2) La relocalisation de l’économie, et donc la densification d’un tissu de TPE/PME/PMI
innovantes, pourvoyeuses d’emplois de qualité et répondant aux besoins des populations ;
3) L’éducation et la culture, pour l’émancipation de nos concitoyens et la préservation du
patrimoine.
5. Quelles réponses comptez-vous apporter aux problématiques cruciales d'accessibilité et de
mobilité, notamment pour notre territoire rural, que ce soit pour les citoyens, les
marchandises ou les données ?
Sur l’accessibilité aux données : nous la voulons universelle, en tout point du territoire. C’est
pourquoi nous favoriserons le développement numérique, sur la base d’un schéma directeur à
élaborer avec les usagers, dans leur diversité de besoins. La révolution numérique est un outil
formidable pour relocaliser l’économie : c’est pourquoi nos premiers efforts porteront sur les
zones blanches ou mal desservies, pour offrir toutes les chances de réussite aux porteurs de
projets et nous favoriserons l'utilisation de logiciels libres.
Sur la mobilité des voyageurs : dans le cadre des compétences régionales, nous voulons
favoriser le transport pour tous, développer des trains du quotidien, TER, TET (trains d’équilibre
du territoire), ainsi que les gares et dessertes, en associant usagers et cheminots autour de
comités de défense du service public ferroviaire. Nous instaurerons la gratuité pour les jeunes,
les scolaires, les précaires et les demandeurs d’emploi. Nous refusons le tout LGV et
proposerons des alternatives moins coûteuses pour irriguer les territoires. Nous refuserons le
financement des -éventuelles- LGV par les collectivités.
Sur le transport des marchandises : à l’échelle de la future région, nous avons de formidables
atouts pour le développer par voie ferroviaire, fluviale et maritime : en effet, notre région est
riche de trois grands ports (La Rochelle, Bordeaux, Bayonne), de grands fleuves et du canal du
Midi, aujourd’hui à l’abandon, alors qu’il nous relie de l’Atlantique à la Méditerranée.
6. Le Sud Deux-Sèvres concentre aujourd’hui des atouts majeurs dans le secteur de la
logistique et du transport de marchandises notamment avec la mise en service de la
plateforme de transport combiné rail-route de Niort Saint Florent (Niort Terminal). Comment
imaginez-vous mettre à profit cet outil au service du développement économique ?
Comme exprimé en réponse à la question 5 précédente, nous voulons développer les
alternatives au « tout camion ». Niort-Terminal s’inscrit parfaitement dans les schémas
intermodaux que nous proposons : « arrière port » de La Rochelle, cette plateforme doit jouer
un rôle central dans le développement du fret ferroviaire que nous portons.