Le tableau clinique
Les symptômes sont variables d’un patient à l’autre.
Tous les patients ne présentent pas la même sévérité de signes. Dans une même famille (frères,
sœurs, cousins, cousines), certains peuvent avoir des signes cliniques mineurs, modérés ou
parfois très sévères.
La maladie peut se manifester dès les premières années de l’enfance
Les symptômes observés des plus fréquents aux plus rares
- Des petites taches rouges sous la peau, aussi appelées purpura ou pétéchies,
sont souvent le premier signe. Ces taches qui apparaissent sans cause
évidente, ne sont ni douloureuses ni dangereuses.
- Des hémorragies fréquentes, en particulier du nez, de la bouche, à l’occasion des premières dents
ou d’une morsure de la langue ou de la joue.
- Des saignements de l’estomac ou de l’intestin peuvent survenir plus rarement
- Des bleus (ecchymoses) spontanés ou suite à un choc léger
- Des ‘gros’ bleus, hématomes très/trop importants par rapport au choc reçu.
- Des hémorragies cérébrales sont aussi possibles après un choc, même modéré à la tête.
- Des hémarthroses peuvent également apparaître à plus long terme.
Les tests biologiques
Les tests biologiques pour diagnostiquer la thrombasthénie de Glanzmann sont conduits dans
un laboratoire spécialisé en hématologie, généralement en milieu hospitalier.
- Taux de plaquettes
• Résultat : le taux de plaquette est normal
- Temps de saignement
• Résultat : le temps de saignement est particulièrement allongé
- Test d’agrégation plaquettaire
• Résultat : une diminution ou une absence d’agrégation plaquettaire
malgré une stimulation par de nombreux inducteurs.
- Analyse de la protéine GPIIb-IIIa
• Résultat : la recherche et la mise en évidence d’un défaut isolé de la protéine GPIIb-IIIa pour
confi rmer le diagnostic
- Analyse génétique
• Résultat : l’identifi cation de l’anomalie d’un gène codant pour une des protéines du complexe
GPIIb-IIIa.
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Chez le petit enfant, le test du temps de saignement
est diff icile à réaliser et il est remplacé par le test de temps
d’occlusion plaquettaire plus facile à supporter.
Connaître la maladie