Master ès Sciences en sciences infirmières
Master conjoint
UNIVERSITE DE LAUSANNE
Faculté de biologie et de médecine, Ecole de médecine
et
HAUTE ECOLE SPECIALISEE DE SUISSE OCCIDENTALE
Domaine santé
RELATION ENTRE
L’ALLIANCE THÉRAPEUTIQUE
INFIRMIÈRE/PATIENT, ET LES CONTRÔLES
PERÇUS PAR LE PATIENT EN TRAITEMENT DE DÉPENDANCES
Stefanie Senn
Ian Needham, PhD
Directeur de mémoire
Juillet 2011
i
Sommaire
Le but de cette étude était d’investiguer l’association entre l’alliance thérapeutique et
le contrôle de substances, comme il est vécu par le patient. La théorie de King et le concept
de l’alliance thérapeutique figuraient comme cadres théoriques. L’investigation se faisait à
l’aide d’un questionnaire auto-administré, incluant l’instrument working alliance inventory
(WAI) dans sa forme abréviée, traduit et validé en français, visant un échantillon de
convenance (n=28). L’alliance thérapeutique était évaluée sur une échelle Likert à 12
questions, et les alliances thérapeutiques se sont révélées comme bonnes (x=61.68,
max=84). Mais il y a une relation linéaire négative significative entre le degré à quel point les
contrôles sont perçus comme pesants, évalués par une question supplémentaire sur une
visual analog scale (VAS), et l’établissement d’une alliance thérapeutique (r =-0.67, p-
value>0.001). De plus, la forme d’admission joue un rôle significatif, car dans cette étude, les
patients admis sous pression de l’extérieur (n=7) ont de moins bonnes alliances (t, p-
value=0.018) et vivent les contrôles comme plus pesants (Z, p-value=0.004) que les patients
admis de leur propre gré (n=21). Malgré que ces résultats ne sont, vu le petit échantillon
(n=28), pas généralisables, ils pourraient impliquer pour la pratique de repenser la prise
d’urine et d’être sensibilisés aux conséquences possibles. Des options, comme l’introduction
d’une supervision par caméra ou le retrait complet de l’infirmière de référence de toute sorte
de contrôles, seraient imaginables. Au moins pour les personnes hospitalisées sous pression
de l’extérieur et qui sont probablement, pour cette raison, plus susceptibles à tout
dérangement de la relation.
Summary
The aim of this study is to explore the association between the patient–nurse working
alliance and the degree of how much substance use control is perceived as burdensome in
an addiction therapy setting. Imogene King’s theory and the working alliance concept were
used as theoretical framework. The investigation was undertaken by a self-administered
questionnaire with the working alliance inventory (WAI) in his short-form as an instrument,
translated and validated in French and targeting an appropriate sample (n=28). In this
sampling the working alliance was evaluated by 12 questions on a Likert-Scale and
perceived as generally good (x=61.68, max=84). But there is a significant negative linear
relation between the perception of the drug-controls as burdensome, evaluated by an
additional question on a visual analogue scale (VAS), and the establishment of a working
alliance (r =-0.67, p-value>0.001). Furthermore, the form of admission is important, because
involuntarily hospitalized patients (n=7) (t, p-value=0.018) form worse working alliances, and
perceive the controls as more burdensome (Z, p-value=0.004) as opposed to voluntarily
hospitalized patients (n=21). Even though these results can’t be generalized because of the
i
small sample (n=28), they raise important questions for practice, at least for involuntarily
hospitalized patients. These patients seem to be more susceptible to any disturbance of the
relationship and possible consequences need to be taken into account. In addition, drug-
control might have to be reassessed. The findings also raise questions about the use of
camera supervision as an alternative to nursing supervision, and about the need for the
referential nurses to refrain from control interventions.
ii
Remerciements
En tout premier, je tiens à remercier mon directeur de mémoire, Ian Needham, pour son
soutien et son accompagnement lors de questions et soucis. Deuxièmement, je remercie
Monsieur Antille pour sa collaboration appréciée. Et je remercie aussi la Haute école de
Santé de Fribourg, qui m’a soutenue avec une participation salariale lors de mes études de
Master.
iii
Table des Matières
Sommaire/Summary……………………………………………………………………... . i
Remerciements…………………………………………………………………………… . ii
Table des matières……………………………………………………………………….. . iii
Liste des tableaux………………………………………………………………………… . vi
Liste des appendices…………………………………………………………………….. . vii
Chapitre 1: Problématique…………………………………………………………........ . 1
1.1 Introduction…………………………………………………………………. . 2
1.2 Le cadre théorique et conceptuel…………………………………….... . 4
1.2.1 La théorie d’Immogene King……………………………………. . 4
1.2.2 L’alliance thérapeutique………………………………………… . 5
1.2.3 La confiance dans la relation infirmière-patient……………... . 7
1.2.4 La Confiance globale et institutionnelle……………………….. . 8
1.3 Le contrôle de substances de dépendance…………………………… . 9
1.4 Le conflit de rôle en psychiatrie carcérale……………………………. . 12
1.5 La pertinence clinique……………………………………………………. . 13
1.6 La question de recherche……………………………………………….. . 14
1.7 But et objectif de l’étude…………………………………………………. . 14
Chapitre 2: Recension des écrits……………………………………………………….. . 15
2.1 Introduction…………………………………………………………………. . 16
2.2 La théorie d’Immogene King…………………………………………….. . 16
2.3 L’alliance thérapeutique…………………………………………………... . 19
2.4 La confiance dans la relation infirmière/patient………………………. . 20
2.5 La confiance globale et institutionnelle………………………………… . 25
2.6 Le conflit de rôle en psychiatrie carcérale……………………………. . 25
2.7 L’éthique dans les soins psychiatriques……………………………….. . 28
2.8 Le traitement des dépendances………………………………………… . 29
2.9 Le rôle de l’infirmière dans la découverte
et le traitement des dépendances…………………………………………... . 32
2.10 Le risque de rechute dans la consommation………………………. . 35
Chapitre 3: Méthode……………………………………………………………………… . 38
3.1 Type d’étude……………………………………………………………….. . 39
3.2 Sélection des participants et recrutement………………………………. . 39
3.2.1 Critères d’inclusion…………………………………………………... . 39
3.2.2 Critères d’exclusion………………………………………………….. . 39
3.2.3 Taille d’échantillon…………………………………………………… . 39
3.3 Méthode d’investigation…………………………………………………… . 40
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