b . R e b e n ty e t ru is s e a u d e R iv als c . S o u e t s o n a fflu e n t

A M E N A G E M E N T
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V E R T E
E N T R E
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C A N A L
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D ’ I M P A C T
31
b. Rebenty et ruisseau de Rivals
¨ Généralités
Contrairement à la plupart des cours d’eau qui drainent les collines du Lauragais, le Rebenty y développe un long
linéaire cumulé, avec deux branches principales formées par le Rebenty à l’est et le ruisseau de Rivals à l’ouest.
Leurs petites vallées étroites s’encaissent d’une vingtaine de mètres dans les molasses. Les fonds de vallée sont
en général plats, occupés en totalité par le lit majeur qui se raccorde directement aux versants. Ils sont
caractérisés par une occupation naturelle ou agricole.
Aucune donnée de débit n’est disponible.
¨ Qualité des eaux
La qualité des eaux du Rebenty est surveillée à la station de Montréal. L’état des eaux sur cette station varie entre
moyenne et bonne, comme l’atteste le tableau présenté ci-après.
c. Sou et son affluent le ruisseau de Mazerolles
¨ Généralités
Le Sou prend sa source sur la commune de Lignairolles, et se jette dans l'Aude en rive gauche à l'amont de Cépie.
La longueur de son cours d'eau est de 29,6 km.
Le Sou présente des fluctuations saisonnières de bit très marquées. Les hautes eaux se déroulent en hiver et
au printemps, et se caractérisent par des bits mensuels moyens allant de 1,04 à 1,45 m3ڄs-1, de janvier à mai
inclus. À partir du mois de juin, le débit s'effondre brusquement pour atteindre rapidement la période des basses
eaux d'été-automne qui ont lieu de juillet à octobre inclus, avec un minimum de 0,056 m3ڄs-1 en août (56 litres par
seconde). Mais ces moyennes mensuelles occultent des fluctuations bien plus prononcées sur de courtes
périodes ou selon les années.
A M E N A G E M E N T D ‘ U N E V O I E V E R T E E N T R E L E C A N A L D U M I D I E T M O N T S E G U R
E T U D E D ’ I M P A C T
32
Le ruisseau de Mazerolles conflue avec le Sou sur la commune de Brugairolles, à l’est de l’aire d’étude.
¨ Qualité des eaux
La qualité des eaux du Sou est surveillée à la station d’Alaigne. L’état des eaux sur cette station varie entre
moyenne et bonne, comme l’atteste le tableau présenté ci-après.
d. Ambrone
¨ Généralités
L'Ambrone prend sa source sur la commune de Saint-Benoit, entre le Pech de Gendarme et le col del Tuquet à
680 m d'altitude. Puis rentre dans l'Ariège et rejoint aussitôt l'Hers en rive droite à Moulin-Neuf, à 310 m
d'altitude, en amont de Mirepoix.
La surface de son bassin est de 69 km² et son cours d’eau présente une longueur de 22,2 km.
L'alimentation de l'Ambrone est d’origine pluviale, ce qui justifie des débits irréguliers et des crues brutales lors
d'orages. Les hautes eaux ont lieu en hiver et au printemps et portent le débit mensuel moyen à un niveau situé
entre 0,602 et 0,968 m3Ȁseconde, de janvier à mai inclus avec un maximum marqué en février. Les basses eaux,
assez longues, surviennent en été-automne, de juillet à novembre inclus, entraînant une baisse du bit moyen
mensuel atteignant 0,029 m3 au mois d'août.
Le module de la rivière à Caudeval est de 0,369 m3/seconde (soit 369 litres par seconde).
Le débit de l'Ambrone est observé à Caudeval, à environ 5 km du confluent avec l'Hers. La surface étudiée est de
66,3 km², c'est-à-dire la quasi-totalité du bassin versant de la rivière.
¨ Qualité des eaux
L’Ambrone ne bénéficie d’aucune station de suivi de qualité des eaux.
e. Hers-Vif
L'Hers-Vif est l'affluent le plus important de l'Ariège dans laquelle il se jette en rive droite à Cintegabelle (Haute-
Garonne).
De 135 km de longueur, l'Hers prend sa source près du col du Chioula en Ariège, dans les Pyrénées, à une
altitude d'environ 1 500 mètres.
Celle-ci continue alors vers le nord-est et reçoit, en rive droite, les apports abondants de la fontaine intermittente
de Fontestorbes. Cette énorme résurgence, l'une des plus importantes de France, restitue à l'Hers les eaux
perdues dans la traversée des gorges de la Frau et y rajoute celles des précipitations tombées sur le plateau de
Sault. Transformée et d'une ampleur encore augmentée par cet apport d'eau important, la rivière passe à
Bélesta, puis traverse le Plantaurel par deux cluses et un tracé en baïonnette : est-ouest de Bélesta à l'Aiguillon,
sud-nord dans la traversée du Plantaurel. À l'issue de la deuxième cluse du Plantaurel, au niveau du village du
Peyrat, l'Hers-Vif quitte définitivement les Pyrénées.
Dans sa partie pyrénéenne, l'Hers se présente comme une rivière torrentielle aux eaux claires et rapides dans un
lit caillouteux. En 35 kilomètres soit un quart de son parcours total, le cours d'eau aura dévalé de 1 500 à
410 mètres d'altitude soit les 5/6 de son dénivelé total. Le confluent avec l'Ariège se trouvant à 200 mètres
d'altitude, l'Hers ne descend que de 210 mètres dans les 100 derniers kilomètres de son parcours. La pente est
donc beaucoup plus faible à l'aval du Peyrat. Mais la décroissance est progressive, comme le passage du torrent
pyrénéen à la rivière de plaine aux eaux plus lentes.
La suite du parcours de l'Hers peut donc être divisée en deux : la traversée du piémont pyrénéen (ou Hers
Moyen) et la basse vallée.
Après Le Peyrat, l'Hers-Vif passe ensuite Sainte-Colombe-sur-l'Hers, reçoit le Riveillou en rive droite au Moulin de
l'Evêque et arrive à Chalabre, où il reçoit successivement le Blau puis le Chalabreil en rive droite. Dans un
paysage de collines rurales, au milieu desquelles serpente le ruban de la rivière, s'égrainent ensuite les villages
de Camon, Lagarde où l'Hers reçoit à gauche les eaux du Touyre et enfin Roumengoux et Moulin-Neuf où arrive à
droite l'Ambronne. À ce niveau, le tracé sinueux mais jusqu'ici globalement dirigé nord-nord-est marque un
coude vers l'ouest, alors que la vallée restée assez étroite (moins d'un kilomètre de large) s'élargit
considérablement à l'approche de Mirepoix. Lorsqu'il parvient au pont de pierre de cette ville, l'Hers, qui s'est
progressivement assagi, a alors acquis sa physionomie définitive, qu'il conservera désormais jusqu'au confluent
avec l'Ariège.
A M E N A G E M E N T
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33
¨ Qualité des eaux
L’Hers-Vif ne bénéficie pas de station de suivi de qualité sur l’aire d’étude.
f. Lac de Montbel
¨ Généralités
Retenue artificielle créée en 1985 et implantée sur la Trière, petit ruisseau affluent de l'Hers, le lac de Montbel est
alimenté par les eaux de l'Hers amenées par une rivation située juste à l'aval du Peyrat à la limite
départementale entre Aude et Ariège. Celle-ci peut prélever sur l'Hers un débit maximal de 10 m³/s tandis que le
débit réservé laissé à la rivière à l'aval de la prise d'eau est de 1,2 m³/s.
Les eaux emmagasinées en hiver et au printemps (fonte des neiges) servent à l'irrigation du Lauragais et de la
plaine ariégeoise ainsi qu'au soutien des bits estivaux et automnaux de l'Hers et au-delà de l'Ariège et de la
Garonne (soit l'irrigation de 28 000 hectares environ).
La surface de son plan d'eau est de 550 ha environ et sa capacité maximale est de 60 millions de m³.
¨ Qualité des eaux
La qualité des eaux de baignade du lac de Montbel a été bonne lors des prélèvements effectués durant l’été
2015.
La présence de ces cours d’eau, canal et lac, présente, d’un point de vue hydrologique ou
hydraulique, un enjeu faible au regard de l’aménagement envisagé.
2.2.2. MILIEU BIOLOGIQUE
A. PÉRIMÈTRES ENVIRONNEMENTAUX
L’aire d’étude intercepte sept périmètres d’inventaires naturalistes mais un périmètre Natura 2000.
Tous ces périmètres ont été pris en considération dans le cadre de la mission d’expertises naturalistes. Ainsi, les
listes d’habitats et d’espèces ayant motivé la désignation ou le classement de ces périmètres ont été consultées
en amont des prospections de terrain.
Les descriptifs présentés ci-après sont issus des données en ligne disponibles sur le site de la DREAL Languedoc-
Roussillon http://carmen.application.developpement-durable.gouv.fr.et de l’INPN (Inventaire National du
Patrimoine Naturel) http://inpn.mnhn.fr.
a. Périmètres dinventaires
Les périmètres d’inventaires locaux sont représentés par les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique (Z.N.I.E.F.F). Ces périmètres n’impliquent toutefois pas d’autorisation particulière.
Les Z.N.I.E.F.F sont des espaces répertoriés pour la richesse de leur patrimoine naturel. Il en existe deux types :
® les Z.N.I.E.F.F de type I : ensembles de quelques mètres carrés à quelques milliers d’hectares constitués
d’espaces remarquables : présence d’espèces rares ou menacées et/ou de diversité d’écosystèmes.
® les Z.N.I.E.F.F de type II : ensembles pouvant atteindre quelques dizaines de milliers d’hectares
correspondant à de grands ensembles naturels peu modifiés, riches de potentialités biologiques et
présentant souvent un intérêt paysager.
Du nord au sud, les principaux périmètres Z.N.I.E.F.F situés dans l’aire d’étude sont les suivants :
® Z.N.I.E.F.F de type I « Gravières et plaine de Bram »,
® Z.N.I.E.F.F de type I « Collines du Bas Razès »,
® Z.N.I.E.F.F de type II « Bordure orientale de la Piège »,
® Z.N.I.E.F.F de type I « Bois d’en Bas et bois de Borreil »,
® Z.N.I.E.F.F de type II « Coteaux de Palassou »,
® Z.N.I.E.F.F de type I « l’Hers »,
® Z.N.I.E.F.F de type II « le Planturel ».
Du nord au sud, les principaux périmètres Z.N.I.E.F.F situés à proximité de l’aire d’étude sont les suivants :
® Z.N.I.E.F.F de type I « Massif de Malepère »,
® Z.N.I.E.F.F de type I « Le Plantaurel oriental ».
NOM DU SITE
TYPE
ESPECE(S) DETERMINANTE(S)
DISTANCE
AVEC LE
PROJET
LIEN ECOLOGIQUE
ENTRE LE SITE ET
L’AIRE D’ETUDE
n°910030433
ا
Gravières et
plaine de Bram
ب
I
Les enjeux de cette
Z.N.I.E.F.F
très
marquée par l
activité humaine
(habitations, cultures, routes, chemins,
canaux
) concernent principalement les
différents types de zones humides
présentes et la faune spécifique qu
ell
es
abritent.
inclus
Faible
La voie verte s’insère
sur un itinéraire déjà
existant et anthropisé.
Elle reste à distance
des zones humides et
plans d’eau.
A M E N A G E M E N T D ‘ U N E V O I E V E R T E E N T R E L E C A N A L D U M I D I E T M O N T S E G U R
E T U D E D ’ I M P A C T
34
NOM DU SITE
ESPECE(S) DETERMINANTE(S)
DISTANCE
AVEC LE
LIEN ECOLOGIQUE
n°910030417
«
Collines du Bas
Razès »
I
Cette Z.N.I.E.F.F abrite une majorité
d
espèces vivant dans o
u à proximité des
zones humides permanentes ou
temporaires. La bonne qualité physico-
chimique de l
eau est donc un facteur
essentiel à leur maintien dans le périmètre.
A ce titre, les ripisylves, en plus d
être des
zones de refuge pour de nombreuses
espèces, jouent un rôle de piège des
polluants entraînés par les eaux de
ruissellement. Leur conservation est donc
essentielle dans cette plaine agricole.
La fermeture à terme des zones de
pelouses et de friches ou leur mise en
culture peuvent être néfaste aux espèces
(animales ou végétales) affectionnant ces
milieux ouverts ou semi
-ouverts.
inclus
Fort
La voie verte, en
grande partie en
milieu naturel, est en
contact avec ces
milieux naturels
n°910030638
« Bordure
orientale de la
Piège »
II
Cette Z.N.I.E.F.F a été mise en place en
raison de la présence de trois espèces
déterminantes
: le Lézard ocellé, la
Grenouille agile et l’Aigle bot et de
plusieurs espèces remarquables
: le Busard
cendré, la Chevêche d’Athéna, le Guêpier
d’Europe, la Huppe fasciée et le Pipit
rousseline.
En
bordure
Modéré.
L’itinéraire passe en
limite de cette
Z.N.I.E.F.F
et interfère
peu par rapport aux
espèces
déterminantes et aux
milieux traversés.
N°910030434
«
Bois d’en Bas et
bois de Borreil »
I
La majorité des espèces animales et
végétales présentes sont inféodées aux
milieux forestiers. Il est donc important
que les vastes boisements du périmètre
soient conservés.
Le principal risque pour les rapaces (Aigle
botté, Circaète) est le dérangement. Les
espaces boisés doivent donc subir
le moins
de perturbations possible. Les espèces
végétales peuvent également être
affectées par l
activité sylvicole que ce soit
par la destruction des plants ou de leurs
habitats (création de pistes, circulation des
engins, tassement des sols, plantations
)
Les plantations monospécifiques
implantées dans le périmètre sont, de
manière générale, un facteur aggravant de
lappauvrissement de la biodiversité de la
Z.N.I.E.F.F
(homogénéité d
espèce et de
structure).
inclus
Fort.
La voie verte traverse
ces massifs boisés.
n°730011976
II
La Z.N.I.E.F.F correspond à la zone de
En
Fort.
NOM DU SITE
TYPE
ESPECE(S) DETERMINANTE(S)
DISTANCE
AVEC LE
LIEN ECOLOGIQUE
«Coteaux du
Palassou »
cuesta comprise entre la vallée de l’Hers, la
plaine de l’Ariège et de l’Hers, et au sud la
partie la plus orientale du Plantaurel. Elle
est fortement soumise à des conditions
bioclimatiques méditerranéennes.
La mosaïque de milieux naturels à fortes
affinités méditerranéennes (pelouses,
fruticées sclérophylles, forêts) en fait une
zone
d’habitats remarquable
s et
intéressants
pour de nombreux groupes
d’espèces floristi
ques et faunistiques.
La zone est fortement marquée par la
présence d’un important assemblage
d’espèces de la flore méditerranéenne :
l’Aphyllanthe de Montpellier, le Chêne vert,
la Sauge officinale, la Leuzée conifère, la
Bruyère arborescente, le Romarin
officinal,
l’Iris à feuilles de graminée, etc. Les
orchidées sont assez nombreuses. On
notera en particulier l’Orchis parfumé,
protégé au niveau national, l’Ophrys jaune
ou encore l’
Ophrys sillonné.
bordure
En bordure de cette
zone, la voie vert
e est
traverse ces milieux.
n°730011985
« l’Hers » I
LHers se singularise par la présence de
milieux annexes variés
: bras secondaires,
bras morts, etc. Les lits mineur et majeur
de l
Hers montrent une diversité de milieux
naturels importante
: forêts ri
veraines de
Saule blanc
, forêts de type aulnaie-
frênaie,
végétation herbacée riveraine de type
mégaphorbiaie, groupement de petits
potamots, végétation des bancs de graviers
et des berges vaseuses, roselières, etc. Un
autre habitat remarquable de ce site
correspond aux groupements de
végétations
liés aux sources d’eaux dures
qui se développent au niveau de
résurgences d
eaux souterraines. Un des
intérêts majeurs du site réside dans la
présence de la Loutre d’Europe,
du
Desman des Pyrénées, le Putois, le Grand
Rhinolophe, la Rousserolle turdoïde, le
Chevalier guignette, le Petit Gravelot, le
Râle d’eau, le Héron bihoreau…
La faune piscicole est également
importante avec la présence du Chabot
dans la partie amont, de l’Anguille, du
Brochet, de la Tanche et du
Rotengle
plus
en aval.
inclus
Fort
Le tracé de la voie
verte suit le cours de
l’Hers en surplomb et
le traverse parfois
A M E N A G E M E N T
D ‘ U N E
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35
NOM DU SITE
TYPE
ESPECE(S) DETERMINANTE(S)
DISTANCE
AVEC LE
PROJET
LIEN ECOLOGIQUE
ENTRE LE SITE ET
L’AIRE D’ETUDE
N°730012019
« le Plantaurel »
II
Le Plantaurel est un chaînon calcaire
constitué de plusieurs plis orientés ouest -
nord
-ouest / est- sud-
est, et sciés en cluses
par les rivières issues de la zone axiale des
Pyrénées
.
Les principaux milieux
intéressants sont : les milieux
agropastoraux d'intérêt européen
,
les
milieux rocheux et de falaises, les habitats
forestiers à forte influence
médi
terranéenne et
de façon plus
ponctuelle, des habitats humides assez
originaux.
Les intérêts floristiques sont divers et liés
aux différents milieux présents sur le site :
présence d'espèces rupicoles (rochers
et
falaises) comme l'Alysson à gros fruits,
l'A
éthionème à feuilles ovales
, la
Campanul
e remarquable,
abondance
d'espèces à affinités méditerranéennes
comme le Chêne vert, le Romarin, le Ciste à
feuilles de sauge; présence d'orchidées
déterminantes comme l'Orchis de
Provence, espèce en limite d'aire et
originale pour
l'Ariège, et l'Orchis odorant,
présence d'espèces à affinités
montagnardes comme le Sapin p
ectiné
, le
Panicaut
de Bourgat ou le Crocus
d'automne,
abondance d'espèces
messicoles présentes
dans les cultures ou
les anciennes terrasses de cultures comme
la Spéculaire miroir
-de-Vénus,
l'Adonis
d'automne
La
Z.N.I.E.F.F
est également remarquable
pour ses populations de chauves
-
souris,
que
ce soit en
termes d'effectifs ou
d'espèces. 15 espèces ont été recensées
avec, parmi elles, des espèces qui nichent
ou qui hivernent.
Les enjeux sur l'avifaune sont également
très importants avec la présence d'espèces
patrimoniales nicheuses dans les zones de
falaises. L'entomofaune est également
riche : l'Aurore de Provence, le Damier de
la succise
et l'Azuré du Serpolet
. Le réseau
de mares particulièrement dense du
Plantaurel, surtout dans sa partie centrale,
accueille
des cortèges d'amphibiens et
d'odonates diversifiés.
Les cours d'eau
abritent des espèces patrimoniales : la
inclus
Fort
L’itinéraire traverse
ces milieux
remarquables
NOM DU SITE
TYPE
ESPECE(S) DETERMINANTE(S)
DISTANCE
AVEC LE
PROJET
LIEN ECOLOGIQUE
ENTRE LE SITE ET
L’AIRE D’ETUDE
Loutre d'Europe, le Desman des Pyrénées,
le Chabot ainsi que l'Euprocte des
Pyrénées connu dans la partie centrale
et
localement des populations d'Ecrevisse à
pattes blanches.
n° 910011731
«Massif de
Malepère »
I
Cette Z.N.I.E.F.F est constituée
principalement de boisements, intercalés
de parcelles cultivées et de prairies. Pour
les rapaces inféodés aux milieux forestiers,
il est important que les vastes boisements
du périmètre soient conservés et subissent
le moins de perturbations possibles, car
ces espèces sont particulièrement
sensibles au dérangement. Dans cette zone
par endroits exploitée, cela signifie éviter la
création de pistes, effectuer les travaux
nécessaires autant que possible pendant la
période d'absence de l'Aigle bot
(novembre à février) et laisser vieillir
certains peuplements.
Les milieux plus ouverts de landes et de
prairies sont également nécessaires au
maintien d'espèces comme le Busard
cendré (également très sensible au
dérangement puisqu'il niche à terre), la
Mélitée des Linaire ou l'Ophrys de
Catalogne.
2 km
Aucun
Situé à grande
distance de la voie
verte, cet itinéraire
n’aura aucune
incidence sur les
milieux et espèces de
cette ZNIEFF.
n° 730011977
« Le Plantaurel
oriental »
I
Les principaux milieux d'intérêt de cette
Z.N.I.E.F.F sont : les milieux agropastoraux
avec une surface importante de la
Z.N.I.E.F.F occupée par des prairies de
fauche et des pelouses ches sur calcaire
ou encore des landes à Genévrier ; les
milieux rocheux et de falaises, habitat de
nombreuses espèces spécialisées ; la
sapinière de basse altitude de Montbrun ;
des milieux humides (aulnaie
marécageuse, tourbières alcalines...).
Les intérêts floristiques sont divers et liés
aux différents milieux présents sur le site :
l'abondance d'espèces à affinités
méditerranéennes, la présence d'espèces
patrimoniales de milieux humides ainsi
que l'abondance d'espèces liées aux
cultures...
La Z.N.I.E.F.F accueille par ailleurs plusieurs
0,7 km
Faible
Situé en surplomb et à
distance de la voie
verte, ces milieu
x ne
seront pas affectés par
le projet
1 / 38 100%

b . R e b e n ty e t ru is s e a u d e R iv als c . S o u e t s o n a fflu e n t

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