théorème 9. - hilbertisable et est un espace C (M) est dense dans Hmlog (M). Démonstration : 1) Pour tout ,k des ouverts de définition de cartes locales on peut définir un de par produit préhilbertier (u, v)m,M = 03A3 (u o xj, v o xj)m, xj (Uj) compatible Hmloc dans et H. (M) . la topologie de (M) , chaque suite avec converge donc (u o n vers un X.) j ~-1. n == X. o j i o o*x.) (u élément u.6 u o Si est u est de un H (x.(U.) ) (presque sûrement sur j..L X.(U. i i Ft U.) j définis sent bien élément de (M) Hmloc ..k (uj)j = la limite de la suite Un dans H. (M). Toutefois H. (M) n’est pas est espace de Hilbert un il car ne possède 2) Soient pas de produit hilbertien intrinsèque, et (((p.) dans est partition de l’unité subordonnée aux (U.)) ; u. X.(U.) et donc approchable par des fonctions J Cauchy La relation passe à la limite et les qui dans Cauchy Hm(~j(Uj) ). X. i suite de une à est support compact ~ C v. ~ J’ ~ J une (X. ( Il . ) ) J J sur M ~ ( j!u. - v. !t ~C~(U4) c v’. 2014_ . ) o) ; v. n et la ~~ ~’~° ~~~~~ suite v n = S v’. se transporte tend ~~~~ vers ~~~~ ~ u en une Hm dans ~~~~ c. Théorème si m 10. - Si M est un entier > est une n 2 Ce théorème pour un ouvert Q de et se variété compacte de classe si j = m - [n 2] - 1, on a C , Hmloc déduit immédiatement du théorème fonction (M). ° q,f, d. de dimension n, (M) ~ Cjloc. analogue (M) . démon.tré - Théorème 11. - Démonstration : - .w ~ _ - - - ~ _ .r .r ~. Soit B un Hm (M) dans ensemble borné de - 1 , ... , k = de L’injection 57 - (2. 3)). Chaque (les triplets (Uj, ensemble Xj, 03C6j ) Hm-1loc (M) Hm (M) ioc sont est compacte. et B={(03C6,u)oX-1 choisis J J dans comme Ho sous-ensemble borné de (X.(U.) ~ J J m_1 est donc relativement compact dans H (Xj (Uj)) Les ensembles B. J est un . ’ J ) et . o B’. = uE u, B) sont alors . relativement compact dans Hmloc (M) J ainsi que c.q.f.d. 3 . EQUATION DIFFERENTIELLE ELLIPTIQUE D’ORDRE 2 SUR UNE VARIETE COMPAC TE. On définit d’ordre 2 sur une une d’opérateurs différentiels linéaires elliptiques (opérateurs de type (A) ) et on étudie l’équation dif- classe variété férentielle Pu = f où P u une est un opérateur de fonction inconnue de type (A) , H2loc f une fonction donnée de L2loc oc (M) et (M) . 3. 1.OPERATEURS DIFFERENTIELS LINEAIRES SUR UNE VARIETE. Définitions : 1 ) Un opérateur différentiel linéaire d’ordre A de tRn est un (x, D) = E ££ et aa (x) bornées. ouvert Q opérateur P où les sur un a03B1 (x) sont des fonctions à valeurs D03B1 réelles définies sur 03A9, mesurables 58 - - 2) On appellera variété M u~e opérateur application linéaire carte locale ( U, x) de une que pour toute d’ordre l ici P~sur de H. oc (M) il existe M L. dans un oc opérateur (M) , sur telle différentiel tel que U Pu différentiel linéaire d’ordre l (x) P~ (u = o~) (x(x) ) U sur 3.2. PARTIE PRINCIPALE D’UN OPERATEUR D’ORDRE l; OPERATEURS ELLIPTIQUES Nous introduisons la intrinsèque la notion de terme Théorème 12. - Si P il existe soit 0~ un champ de ~ - tenseurs (M) et que, - e’~ ~~ P(u polynôme e~ ~) (x) - degré ~-1 . (M) ~ n u(x) Nous ne démontrons un ce est une carte les coefficients de P (relativement et n ~ (dx la v , M . Si symétrie" n dx , + (x ) = a~ X et un v) partie principale de soit d’ordre cas l’opérateur ~-1 . particulier différentiel linéaire P d’ordre 2 locale de à (U, x) ) M, nous sous écrirons tou- la forme "avec ré- 03A n i=1 ai~ ~u ~~i + (M) x~U au u ~ H2loc où a~~. M , sur posant en Pu=03Ani,j=1ai~2u~ij ... théorème que dans le opérateur rend la fonction s’appelle (U,x) pétition symétriques soit nulle, il faut et il suffit que P 2 . Considérons donc la va,riété jours de TT Démonstration : sur différentiel d’ordre l ~ 1 contravariants un P . Pour que = opérateur un ~u~C, ~ s eul tel (~} est partie principale d’un opérateur, qui de plus haut degré. (x) = -~2 P [ (X’ - X’ (x)) (X~ (x) )] (x) 59 - - a’ (x)=P [(x’-X’(x)j(x) l~i1 ~n. a(x=)=Pl(x) On vérifie facilement que, si de M, et si ë a~~ -L2L. (x)-~20142014 5x~ (x) i,j=l Donc n 03A3 si 03B1 sont les P et aij(x) est une autre carte locale on a a~(x)= X (U , x ) 03B1i ’ éléments de sont deux 03B2j (où 03B1i ’ ~ P et T (M) (x~U) , la quantité (~)x 03B2j = 03B2, (~)x ÔX >~ , ~ = 03B1, composantes de 03B1 (x) relativement à la carte locale indépendante de la carte locale (U,X) au voisinage de x . un champ de 2 - tenseurs contravariants symétriques n sur les composantes par rapport à la carte locale (U,X) sont les est > (U, X) ) Il existe donc M dont coefficients a~ . ~ (d Tï (x) xx Une tout x=U. , ~ simple vérification montre que TT satisfait à la champ rr satisfaisant à (~) satisfait aussi à : u(x) (dx 03C0x v, ... dx , v) = lim - 03BB -2 relation e-i 03BB (~) , v(x) P(uei03BB et que v) (x) . 03BB ~ +~ 03BB>o D’où l’unicité de TT Il . d’ordre est enfin clair que n == o si et seulement si P est 1. D éfinit ions: 1) elliptique si Un sa opérateur du second ordre partie principale n vérifie n x (o),a))>o P sur la variété Vju6T*(M), x M est dit - 2) donné sous On de type C1, (A) (1) L2l et se (M) opérateur tout un existe-t-il u ~ >+ c u C1, fonction mesurable bornée la forme de Ô opérateur une U problème (A) , de type fonction A PU en g propose d’étudier le Soit P oc (A)(1), de type Riemannienne de classe une c ,X elliptique (voir est On = 0394g u + du métrique est une de classe opérateur P la forme Pu où g ici appellera 60 - + u H2l E champ de vecteur opérateur (4, 12) appendice). >.4 . Tout suivant f et C U ’ un sur une (M) telle oc dU, X >+ g X H2loc fonction donnée de que f et cette solution est- elle Nous allons poser 3 . 3. ce unique? problème d’une _F£R_ME_ BILINEAIRE ASSOCIEE manière différente: A L ’OP ERA TEUR P Considérons pour u ~ H2loc (M) et v~C loc a(u, v) = - jfiÀ Pu. = H) oc (M) H) oc (h4) . T = - ~ M g(gradg Sous cette dernière forme X vd a U> gradg (u, v) Et pour f X4 se une v> d (M) l’expres ion (il + du, À> + cu) u ~ ’g - M(du, prolonge fonction u É en une H§ x> d T ~ CU> vd g forme bilinéaire (h/Ii ’ oc + .J sur les relations (1) (A) Parce que de tels le produit M u opérateurs v d g, P*u admettent = 0394 g un opérateur adjoint u - du,X> + (c - div g X) pour u ° 61 - - "Pu le = f E et problème (Z) u " "a(u, v) _ (f, v) b~v E (M) Hloc Si équivalentes. sont a(u, v) telle que L2loclocE (M) existe-t-il fonction f ~ une = 1 ~v (f, v) nous montrons que toute solution u de est en H2l voici maintenant (U, X) une qui remarque C1 Riemannienne de classe ’ M et q ue est fonction en puisque g com p acte (3.4) et est une une ’ réalité dans équivalents. sont servira nous locale de M , il existe, est une carte une (M) . Hloc (2) (M), nous saurons que les problèmes (1) et 2) oc ce que nous ferons au paragraphe (3.4) . Si Considérons suivant: Etant donné 1 HIloc (M)" C’est (3. 5) : métrique constante KU > o telle que l’on ait n g Et si (grad (U.),_1 J J- g ~..., u, grad g u) z ,E KU 1=1 ~u 2 (------) a p, p, X~ est le recouvrement ouvert de k M sur U, considéré en u E 2 Hloc (M) (2. 6) on a : M g(gradg g où K 3 . 4 , u, grad g u) d T ~ K g (03A3 i=1 1, X. (U.) ) J J est u1e constante> o . REGULARITE DES SOLUTIGNâ DU PROBLEME Théorème 12. - Soit associée ~H1loc a (u, vj (3. 3) â la forme bilinéaire opérateur (Mj vérifie l’équation comme en a(uo, v) = (f, vj alors |u o ~1jJ | 2 u est dans un ~v~ H2loc (M), Hll oc (M) de type (f (2) sur (~) . M) H1loc ( M ) H1loc (fonction X Si une est une fonction donnée de L2loc ( M ) ) - Démonstration : Pour montrer que d’étudier les restrictions de u appartient aux u 62 il suffit de définition des cartes U ouverts (M) , à locales et de montrer que =u~.X~H~(X(U)) . ~ ° Posons 0 = X (U) ° et considérons H (Q) H (Q) g~(x)/y~))> i,j 03A9 ~zi B(u’,v’)=I: J (les fonctions a pour B les g~ et g inégalités ont le sens donné ~ u’ o une soit dans Théorème 13.- t!v’!j X d , B/ v’ ~ c, f, U et o, Q de o ï+ J (c+f) C~C ~uo~1, résulte alors du théorème suivant Soit ~ un ouvert de forme bilinéaire sur H (Q) x H (0) . E et B v’o x d . M; le fait que et -~- -~Lb xJ il existe des constantes E R~ u (0) H2l (03A9) On gra.d g v’ . X ) d Tg )Î dépendant 0 1) l’appendice). constante oc dz ~ Vu’ 6 : D B(u,v)=ij=l~ f a~ une -L-~zJ suivantes =t f est 4. 8 de n" au K~j tu’)~ ~ j B (u’~, v’) jÎ = jÎ J g(grad g u~, g~ - où D ~ B(uBu’) ~ ~ la forme bilinéaire x sur dx On suppose B(E ~ o) telles que (Inégalité de Garding) T )> - 2) Alors, si a~ Les coefficients une pour tout v6 fonction (0) (D C~c c sont de classe H1(03A9) ~ u 63 - C |B(uo,v)| ~ satisfait à constante) elle est une dans Q . ~v~o, 03A9 (0). H2loc loc D est dans Démonstration : 1) Considérons deux ouverts et une fonction égale veut montrer que théorème 7 (l = 1, ... , de n) sont 0 1 dans 0’ ou encore que Q tels que Q’ et à zéro hors de Q" ; cp ~ H2 (Pt . u h h H1(03A9) petit dans assez uniformément bornées d(n’,CQ) uh = et que les ne Pour tout v ~ C c (Q) aij ~ v ~zi (03C6~ uo ~zj d’ordre h de 0" ;; " fixe, et on ste" et désignera qui pourra intégrations choisissons dz + 03B4lh (~03C6 ~ zj uo)] + 03A3 n i,j=1 03A9 03B4lh (~03C6 ~ zj ~v ~zi 03B4~h(aij03C6~uo ~ zj) dz 03A3 n i,j=1 03A9 ~v zi03C6(z+hei)~uo zj( + Toutes les 03B4lh (03C6uo) on a = 03A3 n i, j=1 03A9 = 03A3 n i,j=1 03A9 le quantités sera L’expression de 0,Q’, cp, aij, a~-~2014 5~h ( ~?~)) ~ J 03A9 ~zi ~zj i,j=1 B(v,,u,)= - que on ° 03B4lh (03C6 uo). quelconque dépendant ligne à l’autre. constante varier d’une D’après il suffit de montrer que les fonctions Dans la suite de cette démonstration l’indice l posera, pour une (1.4) , sont pour ’’h ~ ~~’ ~ 2) (Q) u à Q’ et 03A9" de h ei) ont un 03B4lh(aij) en réalité lieu dans ho > o tel que 03A9"2h ~ 03A9, un dz uo) aij ~v ~zi dz voisinage 0" l’on o dz a : - ~v ~zi 03B4lh (aij 03C6~ uo ~zj 03A9 ) dz = -03A9 03B4l-h(~v ~zi)aij03C6~uo ~zj aij ~ uo ~ zj = 03A903B4l-h (v) ~03C6 ~zi Comme les fonctions aij (z) hho 03B4hl , ce aij dz dz ~ ~zi ( 03C603B4l-hv) aij ~ uo ~ zj - 03A9 sont dans C1(03A9), uniformément bornées sont les qui entraine inégalités les fonctions en et en z aij h pour ~v~ ~ este ~ ~ 1,03A9 dz (z) , et z~03A9"ho et , suivantes : 03A9 03B4lh (~ 03C6 ~ zjuo) aij ~v ~zi dz |~cste 1) | 64 - ° 03B4lh (~03C6 ~zj uo)~o,03A9"h v~1 ,03A9 ~uo~1 ,03A9 (d’après le lemme 2 de (1.4)). ~ tf( 3) ’n ’" ~ z1 " ~ zJ ’ ° ’ t) et finalement ! on (v~u~j ~ B H (0) 6~ u~) !~ v. La fonction de fonctions de (l. l) ), l’inégalité l ’on E !t ’ ~~ obtient: ~(D+ 3) ’’ () u~ + este t!u~!!~ ~) . u. nulle hors C~ (0) (voir la ci-dessus est donc . d’un compact de Q est limite dans remarque suivant le théorème encore valable pour v = u, . . 2 Et a:: u~t)~ -~ este (D + t!uj!~~) ° de - 65 - ou encore: !)u~!~ ~ E este (D+ t!u~~~) (car et donc c. q. f. d. 3.5. EXISTENCE DES SOLUTIONS POUR LE PROBLEME Nous commençons par Théorème 14. - a(u, v) et une (Théorème de Lax un opérateur Démonstration : v) que (03B1 A’u, M de H v-~ ; ~ sur == u, v~> u -* (H). Soit A H unique V il existe u, de espace de Hilbert > de H telle que M norme (o~ v un o) sur H tel que 6 H élément A’ unique tel que A’u est linéaire et de norme plus petite tjuji.jjvjj). Elle est de plus injective )a(u,v)j ~M |a(u,u)| ~ M JtA’ufj . jjujj) . A’ sur Soit H Il u ~ > o~ ~ H , l’application u Pour tout = ~u~2 Milgram) continu A a(Au, v) = théorème élémentaire. forme bilinéaire continue j a(u,u) j1 Il existe alors un (2) l’application un A’1 est donc une inverse de A’ u bijection continue sur A’(H) . On a 66 - - si w ~A’(H) et [ c~ A est norme ~ ~ donc continue de continue de A’(H) !A’v, Q" 1 )(Aw,u>j[ = sur et se H . Mais H = jjwj! jju)) =w,u:> prolonge en une . application /r’(H) (car A’u, v>= o ~u~H ~ o) = c. Considérons Théorème 14. - différentiel elliptique P sur une de type q. f. d. variété M compacte un opérateur (A) S On suppose qu’il existe une B constante Alors pour toute fonction l’équation ~oc 2014 telle que > o Pu = f div X-c>B seule a une et une (M) . ° Démonstration : La forme bilinéaire (3. 3) satisfait évidemment a sur H1loc (NI) en à la condition |a(u,v)| On (u, v) définie a ~ cste ~u~1,M ~v~1,M d’autre part a(u,u) = f M g(grad g u, grad g u) dT - ° JM g(grad grad ° u) d = M g(grad g u, grad g u) d = (utiliser la relation div g (u T-° udu, X> d g T g M ~-j~ 2 M du2, X")d J ~ u2 + J (J- 2 div T d X) = X, M du ~>+ u X - g div g c) X) d T g d g >o. 67- - et a(u,u) ~ K 03A3 k j=1 |u~-1j |21,~j(Uj) (K + 03B o k 03A3 k j=1 |u ~-1j|2o, ~j (Uj) ~ 03B1 ~u~21, M > 0 et Et il suffit d’utiliser le théorème de Lax Milgram pour conclure. 3. 6 . INDICE D UN OPERATEUR DIFFERENTIEL DE TYPE Définitions; Soit E application linéaire Ker A et de Coker A F et rateur à un On opérateur a Théorème à un à indice et alors pour les indice, rateur ( 1) P - i(A + J) 1 est indice si finies ; l’indice de A est = i est alors est (A) . (A) le théorème différentiel de type (A) est nul, (en tant qu’application de On peut démonstration, l’injection canonique opé- un A + J un de suivant; opérateur (M) toujours trouver une constante B telle B 1 ~~ satisfasse aux hypothèses du théorème 14, et On trouvera la une différentiels de type dans que l’opé- donc telle que exemple dans l’exposé n° 12 du Normale Supérieure, 16° année 1963/64. par Séminaire Henri Cartan, Ecole (2) un deux espaces de F opérateur et son indice est Démonstration : Il. et Banach, si A opérateur compact de E dans F, et opérateurs 15. - Tout !R , dim Ker A - dim Coker Si . J et sur F ; l’opérateur A admet sont de dimensions Soient E indice, dans E i(A) ~ Propriété : deux espaces vectoriels (A) H loc (M) dans L loc (M) . - bijection de H2 (M) ~ étant compact on a i (P) =o. P - B 1 Tout L~ soit (NI) L2 sur une opérateur 68 - (M) . L’opérateur I ~°~ (A) injectif (resp, surjectif ) bijectif. de type est donc H de (M) dans ~°~ loc Remarque : l) Soit o03BB~ 1, riennes sur M . Un applique C2,03BB s’il (M) dans De un C~’ plus si M point x ~M opérateur , P est de o en un type (A) . point, établit d’abord que C~’ P puis Le résultat obtenu P est P* est au (A) un est dit de opérateur (Si) de type C~ et espaces C ’ de sur C~’ höldé- Co, 03BB classe P 1 est ~ o , et strictement = une les espaces de fonctions et de est nul. négative . variété M connexe, compacte et P De la relation = B/u,v ~ ï et P ’~ sont de classe C~ (M) sur bijection de H2loc une inj ection donc une bijection (M) dans injection de une est une C est aux bijection une déduit facilement que si P et (M) . est connexe et si ï on Co,03BB que si 3) Considérons donc un de type indice par rapport son (M) P opérateur 2) On peut établir classe Cp,03BB et théorème 14 H. est H~ (M) et si L2lo de c P 1 ~ o (M) (on dans (M) ). donc loin d’être satisfaisant. en - 4 . 69 - APPENDICE On ici certaines notions fondamentales rappelle C ~~ . 1. VARIETES D E C LASS E topologique séparé ; une carte locale dimension n est un couple (U , x) où U est un ouvert de ~~ homéomorphisme de U sur un ouvert de CRn . Pour chaque x Soit de un les variétés. sur un (X1(x) note P par espace X(x) les coordonnées de )._. i-1, ... , n dans de variété et x E U on . co Un atlas de variété de classe un (X~ de cartes locales a) les ca rtes locales de ensemble sur C~ et de C dimension n M , est tel que : ivI ~, recouvrent couple (U, X) , (U, X) d’éléments de OC sur A U U~Û ~ Ø l ’application ~ o ~-1 de C - difféomorphisme. b) pour sur tout tels que fl Û) est un co Deux atlas si C~ U C~ est un (3L et 03B1’de cla sse atla s de classe C C~ sur sont dits M sur C~ - équivalents M . Un atlas de classe C ça co M est dit complet sur . s’il contient tout atla s de classe C qui lui est C - équi- val en t. Une variété de classe où est un espace complet de classe topologique C~ sur (ou (M) 4 . 2. ESPACES Cploc On des fonctions carte locale désigne par Cploc f à valeurs (’i3, X) de C et de dimension n est un à base dénombrable d’ouverts couple ~M~ ~, ) et 03B1 un atlas M . encore Cp(M) ) (M) (ou Cp(M)) réelles, définies on ait l’espace sur M et vectoriel (sur CR.) telles que pour toute - il) o-1 E f Pour f qu’une fonction relation ait lieu pour 70 - à appartienne (M) il suffit que cette ensemble de cartes locales dont les ouverts un recouvrent M. 4. 3. PARTITION DE L’’ UNIT’E SUR LA VARIETE M . . . Soit R ouverts. Il existe (i) pour recouvrement un localement fini de famille (03C6U)U~ une est ensemble fermé de M contenu dans = 1 (ii) S CR de fonctions de R chaque par des ensembles positive, (M) C~ et nulle en dehors d’un sous U , pour tout , . E La famille au telles que : appelée partition est de l’unité sur M subordonnée recouvrement ( Si la variété M est un espace compact la condition (i) entraine 4 , 4 , ESPACES TANGENTS A M. On uB désigne, des germes de chaque fonctions numériques pour à la variété l’espace tangent dual où i (algébrique) de Gx(M) par (M) l’espace vectoriel Cl au voisinage de de classe au engendré Gx point 1, , , , > n et f -~ a f cartes Xi par les formes où les formes linéaires f 1 On devrait écrire fU o ~ ~ f ~ ~i .où (x) fU . x ; est le sous-espace du x (U,x) décrit l’ensemble des au voisinage de x (x E U) . L’espace vectoriel (sur R), et, pour chaque carte locale (U, X) de M = sur est la (1 ~ i ~ est de au locales de M dimension voisinage n) restriction de f à U de n x(x E U) , - constituent Tout base de une élément § de Tx (M) ; T x 71 - (~ ~ ~i)x, formes sont notées ces (M) peut donc être exprimé de i - n . 1 façon unique sous le forme n 03A3 03BEi ~ f f ~ 03BE f = (1 s n) sont les (x) a X1 i=l relativement à la carte locale composantes (U~ ~ ). .L’espace vectoriel T*x (M) , dual de l’espace l’espace cotangent en x à M ; on désigne par (dx xi) 1 (M) Tx est ~l~n appelé la base duale de i 4. 5. DIFFERENTIELLE . Soit f en x, la forme une fonction dans linéaire dx = (M) , T x (M) sur f C1 03A3 n i=1 qu’elle ’ s’étend à de f suivante : -(~ f ~~i)x dx On montre facilement que cette définition choisie et appelle différentielle on Xi. ne dépend pas de la carte locale Hl loc (M) . 4 . 6 . CHAMP DE VECTEUR. champ de chaque x E M . Un pour Le champ vecteur ~~ de vecteur X sur M est une où famille est dit de classe CP( o s p ~ p) si XE ses com- posantes Xi(x) = [dx ~i, X x] par rapport à toutes les cartes locales (U, X) cP de classe C~, sont de classe 72 - - 4 7. UN CHAMP EE TENSEURS COVARIANT r . (resp. CONTRAVARIANT) ~= ( ~ ) ~ ~A où pour chaque x E est une x r ^~ forme r - linéaire sur [ T (M)] r (resp. [T* (M)]r). Les composantes x x du r-tenseurs Ô par rapport â le, carte locale (U,X) de i~,~ sont les fonctions numériques (définies sur U) M sur est une famille i1,...,i_ = (~ ~ ~1l, ,~ ~ ~lr) est covariant si r et . 1l,. .,irll,...,ir Le de M r - i (d ~ ! est tenseur r) Cp de classe de les composantes l, d ~i sont des si est contravariant. si pour toute carte locale (U, X) Cp(U). fonctions de 4 , 8. UNE METRIQUE RIEMANNIENNE sur M est un champ de 2-tenseur covariant g telle que, pour tout x E M, la forme bilinéaire soit symétrique et définie Si (U, X ) est une = o ~ g x gX(~l, ~) ( ~, ~) ~ carte localc de .M , x gij (x) g~ (x) (03BE, ~) ~ gx (03BE, ~) = = gij (x) = gx det [ g~ o ~,~ E désigne par (xj ) sur T x (iVlj ~~ T x (M) Tx ( M) . on note a a ( (~ ~i)x , (~ ~j)x) (x)], 1J et on C° , .positive: gx ( ~, ~) ~~ M de classe sur le, matrice inverse de (x) ) . (g.. iJ x~U. - Si g et d partout > sont deux g C (M~ , o , d E de vecteurs de Tx det [x Si g 4.9. . de Radon (U,x) de est une et Les mesures fd , Soit g f de f - g rad g telle que :: . une (x) une à toute car te locale contenu dans support on ait différentes aux métriques équivalentes. métrique Riemannienne (U, X) est une carte locale grad g f sont données par :: d ~i, de métri ue Ni Il existe sur . champs fE , X et si grad f > = 03A3 n k=1 Cette définition s’étend facilement à de vecteurs, champ , application une et une seule, de vecteur de classe les composantes de gki ~f ~ ~k H1loc (M) Riemannienne de classe C1 sur application linéaire M, il existe « -’ div et une seule de l’ensemble des go 1 de vecteurs de clas s e C dans C (M) telle que : une U F (z) ) dz dans 1’ espace des une n une mesure , seule, telle que pour ~ Si Soit g M, il existe sur T- S J , . fonction ]. ’ f ~ Co (NI) g(grad g f, X) = df, X> . 4. Il . une suite ~ , ~ , ... , ~ et toute (03BEi , 03BEj) Riemanniennes associées Riemanniennes sont toutes 4 . 10. M, et toute fonction JM d Riemannienne métrique sur T il existe ait :: (03BEi, 03BEj) ] = positive M on métriques Riemanniennes, telle que pour tou’c x E M ’ (M) 73 - ’ champs X de classe C1 C°, - 2) j ’M divg X d Si (U, X) est div (OÙ , Xi 12 , * d fE C~ (NI), x> ~i, X on supp C2 (opérateur (M) dans de métrique une f = div g C°(A4) . est continu g~ xi> x> Riemannienne de classe C1, ~f * Si (U, x) g) est une application linéaire est une carte locale de NI Ùig~ 1, É jXl à ~ x~ . (/l gé à ~ xJ ~. ) lorsqu’on 0 i, j=l munit Xl 0 Xl C2(M) pout ’M ~l ~g égalité toute f1~ C2(M), f2~C2(M) ~l’ ~g ~ ~ se prolonge aux on a sur , fE fonctions ~2~ ~ ~g f2~H2loc (M) . de U C~ (resp. C°(M) ) des topologies Se prolonge donc Par continuité 4 . 13 . FORMULE DE GREEN et cette pour tout (grad g f) P’r H2loc M> (resp. L2loc(M)). 0394g a C1. on a Beltrami de Laplace g on de classe po se: Ô Ô X >) g g M, . Ô A champ (X) . É à i = toujours g est C carte locale de une x pour tout o g supp.(divg X) 3) = T 74 - (M) induites à H2loc(M).