b . R e b e n ty e t ru is s e a u d e R iv als c . S o u e t s o n a fflu e n t

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Aucune donnée de débit n’est disponible.
Contrairement à la plupart des cours d’eau qui drainent les collines du Lauragais, le Rebenty y développe un long
linéaire cumulé, avec deux branches principales formées par le Rebenty à l’est et le ruisseau de Rivals à l’ouest.
Leurs petites vallées étroites s’encaissent d’une vingtaine de mètres dans les molasses. Les fonds de vallée sont
en général plats, occupés en totalité par le lit majeur qui se raccorde directement aux versants. Ils sont
caractérisés par une occupation naturelle ou agricole.
¨ Généralités
b. Rebenty et ruisseau de Rivals
¨ Qualité des eaux
31
Le Sou présente des fluctuations saisonnières de débit très marquées. Les hautes eaux se déroulent en hiver et
au printemps, et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 1,04 à 1,45 m3‫ڄ‬s-1, de janvier à mai
inclus. À partir du mois de juin, le débit s'effondre brusquement pour atteindre rapidement la période des basses
eaux d'été-automne qui ont lieu de juillet à octobre inclus, avec un minimum de 0,056 m3‫ڄ‬s-1 en août (56 litres par
seconde). Mais ces moyennes mensuelles occultent des fluctuations bien plus prononcées sur de courtes
périodes ou selon les années.
La longueur de son cours d'eau est de 29,6 km.
Le Sou prend sa source sur la commune de Lignairolles, et se jette dans l'Aude en rive gauche à l'amont de Cépie.
¨ Généralités
c. Sou et son affluent le ruisseau de Mazerolles
La qualité des eaux du Rebenty est surveillée à la station de Montréal. L’état des eaux sur cette station varie entre
moyenne et bonne, comme l’atteste le tableau présenté ci-après.
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
32
La qualité des eaux du Sou est surveillée à la station d’Alaigne. L’état des eaux sur cette station varie entre
moyenne et bonne, comme l’atteste le tableau présenté ci-après.
¨ Qualité des eaux
Le ruisseau de Mazerolles conflue avec le Sou sur la commune de Brugairolles, à l’est de l’aire d’étude.
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
Après Le Peyrat, l'Hers-Vif passe ensuite Sainte-Colombe-sur-l'Hers, reçoit le Riveillou en rive droite au Moulin de
l'Evêque et arrive à Chalabre, où il reçoit successivement le Blau puis le Chalabreil en rive droite. Dans un
paysage de collines rurales, au milieu desquelles serpente le ruban de la rivière, s'égrainent ensuite les villages
de Camon, Lagarde où l'Hers reçoit à gauche les eaux du Touyre et enfin Roumengoux et Moulin-Neuf où arrive à
droite l'Ambronne. À ce niveau, le tracé sinueux mais jusqu'ici globalement dirigé nord-nord-est marque un
coude vers l'ouest, alors que la vallée restée assez étroite (moins d'un kilomètre de large) s'élargit
considérablement à l'approche de Mirepoix. Lorsqu'il parvient au pont de pierre de cette ville, l'Hers, qui s'est
progressivement assagi, a alors acquis sa physionomie définitive, qu'il conservera désormais jusqu'au confluent
avec l'Ariège.
La suite du parcours de l'Hers peut donc être divisée en deux : la traversée du piémont pyrénéen (ou Hers
Moyen) et la basse vallée.
Dans sa partie pyrénéenne, l'Hers se présente comme une rivière torrentielle aux eaux claires et rapides dans un
lit caillouteux. En 35 kilomètres soit un quart de son parcours total, le cours d'eau aura dévalé de 1 500 à
410 mètres d'altitude soit les 5/6 de son dénivelé total. Le confluent avec l'Ariège se trouvant à 200 mètres
d'altitude, l'Hers ne descend que de 210 mètres dans les 100 derniers kilomètres de son parcours. La pente est
donc beaucoup plus faible à l'aval du Peyrat. Mais la décroissance est progressive, comme le passage du torrent
pyrénéen à la rivière de plaine aux eaux plus lentes.
Celle-ci continue alors vers le nord-est et reçoit, en rive droite, les apports abondants de la fontaine intermittente
de Fontestorbes. Cette énorme résurgence, l'une des plus importantes de France, restitue à l'Hers les eaux
perdues dans la traversée des gorges de la Frau et y rajoute celles des précipitations tombées sur le plateau de
Sault. Transformée et d'une ampleur encore augmentée par cet apport d'eau important, la rivière passe à
Bélesta, puis traverse le Plantaurel par deux cluses et un tracé en baïonnette : est-ouest de Bélesta à l'Aiguillon,
sud-nord dans la traversée du Plantaurel. À l'issue de la deuxième cluse du Plantaurel, au niveau du village du
Peyrat, l'Hers-Vif quitte définitivement les Pyrénées.
De 135 km de longueur, l'Hers prend sa source près du col du Chioula en Ariège, dans les Pyrénées, à une
altitude d'environ 1 500 mètres.
L'Hers-Vif est l'affluent le plus important de l'Ariège dans laquelle il se jette en rive droite à Cintegabelle (HauteGaronne).
e. Hers-Vif
L’Ambrone ne bénéficie d’aucune station de suivi de qualité des eaux.
¨ Qualité des eaux
Le débit de l'Ambrone est observé à Caudeval, à environ 5 km du confluent avec l'Hers. La surface étudiée est de
66,3 km², c'est-à-dire la quasi-totalité du bassin versant de la rivière.
Le module de la rivière à Caudeval est de 0,369 m3/seconde (soit 369 litres par seconde).
L'alimentation de l'Ambrone est d’origine pluviale, ce qui justifie des débits irréguliers et des crues brutales lors
d'orages. Les hautes eaux ont lieu en hiver et au printemps et portent le débit mensuel moyen à un niveau situé
entre 0,602 et 0,968 m3Ȁseconde, de janvier à mai inclus avec un maximum marqué en février. Les basses eaux,
assez longues, surviennent en été-automne, de juillet à novembre inclus, entraînant une baisse du débit moyen
mensuel atteignant 0,029 m3 au mois d'août.
La surface de son bassin est de 69 km² et son cours d’eau présente une longueur de 22,2 km.
L'Ambrone prend sa source sur la commune de Saint-Benoit, entre le Pech de Gendarme et le col del Tuquet à
680 m d'altitude. Puis rentre dans l'Ariège et rejoint aussitôt l'Hers en rive droite à Moulin-Neuf, à 310 m
d'altitude, en amont de Mirepoix.
¨ Généralités
d. Ambrone
¨ Qualité des eaux
La présence de ces cours d’eau, canal et lac, présente, d’un point de vue hydrologique ou
hydraulique, un enjeu faible au regard de l’aménagement envisagé.
La qualité des eaux de baignade du lac de Montbel a été bonne lors des prélèvements effectués durant l’été
2015.
¨ Qualité des eaux
La surface de son plan d'eau est de 550 ha environ et sa capacité maximale est de 60 millions de m³.
Les eaux emmagasinées en hiver et au printemps (fonte des neiges) servent à l'irrigation du Lauragais et de la
plaine ariégeoise ainsi qu'au soutien des débits estivaux et automnaux de l'Hers et au-delà de l'Ariège et de la
Garonne (soit l'irrigation de 28 000 hectares environ).
Retenue artificielle créée en 1985 et implantée sur la Trière, petit ruisseau affluent de l'Hers, le lac de Montbel est
alimenté par les eaux de l'Hers amenées par une dérivation située juste à l'aval du Peyrat à la limite
départementale entre Aude et Ariège. Celle-ci peut prélever sur l'Hers un débit maximal de 10 m³/s tandis que le
débit réservé laissé à la rivière à l'aval de la prise d'eau est de 1,2 m³/s.
¨ Généralités
f. Lac de Montbel
L’Hers-Vif ne bénéficie pas de station de suivi de qualité sur l’aire d’étude.
n°910030433
‫ ا‬Gravières et
plaine de Bram ‫ب‬
NOM DU SITE
I
TYPE
DISTANCE
AVEC LE
PROJET
inclus
ESPECE(S) DETERMINANTE(S)
Les enjeux de cette Z.N.I.E.F.F très
marquée
par
l’activité
humaine
(habitations, cultures, routes, chemins,
canaux…) concernent principalement les
différents types de zones humides
présentes et la faune spécifique qu’elles
abritent.
® Z.N.I.E.F.F de type I « Le Plantaurel oriental ».
® Z.N.I.E.F.F de type I « Massif de Malepère »,
33
La voie verte s’insère
sur un itinéraire déjà
existant et anthropisé.
Elle reste à distance
des zones humides et
plans d’eau.
Faible
LIEN ECOLOGIQUE
ENTRE LE SITE ET
L’AIRE D’ETUDE
Du nord au sud, les principaux périmètres Z.N.I.E.F.F situés à proximité de l’aire d’étude sont les suivants :
® Z.N.I.E.F.F de type II « le Planturel ».
® Z.N.I.E.F.F de type I « l’Hers »,
® Z.N.I.E.F.F de type II « Coteaux de Palassou »,
® Z.N.I.E.F.F de type I « Bois d’en Bas et bois de Borreil »,
® Z.N.I.E.F.F de type II « Bordure orientale de la Piège »,
® Z.N.I.E.F.F de type I « Collines du Bas Razès »,
® Z.N.I.E.F.F de type I « Gravières et plaine de Bram »,
Du nord au sud, les principaux périmètres Z.N.I.E.F.F situés dans l’aire d’étude sont les suivants :
® les Z.N.I.E.F.F de type II : ensembles pouvant atteindre quelques dizaines de milliers d’hectares
correspondant à de grands ensembles naturels peu modifiés, riches de potentialités biologiques et
présentant souvent un intérêt paysager.
® les Z.N.I.E.F.F de type I : ensembles de quelques mètres carrés à quelques milliers d’hectares constitués
d’espaces remarquables : présence d’espèces rares ou menacées et/ou de diversité d’écosystèmes.
Les Z.N.I.E.F.F sont des espaces répertoriés pour la richesse de leur patrimoine naturel. Il en existe deux types :
Les périmètres d’inventaires locaux sont représentés par les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique (Z.N.I.E.F.F). Ces périmètres n’impliquent toutefois pas d’autorisation particulière.
a. Périmètres d’inventaires
Les descriptifs présentés ci-après sont issus des données en ligne disponibles sur le site de la DREAL LanguedocRoussillon http://carmen.application.developpement-durable.gouv.fr.et de l’INPN (Inventaire National du
Patrimoine Naturel) http://inpn.mnhn.fr.
Tous ces périmètres ont été pris en considération dans le cadre de la mission d’expertises naturalistes. Ainsi, les
listes d’habitats et d’espèces ayant motivé la désignation ou le classement de ces périmètres ont été consultées
en amont des prospections de terrain.
L’aire d’étude intercepte sept périmètres d’inventaires naturalistes mais un périmètre Natura 2000.
A. P ÉRIMÈTRES ENVIRONNEM ENTAUX
2.2.2. MILIEU BIOLOGIQUE
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
II
n°730011976
34
I
« Bois d’en Bas et
bois de Borreil »
N°910030434
II
I
n°910030417
« Collines du Bas
Razès »
n°910030638
« Bordure
orientale de la
Piège »
TYPE
NOM DU SITE
La Z.N.I.E.F.F correspond à la zone de
Les
plantations
monospécifiques
implantées dans le périmètre sont, de
manière générale, un facteur aggravant de
l’appauvrissement de la biodiversité de la
Z.N.I.E.F.F (homogénéité d’espèce et de
structure).
Le principal risque pour les rapaces (Aigle
botté, Circaète) est le dérangement. Les
espaces boisés doivent donc subir le moins
de perturbations possible. Les espèces
végétales
peuvent
également
être
affectées par l’activité sylvicole que ce soit
par la destruction des plants ou de leurs
habitats (création de pistes, circulation des
engins, tassement des sols, plantations…)
La majorité des espèces animales et
végétales présentes sont inféodées aux
milieux forestiers. Il est donc important
que les vastes boisements du périmètre
soient conservés.
Cette Z.N.I.E.F.F a été mise en place en
raison de la présence de trois espèces
déterminantes : le Lézard ocellé, la
Grenouille agile et l’Aigle botté et de
plusieurs espèces remarquables : le Busard
cendré, la Chevêche d’Athéna, le Guêpier
d’Europe, la Huppe fasciée et le Pipit
rousseline.
La fermeture à terme des zones de
pelouses et de friches ou leur mise en
culture peuvent être néfaste aux espèces
(animales ou végétales) affectionnant ces
milieux ouverts ou semi-ouverts.
A ce titre, les ripisylves, en plus d’être des
zones de refuge pour de nombreuses
espèces, jouent un rôle de piège des
polluants entraînés par les eaux de
ruissellement. Leur conservation est donc
essentielle dans cette plaine agricole.
Cette Z.N.I.E.F.F abrite une majorité
d’espèces vivant dans ou à proximité des
zones
humides
permanentes
ou
temporaires. La bonne qualité physicochimique de l’eau est donc un facteur
essentiel à leur maintien dans le périmètre.
ESPECE(S) DETERMINANTE(S)
ETUDE D’IMPACT
En
inclus
En
bordure
inclus
DISTANCE
AVEC LE
PROJET
Fort.
La voie verte traverse
ces massifs boisés.
Fort.
L’itinéraire passe en
limite de cette
Z.N.I.E.F.F et interfère
peu par rapport aux
espèces
déterminantes et aux
milieux traversés.
Modéré.
La voie verte, en
grande partie en
milieu naturel, est en
contact avec ces
milieux naturels
Fort
LIEN ECOLOGIQUE
ENTRE LE SITE ET
L’AIRE D’ETUDE
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
n°730011985
« l’Hers »
«Coteaux du
Palassou »
NOM DU SITE
I
TYPE
La
faune
piscicole
est
également
importante avec la présence du Chabot
dans la partie amont, de l’Anguille, du
Brochet, de la Tanche et du Rotengle plus
en aval.
L’Hers se singularise par la présence de
milieux annexes variés : bras secondaires,
bras morts, etc. Les lits mineur et majeur
de l’Hers montrent une diversité de milieux
naturels importante : forêts riveraines de
Saule blanc, forêts de type aulnaie-frênaie,
végétation herbacée riveraine de type
mégaphorbiaie, groupement de petits
potamots, végétation des bancs de graviers
et des berges vaseuses, roselières, etc. Un
autre habitat remarquable de ce site
correspond
aux
groupements
de
végétations liés aux sources d’eaux dures
qui se développent au niveau de
résurgences d’eaux souterraines. Un des
intérêts majeurs du site réside dans la
présence de la Loutre d’Europe, du
Desman des Pyrénées, le Putois, le Grand
Rhinolophe, la Rousserolle turdoïde, le
Chevalier guignette, le Petit Gravelot, le
Râle d’eau, le Héron bihoreau…
La zone est fortement marquée par la
présence d’un important assemblage
d’espèces de la flore méditerranéenne :
l’Aphyllanthe de Montpellier, le Chêne vert,
la Sauge officinale, la Leuzée conifère, la
Bruyère arborescente, le Romarin officinal,
l’Iris à feuilles de graminée, etc. Les
orchidées sont assez nombreuses. On
notera en particulier l’Orchis parfumé,
protégé au niveau national, l’Ophrys jaune
ou encore l’Ophrys sillonné.
La mosaïque de milieux naturels à fortes
affinités
méditerranéennes
(pelouses,
fruticées sclérophylles, forêts) en fait une
zone
d’habitats
remarquables
et
intéressants pour de nombreux groupes
d’espèces floristiques et faunistiques.
cuesta comprise entre la vallée de l’Hers, la
plaine de l’Ariège et de l’Hers, et au sud la
partie la plus orientale du Plantaurel. Elle
est fortement soumise à des conditions
bioclimatiques méditerranéennes.
ESPECE(S) DETERMINANTE(S)
inclus
bordure
DISTANCE
AVEC LE
PROJET
Le tracé de la voie
verte suit le cours de
l’Hers en surplomb et
le traverse parfois
Fort
En bordure de cette
zone, la voie verte est
traverse ces milieux.
LIEN ECOLOGIQUE
ENTRE LE SITE ET
L’AIRE D’ETUDE
« le Plantaurel »
N°730012019
NOM DU SITE
II
TYPE
Les enjeux sur l'avifaune sont également
très importants avec la présence d'espèces
patrimoniales nicheuses dans les zones de
falaises. L'entomofaune est également
riche : l'Aurore de Provence, le Damier de
la succise et l'Azuré du Serpolet. Le réseau
de mares particulièrement dense du
Plantaurel, surtout dans sa partie centrale,
accueille des cortèges d'amphibiens et
d'odonates diversifiés. Les cours d'eau
abritent des espèces patrimoniales : la
La Z.N.I.E.F.F est également remarquable
pour ses populations de chauves-souris,
que ce soit en termes d'effectifs ou
d'espèces. 15 espèces ont été recensées
avec, parmi elles, des espèces qui nichent
ou qui hivernent.
Les intérêts floristiques sont divers et liés
aux différents milieux présents sur le site :
présence d'espèces rupicoles (rochers et
falaises) comme l'Alysson à gros fruits,
l'Aéthionème
à
feuilles
ovales,
la
Campanule
remarquable,
abondance
d'espèces à affinités méditerranéennes
comme le Chêne vert, le Romarin, le Ciste à
feuilles de sauge; présence d'orchidées
déterminantes
comme
l'Orchis
de
Provence, espèce en limite d'aire et
originale pour l'Ariège, et l'Orchis odorant,
présence
d'espèces
à
affinités
montagnardes comme le Sapin pectiné, le
Panicaut de Bourgat ou le Crocus
d'automne,
abondance
d'espèces
messicoles présentes dans les cultures ou
les anciennes terrasses de cultures comme
la Spéculaire miroir-de-Vénus, l'Adonis
d'automne…
Le Plantaurel est un chaînon calcaire
constitué de plusieurs plis orientés ouest nord-ouest / est- sud-est, et sciés en cluses
par les rivières issues de la zone axiale des
Pyrénées.
Les
principaux
milieux
intéressants
sont
:
les
milieux
agropastoraux d'intérêt européen, les
milieux rocheux et de falaises, les habitats
forestiers
à
forte
influence
méditerranéenne et de façon plus
ponctuelle, des habitats humides assez
originaux.
ESPECE(S) DETERMINANTE(S)
inclus
DISTANCE
AVEC LE
PROJET
L’itinéraire traverse
ces milieux
remarquables
Fort
LIEN ECOLOGIQUE
ENTRE LE SITE ET
L’AIRE D’ETUDE
n° 730011977
« Le Plantaurel
oriental »
n° 910011731
«Massif de
Malepère »
NOM DU SITE
I
I
TYPE
Les intérêts floristiques sont divers et liés
aux différents milieux présents sur le site :
l'abondance
d'espèces
à
affinités
méditerranéennes, la présence d'espèces
patrimoniales de milieux humides ainsi
que l'abondance d'espèces liées aux
cultures...
La Z.N.I.E.F.F accueille par ailleurs plusieurs
Les principaux milieux d'intérêt de cette
Z.N.I.E.F.F sont : les milieux agropastoraux
avec une surface importante de la
Z.N.I.E.F.F occupée par des prairies de
fauche et des pelouses sèches sur calcaire
ou encore des landes à Genévrier ; les
milieux rocheux et de falaises, habitat de
nombreuses espèces spécialisées ; la
sapinière de basse altitude de Montbrun ;
des
milieux
humides
(aulnaie
marécageuse, tourbières alcalines...).
Les milieux plus ouverts de landes et de
prairies sont également nécessaires au
maintien d'espèces comme le Busard
cendré (également très sensible au
dérangement puisqu'il niche à terre), la
Mélitée des Linaire ou l'Ophrys de
Catalogne.
Cette
Z.N.I.E.F.F
est
constituée
principalement de boisements, intercalés
de parcelles cultivées et de prairies. Pour
les rapaces inféodés aux milieux forestiers,
il est important que les vastes boisements
du périmètre soient conservés et subissent
le moins de perturbations possibles, car
ces
espèces
sont
particulièrement
sensibles au dérangement. Dans cette zone
par endroits exploitée, cela signifie éviter la
création de pistes, effectuer les travaux
nécessaires autant que possible pendant la
période d'absence de l'Aigle botté
(novembre à février) et laisser vieillir
certains peuplements.
Loutre d'Europe, le Desman des Pyrénées,
le Chabot ainsi que l'Euprocte des
Pyrénées connu dans la partie centrale et
localement des populations d'Ecrevisse à
pattes blanches.
ESPECE(S) DETERMINANTE(S)
0,7 km
2 km
DISTANCE
AVEC LE
PROJET
35
Situé en surplomb et à
distance de la voie
verte, ces milieux ne
seront pas affectés par
le projet
Faible
Situé à grande
distance de la voie
verte, cet itinéraire
n’aura aucune
incidence sur les
milieux et espèces de
cette ZNIEFF.
Aucun
LIEN ECOLOGIQUE
ENTRE LE SITE ET
L’AIRE D’ETUDE
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
TYPE
espèces de chauves-souris qui utilisent le
site comme zone d'alimentation, de
reproduction ou d'hibernation. Les enjeux
concernant l'avifaune sont également très
importants avec la présence d'espèces
patrimoniales nicheuses dans les falaises.
ESPECE(S) DETERMINANTE(S)
DISTANCE
AVEC LE
PROJET
LIEN ECOLOGIQUE
ENTRE LE SITE ET
L’AIRE D’ETUDE
36
Propositions de
Sites
ETAPE 2
Inventaire des
sites éligibles
ETAPE 1
Sites proposés par chaque
Etat membre à la Commission
Européenne pour intégrer le
Zones de
Protection
ETAPE 2
(Z.I.C.O)
Zone
Importante
pour la
Conservation
des Oiseaux
ETAPE 1
Zones constitutives du
réseau Natura 2000
désignées par arrêtés
ministériels en application
Inventaire scientifique
identifiant les zones
connues comme les plus
importantes pour la
conservation des oiseaux
en France. C’est pour
partie sur la base de cet
inventaire que sont
désignés les Zones de
protection Spéciale (ZPS)
79/409/CEE du Conseil des Communautés
Européennes du 2 avril 1979
92/43/CEE du Conseil des Communautés
Européennes du 21 mai 1992
Inventaire scientifique global
identifiant les sites
susceptibles d’être proposés
au réseau Natura 2000. C’est
pour partie sur la base de cet
inventaire que sont définies
les propositions de Sites
d’Importance Communautaire
(pSIC)
DIRECTIVE «OISEAUX»
RESEAU NATURA 2000
FR9112009 - PAYS
« Massif de la
Malepère »
FR9101452
« Piège et
collines du
Lauragais »
FR9112010
ZPS
SIC
ZPS
21 oiseaux d’intérêt
communautaire Aigle botté,
18 oiseaux d’intérêt
communautaire avec des
espèces associées aux milieux
humides (bihoreau gris, héron
pourpré), des rapaces (aigle
botté, bondré apivore, circaète
Jean-le-Blanc, busard St Martin,
Busard cendré, milan royal et
milan noir, Grand-duc
d’Europe), des espèces
forestières (pic noir) ou de
milieux plus ouverts (Pipit
rousseline, bruant ortolan
alouette lulu, pie-grièche
écorcheur…).
2 habitats d’intérêt
communautaire
3 mammifères : 3 espèces de
chiroptères
ESPECES DETERMINANTES
NOM DU SITE
Les Z.S.C sont notifiées à la Commission Européenne et regroupées avec les Z.P.S au sein du réseau NATURA
2000.
TYPE
Ils sont présentés dans le tableau ci-après :
DIRECTIVE «HABITATS»
Spéciale
de la directive «Oiseaux»
Zones Spéciales de Conservation + Zones de Protection Spéciale
Zones constitutives du Réseau
Natura 2000 désignés par
arrêtés ministériels en
application de la directive
«Habitats».
Sites sélectionnés par la
Commission Européenne pour
intégrer le réseau Natura
2000. La liste de ces sites est
arrêtée par la Commission
Européenne de façon globale
pour chaque région
biogéographique. Ces sites
sont ensuite désignés en
Zones Spéciales de
Conservation (ZSC) par arrêtés
ministériels.
réseau Natura 2000
1.2 km au
plus
3 km
6 km
DISTANCE
AVEC LE
PROJET
Fréquentation possible du
fuseau d’étude par ces
Fréquentation possible du
fuseau d’étude par les
chiroptères
Fréquentation possible du
fuseau d’étude par ces
oiseaux
LIEN ECOLOGIQUE
Un seul site Natura 2000 est directement situé dans la zone d’étude tandis que deux autres sites se trouvent à
proximité de cette dernière.
(ZSC)
Zones Spéciales
de Conservation
ETAPE 4
(SIC)
Sites
d’Importance
Communautaire
ETAPE 3
(pSIC)
d’Importance
Communautaire
Les sites retenus peuvent devenir des Zones Spéciales de Conservation (Z.S.C) pour lesquelles sont mises en
œuvre des mesures comprenant notamment la préservation des biotopes, en particulier en favorisant les
activités permettant une gestion «écologique».
A l’instar de la Directive Oiseaux, la Directive Habitats demande aux états membres de prendre les mesures
nécessaires pour assurer le maintien des populations des espèces végétales et animales sauvages (autres que les
oiseaux), ainsi que quelques biotopes particulièrement menacés, listés au sein d’annexes.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen cohérent de sites naturels mis en application des
directives «Oiseaux» concernant la conservation des oiseaux sauvages et «Habitats» concernant la conservation
des habitats naturels ainsi que de la faune et la flore sauvages. Il est composé de Zones de Protection Spéciale
(ZPS) et de Zones Spéciales de Conservation (ZSC).
¨ Sites Natura 2000
b. Périmètres de gestion concertée
L’enjeu au regard du projet d’aménagement reste cependant modéré.
L’aire d’étude traverse sept périmètres d’inventaires naturalistes et se situe à proximité
immédiate de deux autres périmètres.
NOM DU SITE
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
ZSC
TYPE
Aigle royal, Alouette lulu,
Bondrée apivore, Bruant
ortolan, Busard cendré, Busard
Saint-Martin,
Chouette de Tengmalm ,
Circaète Jean-le-blanc,
Crave à bec rouge, Engoulevent
d'Europe, Faucon pèlerin,
Grand Tétra, Grand-duc
d'Europe, Milan noir,
Milan royal, Perdrix grise des
Pyrénées, Pic noir,
Pie-grièche écorcheur Pipit
rousseline,
Vautour percnoptère
10 habitats d’intérêt
communautaire
2 mammifères, la loutre et le
desman des Pyrénées et 9
chiroptères
8 poissons
1 reptile, la cistude d’Europe
3 insectes et un crustacé,
l’écrevisse à pattes blanches
ESPECES DETERMINANTES
0 km
proche
DISTANCE
AVEC LE
PROJET
ZPS : Zone de Protection Spéciale
ZSC : Zone de Conservation Spéciale / SIC : Site d’Intérêt Communautaire
« Garonne,
Ariège, Hers,
Salat, Pique et
Neste »
FR7301822
DE SAULT
NOM DU SITE
Aucun, la voie verte ne passe
pas dans la rivière et
emprunte des ponts déjà
existants
oiseaux
LIEN ECOLOGIQUE
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
37
38
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
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Le contenu des SRCE est fixé par le code de l’environnement aux articles L. 371-3 et R. 371-25 à 31 et précisé dans les orientations
nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques (partie 2).
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L’importance écologique est forte dans les territoires de massifs (Malepère, Quercorb et pays de Sault), et plus
® les « Collines boisées du Quercorb »,
® les « Collines du Razès »,
Par ailleurs, ce même diagnostic définit des « Grands Ensembles Paysagers ». L’aire concernée par le projet est
comprise au sein de l’ensemble n°12 : « Les collines de l’ouest Audois » pour la partie nord et plus précisément,
au sein de celles-ci :
® Les continuités écologiques des cours d’eau et des milieux humides,
® Des pratiques agricoles et forestières favorables au maintien et à la restauration des continuités
écologiques,
® Transparence des infrastructures pour le maintien et la restauration des continuités écologiques,
Parmi les enjeux régionaux retenus à l’issue du diagnostic, les suivants concernent directement le projet :
¨ Enjeux régionaux
Les corridors écologiques assurent des connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des
conditions favorables à leur déplacement et à l'accomplissement de leur cycle de vie. Les corridors écologiques
peuvent être linéaires, discontinus ou paysagers.
¨ Corridors écologiques
Les réservoirs de biodiversité comprennent tout ou partie des espaces protégés et les espaces naturels
importants pour la préservation de la biodiversité (article L. 371-1 II et R. 371-19 II du code de l'environnement).
Il s’agit d’espaces dans lesquels la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent
effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement en
ayant notamment une taille suffisante, qui abritent des noyaux de populations d'espèces à partir desquels les
individus se dispersent ou qui sont susceptibles de permettre l'accueil de nouvelles populations d'espèces.
¨ Réservoirs de biodiversité
La Trame verte et bleue est formée par les continuités écologiques qui comprennent des réservoirs de
biodiversité et des corridors écologiques.
La Trame verte et bleue est un réseau formé de continuités écologiques terrestres et aquatiques, identifiées par
les schémas régionaux de cohérence écologique ainsi que par les documents de l'Etat, des collectivités
territoriales et de leurs groupements. Elle constitue un outil d'aménagement durable du territoire.
Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) est un document cadre élaboré dans chaque région, mis à
jour tous les 6 ans et suivi conjointement par le Conseil Régional et l'Etat en association avec un Comité régional
trame verte et bleue (CRTVB)3.
Les collectivités locales doivent prendre en compte les continuités écologiques dans les documents d’urbanisme
et leurs projets de territoire.
Les Trames Verte et Bleue ont été créées par les lois Grenelle et régies par les articles L.371-1 à 7 du code de
l’environnement. L’article 371-1 précise que Ǽla trame verte et la trame bleue ont pour objectif d'enrayer la perte
de biodiversité en participant à la préservation, à la gestion et à la remise en bon état des milieux nécessaires aux
continuités écologiques, tout en prenant en compte les activités humaines, et notamment agricoles, en milieu
rural».
c. Trames verte et bleue
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® Les grands espaces forestiers et de mosaïques (prairies, cultures, haies, zones humides), comme le massif
de la Malepère et les collines du Quercorb, sont des espaces d’importance écologique moyenne peu
impactés par les activités humaines. » (Source : SRCE – Diagnostic – T2).
® Les collines de la Piège et le Bois de Borreil sont également des secteurs intéressants d’un point de vue
écologique. Ils subissent moins les impacts du réseau routier. Le bois de Borreil est concerné par un
projet éolien. La partie nord subit l’urbanisation lente des villages de Salles-surl’Hers, Payra-sur-l’Hers ou
Belpech, dynamisé par la proximité de Castelnaudary et de l’A61.
® Les collines du bas Razès ainsi que le Pays de Sault (plaine perchée de Puivert – Nébias) sont deux
secteurs à forte importance écologique subissant des fortes pressions socio-économiques, notamment
liées au réseau de routes départementales. La qualité des cours d’eau et des zones humides est menacée
par les pratiques agricoles (intrants, pesticides). Le trafic routier peut avoir un impact négatif sur ces
milieux (pollutions aux hydrocarbures, pollution lumineuse et sonore, dérangement voire collisions).
L’urbanisation, par les rejets d’assainissement, peut aussi dégrader la qualité et la fonctionnalité des
milieux aquatiques et humides.
Plusieurs enjeux se profilent sur le territoire :
® L’importance écologique des collines de la Piège et du bas Razès est renforcée par la Trame bleue
(retenue de l’estrade, lac du Rieutord). Les Collines de la Piège sont néanmoins identifiées comme zone
vulnérable nitrates, c’est notamment le cas de l’Hers vif.
® Majoritairement boisé, le massif de la Malepère affiche une faible connectivité et conservation des
milieux agricoles.
® La connectivité des milieux agricoles est relativement bonne sur le grand ensemble paysager, en dépit
d’une moindre conservation.
® Les collines du Quercorb et le massif de la Malepère présentent une plus grande diversité de milieux que
les autres territoires.
® La proximité du sillon audois entraîne une moindre densité et cohésion de milieux naturels. Les collines
du bas Razès connaissent une pression d’anthropisation des milieux.
faible dans les collines et vallées à proximité de la vallée de l’Aude.
Enjeux de continuité écologique
¨ Eléments du SRCE concernant l’aire d’étude
Le tracé de l’ancienne voie ferrée traverse deux réservoirs de biodiversité et contour le
troisième. Il n’interfère avec aucun corridor écologique d’importance régionale.
Principaux réservoirs de biodiversité (Source : SRCE LR)
® Le réservoir des « Gravières et Plaine de Bram », situé au nord du tracé, est également traversé.
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® Le réservoir plus fragmentaire du « Bois d’en Bas et du Bois de Borreil » est globalement contourné par le
tracé.
® Le vaste réservoir de biodiversité des « Collines du Bas Razès », traversé de part en part par le tracé de
l’ancienne voie ferrée.
L’Atlas du SRCE présente plusieurs éléments dans la zone d’étude (Cf. figures ci-dessous et suivante). Les
éléments interceptés par le tracé du projet sont les suivants :
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Carte de synthèse des éléments du SRCE dans le secteur d’étude.
Le tracé de la voie verte est rappelé en rouge (Source : SRCE LR)
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¨ Fonction de corridor à l’échelle du tracé
Ce terme est pris ici au sens des directives européennes et adopté par la communauté scientifique : il s’agit des types de formations ou
communautés végétales. En ce sens, les centres-villes constituent des « habitats naturels » alors même qu’ils n’ont plus rien de naturel.
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® les secteurs non fréquentés, colonisés par des habitats naturels similaires aux habitats adjacents
® les zones à faible trafic, colonisées par des friches herbacées,
® les zones de matériaux nus fortement circulées,
La plate-forme de l’ancienne voie ferrée présente des caractéristiques particulières qui ont guidé le
développement de la végétation. C’est tout particulièrement le niveau de trafic et sa régularité qui déterminent le
type de végétation en place. Schématiquement, on peut recenser les habitats naturels suivants :
¨ Plate-forme
® les habitats naturels observés sur les dépendances de l’aménagement (talus de remblai ou de déblai) et
en dehors de ce dernier, sur une bande d’une largeur d’environ 50 m de part et d’autre.
® les habitats naturels présents sur la plate-forme de l’ancienne voie ferrée, ainsi que les fossés qui
l’accompagne dans plusieurs sections,
Pour ce faire, la présentation des habitats naturels distingue :
Les habitats naturels4 ont été caractérisés et cartographiés sur la base des relevés de végétation effectués sur le
terrain (Cf. chapitre « méthodologie »). Leur présentation tient compte de la problématique particulière
d’aménagement d’un ancien ouvrage, lui-même d’origine artificielle et installée dans un milieu naturel en
majorité agricole ou forestier.
a. Présentation et sectorisation
B. HABITATS NATURELS
Le tracé de l’ancienne voie ferrée présente des caractéristiques favorables à la circulation
des espèces ou, a minima, non défavorables.
La continuité des trames verte et bleue présente un enjeu faible au regard du projet
d’aménagement envisagé.
D’une manière générale, l’ancienne voie ferrée, telle qu’elle existe, ne présente pas d’obstacle à la circulation des
espèces.
® ancien, dont les abords ont été colonisés par la végétation, majoritairement ligneuse.
® doté d’ouvrages de transparence, pour les cours d’eau et les petits vallons, de type ponts ou ponceaux,
nettement plus favorables au transit des espèces que les buses utilisées de manière plus récente ;
® en partie désaffecté, sur lequel le trafic est très limité (hormis dans quelques sections régulièrement
utilisées pour la desserte locale, agricole principalement) ;
® de petites dimensions, dont le franchissement est aisé : la plate-forme présente une largeur de quelques
mètres tout au plus ;
Toutefois, l’ancienne voie ferrée présente des caractéristiques favorables à son insertion dans les réseaux de
circulation de la faune et de la flore. Il s’agit d’un aménagement :
® il constitue un axe potentiel dans son sens longitudinal.
® l’aménagement forme une coupure potentielle dans son sens transversal ;
L’ancienne voie ferrée constitue un aménagement linéaire et à ce titre, présente deux conséquences sur les
fonctions de transit de la faune et de la flore :
(pelouses ou broussailles essentiellement),
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® Dans les sections les moins fréquentées, une végétation plus abondante s’installe. Elle comprend toujours un
cortège d’espèces rudérales (Plantain lancéolé – Plantago lanceolata, pâturin annuel – Poa annua…) mais
incorpore également des espèces issues de la végétation des abords de la plate-forme.
® Les zones végétalisées sont colonisées par une végétation éparse, spécialisée, résistante au piétinement, dans
les sections fortement circulées. Elle est rattachée au type « Zones rudérales » ; code Corine Biotope : 87.2,
défini comme « bords de route et autres espaces interstitiels sur des sols perturbés. Ils sont colonisés par de
nombreuses plantes pionnières introduites ou nitrophiles. Ils fournissent parfois des habitats qui peuvent être
utilisés par des animaux d'espaces ouverts. »
® Le terrain nu sera rattaché au type « Voies de chemins de fer, gares de triage et autres espaces ouverts
(terrains nus) » ; code Corine Biotope : 86.43. Ce type est retenu en raison de l’absence de revêtement sur la
plate-forme : en cas d’interruption prolongée du trafic, la végétation viendra se réinstaller très rapidement.
Ces habitats ne présentent aucun intérêt sur le plan floristique. Leur enjeu local de conservation est nul. En
revanche, les abords de la plate-forme, non circulés, sont colonisés par la végétation. Du fait de la composition
de la plate-forme (terrain « stabilisé » mais non revêtu), la végétation peut le recoloniser dès l’arrêt du trafic.
L’enjeu local de conservation des plates-formes nues est nul.
Plate-forme à fort trafic (secteur de St Antoine, Chalabre)
Les secteurs régulièrement parcourus mais moins intensément fréquentés que les précédents, accueillent une
végétation mixte composée de terrains nus (souvent deux bandes parallèles correspondant aux traces des pneus
des véhicules) et d’une végétation dont le volume varie en fonction du trafic.
¨ Zones circulées
Plate-forme nue (secteur de l’Hôpital - Bellegarde-du-Razès – juin 2015)
Les habitats naturels sont rattachés au type « Voies de chemins de fer, gares de triage et autres espaces ouverts
(terrains nus) » ; code Corine Biotope : 86.43.
Dans de nombreux secteurs, la plate-forme de l’ancienne voie ferrée est utilisée comme chemin de desserte
locale, voire comme voie verte. La plate-forme présente une surface nue, éventuellement colonisée par quelques
touffes de végétaux dispersés. Les secteurs dénudés en totalité sont rares.
¨ Matériaux nus
b. Habitats naturels présents sur la plate-forme
® formations boisées.
® landes arbustives,
® ripisylves,
® surfaces agricoles,
A l’extérieur des emprises de la voie et de ses dépendances, on observe une grande variété d’habitats naturels :
¨ Habitats naturels extérieurs à l’aménagement
N.B. : lorsque le trafic sur l’ancienne voie est faible, ces formations ont tendance à coloniser la plate-forme, en
particulier les broussailles.
® des formations boisées.
® des formations de broussailles à dominante arbustive,
® des pelouses et des friches herbacées,
Les formations se répartissent entre :
Les dépendances de l’ancienne voie ferrée (remblai, déblai, profil rasant) sont colonisées par des habitats
naturels en rapport avec les conditions de milieu et les formations végétales riveraines.
¨ Habitats naturels des dépendances
Dans les secteurs en déblai ou en profil rasant, la plate-forme est drainée par des fossés latéraux. Dans plusieurs
secteurs, ces fossés se sont obturés, provoquant leur mise en eau en période de précipitation. Ils abritent alors
des habitats naturels particuliers.
¨ Fossés
® les tronçons subissant des conditions particulières (zones humides).
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L’enjeu local de conservation des terrains rudéraux et des friches de la plate-forme est
faible.
Ces habitats ne font pas partie des habitats naturels d’intérêt communautaire (« Natura 2000 ») et ne sont pas
des habitats naturels déterminants de l’inventaire Z.N.I.E.F.F.
Pour des raisons de simplification de la cartographie sur un espace d’origine artificiel (la plate-forme de
l’ancienne voie ferrée), les petites variations de composition floristique n’ont pas été figurées : cette plate-forme
est indiquée par son habitat naturel dominant : le type « Zones rudérales » ; CCB 87.2.
Section à faible trafic agricole (Escapat, Montréal)
Plate-forme circulée (secteur de Bouriens, Bellegarde du Razès)
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¨ Secteurs non fréquentés
Plate-forme embroussaillée (secteur de l’Hôpital, Belvèze du Razès)
Plate-forme impénétrable (secteur du lieudit Le Vicaire, Caudeval)
Cette végétation est rattachée au type « Fourrés médio-européens sur sol fertile » ; code Corine Biotope : 31.8.
Cette végétation présente une densité maximale et une hauteur de l’ordre de deux à trois mètres. Selon les
secteurs, la composition floristique varie mais les espèces dominantes restent les mêmes : Prunellier (Prunus
spinosa), ronce à feuilles d’orme (Rubus ulmifolius), cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), aubépine monogyne
(Crataegus monogyna), troène (Ligustrum vulgare). Le petit orme (Ulmus minor) est très abondant. Il s’agit d’une
espèce arborescente. Toutefois, les gros sujets ayant été quasiment éradiqués par la maladie de la graphiose,
cette espèce occupe dorénavant la place d’un arbuste. L’abondance de corroyère (Corriaria myrtifolia), en
particulier au nord de Lignairolles, marque les influences méditerranéennes.
Plusieurs sections de l’ancienne voie ne sont pas fréquentés et en conséquence, non entretenus : ils sont
colonisés par une végétation arbustive impénétrable.
Après l’abandon de la ligne de chemin de fer, l’entretien n’étant plus assuré, les fossés se sont colmatés et les
eaux s’écoulent sur une section d’environ 150 m de linéaire, située au débouché sud de la tranchée.
L’analyse de cette végétation est délicate. L’ouverture de la tranchée lors de la construction de la voie ferrée a
induit la présence d’un point bas, là où le terrain naturel présente un point haut (colline). Les eaux de drainage
des parcelles agricoles adjacentes alimentent cette tranchée, laquelle était drainée par les fossés situés de part et
d’autre du ballast de la voie ferrée.
§ Zone humide de Brame-Budel
® à Belvèze du Razès : dans la traversée du village, au niveau du pont de la RD 102 ;
® à Cailhavel : au niveau de la tranchée du lieudit Brame-Budel ;
Plusieurs sections de l’ancienne voie sont insuffisamment drainées et accumulent l’eau des précipitations. Ce
drainage insuffisant provoque la mise en place de petites pièces d’eau temporaires, principalement au niveau
des fossés et localement sur l’ensemble de la plate-forme. Dans deux secteurs, ces accumulations d’eau
provoquent la formation de petites zones humides :
¨ Secteurs humides
L’enjeu local de conservation des secteurs embroussaillés est faible.
Section proche de la précédente – juin 2015 : ouverture d’un layon (secteur de Mounède, Cailhavel)
Plate-forme embroussaillée en avril 2015 (secteur de Mounède, Cailhavel)
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Par ailleurs, c’est la circulation occasionnelle de véhicules (dont des quads) qui permet de maintenir la végétation
à un stade herbacé. Sans cette fréquentation, il est vraisemblable que la végétation ligneuse se serait refermée, à
l’instar de la section située immédiatement au sud.
Le terrain est humide, sans être véritablement aquatique. Il s’agit donc de zones humides à caractère temporaire.
La diversité floristique constatée est faible. Les espèces se répartissent en une sorte de mosaïque sur un espace
restreint : les espèces les plus hygrophiles dans les ornières de la plate-forme, les espèces méso-hygrophiles en
pied de talus.
En revanche, une affinité rudérale s’exprime par la présence de l’ortie (Urtica dioica), le gaillet gratteron (Galium
aparine), la picride épervière (Picris hieracioides), la laitue scariole (Lactuca serriola).
® des espèces des terrains humides mais non inondés comme l’épilobe hirsute (Epilobium hirsutum), le
sureau yèble (Sambucus ebulus), la houlque laineuse (Holcus lanatus), le scirpe-jonc (Scirpoïdes
holoschoenus), l’aigremoine (Agrimonia eupatoria).
® des espèces très hygrophiles comme le jonc glauque (Juncus inflexus), le jonc acutiflore (Juncus acutiflorus),
la berle dressée (Berula erecta), la massette à feuille large (Typha latifolia), la laîche écartée (Carex divulsa),
le souchet long (Cyperus longus), la prêle très rameuse (Equisetum ramosissimum), la salicaire commune
(Lythrum salicaria) ;
L’affinité hygrophile est marquée par :
La végétation qui colonise ce secteur présente des caractéristiques mixtes qui évoquent tout à la fois des affinités
rudérales, hygrophiles et de lisière.
Buggy circulant sur la plate-forme de l’ancienne voie ferrée
A cette circulation, s’ajoute aujourd’hui celle de quads et de buggies, engins motorisés évoluant en tous-terrains.
Elle provoque la formation d’ornières et de flaques et le remaniement régulier du terrain et de sa végétation.
N.B. : inversement, au sud du chemin « RD 21 – RD 221 », l’ancienne voie est totalement embroussaillée et impénétrable.
Par ailleurs, cette tranchée assure depuis longtemps une fonction de chemin d’exploitation agricole, permettant
le passage depuis le lieudit « Aux Crozes » (vallée du Ruisseau de la Fontaine) et le chemin reliant la RD 21 à la
RD 221 (secteur du lieudit « La Gare »). Ce chemin permet également le passage occasionnel de cavaliers, de
V.T.T. et de randonneurs. Cette circulation « historique » a permis le maintien de l’ouverture des milieux.
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L’enjeu local de conservation de l’habitat « Ourlets riverains mixtes x communautés
amphibies » est modéré.
Zone humide - détail (tranchée de Brame Budel, Cailhavel – juin 2015)
En conclusion, sur le plan floristique, ce secteur présente un enjeu faible. En revanche, cette zone constitue un
point d’eau pour la faune (Cf. chapitre « faune »), notamment pour les amphibiens. Toutefois, la circulation non
contrôlée des véhicules est de nature à provoquer de la mortalité parmi les animaux, notamment les têtards,
comme c’est le cas au printemps 2016. L’enjeu de cette zone sera donc qualifié de modéré.
En revanche, l’arrêt de ces perturbations provoquerait rapidement la fermeture du milieu du fait du
développement des broussailles. De plus, sans l’orniérage du trafic, les eaux se réuniraient sans doute assez
rapidement en un seul tracé et le caractère humide du tronçon pourrait disparaître.
Cette végétation ne présente pas d’intérêt sur le plan floristique : la diversité floristique est faible, aucune espèce
à statut n’est présente. En raison de la déconnexion avec les autres milieux humides, la probabilité de
colonisation par des espèces rares est quasi-nulle. De plus, les perturbations provoquées par la circulation des
véhicules ne permettent pas le développement d’une végétation structurée : la plate-forme est bouleversée à de
nombreuses occasions pendant l’année.
® « communautés amphibies » ; code Corine Biotope : 22.3, qui marque la présence des espèces les plus
hygrophiles (hélophytes).
® « ourlets riverains mixtes » ; code Corine Biotope : 37.715 ; « formations à Senecio fluviatilis, Calystegia
sepium, Eupatorium cannabinum, Epilobium hirsutum, Sonchus palustris, Urtica dioica et d'autres espèces,
longeant les cours d'eau de plaine. »
Cette végétation très particulière ne peut pas être rattachée directement à un type de la nomenclature Corine
Biotope. Les types les plus proches sont les suivants :
Zone humide (tranchée de Brame Budel, Cailhavel – juin 2015)
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® Cet écoulement est accompagné par une petite mare, alimentée par percolation (en saison d’étiage). Les
eaux sont fortement eutrophes comme le montre la présence d’algues filamenteuses ; et globalement
polluées comme l’indique la présence de déchets. Cette mare est rattachée au type « Eaux eutrophes » ;
code Corine Biotope : 22.13.
® Un écoulement d’eau irrégulier et temporaire serpente au fond de la tranchée. Il est lié principalement à des
apports en eau extérieurs, d’origine mal définis, dont le fossé bordant la route du Vallon de la Rai. L’eau est
évacuée vers la rivière Sou, au nord-est de la parcelle, par un ouvrage hydraulique enterré (buse). Celui-ci ne
permet pas au ruisseau de jouer son rôle de corridor de transit pour les espèces. Cet écoulement est difficile
à caractériser, en raison de son caractère temporaire, de son origine artificielle (la tranchée est un ouvrage
artificiel), de sa faible longueur et de sa déconnexion des systèmes aquatiques naturels. Il ne présente pas
de végétation aquatique, mais accueille des formations rivulaires hélophytes. Cet habitat présente donc des
caractéristiques de plusieurs habitats-types de la nomenclature Corine Biotopes. Il sera rattaché aux types
« Fossé » (code 89.22) en raison de son caractère artificiel et « Cours d'eau intermittents » (code 24.16).
Cette eau fait d’ailleurs l’objet de pompage(s) pour l’arrosage des jardins.
La végétation se présente sous la forme d’une mosaïque d’habitats naturels d’extension très limitée. On recense
les habitats unitaires suivants :
De part et d’autre du pont de la RD102, des arrivées d’eau et en particulier le ruissellement à partir du lieudit La
Rai, ont transformé le tracé de l’ancienne voie ferrée en zone humide.
§ Zone humide de Belvèze du Razès
L’enjeu local de conservation des zones embroussaillées est faible.
Malgré la présence des espèces hygrophiles, la végétation reste rattachée au type « Fourrés médio-européens
sur sol fertile » ; code Corine Biotope : 31.8. Très dense, cette végétation présente une faible diversité floristique.
En revanche, elle présente l’intérêt de servir de refuge à la faune, en particulier les grands mammifères (un
chevreuil a été observé lors des relevés du mois de juin).
De part et d’autre de la plate-forme, la partie basse des talus abrite une végétation herbacée hygrophile haute à
eupatoire chanvrine (Eupatorium canabinum), salicaire (Lythrum salicaria), menthe aquatique (Mentha aquatica),
grande prêle (Equisetum telmateia)… Celle-ci est mêlée à des broussailles arbustives à ronce (Rubus ulmifolius), le
saule à feuilles d’olivier (Salix atrocinerea), l’orme (Ulmus minor), le cornouiller sanguin (Cornus sanguinea).
Zone humide – le même secteur en septembre 2014 (tranchée de Brame Budel, Cailhavel)
Mare eutrophe (tranchée de Bélvèze du Razès – avril 2015)
Ecoulement temporaire (est du pont - tranchée de Belvèze du Razès – avril 2015)
Ecoulement temporaire (ouest du pont - tranchée de Belvèze du Razès – avril 2015)
Laîche pendante (Carex pendula) (tranchée de Belvèze du Razès – juin 2015)
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® Cet écoulement est accompagné de formations rivulaires herbacées composées d’espèces hélophytes. On
observe un massif de massette à feuille large (Typha latifolia), très dense) à l’ouest du pont (illustration cidessus). A l’est de ce dernier, des touffes de laîche pendante (Carex pendula) se sont installées en bordure de
cours d’eau. Cette végétation est rattachée au type « Ourlets riverains mixtes » ; code Corine Biotope :
37.715. Cet habitat est ici peu typique en raison d’influences méditerranéennes et des conditions
d’installation déjà évoquées.
Vue d’ensemble de la tranchée de Belvèze-du-Razès
depuis le pont de la RD 102 vers l’ouest (septembre 2014)
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une habitation, installée sur un replat au niveau de la berge rive gauche, à l’est du pont. Elle est rattachée
au type « Village » ; code Corine Biotope 86.2 ;
à l’est, une étendue de pelouse d’agrément, plantée pour partie de Myrobolan à feuillage rouge (Prunus
cerasifera f. atropurpurea), à usage d’espace vert. Elle est rattachée au type « Grands parcs » ; code Corine
Biotope : 85.1 ;
à l’ouest, l’ancienne plate-forme est occupée par une formation herbacée mixte rattachée au types
« Terrains en friche » ; code Corine Biotope : 71.1 et « Pelouse à brachypode » ; code Corine Biotope :
34.36 (Cf. description plus loin).
o
o
o
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des jardins potagers, rattachés au type « Jardins » ; code Corine Biotope : 85.3, nombreux de part et
d’autre de la tranchée à l’ouest du pont de la RD 102 ;
o
® En dehors de la zone humide véritable, la tranchée de Belvèze abrite également des formations d’origine
anthropique :
«Ripisylve » dans la partie ouest de la tranchée de Belvèze du Razès (juin 2015)
® L’ensemble est dominé par des bosquets d’arbres, assimilables à une forêt riveraine et dominée par le frêne
oxyphylle (Fraxinus angustifolia), accompagné d’espèces hygrophiles (peuplier – Populus sp., saule blanc –
Salix alba). Celles-ci sont accompagnées par des espèces des milieux « mésophiles » : chêne pubescent
(Quercus pubescens), érable champêtre (Acer campestre), platane à feuilles d’érable (Platanus x hispanica)… La
strate arbustive est bien développée, en particulier sur les talus de la tranchée, avec la ronce à feuille d’orme
(Rubus ulmifolius), très abondante, le petit orme (Ulmus minor), le fusain (Euonymus europaeus), le troène
(ligustrum vulgare), le cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), le sureau noir (Sambucus nigra), ainsi que des
espèces issues des jardins (laurier noble – Laurus nobilis, laurier cerise – Prunus lauro-cerasus, figuier - ficus
carica, cognassier commun – Cydonia oblonga). Cette végétation est rattachée au type « Forêts
méditerranéennes de peupliers, d’ormes et de frênes » ; code Corine Biotope : 44.6. Elle est ici
particulièrement dégradée, en raison de sa situation particulière, en zone urbaine, sur les dépendances d’un
ancien ouvrage. Cette végétation est implantée sur le fond de la tranchée et sur les talus de part et d’autre,
lorsqu’ils ne sont pas occupés par les jardins.
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Alimentation en eau (à g.) et exutoire (à d.) de la zone humide
(tranchée de Belvèze du Razès – avril 2015)
Espace vert à Myrobolan à feuillage rouge
(tranchée de Bélvèze du Razès – avril 2015)
Jardin (tranchée de Belvèze du Razès – avril 2015)
Tranchée du Pech de Jean Denos à l’ouest du pont de la RD 623 (Cailhau – avril 2015)
Fossés en eau (tranchée du Pech de Jean Denos – Cailhau – avril 2015)
® tranchée de Couchardy - Berrugat (commune de Caudeval).
® tranchée d’Arres (commune de Bellegarde-du-Razès)
® section près du lieudit Camp-Cayroles (commune de Sainte-Colombe-sur-l’Hers) ;
® secteur du lieudit Maison Rouge (commune de Lignairolles) ;
® tranchée du Pech de Jean Denos (commune de Cailhau) ;
Les principales sections concernées sont les suivantes :
Dans les secteurs en déblai ou en profil rasant, la plate-forme est drainée par des fossés latéraux. Dans plusieurs
secteurs, ces fossés se sont obturés, provoquant leur mise en eau en période de précipitation. Ils abritent de ce
fait des habitats naturels particuliers.
¨ Fossés
L’enjeu local de conservation des habitats naturels, pris isolément, est faible à modéré.
L’ensemble de la zone humide, en zone urbaine, avec sa mosaïque d’habitats, présente un
enjeu local de conservation modéré.
53
Plantes des zones humides nécessitant un bon éclairement et une alimentation en eau abondante, au moins pendant la période de
croissance
5
L’enjeu local de conservation des fossés inondés enherbés est modéré.
En revanche, ces points d’eau constituent des milieux d’intérêt pour la faune, notamment pour la reproduction
des amphibiens ou des odonates (la présence de triton a été observée).
Ces milieux ne sont pas reliés à des habitats naturels d’intérêt communautaire Natura 2000 et ne constituent pas
d’habitats déterminants Z.N.I.E.F.F, notamment en raison de leur origine artificielle.
Cette végétation est rattachée au type « Ourlets riverains mixtes » ; code Corine Biotope : 37.715, défini comme
« Formations à Senecio fluviatilis, Calystegia sepium, Eupatorium cannabinum, Epilobium hirsutum, Sonchus palustris,
Urtica dioica et d'autres espèces, longeant les cours d'eau de plaine. » (Source : nomenclature Corine Biotope).
Les fossés situés dans des secteurs herbacés (le plus souvent en raison du fauchage des dépendances, comme à
Sainte-Colombe-sur-l’Hers), abritent une végétation d’hélophytes5. Parmi les espèces relevées, citons l’épilobe
hirsute (Epilobium hirsutum), l’épilobe à tige carrée (Epilobium tetragonum), la salicaire (Lythrum salicaria), le lycope
d’Europe (Lycopus Europaeus), le jonc acutiflore (Juncus acutiflorus), le jonc glauque (Juncus inflexus), la laîche
pendante (Carex pendula), la grande prêle (Equisetum telmateia). Dans l’eau, on observe le plantain d’eau (Alisma
plantago-aquatica).
Le même fossé dans le secteur de La Prade (Sainte-Colombe-sur-l’Hers – juin 2015)
Fossé dans le secteur de La Prade (Sainte-Colombe-sur-l’Hers – avril 2015)
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
54
Parallèlement, des fossés accompagnent souvent l’ancienne voie ferrée, à l’extérieur des dépendances. Ces
L’enjeu local de conservation des fossés inondés enherbés est modéré.
Fossés dans le secteur du lieudit Maison Rouge (commune de Lignairolles – avril 2015)
Fossé inondé en secteur de broussailles (secteur de Berrugat – Caudeval – avril 2015)
Cette végétation est rattachée à un type mixte composé des habitats suivants : « Ourlets riverains mixtes » ;
code Corine Biotope : 37.715 - « Fossé » ; code Corine Biotope : 89.22 - « Fourrés médio-européens sur sol
fertile » ; code Corine Biotope : 31.8 dans le cas des fossé en ambiance de fourrés.
Les fossés inondés situés dans les secteurs forestiers ou embroussaillés accueillent pour leur part une végétation
mixte composée d’espèces arbustives ou arborescentes des milieux adjacents et des espèces hygrophiles. C’est
le cas dans les autres secteurs cités ci-dessus, notamment la tranchée de Couchardy - Berrugat (commune de
Caudeval). Le caractère humide des fossés est marqué par la présence d’espèces telles que la ficaire à bulbilles
(Ficaria verna), la grande prèle (Equisetum telmateia), la laîche pendante (Carex pendula), l’eupatoire chanvrine
(Eupatorium canabinum)…
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
De nombreuses sections de l’ancienne voie ferrée sont bordées d’une végétation herbacée, installée de longue
date, qui n’est pas colonisée par les ligneux. Les formations herbacées installées sur les dépendances présentent
de nombreuses variations de détail, en termes de composition floristique, de densité, de hauteur…
¨ Pelouses et friches herbacées
Les paragraphes qui suivent présentent les formations végétales présentes sur les dépendances de l’ancienne
voie ferrée et dans une bande d’étude d’environ 50 m de part et d’autre.
c. Habitats naturels des dépendances et de la bande d’étude
L’enjeu local de conservation des fossés inondés est modéré.
Le même secteur en été (secteur de Camp-Cayroles, Sainte-Colombe-sur-l’Hers – juin 2015)
Fossé en pied de remblai à massette à feuilles larges (secteur de Camp-Cayroles, Sainte-Colombe-surl’Hers – avril 2015)
fossés, dont le curage parait parfois irrégulier, abritent une végétation hygrophile à grande herbes, dominée par
la massette à large feuilles (Typha angustifolia), l’épilobe hérissé (Epilobium hirsutum), l’épilobe à tige carrée
(Epilobium tetragonum), la grande prêle (Equisetum telmateia), l’eupatoire chanvrine (Eupatorium canabinum), l’ortie
(Urtica dioica), le cirse des champs (Cirsium arvense), la bardane à petites têtes (Arctium minus)…
Gazons à Brachypode de Phénicie 34.36
o
Longtemps désigné brachypode penné (Brachypodium pinnatum), cette espèce a récemment changé de nom : la nomenclature actuelle
retient les noms de brachypode des rochers (Brachypodium rupestre)
6
L’évaluation de l’Enjeu Local de Conservation tient compte de ce qui précède, mais également des bonnes
capacités d’accueil de ces formations pour la faune (en particulier les insectes). Ces dernières constituent des
ilots de végétation herbacée naturelle au sein d’une région fortement marquée par la grande extension des
cultures et des forêts, favorisant la biodiversité.
L’habitat naturel 34.3 ne correspond pas à un habitat naturel d’intérêt communautaire Natura 2000. Il se décline
en cinq sous-types de pelouses à brome dressé (4 mésophiles et 1 xérophile), considérées comme des habitats
naturels déterminants pour l’inventaire des Z.N.I.E.F.F. Toutefois, ces derniers ne correspondent pas aux
formations végétales recensées sur le terrain. Par ailleurs, ces pelouses présentent des cortèges floristiques qui
sont assez peu diversifiés, avec notamment un nombre d’espèces d’orchidées assez faible.
Ces formations sont rattachées au type « Pelouses pérennes denses et steppes médio-européennes » ; code
Corine Biotope : 34.3. Ce type, relié au « Festuco-Brometea », est caractérisé comme des « Pelouses sèches
thermophiles, fermées des plaines et collines méditerranéennes ou médio-européennes, jusqu'à l’étage montagnard,
dominées par des graminées vivaces ; pelouses steppiques d’affinités continentales médio-européennes. » Cette
définition permet de faire ressortir le caractère moins spécialisé du présent habitat naturel, par rapport aux deux
suivants.
Les pelouses mésoxérophiles sont dominées par les brachypodes (Brachypodium rupeste 6, B. phoecicoides) et le
brome dressé (Bromus erectus). Elles forment des prairies denses, dont la composition floristique varie en
fonction de la sécheresse du substrat. Les principales espèces relevées sont le brome dressé (Bromus erectus) et
le brachypode des rochers (Brachypodium rupestre), voire le brachypode de Phénicie (Brachypodium phoenicoïdes)
dans certains secteurs. On observe également le fromental (Arrhenatherum elatius), la luzerne cultivée (medicago
sativa), la blackstonie perfoliée (Blackstonia perfoliata). Le cortège floristique s’avère assez peu diversifié dans les
secteurs relevés.
§ Pelouses méso-xérophiles
® Zones rudérales 87.2
® Terrains en friche 87.1
® Pelouses de parcs 85.12
® Cultures et maraichage 82.12
® Grandes cultures 82.11
® Pâtures mésophiles 38.1
® Pelouses méditerranéennes subnitrophiles 34.8
Pelouses calcaires sub-atlantiques semi-arides (mesobromion) 34.32
o
® Pelouses pérennes denses et ses deux variantes :
Ces habitats naturels sont rattachés aux types suivants de la nomenclature Corine Biotopes :
® les formations herbacées profondément modifiées.
® les prairies mésophiles médio-européennes,
® les pelouses « plutôt sèches » (méso-xérophiles),
Ces formations peuvent être regroupées en trois groupes principaux :
7
anciennement : Sanguisorba minor
55
Elles comprennent également le dactyle aggloméré (Dactylis glomerata), la laîche (Carex flacca), la petite
pimprenelle (Poterium sanguisorba)7 le thym précoce (Thymus praecocx), le gaillet vrai (Galium verum), l’euphorbe
verruqueuse (E. verrucosa), l’hippocrépide à toupet (Hippocrepis comosa). Ces pelouses abritent également l’origan
(Origanum vulgare), plante hôte potentielle de l’azuré du serpolet (Cf. § faune).
Pelouse sèche sur les abords et à l’extérieur de la plate-forme
(secteur de Tariseu – Escueillens-et-Saint-Just-de-Bélengard – juin 2015)
Dans les secteurs moins secs, souvent sur substrat marneux et plutôt dans la partie sud du tracé, les pelouses
sont dominées par le brome dressé (Bromus erectus) et le brachypode des rochers (Brachypodium rupestre).
§ Pelouses sèches
L’enjeu local de conservation des pelouses pérennes est donc considéré comme modéré.
Pelouse pérenne (secteur de Bouriens – Bellegarde du Razès – juin 2015)
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
56
L’habitat naturel 34.3 ne correspond pas à un habitat naturel d’intérêt communautaire Natura 2000. En effet, il
présente des analogies avec les habitats naturels « Natura 2000 » 6210, mais en diffère par son cortège
floristique.
Ces pelouses sont rattachées au type « Pelouses calcaires sub-atlantiques semi-arides » ; code Corine
Biotopes : 34.32, lequel est caractérisé parmi les formations du Mesobromion (Seslerio-Mesobromion, PotentilloBrachypodion pinnati) comme des "Formations plus ou moins mésophiles, fermées, dominées par des graminées
vivaces, cespiteuses, colonisant des sols relativement profonds, principalement calcaires dans le domaine subatlantique du Quercion pubescenti-petraea et dans ses irradiations septentrionales ainsi que dans les montagnes subméditerranéennes de la péninsule italienne, avec Bromus erectus, Brachypodium pinnatum […] et de nombreuses
orchidées […] généralement riches en espèces, ces groupements peuvent être envahis par le très social Brachypodium
pinnatum ».
Les relevés effectués montrent un petit nombre d’espèces, alors que ces formations peuvent présenter une
grande diversité. Bien que plusieurs espèces d’orchidées aient été relevées, elles ne sont pas particulièrement
nombreuses ni diversifiées. Il s’agit d’espèces communes.
Pelouse sèche à Ophrys aranifera (secteur de Bouriens – Bellegarde du Razès – juin 2015)
Pelouse sèche sur un talus marneux (secteur de Bouriens – Bellegarde du Razès – juin 2015)
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
Cette végétation est rattachée au type « Gazons à Brachypode de Phénicie » ; code Corine Biotope 34.36. Il est
classé parmi les formations du « Brachypodietalia phoenicoidis » : « Pelouses pérennes sèches, fermées, sur sols
eutrophes au sein des étages méso- et thermo-méditerranéens, souvent en situation post-culturale, constituées
de graminées relativement hautes, habituellement dominées par Brachypodium phoenicoides […] et de
nombreuses orchidées.
Gazons à Brachypode de Phénicie (secteur de Rebenty – Montréal – juin 2015)
La partie nord du tracé subit des influences méditerranéennes renforcées. Les pelouses voient leur cortège
légèrement décalé, le brachypode de Phénicie (Brachypodium phenicoïdes) remplaçant le brachypode des rochers
(Barchypodium rupestre), le dactyle aggloméré hispanique (Dactylis glomerata hispanica) remplaçant les sous
espèces septentrionales. Bon nombre d’espèces sont toutefois présentes dans les deux types de formations. On
recense, outre le brachypode, la fléole noueuse (Phleum pratense subsp. serotinum), le chiendent rampant (Elytrigia
repens), la scabieuse maritime (Scabiosa atropurpurea var. maritima), le pallénis épineux (Pallenis spinosa), le trèfle
bitumeux (Bituminaria bituminosa).
§ Gazons à Brachypode de Phénicie
L’enjeu local de conservation des secteurs des pelouses sèches est modéré.
L’évaluation de l’Enjeu Local de Conservation tient compte de ce qui précède, mais également des bonnes
capacités d’accueil de ces formations pour la faune (en particulier les insectes). Ces dernières constituent des
ilots de végétation herbacée naturelle au sein d’une région fortement marquée par la grande extension des
cultures et des forêts, favorisant la biodiversité.
Peu fréquentes sur le tracé, les pelouses sèches présentent une diversité assez peu élevée, peut-être liée à
l’isolement relatif de cet habitat au sein d’un paysage majoritairement agricole et forestier. Elles constituent un
milieu d’accueil pour la faune des espaces ouverts, en particulier l’origan, espèce hôte de l’azuré du serpolet.
Cet habitat se décline en quatre sous-types de pelouses mésophiles à brome dressé, qui sont considérées
comme des habitats naturels déterminants pour l’inventaire des Z.N.I.E.F.F. Toutefois, ces derniers ne
correspondent pas aux formations végétales recensées sur le terrain.
Ces formations sont rattachées au type « Pelouses méditerranéennes subnitrophiles » ; code Corine Biotope :
34.8. Celui-ci est classé parmi le « Brometalia rubenti-tectori i.a. », c’est-à-dire les « formations composées
principalement de graminées en particulier annuelles des genres Bromus, Aegilops, Avena, Vulpia, de crucifères et de
légumineuses. Ces formations occupent des étendues considérables dans les étages méso- et thermo-méditerranéens
Pelouse subnitrophile (secteur de La Sablière – Bram – juin 2015)
Les pelouses d’implantation récentes ou soumises à des interventions vigoureuses (fauchage ras). Ces
formations occupent notamment les bords de routes et de nombreuses parcelles de petite taille disséminées le
long du tracé. Elles sont dominées par des espèces nitratophiles, annuelles ou bisannuelles, comme l’avoine
barbue (Avena barbata), le fenouil commun (Foeniculum vulgare), la cardère (Dipsacus fullonum), la verveine
officinale (Verbena officinalis)…
§ Pelouses méditerranéennes subnitrophiles
L’enjeu local de conservation des Gazons à Brachypode de Phénicie est modéré.
L’évaluation de l’Enjeu Local de Conservation tient compte de ce qui précède, mais également des bonnes
capacités d’accueil de ces formations pour la faune (en particulier les insectes). Ces dernières constituent des
ilots de végétation herbacée naturelle au sein d’une région fortement marquée par la grande extension des
cultures, favorisant la biodiversité.
L’habitat naturel 34.36 ne correspond pas à un habitat naturel d’intérêt communautaire Natura 2000. Il ne
correspond pas non plus à un habitat naturel déterminant pour l’inventaire des Z.N.I.E.F.F.
Pelouse pérenne (secteur de St-Martin - Chalabre – juin 2015)
L’enjeu local de conservation des pelouses subnitrophiles est faible.
57
Cet habitat 38.2 présente également des analogies avec l’habitat naturel d’intérêt communautaire « Natura
2000 » 6510, mais en diffèrent par son cortège floristique.
L’habitat naturel 38.2 comprend le sous-type 38.22B, « Prairie de fauche des plaines (sous type méditerranéen). Il
s’agit d’un habitat déterminant pour l’inventaire des Z.N.I.E.F.F. Les habitats observés ne correspondent pas à
cette définition.
Prairie de fauche à fromental (secteur de Philipou – Rivel – juin 2015)
Ces formations révèlent le caractère plus mésophile du secteur de Sainte-Colombe-sur-l’Hers. Elles sont
rattachées au type « Prairies de fauche de basse altitude » ; code Corine Biotopes : 38.2.
Dans la partie sud de l’itinéraire, les zones fauchées (bords de l’aménagement, bords de routes, quelques
prairies), implantées sur des sols bien alimentés en eau, abritent des formations herbacées dominées par le
fromental (Arrhenatherum élatius). Par rapport aux formations précédentes, le cortège floristique est décalé vers
des espèces mésophiles comme le fromental, le brome dressé (Bromus erectus), le brachypode des rochers
(Barchypodium rupestre), le dactyle aggloméré (Dactylis glomerata), la carotte sauvage (Daucus carotta), le gaillet
blanc (Galium mollugo subsp. erectum), le persil des bois (Anthriscus sylvestris), la marguerite commune
(Leucanthemum vulgare). En revanche, elles abritent une moindre quantité d’espèces non graminoïdes que le type
suivant (friches). Situées dans des secteurs régulièrement entretenus, elles présentent une bonne stabilité.
§ Prairies de fauche de basse altitude
L’enjeu local de conservation des pelouses subnitrophiles est faible.
Ces formations sont banales, assez répandues et sont susceptibles d’apparaitre suite à des travaux de génie civil.
Elles sont susceptibles d’accueillir des espèces faunistiques, à l’instar des friches.
L’habitat naturel 34.8 ne correspond pas à un habitat naturel d’intérêt communautaire Natura 2000. Il ne
correspond pas non plus à un habitat naturel déterminant pour l’inventaire des Z.N.I.E.F.F.
occidentaux, centraux et orientaux sur des sols légèrement enrichis en nitrates […]. »
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
58
Friche herbacée (secteur de Sainte-Colombe-sur-l’Hers – juin 2015)
Friche herbacée (secteur de Camp-Cayrol – Sainte-Colombe-sur-l’Hers – septembre 2014)
Ces formations végétales sont rattachées au type « Terrains en friches » ; code Corine Biotope : 87.1.
Les terrains en friches présentent une végétation herbacée, souvent assez haute (elle dépasse aisément un
mètre) et généralement très dense. Les espèces sont des annuelles ou bisannuelles comme les petits bromes
(brome mou Bromus hordeaceus, brome de Madrid - Bromus madritensis), Avoine barbue (Avena barbata), les
molènes (molène sinuée - Verbascum sinuatum, molène lychnide - Verbascum lychnitis), la vipérine commune
(Echium vulgare), le trèfle bitumeux (Bituminaria bituminosa), le fenouil commun (Foeniculum vulgare), la carotte
sauvage (Daucus carota), la laitue scariole (Lactuca serriola). On observe également des espèces envahissantes
comme les vergerettes (Vergerette du Canada - Conyza canadensis, Vergerette de Barcelone - Erigeron
sumatrensis).
N.B. : à la différence de la nomenclature du code Corine Biotopes, les parcelles en jachère, c’est-à-dire non cultivées
depuis moins d’une année, ne sont pas inclues dans les friches. En effet, ces parcelles restent dans la rotation des
cultures et seront très rapidement réintégrées dans l’un des types « cultivés » ; code Corine Biotopes 82.
Les terrains en friche sont peu fréquents dans le secteur d’étude, peut-être en raison de la bonne santé de
l’agriculture locale. On les observe essentiellement aux abords des ouvrages ou dans de petits secteurs agricoles
abandonnés de manière récente (ce qui les différencient du type suivant).
§ Terrains en friche
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
Végétation rudérale (secteur de Rebenty – Montréal – juin 2015)
De nombreuses surfaces de la zone de projet sont occupées par une végétation dite « rudérale », issue bien
souvent de l’évolution des friches. Il s’agit d’une végétation à dominante herbacée mais comprenant des
arbustes, voire de jeunes arbres. Elle est constituée d’espèces annuelles ou bisannuelles, notamment celles des
friches, mais également d’espèces pérennes, comme le plantain lancéolé (Plantago lanceolata), l’achillée
millefeuilles (Achillea millefolium)... Le cortège floristique est très variable selon les secteurs, mais il intègre le plus
souvent des plantes dites nitratophiles, exigeant des sols riches, dont la plus abondante est l’ortie (Urtica dioïca).
§ Zones rudérales
L’enjeu local de conservation des friches est faible.
L’habitat naturel 87.1 ne correspond pas à un habitat naturel d’intérêt communautaire Natura 2000. Il ne
correspond pas non plus à un habitat naturel déterminant pour l’inventaire des Z.N.I.E.F.F.
Friche herbacée (secteur de La Sablière – Bram- septembre 2015)
Zone rudérale surpâturée (secteur de La Lauzette – Cailhau – juin 2015)
L’enjeu local de conservation des zones rudérales est faible.
Végétation rudérale basse à aristoloche
(secteur des Crozes – Villeneuve-les-Montréal – juin 2015)
L’habitat naturel 87.2 ne correspond pas à un habitat naturel d’intérêt communautaire Natura 2000. Il ne
correspond pas non plus à un habitat naturel déterminant pour l’inventaire des Z.N.I.E.F.F.
Les zones rudérales sont souvent favorables à la petite faune en fournissant une végétation peu perturbée. Elles
peuvent également abriter des espèces porteuses d’enjeux. C’est le cas des abords de la plate-forme qui
accueillent des stations d’aristoloche à feuilles rondes (Aristolochia rotunda), plante hôte d’un papillon protégé (Cf.
§ « flore »).
Ces formations végétales sont rattachées au type « Zones rudérales » ; code Corine Biotope : 87.2. Ce type est
très abondant sur la plate-forme de l’ancienne voie ferrée. Il est presque toujours présent, soit sur cette plateforme dans les zones peu circulées, soit en bordure de celle-ci lorsque la fréquentation est plus élevée. On
l’observe également aux abords des ouvrages ou dans les sections ayant fait l’objet de travaux. On le recense
aussi en dehors de l’aménagement, dans les secteurs remaniés ou peu entretenus. Toutefois, dans ce dernier
cas, la végétation rudérale constitue un stade transitoire dans l’évolution de la végétation vers un stade ligneux
(fourrés arbustifs ou formations boisées).
¨ Formations de broussailles à dominante arbustive
Fourré arbustif (secteur de l’ancienne gare – Belvèze-du-Razès – avril 2015)
59
Deux espèces de frêne ont été recensées : Le frêne élevé (Fraxinus excelsior), considéré comme hygrophile et
médio-européen, est plus fréquent dans la moitié sud du tracé. Le frêne oxyphylle (Fraxinus angustifolia), plus
méridional que le précédent, est plus abondant dans la partie nord, le basculement se situant dans le secteur de
Caudeval.
Par ailleurs, ces fourrés sont fréquemment colonisés par de jeunes sujets d’espèces arborescentes, en particulier
lorsqu’ils sont situés en lisières de forêts. L’espèce la plus régulière est le chêne pubescent (Quercus pubescens.
On recense aussi l’érable champêtre (Acer campestre), ainsi que le noyer (Juglans reggia) et le merisier (Prunus
avium). Dans les secteurs humides apparaissent le peuplier noir (Populus nigra) et le saule blanc (Salix alba). On
observe aussi le frêne dans les secteurs humides ou marneux.
D’autres espèces sont relevées de manière ponctuelle, en fonction de contraintes locales : c’est par exemple le
cas des saules (saule pourpre - salix purpurea, saule à feuilles d’olivier - salix atrocinerea), qui ne sont présents que
dans les secteurs les plus humides. Inversement, le genêt d'Espagne (encore dénommé spartier à tiges de jonc Spartium junceum), est rare. Il occupe des talus secs, généralement en remblai.
D’autres espèces sont réparties inégalement le long du tracé. En particulier, la corroyère à feuilles de myrte,
(encore dénommée redoul ou herbe-aux-tanneurs - Coriaria myrtifolia) est rare le long du tracé au sud de
Caudeval, où elle occupe des stations bien exposées. En revanche, elle devient très fréquente au nord de
Bellegarde-du-Razès. Elle marque ainsi l’influence du climat méditerranéen.
Ces fourrés sont dominés par la ronce à feuille d’orme (Rubus ulmifolius), le prunellier (Prunus spinoa), le
cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), l’aubépine monogyne (Crataegus monogyna), le petit orme (Ulmus minor),
espèces ubiquistes qui sont observées, en proportion variable, sur l’ensemble du linéaire. Elles sont
accompagnées par des espèces lianescentes comme la clématite vigne blanche (Clematis vitalba), la bryone
(Bryonia cretica subsp. dioica), le tamier (Dioscorea communis).
Les formations arbustives sont très abondantes tout au long du tracé de l’ancienne voie ferrée, où elles
colonisent les surfaces laissées à l’abandon, en particulier les talus non fauchés ou en lisière de forêts.
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
60
Fourré medio-européens (secteur de Durand – Bellegarde-du-Razès – juin 2015)
Fourrés le long du tracé (1 plan) (secteur de Fontcarrel – Montréal – juin 2015)
er
Fourré à corroyère (secteur du Relais – Cailhau – juin 2015)
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
Compte tenu de la grande fréquence de ce type, de son homogénéité relative et de son faible niveau d’enjeu, la distinction en sous-types
(comme « Fourrés caducifoliés sub-méditerranéens sud-occidentaux » ; code Corine Biotope : 31.89 « Fourrés médio-européens sur sol
fertile » ; code Corine Biotope : 31.81) n’a pas été retenue.
8
Les forêts de chêne pubescent (Quercus pubescens) sont très abondantes dans tout le secteur d’étude. Elles
§ Chênaies à chêne pubescent
Ambiance forestière sur les dépendances et autour du tracé
(secteur de Maison Rouge – Lignairolles – avril 2015)
Ces formations colonisent localement les dépendances de l‘ancienne voie ferrée et son présente autour de cet
ouvrage.
® des ripisylves.
® les frênaies non riveraines,
® des chênaies et leurs variations mixtes (en mélange avec le chêne vert, le hêtre, le robinier faux-acacia),
On recense plusieurs types de formations forestières le long du tracé :
¨ Formations boisées
L’enjeu local de conservation des fourrés est faible.
Cet habitat naturel n’est pas un habitat d’intérêt communautaire « Natura 2000 » et ne constitue pas un habitat
déterminant pour l’inventaire des Z.N.I.E.F.F.
Ces formations végétales sont toutes rattachées au type «Fourrés » ; code Corine Biotope 31.88. Celui-ci est défini
comme « Formations pré- et post-forestières, la plupart du temps caducifoliées, d'affinités atlantiques ou médioeuropéennes, caractéristiques de la zone de forêts caducifoliées, mais colonisant aussi des stations fraîches, humides ou
perturbées de la zone forestière sempervirente méditerranéenne. » (source : code Corine).
Fourrés en zone plus sèche à spartier (secteur de Bouriens - Belvèze-du-Razès – avril 2015)
Chênaie (secteur de Chamayou – Cailhavel – juin 2015)
Chênaie (secteur de l’Hopital – Belvèze-du-Razès – avril 2015)
Le cortège floristique, bien que montrant de nombreuses variations, présente de grandes tendances sur
l’ensemble du tracé, avec des espèces comme le lierre (Hedera helix), la garance voyageuse (Rubia peregrina), le
brachypode des bois (Brachypodium sylvaticum)…
colonisent les abords de la plate-forme dans nombre de sections. De fait, elles sont également présentes sur les
dépendances.
61
C’est particulièrement le cas dans la partie nord du tracé et sur les talus bien drainés. On en observe notamment
au niveau du lieu-dit Escapat (commune de Montréal) et au niveau des pentes du Pas d’El Bosc (commune de
Lignairolles).
Les chênaies à chêne pubescent sont localement infiltrées par le chêne vert (Quercus ilex), dans des ambiances
sèches.
§ Chênaies mixtes à chêne vert
® les chênaies mixtes à chêne pubescent et robinier faux-acacia
® les chênaies mixtes à chêne pubescent et hêtre
® les chênaies mixtes à chêne pubescent et chêne vert
Dans de nombreux secteurs, les chênaies sont infiltrées d’espèces diverses. Les plus fréquentes sont les
suivantes :
§ Chênaies mixtes
L’enjeu local de conservation des chênaies est faible.
Cet habitat naturel n’est pas un habitat d’intérêt communautaire « Natura 2000 » et ne constitue pas un habitat
déterminant pour l’inventaire des Z.N.I.E.F.F.
On observe une certaine variabilité du cortège floristique, mais l’ensemble de ces formations peut être rattaché
au type « Chênaies thermophiles et supra-méditerranéennes » ; code Corine Biotope : 41.7 ; définis comme
« Forêts ou bois des régions de climat sub-méditerranéen et de l’étage supra-méditerranéen, dominés par des Chênes
caducifoliés ou semi-caducifoliés thermophiles; ceux-ci en outre remplacent, dans des conditions locales microclimatiques ou édaphiques, les forêts de Chênes sempervirents dans les aires méso-méditerranéennes ou thermoméditerranéennes, et s’irradient au loin vers le Nord jusque dans les régions médio-européennes ou sub-atlantiques. »
Chênaie à chêne pubescent (secteur du Castagnet – Tréziers – septembre 2014)
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
62
Au niveau de la colline « le Bois d’en Bas » (commune de Lignairolles), on observe la présence du hêtre (Fagus
sylvatica) qui vient coloniser la chênaie, dans le secteur de La-Maison-Rouge / Simounet. La présence du hêtre,
§ Chênaies mixtes à hêtre
L’enjeu local de conservation des secteurs à chêne pubescent et chêne vert est faible.
Cet habitat naturel ne constitue pas un habitat déterminant pour l’inventaire des Z.N.I.E.F.F.
Les chênaies mixtes à chêne pubescent et chêne vert présentent des similitudes avec l’habitat naturel d’intérêt
communautaire Natura 2000 « Yeuseraies-chênaies pubescentes à gesse à larges feuilles » (Code Natura 2000
9340-8). Toutefois, plusieurs espèces caractéristiques sont manquantes, comme le chrysanthème en corymbes
(Tanacetum corymbosum), la campanule à grande fleurs (Campanula medium), la calicotome épineux (Cytisus
spinosus), la clématite flammette (Clematis flamula), le pistachier térébinthe (Pistachia terebinthus), la salsepareille
(Smilax aspera). L’appartenance au type Natura 2000 n’est donc pas retenue.
La chênaie mixte à chêne pubescent et chêne vert est rattachée au type mixte « Chênaies thermophiles et
supra-méditerranéennes x Forêts de Chênes vert des collines catalo-provençale» ; code Corine Biotope :
41.7x45.313. Ces dernières sont définies comme des « formations de Quercus ilex du méso-méditerranéen
supérieur, humides de Montserrat, de Prades, des Ports de Beseit, des Pyrénées orientales, du haut Languedoc, des
Cévennes […]. » (Source : nomenclature Corine Biotope).
N.B. : les différences au sein du cortège floristique sont ténues (les espèces « de base » restent identiques). Elles sont
diffuses et n’ont pas été cartographiées. Toutefois, ces variations permettent d’apprécier le degré de diversité de cette
formation tout au long du tracé du projet.
La présence du chêne vert constitue le signe le plus évident des influences méditerranéennes. Elle est
accompagnée d’espèces, parmi lesquelles le micocoulier (Celtis australis), la corroyère à feuilles de myrte
(Corriaria myrtifolia), le rouvet blanc (Osyris alba), l’alaterne (Rhamnus alaternus), la scabieuse maritime (Scabiosa
atropurpurea var. maritima), le rosier toujours vert (Rosa sempervirens), l’aristoloche à feuilles rondes (Aristolochia
rotunda)…
Chênaie à chêne pubescent et chêne vert (secteur d’Escapat – Montréal – juin 2015)
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
Localement, la chênaie à chêne pubescent est infiltrée par le robinier faux acacia (Robinia pseudo-acacia). Il s’agit
d’une espèce d’origine nord-américaine, abondamment plantée depuis un siècle et devenue invasive dans
certaines régions. Cette espèce présente une capacité élevée à coloniser les espaces nus, la faculté à se
développer malgré la pauvreté des sols ou leur faible teneur en eau. Elle est appréciée pour son bois résistant.
Elle a longtemps été plantée le long des ouvrages et notamment des voies ferrées. Il est donc logique qu’elle se
maintienne le long du tracé du projet.
§ Chênaies mixtes à robinier faux-acacia
Malgré sa faible extension, l’enjeu local de conservation de la chênaie mixte à hêtre est
faible.
Ces formations ne correspondent pas à un habitat naturel d’intérêt communautaire Natura 2000, ni à un habitat
déterminant pour l’inventaire des Z.N.I.E.F.F.
La chênaie mixte à chêne pubescent et hêtre est rattachée au type mixte « Chênaies thermophiles et supraméditerranéennes x Hêtraies calcicoles sub-méditerranéennes » ; code Corine Biotope : 41.7x41.175.
Le cortège floristique reste très proche de celui des chênaies, avec cependant dans ce secteur l’abondance de la
pulmonaire affine (Pulmonaria affinis), de l’hépatique à trois lobes (Anemone hepatica), de l’anémone des bois
(Anemone nemorosa).
Chênaie mixte à hêtre (secteur de Calvet – Gueytes-et-Labastide – septembre 2014)
N.B. : les chênes relevés appartiennent à l’espèce « chêne pubescent » (Quercus pubescens) et non pas le chêne sessile
(Quercus petraea) ou le chêne pédonculé (Quercus robur). Cette observation permet de confirmer le caractère de
formation « de transition » et d’exclure le rattachement à un habitat de type « Chênaies acidiphiles atlantiques à
Hêtres » (code Corine Biotope 41.52), dominées par le chêne sessile (Quercus petraea) et le chêne pédonculé (Quercus
robur).
espèce montagnarde et atlantique, qui marque la pénétration des influences atlantiques vers le Roussillon. On
retrouve cette espèce de part et d’autre de la vallée de l’Hers, sur la butte de la Forêt de la Malepère, au sudouest de Carcassonne et sur les reliefs à l’est de Limoux.
Chênaie à robinier faux-acacia (secteur de Boulzane – Tréziers – septembre 2014)
Robinier faux-acacia (Sainte-Colombe-sur-l’Hers – juin 2015)
L’enjeu local de conservation des secteurs de chênaie à robinier est faible.
Ces formations ne correspondent pas à un habitat naturel d’intérêt communautaire Natura 2000, ni à un habitat
déterminant pour l’inventaire des Z.N.I.E.F.F.
Cette végétation est rattachée au type mixte « « Chênaies thermophiles et supra-méditerranéennes x
plantations de robiniers» ; code Corine Biotope : 41.7 x 83.324.
Le cortège floristique reste similaire à celui de la chênaie à chêne pubescent. Le sous-bois est plus dense dans les
zones de robinier dominant en raison du feuillage plus clair de cette espèce.
Cette espèce apparait de manière disséminée sur l’ensemble du tracé. Dans certains secteurs, des linéaires de
remblai sont colonisés par le robinier faux acacia, qui devient parfois dominant. Il s’agit de la partie sud de
l’itinéraire et notamment le secteur de Tréziers et de Sainte-Colombe-sur-l’Hers.
§ Frênaies
Frênaie (secteur de Baychère – Sonnac-sur-l’Hers – avril 2014)
63
Le sous-bois est généralement dense, en raison du feuillage léger des frênes. Ce dernier est riche en arbustes :
cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), prunellier (Prunus spinosa), aubépine monogyne (Crataegus monogyna),
petit orme (Ulmus campestre), fusain (Euonymus europeaeus), troène (Ligustrum vulgare), ronce à feuilles d’orme
(Rubus ulmifolius) ; ainsi que des lianes : lierre (Hedera helix), clématite vigne-blanche (Clematis vitalba). Les
herbacées sont plus rares avec le brachypode des bois (Brachypodium sylvaticum), l’arum d’Italie (Arum italicum).
Frênaie à frêne élevé (secteur de Durand – Bellegarde-du-Razès – juin 2015)
Ces formations sont dominées par les frênes : le frêne élevé (Fraxinus excelsior) et le frêne oxyphylle (Fraxinus
angustifolia). Ces deux espèces se côtoient parfois, bien qu’elles n’aient pas été observées ensemble dans un
même relevé. La première est médio-européenne, la seconde occupe la zone méditerranéenne (et les Pays de
Loire). Dans le secteur d’étude, les deux espèces sont présentes. Elles sont accompagnées de l’érable champêtre
(Acer campestre), du tilleul à grandes feuilles (Tilia platyphyllos), du merisier (Prunus avium) et du noyer (Juglans
regia).
Plusieurs sections accueillent une formation dominée par le frêne. Il s’agit de secteurs aux sols profonds et bien
alimentés en eau. Deux zones sont particulièrement concernées : la vallée de l’Hers, entre Sainte-colombe-surl’Hers et Sonnac-sur-l’Hers et le secteur entre Bellegarde-du-Razès et Bèlevèze-du-Razès.
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
64
On constate également la pénétration du chêne pubescent (Quercus pubescens) depuis les formations alentour,
essentiellement lorsque l’on s’éloigne des berges ou près des cours d’eau temporaires. On observe également la
présence de l’érable négundo (Acer negundo), autre espèce invasive fréquente dans les ripisylves.
Ces formations sont dominées par un cortège d’espèces hygrophiles : l’aulne glutineux (Alnus glutinosa), le
peuplier noir (Populus nigra s.l.), le peuplier blanc (Populus alba), le saule blanc (Salix alba), les frênes (Fraxinus
angustifolia, F. excelsior). La strate arbustive présente une densité variable en fonction des conditions locales et
notamment la densité et l’importance du couvert arborescent. Les principales espèces sont le saule pourpre
(Salix purpurea), le saule marsault (Salix caprea), le saule à feuilles d'Olivier (Salix atrocinerea), la ronce (Rubus
ulmifolius), le sureau noir (Sambucus nigra), le sureau yèble (Sambucus ebulus). Parmi les espèces herbacées, les
prêles (Prêle des champs - Equisetum arvense ; Prêle très rameuse - Equisetum ramosissimum et Grande prêle Equisetum telmateia) forment des massifs souvent denses et supportent bien un couvert dense.
Des ripisylves sont observées au franchissement des cours d’eau (du sud au nord : Hers, Sou, Ambrone, Ruisseau
de Rebenty). Il s’agit de formations arborescentes (localement arbustives) qui se développent à la faveur des sols
bien alimentés en eau par la nappe du cours d‘eau. On observe également, de manière ponctuelle, des
formations du même type lorsque le tracé de l’ancienne voie ferrée croise celui d’un cours d’eau, même
temporaire.
§ Ripisylves
L’enjeu local de conservation des frênaies est nul à faible.
Frênaie à robiniers (secteur de Philipou – Sainte-Colombe-sur-l’Hers – septembre 2014).
De manière similaire aux chênaies, les frênaies sont localement colonisées par le robinier faux acacia (Robinia
pseudo-acacia), sans que le cortège floristique ne soit significativement modifié.
Ces formations ne correspondent pas à un habitat naturel d’intérêt communautaire Natura 2000, ni à un habitat
déterminant pour l’inventaire des Z.N.I.E.F.F.
Ces formations sont rattachées au type « Frênaies » ; code Corine Biotope : 41.3 ; définies comme des « forêts
atlantiques ou sub-atlantiques non-alluviales dominées par Fraxinus excelsior, caractéristiques en particulier de la
Grande Bretagne, du Nord-Ouest de la Péninsule Ibérique. Sont incluses les formations pionnières secondaires sur des
terrains de cultures abandonnés » (Source : nomenclature Corine Biotope). Bien qu’installées dans des vallées
alluviales (Hers, Sou), ces formations ne sont pas directement en contact avec la nappe circulante et ne font donc
pas partie de la ripisylve.
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
L’enjeu local de conservation des ripisylves est modéré.
L’habitat naturel 44.6 englobe le sous-type 44.63X « Bois de frênes oxyphylles sur tufs calcaires ». Les ripisylves
recensées lors de l’étude n’en présentent pas les caractéristiques.
Cette végétation présente de fortes analogies avec le type « Peupleraies blanches » ; code EUR28 : 92AO.6,
notamment la présence de nombreuses espèces indicatrices. Il s’agit d’un habitat naturel d’intérêt
communautaire Natura 2000 défini comme « forêts riveraines méditerranéennes et centro-eurasiennes multistrates à
Populus ssp., Ulmus ssp., Salix ssp., Alnus ssp., Acer ssp. […] Les hauts peupliers […], généralement dominants en
hauteur, peuvent être absents ou rares dans certaines formations qui sont alors dominées par espèces des genres
Populus et Salix. » (Source : nomenclature Corine Biotope). Toutefois, les Cahiers d’Habitats indiquent que la zone
d’étude est en dehors de la zone de délimitation de cet habitat. Compte-tenu de son rôle très important au sein
d’une région fortement agricole, le caractère remarquable de cet habitat sera retenu.
Cette végétation est rattachée au type « Forêts méditerranéennes de peupliers, d’ormes et de frênes » ; code
Corine Biotope : 44.6. Il s’agit de « forêts alluviales méditerranéennes multi-strates avec Populus alba, Fraxinus
angustifolia, Ulmus minor, Salix alba, Salix spp., Alnus spp., des lianes et souvent des espèces des Quercetalia ilicis. »
(Source : nomenclature Corine Biotope).
N.B. : à gauche, une section récemment recalibrée : colonisation par la ronce (à gauche) et les saules (à droite).
Au centre et à droite du cliché, ripisylve développée.
Ripisylve de l’Ambrone (secteur de Bougade – juin 2015)
9
tout en restant dans une bande d’étude d’environ 50 m de part et d’autre de l’axe de la plate-forme de l’ancienne voie ferrée
® ripisylves ;
® formations boisées.
® landes arbustives ;
® formations herbacées pérennes (prairies, pelouses),
A l’extérieur des emprises de la voie et de ses dépendances 9, on observe une grande variété d’habitats naturels :
¨ Les autres habitats
Ripisylve de l’Hers (secteur de Falgas - Chalabre - juin 2015)
Ripisylve (à gauche) et chênaie mixte à saule (à droite)
(secteur de Berrugat - Caudeval - septembre 2014)
Culture de blé (secteur de Durand - Belvèze-du-Razès - juin 2015)
Champ de maïs dans la vallée alluviale de l’Hers (secteur de Philippou - Rivel - juin 2015)
De manière générale, les parcelles cultivées en plein champs semblent peu attractives pour la faune.
65
Les façons culturales différent d’un type de culture à l’autre : le maïs ou le colza sont cultivés de manière
intensive et laissent peu de place pour les plantes adventices ou la faune. Les céréales sont souvent traitées de
manière similaire et présentent peu de place pour les messicoles, qui semblent peu fréquentes. Par ailleurs, il est
fréquemment constaté que les parcelles sont cultivées jusqu’à leurs limites et parfois au-delà, incluant le bord du
chemin ou du fossé.
Les parcelles cultivées en plein champs sont répertoriées selon le type « Grandes cultures » ; code Corine
Biotopes : 82.11. Ce type regroupe les « céréales et autres cultures sur de grandes surfaces non interrompues dans les
paysages ouverts d’openfields » (source : nomenclature Corine Biotopes).
Les cultures pratiquées sont principalement les céréales à paille (blé en particulier), le colza, le tournesol, le
sorgo. La vallée alluviale de l’Hers abrite également de grandes parcelles de maïs. Les collines, bien que souvent
boisées, portent également diverses cultures.
Les cultures de pleins champs concernent de vastes parcelles (paysage d’openfield) peu fragmentées par les
haies et les bosquets.
Une grande partie du territoire d’étude est cultivée. Selon les secteurs, on recense des cultures de plein champs
(ou « grandes cultures », de la vigne et des vergers, Cf. ci-dessous).
§ Cultures
Les habitats naturels herbacés, arbustifs, boisés et les ripisylves ont été examinés précédemment. Les autres
espaces, fortement anthropisés, sont présentés ci-dessous.
® espaces anthropisés.
® surfaces agricoles (nettement majoritaires) ;
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
66
Ces formations sont cultivées de manière intensive et laissent peu de place pour les plantes adventices ou la
faune.
Dans certains secteurs, les parcelles sont moins étendues, les cultures plus diversifiées. Celles-ci sont classées
dans le type « Cultures et maraichage » ; code Corine Biotopes : 82.12. Ce type regroupe les «Cultures intensives
de légumes, de fleurs, petits fruits, habituellement en polycultures avec bandes où alternent différentes récoltes »
(source : nomenclature Corine Biotopes).
§ Cultures et maraichage
L’enjeu local de conservation des grandes cultures est faible.
Céréale cultivée « ras la haie » (secteur d’Escapat - Montréal - juin 2015)
Colza (secteur de Tarisseu – Escueillens-et-Saint-Just-de-Bélengard - avril 2015)
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
L’enjeu local de conservation des vignobles et des vergers est faible.
Vignes (secteur de Béoulaïgue – Villeneuve-Les-Montréal – juin 2015)
De rares vergers ont été identifiés près de certains villages. Ceux-ci sont classés dans le type « Vergers de hautes
tiges » ; code Corine Biotopes : 83.1. Ce type regroupe les «Cultures d’arbres de haute tige cultivés pour la
production de fruits. » (source : nomenclature Corine Biotopes).
On observe des vignes à proximité du tracé, en particulier dans la partie nord de l’aire d’étude. Celles-ci sont
classées dans le type « Vignobles » ; code Corine Biotopes : 82.12. Ce type est défini comme «Plantations de
vignes » (source : nomenclature Corine Biotopes). D’une manière générale, il s’agit plutôt de parcelles cultivées de
manière traditionnelle, peu intéressantes pour la faune et la flore adventice. Toutefois, on trouve également des
parcelles cultivées de manière moins intensives et donc plus intéressante pour la biodiversité.
§ Vignes et vergers
L’enjeu local de conservation des cultures et maraichages est faible.
Maraichage (Villeneuve-lès-Montréal – juin 2015)
§ Plantations
Ces formations sont classées dans le type « Grands parcs » ; code Corine Biotopes : 85.1. Fortement
anthropisées, elles sont peu intéressantes sur le plan floristique et faunistique.
On recense plusieurs espaces verts le long de l’ancienne voie ferrée dans la traversée des agglomérations. Ces
espaces sont fragmentés et se décomposent en plusieurs sous-types, dont l’analyse détaillée est sans
signification dans la cadre de la présente étude.
§ Parcs
L’enjeu local de conservation des plantations est faible.
Les plantations représentent une faible surface cumulée. En raison de leur caractère quelque peu artificiel, elles
accueillent une flore et une faune relativement banales, même si elles peuvent présenter un intérêt ponctuel
pour telle ou telle espèce. Ainsi, les plantations de pins sont appréciées des écureuils, qui se nourrissent de leurs
fruits.
Ne sont pas compris dans ce type les groupements forestiers ayant fait l’objet de reboisement. C’est le cas par
exemple d’une partie des boisements du secteur du Bois-d’en-Bas sur la commune de Lignairolles. Ces
boisements, malgré leur replantation, présentent des caractéristiques qui évoquent une formation naturelle et
qui ont été analysés plus haut. C’est également le cas des groupements mixtes où une espèce issue de plantation
se mélange à une espèce autochtone (chênaie à robinier par exemple).
Plantations de pin noir (Ancienne gare de Bellegarde-du-Razès – juin 2015)
Peu nombreuses, ces types de végétation ont été regroupés sous le terme générique de « Plantations » ; code
Corine Biotopes : 83.3. Elles répondent à la définition suivante « Formations de ligneux cultivés, plantés le plus
souvent, pour la production de bois, composées d'espèces exotiques ou d'espèces naturelles en dehors de leur aire
naturelle et de leur habitat naturel » (source : nomenclature Corine Biotopes).
Dans certains secteurs, le projet croise des parcelles ayant été plantées d’arbres pour la production de bois. On
distingue des plantations de pins, de peupliers, de robiniers, de feuillus divers (des frênes élevés) et des
alignements de platanes (fréquents en bords de routes).
L’enjeu local de conservation des espaces minéraux est nul.
67
Dans les agglomérations, de nombreux espaces sont partiellement ou totalement minéralisés : il s’agit des
voiries, des espaces attenants aux habitations, des stationnements... Compte-tenu du type urbain dominant,
ceux-ci sont classés dans le type « Villages » ; code Corine Biotopes : 86.2.
§ Espaces minéraux dominants
L’enjeu local de conservation des jardins est faible.
Jardins potagers et d’agrément (Sainte-Colombe-sur-l’Hers – septembre 2014)
Ce type se distingue du précédent par la taille des parcelles et le caractère soutenu de l’entretien. Il est peu
attractif pour la faune ou la flore naturelle.
Dans certains secteurs, les parcelles sont moins étendues, les cultures plus diversifiées. Celles-ci sont classées
dans le type « Jardins » ; code Corine Biotopes : 85.3. Ce type regroupe les «Jardins ornementaux et les Jardins
potagers de subsistance» (source : nomenclature Corine Biotopes).
§ Jardins
L’enjeu local de conservation des parcs est faible.
Parc (secteur de Rebenty – Montréal – septembre 2015)
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
83.1
Vergers de hautes tiges (Cultures d’arbres de haute tige cultivés pour la
production de fruits)
85.1
85.3
86.2
86.43
87.1
87.2
Grands parcs (Espaces verts grands et variés)
Jardins
Villages
Voies de chemins de fer, gares de triage et autres espaces ouverts
(terrains nus)
Terrains en friche
Zones rudérales
68
83.3
Plantations
83.21 – 83.1
82.12
Cultures et maraichage
Vignobles (Plantations de Vignes) et vergers
44.6
-
43.7 x
82.324
Chênaies mixtes à chêne pubescent et robinier faux-acacia
82.11
-
43.7 x
45.313
Chênaies mixtes à chêne pubescent et chêne vert
Grandes cultures
-
43.7 x
41.175
Chênaies mixtes à chêne pubescent et hêtre
Ripisylves (Forêts méditerranéennes de Peupliers, d'Ormes et de Frênes)
-
41.7
Chênaies à chêne pubescents (chênaies thermophiles et supraméditerranéennes)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- (7)
-
41.3
- (5)
38.2
-
Frênaies (Forêts atlantiques ou sub-atlantiques non-alluviales)
37.715
-
-
- (3)
- (2)
-
- (1)
-
-
Z.N.I.E.F.F
Prairies de fauche de basse altitude
Ourlets riverains mixtes
34.8
Pelouses méditerranéennes subnitrophiles
34.3
Pelouses pérennes denses et steppes médio-européennes
34.32
31.8
Fourrés médio-européens sur sol fertile
34.36
22.34
Zone humide (Petits gazons amphibies méditerranéens)
Gazons à brachypode de Phénicie
22.13
Eaux eutrophes
Pelouses calcaires sub-atlantiques semi-arides (mesobromion)
24.16 x
89.22
Codes
Corine
Biotopes
Zone humide (Cours d’eau intermittents – Fossés)
HABITATS NATURELS
Habitat
déterminant
Habitats naturels présents au sein de l’aire d’étude
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
92A0 (8)
-
-
-
-
-
- (6)
-
-
-
- (4)
-
-
-
-
-
Code
Natura
2000
Faible
Faible
Nul
Nul
Faible
Faible
Faible
Faible
Faible
Faible
Faible
Modéré
Faible
Faible
Faible
Faible
Faible
Faible
Modéré
Faible
Modéré
Modéré
Modéré
Faible
Modéré
Faible
Modéré
ENJEU LOCAL DE
CONSERVATION
Le tableau ci-dessous présente les habitats naturels recensés le long du projet et leur enjeu local de conservation
d. Bilan des habitats naturels
ETUDE D’IMPACT
AMENAGEMENT D‘UNE VOIE VERTE ENTRE LE CANAL DU MIDI ET MONTSEGUR
L’Enjeu Local de Conservation varie de « nul » (surfaces minérales) à « modéré ».
Les habitats naturels de l’aire d’étude sont nombreux, grâce à la diversité des conditions écologiques le long du
tracé de l’ancienne voie ferrée. Il s’agit en grande majorité d’habitats somme toute banals. Un seul habitat est
rattaché à un habitat naturel d’intérêt communautaire : les ripisylves.
(1) L’habitat naturel 22.34 englobe six sous-types spécifiques déterminants, correspondant à des milieux spécialisés (groupements à
Isoestes sp., à Cyperus sp…) qui ne répondent pas aux caractéristiques floristiques de ceux observés sur le tracé.
(2) L’habitat naturel 34.3 se décline en 5 sous-types déterminants, de pelouses à brome dressé (4 mésophiles et 1 xérophile) qui ne
correspondent pas aux formations recensées sur le terrain.
(3) L’habitat naturel 34.32 se décline en 4 sous-types déterminants, de pelouses à brome dressé mésophiles qui ne correspondent pas
aux formations recensées sur le terrain.
(4) Cet habitat 34.32 présente des analogies avec les habitats naturels « Natura 2000 » 6210, mais en diffèrent par son cortège
floristique.
(5) L’habitat naturel 38.2 comprend le sous-type 38.22B (déterminant). Les habitats observés ne correspondent pas à sa définition.
(6) Cet habitat 38.2 présente des analogies avec les habitats naturels « Natura 2000 » 6510, mais en différent par son cortège
floristique.
(7) L’habitat naturel 44.6 englobe le sous-type 44.63X (Bois de frênes oxyphylles sur tufs calcaires). Les ripisylves recensées ne
présentent pas ces caractéristiques.
(8) Les ripisylves sont rattachées au type « Natura 2000 » 92A0, malgré les réserves formulées concernant leur aire dans le texte
dédié à cet habitat.
Légende du tableau : plusieurs types d’habitats naturels recensés présentent des analogies avec les habitats naturels
déterminants de l’inventaire Z.N.I.E.F.F. Toutefois, après examen détaillé, les habitats observés présentent des différences
avec les types retenus.
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