V/- Transit du grêle.
Il a pour but de mettre en évidence des lésions de l’intestin grêle. On doit être à jeun 3 ou 4h avant
ce dernier. Il est réalisé grâce à du sulfate de baryum. Le patient est couché pour l’examen qui va
durer de 30min à 1H30.
VI/- Lavement Baryté.
On étudie le gros intestin (Colon). On recherche des anomalies du colon à type de tumeurs, polypes,
diverticules, inflammation ou infection de paroi. Il est indiqué lors d’antécédents familiaux de
cancers du colon, lors de sang retrouvé dans les selles, lors de diarrhées persistantes, ou lors de
douleurs abdominales atypiques. Le produit est injecté à l’aide d’une canule par le rectum. Le Baryte
va tapisser toute la paroi du colon. On pourra ainsi visualiser les saignements éventuels.
C’est un examen qui est normalement non douloureux mais qui n’est pas très agréable. 3 jours avant
il faut faire un régime sans fibre ni résidus. La veille on boit une préparation qui va accélérer le transit
(PEG). Il faut être à jeun pour l’examen.
VII/- Les endoscopies.
La fibroscopie oeso-gastro-duodénale. L’endoscope est un tube souple composé de 2
réseaux de fibres optiques, l’un véhiculant la lumière (blanche), l’autre étant munie de la
caméra. Le 3
ème
canal du fibroscope est le canal de l’opérateur qui permet d’effectuer les
aspirations, les ligatures, les poses de prothèses, …. Il fait environs 1cm de diamètre. Cet
examen se déroule en ambulatoire, dure entre 5 et 15 minutes. C’est un examen réalisé en
règle générale sans anesthésie générale. Il est indispensable pour un diagnostic
d’œsophagite, d’ulcère gastro duodénal, de varices œsophagiennes. Il permet fréquemment
la sclérose des varices œsophagiennes. Les complications sont exceptionnelles mais existent
toutefois, c’est notamment la perforation.
L’écho-endoscopie haute ou basse : c’est une méthode d’exploration et d’imagerie médicale
qui associe l’échographie à l’endoscopie. Par voie haute l’endoscope est introduit par la
bouche et sur l’endoscope il y a un capteur échographique à l’extrémité. Elle permet
l’examen profond de la paroi de l’œsophage, de l’estomac, ou du duodénum. Elle permet
aussi de rechercher la présence de calculs de kystes ou de tumeurs dans les voies biliaires ou
pancréatiques. Pour la voie basse, l’introduction de l’endoscope se fait par l’anus sous
anesthésie générale. Elle permet l’étude des tumeurs rectales et permet d’observer les
ganglions adjacents. La préparation à l’examen pour la voie haute consiste à être à jeun strict
entre 4 et 6h. Un bilan sanguin est nécessaire par précaution. Le patient doit prendre une
douche bétadinée avant (domicile), mettre une chemise d’opérée et un bracelet
d’identification, préparer le dossier,…L’examen n’est pas douloureux mais désagréable. Les
effets secondaires sont une sensation de ballonnement.
La coloscopie (écho-endoscopie voie basse) : permet de visualiser l’intérieur du colon. Il faut
prendre un régime sans résidu en guise de préparation. Un lavement est souvent réalisé le
matin. Elle est indiquée lors de rectoragies, lors d’antécédents familiaux de cancers coliques,
dans la surveillance de polypes recto-coliques, lors de diarrhées chroniques. Il faut vérifier le
dossier, la prémédication, etc….Le patient ne sera pas forcément intubé et sera maintenu au
masque. Cet examen dure environs 20 minutes. Il existe différents endoscopes selon
l’endroit que l’opérateur veut examiner. Surveillance : saignements, douleurs abdominales
(insufflation de gaz), paramètres vitaux. Réveil simple pas d’arrêt de gaz (sans iléus réflexe).
Elle permet de diagnostiquer une tumeur du colon, une maladie inflammatoire (rectocolite
hémorragique), diverticulose colique, colite ischémique.