c Séquence 5 SÉQUENCE 5 Séance 1 Ce que tu devais faire Je révise mes acquis 1) ® 3 (aa + a2) ˛ 3 × (a² + 2a) ˛ 3 (a² + 2a) ® 6a3 2) ˛ 1 700 – 17 ˛ 17 × 100 – 17 × 1 ® 17 × 100 + 17 × 1 ˛ 1 683 Les commentaires du professeur c 1) On peut supprimer le signe × lorsqu’il est suivi d’une lettre ou d’une parenthèse. Cependant, l’écriture aa n’est pas correcte, on écrit a². La 2ème réponse est correcte mais le signe × peut être supprimé. 2) La formule : a × (b – c) = a × b – a × c vue en 5e permet de faire mentalement le calcul proposé. 17 × 99 = 17 × (100 – 1) = 17 × 100 – 17 × 1 = 1 700 – 17 On trouve 1 683. 3) Une factorisation permet d’effectuer simplement le calcul : 3) ˛ 10 × 3,9 ˛ 64,35 – 25,35 ˛ (16,5 – 6,5) × 3,9 ˛ 3,9 (16,5 – 6,5) 4) ® 5x + 2 ˛ 5x + 10 ˛ 5(x + 2) ® 7x 5) ® 10x ˛ (2 + 5) x ˛ 7x ® 7x2 2 6) ®5 ® 10 ®8 ˛7 16,5 × 3,9 – 6,5 × 3,9 = (16,5 – 6,5) × 3,9 = 10 × 3,9 = 39 3,9 est un facteur commun. On utilise l’égalité vue en 5e : k × a – k × b = k × (a – b) 4) On développe 5 × (x + 2) : 5 × (x + 2) = 5 × x + 5 × 2 5 × (x + 2) = 5x + 10 5) Attention : 2x × 5x = 2 × 5 × x × x = 10x2 2x + 5x n’est pas égal à 10x2. 2x + 5x = (2 + 5)x = 7x 6) Le double de 2 est 2 × 2 soit 4. La somme de 4 et de 3 est 4 + 3 soit 7. Remarque : Si x est le nombre choisi, la somme du double de ce nombre et de 3 est 2x + 3. © Cned, Mathématiques 4e — 133 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 5 • Le périmètre d’un carré est égal à : 4 × côté. Ici, le côté est a. Le périmètre est donc 4 × a soit 4a. Exercice 1 Figure 1 : 4a • Le périmètre d’un rectangle est : 2 × longueur + 2 × largeur. On trouve donc ici : 2 × x + 2 × y soit 2x + 2y. • Le périmètre d’un triangle équilatéral est : 3 × côté. On trouve donc ici : 3 × c soit 3c. • L’étoile a 6 côtés de longueur u et 4 côtés de longueur v. Son périmètre est donc 6u + 4v. Figure 2 : 2x + 2y Figure 3 : 3c Figure 4 : 6u + 4v Exercice 2 Voici une figure de périmètre 8x + 2y. x Une figure dont le périmètre est 8x + 2y peut avoir de multiples formes. On donne libre cours à son imagination ! Voici un autre exemple : y x y Exercice 3 Figure 1 : a² Figure 2 : xy Figure 3 : ch 2 • L’aire d’un carré est donnée par la formule : côté × côté. On trouve donc ici : a × a soit a². • L’aire d’un rectangle est : longueur × largeur. On trouve donc ici : x × y soit xy. • L’aire d’un triangle est : On trouve donc ici : Figure 4 : πr2 Exercice 4 1) Noémie a fait la somme de l’aire du rectangle et de l’aire du triangle : a×b + a×b ab . = ab + 2 2 Quentin a fait la différence entre l’aire du grand rectangle et l’aire du triangle foncé : 2a × b − a×b ab . = 2ab − 2 2 Les deux expressions (celle de Noémie et celle de Quentin) sont correctes. — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne c×h 2 • L’aire d’un disque est : π × rayon × rayon. On trouve donc ici : π × r × r = π × r2. a 1) L’aire du rectangle est ab. L’aire du triangle rectangle est la moitié de l’aire d’un rectangle a×b . de dimensions a et b soit 2 b ab b ab 2 a L’aire du grand rectangle est : 2a × b = 2ab. L’aire du triangle rectangle foncé est a×b . 2 2a Quentin fait la différence entre l’aire du grand rectangle (2ab) et l’aire du triangle rectangle foncé. 134 côté × hauteur relative 2 b ab 2 c Séquence 5 2) Si j’utilise l’expression de Noémie : ab + On pouvait utiliser l’expression de Noémie ou bien celle de Quentin. Dans chacun de ces deux cas, il suffisait de factoriser par ab. On choisit par exemple l’expression de Noémie : ab 3 3ab 1 = ab 1 + = ab × = 2 2 2 2 Si j’utilise l’expression de Quentin : 2ab − ab 1 3 3ab = ab 2 − = ab × = 2 2 2 2 L’expression de Manon est correcte. c ab + 1 a×b = ab × 1 + ab × 2 2 On a représenté en gras le facteur commun ab. ab × 1 + ab × 1 1 = ab (1 + ) 2 2 Conclusion : Lorsqu’on exprime par exemple une aire à l’aide d’une expression littérale, il y a généralement plusieurs expressions littérales possibles ! Séance 2 Ce que tu devais faire Les commentaires du professeur Exercice 5 1) a) 5 cm Exemple de 4ème bateau : 3 cm Les commentaires du professeur : On peut construire ce bateau de la façon suivante : on trace un segment [AB] AB = 5 cm de 5 cm et deux cercles C 1 et C 2 de rayon 3 cm et de centres respectifs A et B. x C C C A C 2 1 On prend un point quelconque C (« au hasard ») sur le cercle C 2. On trace le segment [BC]. On trace ensuite la demi-droite [Cx) d’origine C parallèle à (AB) telle que [Cx) et [AB] soient du même côté de (BC). 3 cm A B B C x D C 2 1 3 cm La demi-droite [Cx) coupe le cercle C 1 en D. A C B C 2 1 © Cned, Mathématiques 4e — 135 © Cned – Académie en ligne Séquence 5 D 3 cm E F 3 cm C On construit ensuite les points E et F de [CD], respectivement à 3 cm de D et de C. 3 cm A G B 5 cm Le point G est un des deux points d’intersection du cercle de centre E de rayon 5 cm, et du cercle de centre F de rayon 5 cm. 5 cm c c D 3 cm E F 3 cm C 3 cm Remarques : On pouvait de cette façon construire une infinité de bateaux répondant à l’énoncé, car on pouvait placer C au départ n’importe où A 5 cm B sur le cercle C 2. On pouvait alors dans tous les cas terminer la construction du bateau. b) b) bateau n°1 : P1 = 3 × 3 + 4 × 1 soit P1 = 13 cm bateau n°2 : P2 = 3 × 4 + 4 × 2 soit P2 = 20 cm bateau n°3 : P3 = 3 × 4,5 + 4 × 2,5 soit P3 = 23,5 cm 2) a) Avec l’expression de Lindsay : Si x = 1 1 + 1 + 1 + 1 + 3 + 3 + 3 soit 13 cm. Si x = 2 2 + 2 + 2 + 2 + 4 + 4 + 4 soit 20 cm. Si x = 2,5 2,5 + 2,5 + 2,5 + 2,5 + 4,5 + 4,5 + 4,5 soit 23,5 cm. Avec l’expression d’Hugo : Si x = 1 4 × 1 + 3 × 3 = 4 + 9 soit 13 cm. Si x = 2 4 × 2 + 3 × 4 = 8 + 12 soit 20 cm. Si x = 2,5 4 × 2,5 + 3 × 4,5 = 10 + 13,5 soit 23,5 cm. On retrouve les périmètres calculés à la question 1. Les expressions de Lindsay et Hugo sont correctes. Justification : Les côtés de même longueur du triangle isocèle mesurent (x + 2). Le périmètre p du bateau est donc : p = x + x + x + x + (x + 2) + (x + 2) + (x + 2) p = 4 × x + 3 × (x + 2) 2) a) Pour utiliser l’expression de Lindsay, par exemple pour calculer le périmètre d’un bateau dont les petits côtés de la coque mesurent 1 cm, on remplace x par 1. Cela veut dire qu’à chaque fois que l’on voit un x dans l’expression du périmètre, on le remplace par un 1. A la fin, il ne doit plus rester aucun x mais que des nombres. On effectue alors le calcul. Cela ne prouve pas que les expressions sont égales pour toutes les valeurs de x. Pour l’affirmer, il faut le démontrer dans le cas général. En effet, d’après l’énoncé, les côtés de même longueur du triangle isocèle mesurent 2 cm de plus que les petits côtés de la coque. Pour que l’écriture du périmètre soit moins longue et plus lisible, on remplace x + x + x + x par 4 × x. De plus, comme y + y + y = 3y, on a : (x + 2) + (x + 2) + (x + 2) = 3 (x + 2). b) p = x + x + x + x + (x + 2) + (x + 2) + (x + 2) Dans une somme, on peut changer l’ordre des termes et les grouper comme on veut, donc : p=x+x+x+x+x+2+x+2+ x+2 p= x+x+x+x+x+x+x+2+2+2 7x 6 { { b) J’utilise l’expression obtenue par Lindsay : p = x + x + x + x + (x + 2) + (x + 2) + (x + 2) p = 7 × x + 2 + 2 + 2 = 7x + 6 P1 = 3 + 3 + 3 + 1 + 1 + 1 + 1 = 3 × 3 + 4 × 1 P2 = 4 + 4 + 4 + 2 + 2 + 2 + 2 = 3 × 4 + 4 × 2 P3 = 4,5 + 4,5 + 4,5 + 2,5 + 2,5 + 2,5 + 2,5 P3 = 3 × 4,5 + 4 × 2,5 J’utilise l’expression obtenue par Hugo : p = 4 × x + 3 × (x + 2) = 4 × x + 3 × x + 6 = 7x + 6 136 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne fl En effet : 3 × (x + 2) = 3 × x + 3 × 2 c Séquence 5 c) Je cherche un nombre x qui vérifie 7 × x + 6 = 41 ; 5 convient car 7 × 5 + 6 = 41 c c) Chercher les valeurs de x pour lesquelle le périmètre du bateau est égal à 41, c’est chercher pour quelles valeur de x l’expression 7x + 6 est égale à 41. On aurait pu aussi chercher pour quelles valeurs de x x + x + x + x + (x + 2) + (x + 2) + (x + 2) est égale à 41, ou bien : 4 × x + 3 × (x + 2) est égale à 41. On choisit l’expression 7x + 6 car c’est avec cette expression du périmètre du bateau que les calculs seront les plus simples et les plus rapides. On cherche, en remplaçant x par différentes valeurs dans l’expression 7 × x + 6, et on regarde si l’on obtient 41. Pour x = 0 7×x+6=7×0+6=6 Pour x = 1 7 × x + 6 = 7 × 1 + 6 = 13 Pour x = 2 7 × x + 6 = 7 × 2 + 6 = 20 Pour x = 3 7 × x + 6 = 7 × 3 + 6 = 27 On remarque qu’à chaque fois que l’on ajoute 1 à x, l’expression 7 × x + 6 augmente de 7. Pour x = 5 7 × x + 6 = 7 × 5 + 6 = 41 Pour x plus grand que 5, on se dit que 7 × x + 6 sera plus grand que 41, donc il semble que 5 soit la seule valeur pour laquelle le périmètre du bateau soit égal à 41. Exercice 6 Figure n°1 : Figure n°2 : Figure n°3 : p = 6 × x + 4 × 2x = 6x + 8x = 14x p = (x + 3) + (x + 3) + (x + 3) + 9 × x = 12x + 9 p = x + x + x + 1 + 1 + (x + 2) + (x + 2) = 5x + 6 Les remarques du professeur : Figure 1 : Une fois que l’on a trouvé p = 6x + 8x, on pense à factoriser par x : p = (6 + 8) × x = 14 x. Figure 2 : Une fois que l’on a écrit : p = (x + 3) + (x + 3) + (x + 3) + 9 × x, on pense à supprimer les parenthèses qui ne servent à rien. On obtient alors : p = x + 3 + x + 3 + x + 3 + 9 × x = 3x + 9 + 9x = 12x + 9. Figure 3 : Le triangle équilatéral a pour côté x + 1 + 1 soit x + 2. Le périmètre de la figure 3 est la somme de deux fois le côté de ce triangle équilatéral, et de trois fois le côté du carré. Exercice 7 a) On obtient 42 pour x = 3 (14 × 3 = 42) b) On obtient 42 pour x = 2,75 (12 × 2,75 + 9 = 42) c) On obtient 42 pour x = 7,2 (5 × 7,2 + 6 = 42) Exercice 8 1) Les égalités sont écrites en gras ci-dessous. a) 5 + 7 = 12 b) – 6 = – 2 × (–3) c) AB = 3 cm d) EF ≤ 9 e) 2 + 4x = 14 f) 7(4x – 5) = 28x – 35 g) 1 m = 100 cm 1) Une égalité est une expression mathématique (« une phrase mathématique ») comportant un signe égal. Les expressions du a, b, c, e, f et g sont des égalités. L’expression du d ne comporte pas de signe égal, mais le signe inférieur ou égal ; ce n’est pas une égalité, c’est une inégalité. Il y a beaucoup de phrases mathématiques qui ne sont pas des égalités : une somme : 7 + 5 + 6 un produit : 7 × 8 etc. © Cned, Mathématiques 4e — 137 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 5 2) 5 + 7 = 12 est une égalité vraie. – 6 = – 2 × (–3) est une égalité fausse. 2) AB = 3 cm est une égalité. On ne sait pas si elle est vraie ou fausse ! En fait, cela dépend du contexte (de la situation). Si, dans un problème, on dit au départ que AB est le produit de 2 par 1,5, alors AB = 3 cm est une égalité vraie. Si, dans un problème, on sait d’après les données que AB = 4 cm, alors écrire AB = 3 cm, c’est écrire une égalité fausse. 2 + 4x = 14 est une égalité qui peut être vraie ou fausse, selon la valeur de x. 7 (4x – 5) = 28x – 35 est une égalité vraie. 1 m = 100 cm est une égalité vraie. Exercice 9 1) Cela dépend de la valeur de x. Si x = 0 5 + 3x = 5 + 3 × 0 = 5 On ne trouve pas 2. L’égalité 5 + 3x = 2 n’est pas vraie pour x = 0. Si x = –1 5 + 3x = 5 + 3 × (–1) = 5 – 3 = 2 L’égalité 5 + 3x = 2 est vraie pour x = –1. 2) Je choisis un nombre. Je multiplie ce nombre par 3. J’ajoute au résultat 5. J’obtiens 2. Si x est ce nombre le nombre obtenu en multipliant x par 3 est 3 × x soit 3x. Si on ajoute 5 au résultat, on trouve : 3x + 5. On cherche une valeur de x pour laquelle : 3x + 5 = 2. On a vu dans la question précédente que si x = –1, on a 3x + 5 = 2. Si on choisit – 1 au départ, on trouve 2. 138 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne Cette égalité est fausse (mais c’est quand même une égalité). – 6 = 2 × (–3) est une égalité vraie. 2 + 4x = 14 n’est pas vraie pour n’importe quelle valeur de x. Pour x = 0 2 + 4x = 2 + 4 × 0 = 2 + 0 = 2 On ne trouve pas 14. Pourtant, il existe une valeur pour laquelle l’égalité est vraie : Pour x = 3 2 + 4x = 2 + 4 × 3 = 2 + 12 = 14. Pour x = 3, l’égalité 2 + 4x = 14 est vraie. 7(4x – 5) = 28x – 35 est une égalité vraie car elle est vraie pour n’importe quelle valeur de x. On sait qu’elle est vraie car, si on développe 7(4x – 5) : 7 × (4x – 5) = 7 × 4x – 7 × 5 = 28x – 35 En effet, on sait depuis le primaire que 1 m = 100 cm est vrai. C’est la définition du centimètre ! 1) Remarque : en mathématiques, quand une expression qui dépend de x n’est pas toujours vraie, on dit qu’elle n’est pas vraie. 2) Appliquer le programme de calcul à partir d’un nombre x revient à calculer 3x + 5. C’est l’expression que l’on a étudiée dans la question précédente ! Il existe peut-être d’autres valeurs pour lesquelles on trouve 2, pour l’instant, on ne peut pas le savoir… c Séquence 5 Séance 3 Ce que tu devais faire Les commentaires du professeur Exercice 10 a) 4x – 8 = 5 La valeur solution est la valeur 2 : 13 4× − 8 = 13 − 8 = 5 4 13 x= 4 a) Pour x = 3 4 4x – 8 = 4 × Pour x = 3,2 c 3 − 8 = 3 − 8 = −5 4 4x – 8 = 4 × 3,2 – 8 = 12,8 – 8 = 4,8 3 et 3,2 ne sont pas des solutions de l’équation 4x – 8 = 5. 4 b) 8x + 7 = 2 La valeur solution est la valeur 3 : 5 8 × − + 7 = −5 + 7 = 2 8 x= − 5 8 c) –3x + 2 = 2x – 7 9 La valeur solution est la valeur 1 : x = 5 9 27 54 • −3 × + 2 = − + 2 = − + 2 = −5, 4 + 2 = −3, 4 5 5 10 • 2× 9 18 36 −7 = −7 = − 7 = 3, 6 − 7 = −3, 4 5 10 5 b) Pour x = – 1 8x + 7 = 8 × (–1) + 7 = –8 + 7 = –1 Pour x = 0,625 8x + 7 = 8 × 0,625 + 7 = 12 –1 et 0,625 ne sont pas des solutions de l’équation 8x + 7 = 2. c) Remarque importante : Quand on teste si un nombre est solution d’une équation contenant un nombre inconnu dans les deux membres, on fait le calcul séparé de chacun des deux membres, et ensuite, on regarde si les deux nombres trouvés sont égaux. Pour x = − 9 : 5 9 9 –3x + 2 = −3 × − + 2 = 3 × + 2 = 5, 4 + 2 = 7 , 4 5 5 9 2x – 7 = 2 × − − 7 = −3, 6 − 7 = −10, 6 5 − 9 n’est donc pas solution de l’équation. 5 Pour x = –2 : –3x + 2 = –3 × (–2) + 2 = 6 + 2 = 8 2x – 7 = 2 × (–2) – 7 = –4 – 7 = – 11 –2 n’est pas solution de l’équation. Exercice 11 1) x =5 2 Quel est le nombre qui ajouté à 4 donne 1 ? • • Quel est le nombre qui multiplié par 3 donne – 5 ? • • x–7=3 Quel est le nombre qui, lorsqu’on lui soustrait 7, donne 3 ? • • x × 3 = –5 Quel est le nombre qui divisé par 2 donne 5 ? • • x+4=1 © Cned, Mathématiques 4e — 139 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 5 2) • x =5 2 Le nombre qui divisé par 2 donne 5 est 5 × 2 soit 10. D’où : x = 10 • x – 7 = 3 Le nombre qui, lorsqu’on lui soustrait 7, donne 3 est 3 + 7 soit 10. D’où : x = 10 • x × 3 = –5 Le nombre qui multiplié par 3 donne – 5 est −5 d’où : 3 x= −5 3 • x + 4 = 1 Le nombre qui ajouté à 4 donne 1 est 1 – 4 soit –3. D’où : x = –3 Exercice 12 a) 3 + y = – 4 a) Le nombre qui ajouté à 3 donne –4 est –4 – 3 soit – 7. On utilise la définition d’une soustraction : le nombre qui ajouté à a donne b est b – a. D’où : y = –7 b) 7 × z = – 35 b) Le nombre qui multiplié par 7 donne –35 est −35 7 On revient à la définition d’un quotient : lorsque a ≠ 0, le D’où : z = –5 nombre qui multiplié par a donne b est c) 8 = 3 + u c) Le nombre qui ajouté à 3 donne 8 est 8 – 3 soit 5. Les équations 3 + u = 8 et 8 = 3 + u sont en fait « identiques ». De façon générale, on peut permuter le membre de droite et le membre de gauche d’une équation. soit – 5. D’où : u = 5 d) 4 8 = AB 11 d) On a déjà traité de nombreux cas comme celui-ci dans la séquence sur la propriété de Thalès ! J’écris l’égalité des produits en croix : AB × 8 = 4 × 11 On a vu que pour ce type de question, on pouvait utiliser l’égalité des produits en croix. AB × 8 = 44 AB est le nombre qui multiplié par 8 donne 44, d’où : AB = b . a 44 4 × 11 11 = = = 5, 5 8 4× 2 2 AB = 5,5 Ensuite, on revient à la définition du quotient. Exercice 13 Je suis le nombre qui multiplié par 3 donne –7 On utilise la définition d’un quotient : si a ≠ 0, le nombre qui c’est-à-dire −7 . 3 multiplié par a donne b est b . a Exercice 14 5 + 3x = 1 On peut résoudre cette équation en deux étapes. Le nombre 3x est le nombre qui ajouté à 5 donne 1. • Dans un premier temps, on calcule 3x. Pour cela, on revient à la définition d’une soustraction. D’où : 3x est égal à 1 – 5 soit –4. x est donc le nombre qui multiplié par 3 donne –4, • Ensuite, on calcule x en revenant à la définition du quotient. c’est donc x= −4 3 140 −4 . 3 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne c Séquence 5 Exercice 15 1) Le produit de deux nombres de même signe est toujours positif, donc le carré d’un nombre est toujours positif. Je ne peux donc pas trouver de nombre dont le carré est –1. 1) On applique ici une propriété sur le signe d’un produit de deux relatifs vue dans la séquence 1. 2) Résoudre l’équation x2 = –1, c’est trouver tous les nombres x dont le carré est –1. 2) On voit ici le cas d’une équation qui n’admet aucune solution. c D’après la question précédente, il n’y en a aucun. L’équation x2 = –1 n’a donc aucune solution. Exercice 16 1) J’ai beau essayer de nombreuses valeurs, aucune d’entre elles n’est solution. 1) Par un calcul direct, il semble très difficile, voire impossible, de trouver une valeur entière solution de l’équation. Pour des petites valeurs de y, 5y + 100 est plus petit que 2y + 150, mais plus y est grand, plus 5y + 100 est proche de 2y + 150. Pour y = 20, 5y + 100 a dépassé 2y + 150. Pour y = 0 5y + 100 = 5 × 0 + 100 = 100 2y + 150 = 2 × 0 + 150 = 150 Pour y = 1 En fait, pour y = 16 5y + 100 = 180 2y + 150 = 182 5y + 100 est encore plus petit que 2y + 150. Pour y = 17 5y + 100 = 185 2y + 150 = 184 5y + 100 est devenu plus grand que 2y + 150. Il se passe donc quelque chose entre 16 et 17. Si cette équation admet une solution, elle se trouve entre 16 et 17 ! On essaie de trouver une valeur décimale de y pour laquelle 5y + 100 et 2y + 150 sont égales. Pour 16,1 ; 16,2 ; 16,3 ; 16,4 ; 16,5 ; 16,6 5y + 100 est plus petit que 2y + 150. Pour 16,7 , 5y + 100 est plus grand que 2y + 150. S’il y a une solution, elle se trouve donc entre 16,6 et 16,7. On peut continuer ainsi longtemps, mais on ne trouve pas de solution décimale… 5y + 100 = 5 × 1 + 100 = 105 2y + 150 = 2 × 1 + 150 = 152 Pour y = 10 5y + 100 = 5 × 10 + 100 = 150 2y + 150 = 2 × 10 + 150 = 170 Pour y = 20 5y + 100 = 5 × 20 + 100 = 200 2y + 150 = 2 × 40 + 150 = 230 Avec un tableur, je ne trouve toujours pas de solution. J’y arrive presque, car pour 16,75 les deux nombres 5y + 100 et 2y + 150 sont très voisins. 2) 2) 50 Calculons 5y + 100 et 2y + 150 pour y = : 3 50 250 250 300 550 + 100 = + = • 5y + 100 = 5 × + 100 = 3 3 50 250 250 300 550 donc 5 × + 100 100 = = 5y ++100 + = 3 3 3 3 3 3 3 3 50 100 100 450 550 + 150 = + 150 = + = Le nombre que propose Noémie est bien solution de l’équation. 3 3 3 3 3 50 ≈ 16 , 6666666... Ce nombre n’est pas décimal : on 50 donc 2 100 100 450 550 y + 150 3 2 × + 150 = + 150 = + = 3 3 3 3 3 n’aurait donc pas pu le trouver en essayant des valeurs, ou en 50 Pour y = , on a bien : 5y + 100 = 2y + 150 utilisant un tableur. • 2y + 150 = 2 × 3 50 est donc une solution de l’équation 3 5y + 100 = 2y + 150. Conclusion : Pour résoudre certaines équations, il va falloir découvrir de nouvelles méthodes ! Comment Noémie a-t-elle pu trouver sa solution ? © Cned, Mathématiques 4e — 141 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 5 Séance 4 Ce que tu devais faire Les commentaires du professeur Exercice 17 1) 1ère étape : 200 g 50g 50g 2x + 50 = 250 2ème étape : En enlevant 50g de chaque côté, l’équilibre est maintenu. 50g 50g 200 g 2x = 200 3ème étape : Tu connais maintenant le « poids » des 2 pommes. Quelle opération te permet de trouver le « poids » d’une pomme ? une division par 2. Donc : x = 100 2) 1ère étape : 5y + 100 = 2y + 150 2ème étape : 100 g 100 g 5y = 2y + 50 50g 3ème étape : 3y = 50 y= Le « poids » d’une clémentine est donc 142 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne 50 3 50 g soit environ 16,7 g (arrondi au dixième de g près) 3 c Séquence 5 Les remarques du professeur : On vient de voir une méthode permettant de résoudre une équation plus complexe. Cette méthode est basée sur une propriété admise qui est la suivante : On ne change pas une égalité si on soustrait à ses deux membres un même nombre. On admettra également qu’on ne change pas une égalité si on multiplie (ou divise) ses deux membres par un même nombre non nul. Remarque importante : La solution de la question 2) apporte une réponse à la question que se posaient Ali et Lindsay dans l’exercice 16 : « comment Noémie a-t-elle fait pour trouver que c 50 était solution de l’équation : 5y + 100 = 2y + 150 ? ». 3 Exercice 18 1) 3x − 5 = 5 x + 1 3x − 5 − 5 x = 5 x + 1 − 5 x −2 x − 5 = 1 −2 x − 5 + 5 = 1 + 5 −2 x = 6 −2 x 6 = −2 −2 x = −3 1) fl On retranche 5x aux deux membres de l’égalité afin d’éliminer le terme en x du membre de droite. fl On ajoute 5 aux deux membres de l’égalité afin qu’il ne reste que des x dans le membre de gauche. fl On divise les deux membres par –2 afin d’avoir un résultat sous la forme : « x = … ». Remarque : on pouvait procéder différemment. • Par exemple, pour trouver x sachant que : –2x = 6. On sait que x est le nombre qui multiplié par –2 donne 6. 6 = −3 . On peut donc écrire directement x = −2 • On pouvait également au début retrancher 3x aux deux membres afin d’éliminer le terme en x du membre de gauche. 2) 3) 7 x + 6 = 3x − 2 7 x + 6 − 3x = 3x − 2 − 3x 4 x + 6 = −2 4 x + 6 − 6 = −2 − 6 4 x = −8 4 x −8 = 4 4 x = −2 9x − 8 = −x − 3 9x − 8 + x = −x − 3 + x 10 x − 8 = −3 10 x − 8 + 8 = −3 + 8 10 x = 5 10 x 5 = 10 10 x = 0, 5 2) fl On retranche 3x aux deux membres de l’égalité afin d’éliminer le terme en x du membre de droite. fl On retranche 6 aux deux membres de l’égalité afin qu’il ne reste que des x dans le membre de gauche. fl On divise les deux membres par 4 afin d’avoir un résultat sous la forme : « x = … ». On pouvait procéder différemment, une fois que l’on avait obtenu 4x = –8. On sait que x est le nombre qui multiplié par 4 donne –8. −8 = −2 . On peut donc écrire directement x = 4 3) fl On ajoute x aux deux membres de l’égalité afin d’éliminer le terme en x du membre de droite. fl On ajoute 8 aux deux membres de l’égalité afin qu’il ne reste que des x dans le membre de gauche. fl On divise les deux membres par 10 afin d’avoir un résultat sous la forme : « x = … ». On pouvait procéder différemment, une fois que l’on avait obtenu : 10x = 5. En effet, le nombre qui multiplié par 5 soit 0,5. Ainsi : x = 0,5. 10 donne 5 est 10 © Cned, Mathématiques 4e — 143 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 5 Exercice 19 a) Noémie : B1 = (2 * A1 + 5) / 3 Quentin : B1 = (A1 – 8) / 2 b) b) Répondre à la question revient à résoudre On aurait pu utiliser une autre méthode : l’équation : 2x + 5 x − 8 est une égalité de quotients. = 3 2 2x + 5 3 2 5 x+ 3 3 2 5 x x+ − 3 3 2 5 2 1 3 − 2x + 3 x −8 2 x = −4 2 x x = −4− 2 2 = On sait d’après la séquence 1 que si on a cette égalité, alors les produits en croix sont égaux. On a alors : 3 × ( x − 8) = 2 × (2 x + 5) . On résout cette équation : 3 × ( x − 8 ) = 2 × ( 2 x + 5) 3 x − 24 = 4 x + 10 3 x − 24 − 4 x = 4 x + 10 − 4 x − x − 24 = 10 − x − 24 + 24 = 10 + 24 − x = 34 x = −34 = −4 5 4 3 − 6 x + 3 = −4 6 1 5 x + = −4 6 3 1 5 5 5 x + − = −4 − 6 3 3 3 1 12 5 x=− − 6 3 3 1 17 x=− 6 3 1 17 6× x = 6×− 6 3 6 × 17 3 × 2 × 17 x=− =− = −34 3 3 Cette méthode comporte moins de calculs que celle proposée dans la colonne de gauche. Elle est tout aussi satisfaisante. Quentin et Noémie n’obtiennent le même nombre dans la case B1 que dans un seul cas : lorsqu’ils placent –34 dans la case A1. Séance 5 Ce que tu devais faire Les commentaires du professeur Exercice 20 1) 6 + 15 × 3 est une somme. Les deux termes de cette somme sont 6 et 15 × 3. 2) 6 + 15 × 3 est bien une somme, mais ce n’est pas parce que le signe + apparaît en premier, c’est parce que la multiplication est prioritaire par rapport à l’addition. } 6 + 15 × 3 = 6 + 45 = 51 prioritaire Ni Manon, ni Quentin n’avaient raison. 3) La dernière opération que j’ai faite est une addition ; l’expression 6 + 15 × 3 est donc une somme. 144 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne 2) La justification de Quentin est fausse. Manon s’est également trompée. c Séquence 5 Exercice 21 somme produit différence produit 4 × x + 3 × (x + 2) somme produit 2(5x – 3) différence produit 3×x×y+1 somme produit (x + 6) × (x + 5) somme produit 7x + 6 2a × b − ab 2 c Les remarques du professeur : Dans un calcul, on doit effectuer en priorité les calculs entre parenthèses, puis les multiplications et les divisions. Tu peux, pour t’aider, souligner ces calculs prioritaires. Ainsi tu verras plus clairement l’opération qu’il reste à faire en dernier. Exercice 22 La somme de x et du double de la somme de x et de 6 • • (2x + 6) × x Le produit du double de x par la somme de x et de 6 • • 2×6+2×x Le produit de la somme de 2x et de 6 par x • • x + 2 × (x + 6) La somme du double de 6 et du double de x • • 2x × (x + 6) Exercice 23 6+8×x La somme de 6 et du produit de 8 par x. 3 × (x + 2) Le produit de 3 par la somme de x et de 2. 2x × 2y Le produit du double de x par le double de y. 2x × 4 + x La somme du produit du double de x par 4 et de x. Les remarques du professeur : Cet exercice est difficile. Voici quelques conseils : 1) On commence par déterminer si l’expression est une somme ou un produit ; ce sera le début de la phrase. 2) Si c’est un produit par exemple, on souligne les 2 facteurs de ce produit et on traduit chacun d’eux par une phrase. 3) On rédige ensuite la phrase. Exemple avec 2x × 4 + x : 1) Cette expression est une somme donc la phrase s’écrira sous la forme : « la somme de .. et de .. » 2) Les termes de cette somme sont : 2x × 4 (le produit de 2x par 4) et x Ainsi la phrase est : La somme du produit de 2x par 4 et de x. Ou encore : La somme du produit du double de x par 4 et de x. © Cned, Mathématiques 4e — 145 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 5 Exercice 24 1) RI = x – 3. 2) L’aire de TRIO est donc : 5 × (x – 3) = 5 × x – 5 × 3 = 5x – 15 3) L’objectif de l’exercice est de trouver pour quelle valeur de x l’aire de TRIO est égale au 3 de l’aire 5 de RECT. L’aire de RECT est 5x, donc l’équation à résoudre est : 3 5x – 15 = × 5x 5 4) 4) 5 x − 15 = 3x Maintenant qu’on est un peu plus habitué à résoudre des 5 x − 15 − 3x = 3 x − 3 x équations, on peut écrire directement certains calculs. On 2 x − 15 = 0 aurait pu écrire : 5x − 15 = 3x 5x − 15 − 3x = 0 2x − 15 = 0 2x = 15 2 x − 15 + 15 = 0 + 15 2 x = 15 x= 15 = 7,5 2 3 de l’aire de RECT 5 uniquement lorsque x = 7,5. 15 2 x = 7, 5 x= L’aire de TRIO est égale au Il faut cependant toujours avoir en tête le principe de « la balance ». Exercice 25 A = 5 × x – 5 × 9 = 5x – 45 B = –3 × 4 y + (– 3) × 1 = –12y – 3 C = –2 × (–3x) + (–2) × 5y = 6x – 10y D = 4x × 7 – 4x × 2x = 28x – 8x² Lorsqu’on développe un produit, on le transforme en une somme ou une différence. On pense donc à vérifier que les réponses s’écrivent bien sous la forme d’une somme ou d’une différence. Exercice 26 A = 12 × (a – b) = 12 (a – b) Lorsqu’on factorise, on transforme une somme ou une différence en un produit. On pense donc à vérifier que les réponses sont bien des produits. B = 9 × 3u + 9 × 4v – 9 × 5w = 9 (3u + 4v – 5w) Avant de factoriser le B et le C, il est préférable de mettre en C = 5 × x – 5 × 1 = 5 (x – 1) évidence le facteur commun (9 pour B et 5 pour C). D = (–12) × y + (–12) × (–2z) = (–12) (y – 2z) Dans le D, on peut choisir 12 ou (–12) comme facteur ou bien commun. Attention aux signes ! D = 12 × (– y) + 12 × 2z = 12 (–y + 2z) 146 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne c Séquence 5 Exercice 27 1) Aire de ABCD : xy Aire de TUNA : 2 × (y – 2) = 2 × y – 2 × 2 = 2y – 4 c Aire de BOUT : 2 × 2 = 4 Aire de DNOC : y × (x – 2) = y × x – y × 2 = xy – 2y 2) 2 y − 4 + 4 + xy − 2 y = xy 3) Périmètre de ABCD : 2 × y + 2 × x = 2 (y + x) Périmètre de TUNA : 2 × (y – 2) + 2 × 2 = 2 × y – 2 × 2 + 2 × 2 = 2 × y − 2 × 2 + 2 × 2 = 2 y Périmètre de BOUT : 4 × 2 = 8 Périmètre de DNOC : 2 × y + 2 × (x – 2) = 2 × y + 2 × x – 2 × 2 = 2 (y + x – 2) Les remarques du professeur : x – 2 et y – 2 sont des nombres comme 5 et 8 par exemple. Leur expression est juste un peu plus compliquée. On pouvait donc factoriser le périmètre de TUNA et de DNOC en procédant différemment : 2 × (y – 2) + 2 × 2 = 2((y – 2) + 2) = 2(y – 2 + 2) = 2y 2 × y + 2 × (x – 2) = 2(y + (x – 2)) = 2(y + x – 2) 3) On pouvait déterminer le périmètre de ABCD, TUNA et DNOC après avoir déterminé leurs demi-périmètres : • le demi-périmètre de ABCD est : y + x. Le périmètre de ABCD est : 2(y + x). • le demi-périmètre de TUNA est : y – 2 + 2 soit y. Le périmètre de TUNA est : 2y. • le demi-périmètre de DNOC est : y + (x – 2) soit : y + x – 2. Le périmètre de DNOC est : 2(y + x – 2). Exercice 28 C’est la figure 2 qui a pour périmètre 5 (x + 1). Périmètre de la figure 1 : 4x + 2 × 0,5 + 2x – 0,5 = 6x + 0,5 Périmètre de la figure 2 : x + 2,5 + 2x + 2x + 2,5 = 5x + 5 = 5 × x + 5 × 1 = 5 (x + 1) Périmètre de la figure 3 : 2x + x + 0,5 + 2x + 0,5 = 5x + 1 Les remarques du professeur : Attention ! 5 (x + 1) n’est pas égal à 5x + 1. © Cned, Mathématiques 4e — 147 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 5 Séance 6 Ce que tu devais faire Les commentaires du professeur Exercice 29 1) Quentin et Manon ont faux. En effet, si x = 1 2 + 3x + (5 – 9x) – (7 – 6x) = 2 + 3 + (5 – 9) – (7 – 6) = 2 + 3 – 4 – 1 = 0 On devrait trouver 0 en remplaçant x par –1 dans les expressions trouvées par Quentin et Manon : –12x = –12 × 1 = –12 18x – 10 = 18 – 10 = 8 Ce n’est pas le cas. Quentin et Manon se sont trompés. Si x = 2 : 2 + 3x + (5 – 9x) – (7 – 6x) = 2 + 3 × 2 + (5 – 9 × 2) – (7 – 6 × 2) = 2 + 6 + (5 – 18) – (7 – 12) 2 + 3x + (5 – 9x) – (7 – 6x) = 2 + 6 + (– 13) – (–5) = 2 + 6 – 13 + 5 = 13 – 13 = 0. Hugo semble avoir raison, mais pour en être sûr, il faut montrer que l’on trouve 0 pour n’importe quelle valeur de x. 2) a) –7 = (–1) × 7 8 = (–1) × (–8) b) –(a + b) = (–1) × (a + b) = (–1) × a + (–1) × b = –a + (–b) c) 2 + 3x + (5 – 9x) – (7 – 6x) = 2 + 3x + (5 – 9x) – (7 + (–6x)) 2 + 3x + 5 – 9x + (–7) + 6x = 2 + 5 – 7 + 3x – 9x + 6x = 0 + 0x = 0. Les remarques du professeur : c) • Lorsque des parenthèses sont précédées d’un signe +, elles sont inutiles. On peut donc les supprimer. • Lorsque des parenthèses sont précédées d’un signe –, on utilise la propriété : « l’opposé d’une somme est la somme des opposés ». Ainsi : – (7 – 6x)= – (7 + (– 6x)) – (7 + (– 6x)) est l’opposé de la somme de 7 et de –6x. C’est donc la somme de : . l’opposé de 7 soit –7 . l’opposé de –6x soit 6x D’où : – (7 + (– 6x)) = –7 + 6x. Exercice 30 A = – 4 – 5x C = – 13x + 5y – 3 E = 10x + 3 B = – 9x + 5 D = 1 – 7a F = – 7 + x – 2y Exercice 31 148 A = 6a – 7 + 9a – 7a + 2 B = 19 + 5 – b – b – 1 A = 8a – 5 B = –2b + 23 C = – 5c + 5 – 5c + 5 D = – 4 – 6d – 1 – 7 + 3d C = –10c + 10 D = –3d – 12 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne c Séquence 5 Exercice 32 1) L’expression de Lindsay est : (x + 1) × 1 + x × (y – 2) + (x + 1) × 1 c 1) Dans les expressions, les produits correspondent aux aires des rectangles pris dans l’ordre de l’énoncé. L’expression de Manon est : y × (x + 2) – 1 × (y – 1) – 1 × (y – 1) L’expression de Hugo est : y × (x + 1) – 1 × (y – 1) + 1 × 1 2) Le travail d’Ali consiste à simplifier chaque expression pour vérifier qu’elles sont bien égales. Pour cela, il développe chaque produit en utilisant la distributivité de la multiplication par rapport à l’addition et à la soustraction. Lindsay : x + 1 + xy – 2x + x + 1 = xy + 2 Manon : xy + 2y – y + 1 – y + 1 = xy + 2 Hugo : xy + y – y + 1 + 1 = xy + 2 2) Il y a encore des expressions littérales à trouver pour exprimer l’aire totale ! Tu peux essayer d’en trouver d’autres… A chaque fois que tu en trouves une différente de celles de Lindsay, Manon ou Hugo, simplifie-la au maximum : tu dois retrouver xy + 2 ! Exercice 33 Dans le triangle ADE, on a : • B ∈ [AD) et C ∈ [AE) • (DE) // (BC). D’après la propriété de Thalès, on a : AE AD ED = = AC AB CB A, E, C sont alignés dans cet ordre donc AE = AC − CE AC = 7 On commence donc par exprimer CE en fonction de x. AE = AC − CE = 7 − (x − 2) ← Attention de ne pas oublier la parenthèse autour de x − 2. E, C, F sont alignés dans cet ordre donc CE = EF − FC = x − 2 AE = 7 − x + 2 AE = − x + 9 −x + 9 2 ED = 7 3 CB −x + 9 2 = donc ( − x + 9) × 3 = 7 × 2 7 3 −3x + 27 = 14 = −3x = 14 − 27 −3x = −13 −13 x= −3 13 x= 3 On utilise ci-contre l’égalité des produits en croix pour trouver x. On aurait pu également procéder ainsi : −x + 9 7 = −x + 9 = −x= −x= 2 donc − x + 9 = 3 2 ×7 ; −x + 9 = 3 14 −9 3 14 − 27 3 ; ; −x= 14 3 −x= − 2 3 ×7 14 3 − 13 3 27 3 ; x= © Cned, Mathématiques 4e — 13 3 149 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 5 Séance 7 Ce que tu devais faire Les commentaires du professeur Exercice 34 1) 1ère expression : (x + 5) × (y + 2) 2ème expression : x × y + x × 2 + 5 × y + 5 × 2 c’est-à-dire xy + 2x + 5y + 10 2) ( x + 5 ) × ( y + 2 ) = x × (y + 2) + 5 × (y + 2) On utilise la formule : (a + b) × c = a × c + b × c x × ( y + 2 ) + 5 × ( y + 2 ) est égal à On utilise ensuite la formule : c × (a + b) = c × a + c × b pour chacun des deux termes x × (y + 2) et 5 × (y + 2). x×y+x×2+5×y+5×2 donc x × (y + 2) + 5 × (y + 2) = xy + 2x + 5y + 10 Remarque : Ce que l’on a fait en deux étapes dans la question 2 peut se faire en une étape de la façon suivante : (x + 5)(y + 2) = x × y + x × 2 + 5 × y + 5 × 2 Exercice 35 A = (x + 3)(y + 1) = x × y + x × 1 + 3 × y + 3 × 1 = xy + x + 3y + 3 B = (2x + 5)(3x + 2) = 2x × 3x + 2x × 2 + 5 × 3x + 5 × 2 = 6x² + 4x + 15x + 10 = 6x² + 19x + 10 C = (x – 2)(6x + 7) = x × 6x + x × 7 + (–2) × 6x + (–2) × 7 = 6x² + 7x – 12x – 14 = 6x² – 5x – 14 D = (3a – 2)(a – 3) = 3a × a + 3a × (–3) + (–2) × a + (–2) × ( –3) = 3a² – 9a – 2a + 6 = 3a² – 11a + 6 E = (3 – y)(y – 6) = 3 × y + 3 × (–6) + (–y) × y + (–y) × (–6) = 3y – 18 – y² + 6y = – y² + 9y – 18 F = (–5x – 1)(2x – 3) = (–5x) × 2x + (–5x) × (–3) + (–1) × 2x + (–1) × (–3) = –10x² + 15x – 2x + 3 donc : F = –10x² + 13x + 3 Les remarques du professeur : Les difficultés commencent quand les signes « – » apparaissent ! Ici, ils apparaissent dans l’expression C. En fait, il suffit de se dire : x – 2 = x + (–2) Avec un peu de pratique, on peut aller plus vite en évitant les parenthèses. On écrit le signe de chaque produit au fur et à mesure. On écrit par exemple directement : (3a – 2)(a – 3) = 3a × a – 3a × 3 – 2 × a + 2 × 3 Si tu es plus à l’aise avec les parenthèses, continue d’utiliser cette méthode. L’essentiel est de ne pas faire d’erreur de signe ! Exercice 36 1ère figure : (x – 2)(y + 5) = x × y + x × 5 + (–2) × y + (–2) × 5 = xy + 5x – 2y – 10 2ème figure : (3x + 2)(3x + 2) = 3x × 3x + 3x × 2 + 2 × 3x + 2 × 2 = 9x² + 6x + 6x + 4 = 9x² + 12x + 4 3ème figure : (y – 3)(2y – 2) = y × 2y + y × (–2) + (–3) × 2y + (–3) × (–2) = 2y² – 2y – 6y + 6 = 2y² – 8y + 6 Les remarques du professeur : Si on est à l’aise avec les signes, on peut écrire directement : (x – 2)(y + 5) = x × y + x × 5 – 2 × y –2 × 5 (y – 3)(2y – 2) = y × 2y – y × 2 – 3 × 2y + 3 × 2 150 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne c Séquence 5 Séance 8 Ce que tu devais faire Les commentaires du professeur Exercice 37 1) Lindsay a choisi d’appeler x l’âge de Margot. Louis a 4 ans de plus que Margot, donc son âge est : x + 4 Margot a 2 fois l’âge de Lorraine donc l’âge de Lorraine est : 1ère étape : choisir l’inconnue. Pour ce problème, on a le choix entre l’âge de Louis, l’âge de Margot ou l’âge de Lorraine. 2ème étape : on traduit l’énoncé par une équation. On commence par traduire l’âge de chaque personne en fonction de x. x 2 x+x+4+ La somme de leurs trois âges est 34 ans donc : x+ x+4+ x = 34 2 5 x + 4 = 34 2 5 x = 34 − 4 2 5 x = 30 2 5 x × 2 = 30 × 2 2 5 x = 60 60 x= = 12 5 Margot a 12 ans, Louis a 16 ans et Lorraine a 6 ans. Vérification : la somme des âges des trois enfants est : 12 + 16 + 6 = 34 2) Ali a choisi d’appeler x l’âge de Lorraine. Margot a 2 fois l’âge de Lorraine donc l’âge de Margot est 2x Louis a 4 ans de plus que Margot, donc son âge est : 2x + 4 La somme de leurs trois âges est 34 ans donc : x + 2x + 2x + 4 = 34 5x + 4 = 34 5x = 34 – 4 5x = 30 x= 30 5 c x 2 = 34 est une équation qui traduit le problème. 3ème étape : on résout cette équation x+x+ x 2 2 1 2 2 1 5 = x+ x+ x=( + + )x = x 2 2 2 2 2 2 2 2 (on regroupe les termes semblables) On soustrait 4 à chaque membre de l’équation On multiplie par 2 chaque membre de l’équation de façon à se ramener à une équation « sans dénominateur ». On divise par 5 chaque membre de l’équation ou on utilise la définition du quotient. On conclut en répondant au problème posé. 4ème étape : On fait une vérification. =6 Lorraine a 6 ans, Margot a 12 ans et Louis a 16 ans. La méthode d’Ali est plus judicieuse que celle de Lindsay car il se ramène à une équation « sans dénominateurs ». Éviter les fractions, c’est souvent éviter des erreurs de calculs ! © Cned, Mathématiques 4e — 151 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 5 3) Il est important, lorsque cela est possible, de réfléchir avant de choisir l’inconnue. Les calculs peuvent être beaucoup plus simples si l’on fait le bon choix ! Hugo a choisi d’appeler x l’âge de Louis. Margot a 4 ans de moins que Louis donc l’âge de Margot est : x – 4. Margot a 2 fois l’âge de Lorraine, donc l’âge de Lorraine est : x−4 2 La somme de leurs trois âges est 34 ans donc : x−4 = 34 2 5x − 4 − 4 = 34 2 5x − 4 = 38 2 5 x − 4 = 76 5 x = 80 80 x= = 16 5 x+ x−4+ Louis a 16 ans, Margot a 12 ans et Lorraine a 6 ans. Le choix d’Hugo n’est pas le meilleur ! C’est lui qui a l’équation la plus compliquée à résoudre. Exercice 38 J’appelle x le prix en euros du billet avant la réduction. Le prix en euros du billet avec la remise de 3 % est : x − x× D’après l’énoncé, on a donc : 3 3 97 = 1 − x= x 100 100 100 97 x = 145, 5 100 97 x = 100 × 145, 5 97 x = 14 550 14 550 x= 97 x = 150 Avant la réduction, le billet coûtait 150 euros. Les commentaires du professeur : On pouvait rédiger la solution de cet exercice de différentes manières. • une autre solution : J’appelle x le prix en euros du billet avant la réduction. Le prix en euros du billet avec la remise de 3 % est : x − x × D’après l’énoncé, on a donc : 0,97x = 145,5 145,5 x= 0,97 x =150 152 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne 3 = x − x × 0,03 = (1 − 0,03)x = 0,97x 100 c Séquence 5 • une deuxième autre solution : 97 x = 145,5 comme suit, par exemple : On pouvait rédiger la résolution de l’équation : 100 100 97 100 × x= × 145,5 97 100 97 1x = 100 × 145,5 97 c x = 150 • une troisième autre solution : 97 x = 145,5 ainsi : On pouvait encore rédiger la résolution de l’équation : 100 145,5 100 145,5 × 100 x= =145,5 × = = 150 97 97 97 100 Remarque : le prix avant réduction n’est pas égal à 145,5 € augmenté de 3 % (vérifie à la calculatrice). Exercice 39 La largeur du rectangle est (x – 3). Sa longueur est le triple de sa largeur. périmètre d’un rectangle : 2 × largeur + 2 × longueur. Elle est donc égale à 3 × (x – 3). Le problème posé se traduit donc par : 2 × ( x − 3) + 2 × 3 × ( x − 3) = 56 2 x − 6 + 6 × ( x − 3) = 56 2 x − 6 + 6 x − 18 = 56 8 x − 24 = 56 8 x = 56 + 24 8 x = 80 x = 10 Lorsqu’on doit résoudre une équation, on essaie, avant d’utiliser les propriétés sur les égalités, de simplifier l’écriture de chacun des deux membres. La longueur en cm du rectangle est 3 × (10 – 3) soit 21 cm. Exercice 40 J’appelle x le nombre de places à 15 euros qu’a achetées Léa. Le nombre de places à 21 euros qu’elle a achetées est donc 18 − x. D’après l’énoncé, on a : 15 x + 21(18 − x ) = 300 15 x + 21 × 18 − 21x = 300 15 x + 378 − 21x = 300 15 x − 21x = 300 − 378 −6 x = −78 −78 x= −6 x = 13 Léa a acheté 13 places à 15 euros et 18 − 13 soit 5 places à 21 euros. Vérification : Le prix total en euros des billets est : 13 × 15 + 5 × 21 = 195 + 105 = 300 Au départ, on a l’impression qu’il faut deux lettres pour résoudre cet exercice : • l’une pour désigner le nombre de places à 15 euros que Léa a achetées • l’autre pour désigner le nombre de places à 21 euros qu’elle a achetées. On s’aperçoit, en fait, qu’une suffit, car la 2ème peut s’écrire « en fonction » de la 1ère. Si, au lieu de mettre tous les termes en x dans le premier membre et les termes sans x dans le second membre, on avait fait le contraire, on aurait obtenu : 378 − 300 = 21x − 15x 78 = 6x 6x = 78 (une équation sans signe − dans le premier membre ; moins il y a de signe − moins il y a de risques d’erreurs.) © Cned, Mathématiques 4e — 153 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 5 Exercice 41 1) Manon Quentin 5 Noémie Étape 1 : 3 Étape 1 : Étape 2 : 3×2=6 Étape 2 : 2 × Étape 3 : 6–3=3 Étape 3 : 5–3=2 Étape 3 : –8 – 3 = –11 Étape 4 : 5 × 3 = 15 Étape 4 : 2 × 5 = 10 Étape 4 : (–11) × 5 = –55 Étape 1 : 2 5 2 =5 (− 4) Étape 2 : (–4) × 2 = –8 5 = −15 2 Étape 5 : 15 – 10 × 3 = –15 Étape 5 : 10 − 10 × Étape 6 : –15 + 15 = 0 Étape 6 : –15 + 15 = 0 Étape 5 : –55 – 10 × (–4) = –15 Étape 6 : –15 + 15 = 0 2) Ils trouvent tous les trois 0. 3) Le programme de calcul se traduit par : 5 × (2 × n – 3) – 10n + 15. 4) 5 × (2 × n – 3) – 10n + 15 est égal à 0. 5) Pour démontrer cette conjecture, il suffit de simplifier l’expression littérale. 5 × (2 × n – 3) – 10n + 15 = 5 × (2n – 3) – 10n + 15 = 10n – 15 – 10n + 15 = 0. Les remarques du professeur : 3) Procédons par étape : Etape 1 : n Etape 2 : 2 × n Etape 3 : 2 × n – 3 Etape 4 : 5 × (2 × n – 3) Etape 5 : 5 × (2 × n – 3) – 10n Etape 6 : 5 × (2 × n – 3) – 10n + 15 4) 5) Pour trois nombres différents (ceux choisis par Manon, Quentin et Noémie), on trouve que le programme donne 0. Cela ne suffit pas pour conclure que c’est toujours vrai. Il est nécessaire de faire une démonstration. Puisque l’expression littérale se simplifie et donne 0, on peut affirmer que ce sera toujours le cas. Remarque : quand on écrit que « 5 × (2 × n – 3) – 10n + 15 est égal à 0. », n’oublie pas que cela veut dire que : 5 × (2 × n – 3) – 10n + 15 est égal à 0 pour n’importe quelle valeur de n. 154 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne c Séquence 5 Séance 9 Ce que tu devais faire Les commentaires du professeur Exercice 42 1) Durée (en minutes) 30 45 60 90 Abonnement A (en €) 28 32,5 37 46 Abonnement B (en €) 35 38 41 47 c 2) x est le nombre de minutes de communication. Abonnement A : 19 + 0,3x Abonnement B : 29 + 0,2x 3) Répondre au problème posé revient à résoudre l’équation : 19 + 0,3x = 151 0,3x = 151 – 19 0,3x = 132 x= 132 0, 3 = 440 Avec 440 minutes de communication, on paye 151 € avec l’abonnement A. 4) Répondre au problème posé revient à résoudre l’équation : 19 + 0,3x = 29 + 0,2x 0,3x = 29 + 0,2x – 19 0,3x – 0,2x = 29 – 19 0,1x = 10 x= 10 0,1 = 100 Pour 100 minutes de communication, les 2 tarifs sont égaux. Les commentaires du professeur : 1) et 2) Si on observe les calculs pour les 2 abonnements, on trouve facilement l’expression littérale : Abonnement A 19 + 0,3 × 30 = 28 19 + 0,3 × 45 = 32,5 19 + 0,3 × 60 = 37 19 + 0,3 × 90 = 46 Expression littérale : 19 + 0,3 × x Abonnement B 29 + 0,2 × 30 = 35 29 + 0,2 × 45 = 38 29 + 0,2 × 60 = 41 29 + 0,2 × 90 = 47 Expression littérale : 29 + 0,2 × x © Cned, Mathématiques 4e — 155 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 5 Exercice 43 1ère partie 1) L’aire du triangle ACD est : 9 × 12 soit 54 cm². 2 2) On utilise la propriété de Pythagore dans le triangle ABC rectangle en B : AC² = AB² + BC² AC² = 9² + 12² AC² = 81 + 144 = 225 AC = 15 cm 2ème partie ED × DF 1) L’aire de EFD est donnée par la formule : ED = 12 – 4 soit ED = 8 cm L’aire du triangle EFD est donc : 2 DF = (9 – x) cm 8(9 − x) = 4(9 − x) = 4 × 9 − 4 × x = 36 − 4 x 2 2) Répondre au problème posé, c’est résoudre l’équation suivante : 36 − 4 x = 24 −4 x = 24 − 36 −4 x = −12 −12 x= =3 −4 Pour x = 3, l’aire du triangle EFD est 24 cm². Exercice 44 1) x = 4 AB = 4 + 8 = 12 AC = 4 + 7 = 11 BC = 5 Le plus long côté est [AB]. AB² = 12² = 144 AC² + BC² = 11² + 5² = 121 + 25 = 146 AB² ≠ AC² + BC² D’après la propriété de Pythagore, le triangle ABC n’est pas rectangle si x = 4. 2) (x + 7)² = (x + 7)(x + 7) = x × x + x × 7 + 7 × x + 7 × 7 = x² + 7x + 7x + 49 = x² + 14x + 49 (x + 8)² = (x + 8)(x + 8) = x × x + x × 8 + 8 × x + 8 × 8 = x² + 8x + 8x + 64 = x² + 16x + 64 3) AB² – AC² = (x + 8)² – (x + 7)² = x² + 16x + 64 – (x² + 14x + 49) = x² + 16x + 64 – x² – 14x – 49 = 2x + 15 4) Comme x est positif, le plus long côté est [AB]. Le triangle ABC est rectangle en C uniquement si : AB² = AC² + BC² c’est-à-dire uniquement si : AB² – AC² = BC² AB² –AC² = 2x + 15. Répondre au problème posé revient à résoudre l’équation : 2x + 15 = 5² 2 x + 15 = 25 2 x = 25 − 15 2 x = 10 x=5 Le triangle ABC est rectangle en C uniquement si x = 5. 156 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne c Séquence 5 Je m’évalue 1) ® 2x + 5 ˛ 3x ˛ 2x + (x – 4) + 4 ® Ce n’est pas possible de savoir 1) AB = DH = x – 4 Si l’on ajoute les longueurs de chaque côté du polygone, on obtient : x + x + (x – 4) + 4 = 2x + (x – 4) + 4 = 3x 2) 2) Résolvons l’équation : 12x + 8 = –10x – 3 12x + 10x = –3 – 8 22x = –11 11 1 x=− =− 22 2 ® 5 2 ® –2 11 ®− 2 1 ˛− 2 c On peut aussi tester chaque solution proposée, mais c’est plus fastidieux. 3) ˛ 8x + 9 ® 8x + 1 ® 2x + 9 ® 8x + 13 3) 5(x + 3) + 3(x – 2) = 5x + 15 + 3x – 6 = 8x + 9 4) ® (3x + 1)(2x + 7) ® (3 + x) × 2 ˛ 5x × 2x – 3x + 1 ® 7(1 + x) 4) 5) 3 ® n + × 3n 4 1 ® n × 3 + × 3n 4 ® n×3 + 3n 4 ˛ ( n + 3) × 3n 4 Toutes sont des produits sauf la 3ème qui représente le nombre obtenu : • en retranchant 3x à 5x × 2x • puis en ajoutant 1 au nombre obtenu. 5) Le produit de la somme de n et de 3 par le quart du triple de n. La somme de n et de 3 est n + 3. 1 3n . Le quart du triple de n est × 3n soit 4 4 6) ® –5x + 4 – 3x + 1 ˛ –5x – 4 – 3x – 1 ® 5x – 4 + 3x – 1 ® –5x – 4 – 3x + 1 6) 7) ˛ 15x² – 13x + 2 ® 15x² + 13x + 2 ® 15x² + 7x + 2 ® 15x² – 7x – 2 7) Si tu n’as pas compris, reporte-toi au « JE COMPRENDS LA METHODE » de la séance 6. Si tu n’as pas compris, reporte-toi au « JE COMPRENDS LA METHODE » de la séance 7. © Cned, Mathématiques 4e — 157 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 5 8) ® Dans 34 ans. ® Dans 31 ans. ˛ Dans 26 ans. ® Dans 13 ans. 8) Dans x ans, les filles auront (8 + x) et (5 + x) ans. La mère aura (39 + x) ans. Le problème se traduit par l’équation : 8 + x + 5 + x = 39 + x 2x + 13 = 39 + x 2x – x = 39 – 13 x = 26 9) ® x + 5 × 2x – 10x ˛ (x + 5) × 2x – 10x ˛ 2x² ®x 9) Attention à l’oubli des parenthèses ! (x + 5) × 2x – 10x = 2x² + 10x – 10x = 2x² 10) ˛ x × y – y² ˛ (x – y) × y 10) Toutes les expressions sont correctes. La 1ère s’obtient en retranchant l’aire de ABIH à l’aire de ACDH. La 2ème en calculant directement l’aire de BCDI. La 3ème, en retranchant les aires des rectangles blancs ABFG et IDEF à celle du rectangle ACEG. La 4ème, en retranchant l’aire de IDEF à celle de BCEF. ˛ x(y + 2) – y(y + 2) – 2(x – y) ˛ (y + 2)(x – y) – 2(x – y) 158 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne c Séquence 6 SÉQUENCE 6 Séance 1 Ce que tu devais faire Les commentaires du professeur c Je révise mes acquis 1) ® (d) est une médiane du triangle. ® (d2) est une médiane du triangle. ˛ (d3) est une médiane du triangle. ˛ MA = MC ® MB = MC 2) ® les angles a$ et b$ sont égaux. ^ et ^c sont égaux. ˛ les angles a ^ et d^ sont égaux. ˛ les angles a c et d^ sont égaux. ˛ les angles ^ 3) 1) fl (d) ne passe pas par un sommet du triangle donc (d) n’est pas une médiane du triangle. On rappelle qu’une médiane d’un triangle est une droite qui passe par un sommet et qui coupe le côté opposé en son milieu. D’après le codage, (d) coupe le côté [AC] perpendiculairement en son milieu, donc (d) est la médiatrice du côté [AC]. fl On ignore si M est le milieu du côté [BC], donc on ne sait pas si (d2) est une médiane. fl (d3) passe par un sommet du triangle. D’après le codage, (d3) coupe bien le côté opposé en son milieu. fl M appartient à la médiatrice de [AC] donc il est équidistant des points A et C. fl On ignore si M est le milieu du côté [BC]. 2) fl Ces deux angles sont alternes-internes. Les droites (d1) et (d2) sont parallèles, donc on peut conclure qu’ils sont égaux. fl Ces deux angles sont opposés par le sommet donc ils sont égaux. fl Ces deux angles sont correspondants. Les droites (d1) et (d2) sont parallèles. On en déduit qu’ils sont égaux. 3) ®d–a–b–c ®a–b–d–c ˛a–c–b–d ®d–b–a–c 4) ® L’axe de symétrie d’un segment est la médiatrice de ce segment. ® L’axe de symétrie d’un angle est la médiatrice de cet angle. ® L’axe de symétrie d’un losange est la plus grande diagonale de ce losange. ˛ L’axe de symétrie d’un cerf-volant est une des diagonales. ˛ L’axe de symétrie d’un angle est la bissectrice de cet angle. Les définitions de ces droites, vues en 6ème et 5ème, seront reprises dans cette séquence. 4) fl Un segment a deux axes de symétrie : sa médiatrice et la droite qui passe par ses deux extrémités. On ne peut donc pas parler de l’axe de symétrie d’un segment ! « L’axe » signifie « le seul axe ». fl La « médiatrice d’un angle » n’existe pas. On ne peut parler de médiatrice que pour un segment. fl Dans un losange, les deux diagonales sont des axes de symétrie. © Cned, Mathématiques 4e — 159 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 6 Exercice 1 1) a) ® la longueur SA ˛ la longueur SH ® la longueur SB ® la longueur SC Dans la vie courante, on mesure l’altitude des avions verticalement par rapport au sol. ® la longueur SA ˛ la longueur SH ® la longueur SB ® la longueur SC La hauteur de la montagne ne dépend pas des pentes de ses versants. b) 2) La droite (SM) semble être perpendiculaire à la droite (AB). 3) a) ® la longueur SA ® la longueur SB ˛ la longueur SH ® la longueur SC b) ® la longueur SA ® la longueur SH Par analogie avec les cas précédents, le plus court chemin de S à la droite s’obtient en se déplaçant perpendiculairement de S vers le côté [BA]. Tu noteras d’ailleurs que, si le triangle représentait une montagne, on appellerait SH la hauteur de la montagne. En géométrie, à cause de cela, le segment [SH] est aussi appelé hauteur du triangle ABS passant par S. La figure ressemble à la précédente. Les côtés [AS] et [BS] ne sont pas tracés toutefois. ® la longueur SB ˛ la longueur SC Exercice 2 a) 20 mm b) 10 mm c) 14 mm Les commentaires du professeur : On utilise la méthode vue précédemment : • On trace la perpendiculaire à la droite passant par le point. • On mesure la distance du point au pied de la perpendiculaire. Pour le c), on commence par prolonger le tracé de (d’’). Lorsqu’on effectue une mesure, il y a toujours une imprécision. Ce n’est pas grave si tu as trouvé un résultat à plus ou moins 1 mm des réponses proposées. Exercice 3 a) la distance du point D à la droite (FG) est : 4,8 km. b) la distance du point B à la droite (DC) est : 4,8 km. c) la distance du point C à la droite (BD) est : 6,4 km. d) la distance du point B à la droite (DG) est : on ne peut pas savoir. e) la distance du point F à la droite (DB) est : 14 km. f) la distance du point G à la droite (FD) est : on ne peut pas savoir. 160 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne On cherche la perpendiculaire à la droite passant par le point. On lit la distance du point au pied de la perpendiculaire. Il n’y a sur la figure aucune perpendiculaire à la droite (DG) passant par le point B. La perpendiculaire à (FD) passant par G n’est pas tracée. c Séquence 6 r Exercice 4 1) S (d) c H P 2) a) Le triangle SPH est rectangle en H car (SH) est perpendiculaire à (d). b) Le triangle SPH est rectangle en H. [SP] est l’hypoténuse du triangle SPH. On sait que l’hypoténuse est le côté le plus long d’un triangle rectangle, donc : SP > SH. b) On pouvait redémontrer ce résultat en utilisant la propriété de Pythagore dans le triangle rectangle SPH : SP2 = SH2 + PH2 PH² est un nombre positif différent de zéro donc SP2 est plus grand que SH2. On peut donc écrire : SP2 > SH2 D’où : SP > SH. On a déjà vu que deux nombres positifs sont classés dans le même ordre que leurs carrés. Ici, on utilise des longueurs de segments, donc tous les nombres utilisés sont bien positifs. Exercice 5 1) 1) On reconnaît dans le triangle YUX une figure étudiée à la séquence « triangle : milieux et parallèles ». On se souvient des trois propriétés des milieux vues dans la séquence 2, et de la propriété de Thalès. X I J K Z Y U (d) 2) • Je détermine la distance de Y à (d) : La droite (d) est la hauteur issue de X du triangle XYZ, donc par définition elle est perpendiculaire à (YZ). La distance de Y à (d) est donc YU. • Je détermine la distance de I à (d) : On sait que : Dans le triangle XYZ, I est le milieu de [XY] et J est le milieu de [XZ]. Or, dans un triangle, si une droite passe par les milieux de deux côtés, alors elle est parallèle au troisième côté. On en déduit que : (IJ) est parallèle à (YZ). D’où : (IK) est parallèle à (YZ). 2) Dans un premier temps, on détermine à quelles longueurs correspondent les distances de Y à (d) et de I à (d). Pour cela, on cherche : • la perpendiculaire à (d) passant par I, • la perpendiculaire à (d) passant par Y. Dans ce deuxième cas, on prouve que (IJ) est bien parallèle à (YZ), et donc que (IK) est bien la perpendiculaire à (d) passant par I. © Cned, Mathématiques 4e — 161 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 6 On sait que : (IK) // (YZ) et (d) ⊥ (YZ) Or, si deux droites sont parallèles, toute perpendiculaire à l’une est perpendiculaire à l’autre. (d) ⊥ (IK) D’où : La distance de I à (d) est la longueur IK. • Je compare YU et IK : On sait que : Dans le triangle XYU, I est le milieu de [XY] et (IK) // (YU). Or, dans un triangle, une droite passant par le milieu de l’un des côtés et parallèle à un 2ème côté coupe le 3ème en son milieu. D’où : K est le milieu de [XU]. On sait que : Dans le triangle XYU, I est le milieu de [XY] et K est le milieu de [XU]. Or, dans un triangle, la longueur du segment joignant les milieux de deux côtés est égale à la moitié de celle du troisième côté. On en déduit que : IK = YU 2 La distance de I à (d) est la moitié de la distance de Y à (d). On pouvait également utiliser la propriété de Thalès dans le triangle XYU : • I est un point de [XY) • K est un point de [XU) • (IK) est parallèle à (YU) XI XK IK D’après la propriété de Thalès, on a : = = XY XU YU XI IK D’où : = XY YU Comme I est le milieu de [XY], on a XY = 2 × XI, d’où : XI 1 = . XY 2 D’où : YU IK 1 d’où IK = (en multipliant les deux = 2 YU 2 membres de l’égalité par YU). Séance 2 Ce que tu devais faire Les commentaires du professeur Exercice 6 Le nombre de points d’intersection d’un cercle et d’une droite dépend de la position de la droite par rapport au cercle. • Il peut ne pas y avoir de point d’intersection : (d) La question posée était une sorte de piège car la réponse n’est pas directe : il y a plusieurs cas de figures ! C Un cercle et une droite peuvent ne pas avoir de point d’intersection. On dit parfois que la droite est extérieure au cercle. 162 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne c Séquence 6 • Il peut y avoir un seul point d’intersection : (d) K C c Un cercle et une droite peuvent avoir un seul point d’intersection. Dans ce cas, on dit que la droite est tangente au cercle. • Il peut y avoir deux points d’intersection : (d) K C L Un cercle et une droite peuvent avoir deux points d’intersection. Ici, ces deux points sont L et K. On sait depuis la 6ème que le segment [KL] est « une corde » de ce cercle. Exercice 7 1) C (d) b) « Pour le cercle C, le segment [AH]est un rayon » c) « le segment [AH] semble perpendiculaire à la droite (d) » A H K 2) Le segment [BK] est un rayon du cercle. Il semble également perpendiculaire à (d’). (d') B © Cned, Mathématiques 4e — 163 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 6 Les commentaires du professeur : Attention : tu as tracé ton cercle en essayant de n’avoir qu’un point de contact avec la droite, il est possible que le rayon [AH] ne soit pas parfaitement perpendiculaire. On peut juste dire que plus le cercle est tracé soigneusement, plus le rayon semble être proche de la perpendiculaire. Plus tu traces un grand nombre de figures (avec précision) et plus tu peux observer cela. Mais bien sûr, on se contente ici d’observer pour se donner une idée de ce qui se produit : rien n’a été prouvé… Exercice 8 E P P E P E M M M La droite est sécante au cercle en E et P La droite est tangente au cercle en M E M P La droite est sécante au cercle en E et M La droite est tangente au cercle en E Les commentaires du professeur : On se souvient de la définition : une droite est tangente à un cercle quand elle n’a qu’un seul point de contact avec le cercle. On utilise ici aussi la deuxième propriété de la tangente : si on considère la première figure (celle la plus à gauche), c’est parce que (EM) est perpendiculaire en M à (MP) que l’on peut conclure (à l’aide de cette propriété), que « La droite (MP) est tangente au cercle en M ». Sinon, rien ne prouve que M est le seul point d’intersection de la droite et du cercle ! Exercice 9 1) La droite (d) est tangente en A au cercle C donc elle est perpendiculaire en A au rayon [OA]. Le triangle OAB est donc rectangle en A. On peut donc utiliser la propriété de Pythagore. 2) Dans le triangle OAB rectangle en A, j’utilise la propriété de Pythagore. OB2 = AO2 + AB2 OB2 = 32 + 32 OB2 = 9 + 9 OB2 = 18 OB ≈ 4,2 cm (arrondi au dixième de cm) 164 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne Dans cet exercice, on te demande si tu as bien le droit d’utiliser le théorème de Pythagore. Ce ne sera pas toujours le cas ! C’est à toi de faire cette vérification désormais : avant d’utiliser un théorème, en général, tu dois vérifier que toutes les conditions sont bien réunies. Il faut alors chercher dans les informations du texte, ou dans les codages de la figure, si les éléments dont tu as besoin sont donnés. c Séquence 6 3) (d) A c C B O Les commentaires du professeur : pense à vérifier, en mesurant OB sur ta figure, que tu trouves bien environ 4,2 cm. Exercice 10 (d) La droite (d) est perpendiculaire à (AH) donc le triangle APH est rectangle en H. L’hypoténuse de ce triangle rectangle est [AP]. On sait que l’hypoténuse d’un triangle rectangle est le plus long des côtés du triangle. D’où : AP > AH. H C A AP est donc différent de AH, le rayon du cercle C. P n’est donc pas sur le cercle C. P Les commentaires du professeur : On démontre dans cet exercice que si une droite (d) est perpendiculaire en H au rayon [AH] d’un cercle de centre A, alors le cercle et la droite n’ont qu’un point d’intersection (donc (d) est tangente au cercle). On vient donc de prouver la 2ème propriété écrite dans le dernier « Je retiens » ! © Cned, Mathématiques 4e — 165 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 6 Exercice 11 Le cercle C1 de centre A est tangent en H à la droite (d). La droite (d) est donc perpendiculaire en H au rayon [AH]. Le cercle C2 de centre B est tangent en K à la droite (d). La droite (d) est donc perpendiculaire en K au rayon [BK]. (AH) et (BK) sont perpendiculaires à la même droite. D’après la propriété : « Si deux droites sont perpendiculaires à une même troisième, alors elles sont parallèles entre elles. » on déduit que (AH) et (BK) sont parallèles. C1 A K (d) C2 H B Les commentaires du professeur : Dès que dans une figure, il y a une droite et un cercle tangent à cette droite, il faut se dire : la droite est perpendiculaire à un rayon du cercle. 166 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne c Séquence 6 Exercice 12 c O B (d) A Les commentaires du professeur : On sait que le cercle cherché est tangent à la droite (d) en A. Le centre de ce cercle se trouve donc sur la perpendiculaire à (d) en A. On trace cette droite. On sait que le cercle passe par A et par B. Son centre est, par définition du cercle, à égale distance de A et B : il se trouve donc sur la médiatrice de [AB]. On trace la médiatrice de [AB]. Le centre du cercle est le point O d’intersection des deux droites tracées. On trace ensuite le cercle : il a pour centre O et passe par le point A. Séance 3 Ce que tu devais faire Les commentaires du professeur Exercice 13 1) (d1) est tangente au cercle en H donc la distance de (d1) H A à (d1) est AH. (d2) est tangente au cercle en K donc la distance de A à (d2) est AK. H et K sont sur le même cercle de centre A donc AH et AK sont égales au rayon du cercle. D’où : AH = AK. 2) Sur la figure, la demi-droite [OA) semble être la ∑ . Les angles HOA ∑ et bissectrice de l’angle HOK O A K (d2) ∑ semblent avoir la même mesure. KOA 3) ∑ et KOA ∑ semblent être Lorsqu’on déplace les points H et K, les mesures en degrés des angles HOA toujours égales. © Cned, Mathématiques 4e — 167 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 6 4) a) On a vu dans la question 1 que : D’où : AH2 = AK2. AH = AK (d1) est tangente en H au cercle de centre A donc le triangle AHO est rectangle en H. Dans le triangle AHO rectangle en H, d’après la propriété de Pythagore : AO2 = AH2 + OH2 D’où : OH2 = AO2 – AH2. (d2) est tangente en K au cercle de centre A donc le triangle AKO est rectangle en K. Dans le triangle AKO rectangle en K, d’après la propriété de Pythagore : AO2 = AK2 + OK2 D’où : OK2 = AO2 – AK2. On a donc : OH2 = OK2. Comme OH et OK sont positifs, on conclut que : OH = OK. b) AH = AK donc A est sur la médiatrice de [HK]. OH = OK donc O est sur la médiatrice de [HK]. (OA) est donc la médiatrice de [HK]. D’où : (OA) est un axe de symétrie du quadrilatère AKOH. c) ∑. (OA) est un axe de symétrie du quadrilatère AKOH donc (OA) est un axe de symétrie de l’angle HOK ∑. L’axe de symétrie d’un angle est sa bissectrice donc (OA) est la bissectrice de l’angle HOK ∑ = KOA ∑. Une symétrie axiale conserve les angles donc : HOA Les commentaires du professeur : La démonstration (question 4) n’est pas facile ! Ce qui est essentiel, c’est de retenir la propriété que l’on vient de démontrer : « Si un point est équidistant des 2 côtés d’un angle, alors il est sur la bissectrice de cet angle ». Exercice 14 1) La propriété réciproque serait : Si un point est sur la bissectrice d’un angle, alors ce point est équidistant des côtés de cet angle. 2) a) M B B' O A 1) Attention, on ne sait pas encore si cette propriété est vraie ou fausse. 2) On peut tracer la bissectrice à l’aide de deux méthodes : • à l’aide d’un rapporteur. • à l’aide d’un compas. Si tu ne te souviens pas de cette méthode, elle est rappelée dans la séance 4 de cette séquence. A' C' N C b) Il semble que : AB = AC, c’est-à-dire que le point A semble être à égale distance des deux côtés de l’angle. c) Il semble que : A’B’ = A’C’, c’est-à-dire que le point A’ semble être également à égale distance des deux côtés de l’angle. Nous allons admettre cette propriété, à savoir : « Si un point est d) sur la bissectrice d’un angle, alors il est équidistant des deux côtés A l’aide de Geocned, je vois, lorsque je déplace le de l’angle ». point A sur la bissectrice de l’angle que ses distances aux deux côtés semblent toujours être égales. 168 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne c Séquence 6 c Cet exercice n’est pas facile ! Chercher à savoir si A est plus près de K que de I revient à comparer AK et AI. Exercice 15 • D’après le codage de la figure, [JA) est la ∂. bissectrice de IJK ∂ donc • A est sur la bissectrice de l’angle IJK d’après la propriété : « Si un point est sur la bissectrice d’un angle, alors il est équidistant des 2 côtés de l’angle », je conclus que le point A est équidistant de (IJ) et de (JK). D’où : AL = AK. • L’hypoténuse du triangle rectangle ALI est [AI]. L’hypoténuse est le plus long côté d’un triangle rectangle donc : AI > AL. • On a : AI > AL et AL = AK donc AI > AK. Le point A est donc plus près de K que de I. • On utilise la propriété que l’on vient de voir dans le dernier « Je retiens ». Cette propriété nous permet de prouver que AL = AK. • Comparer AK et AI revient donc à comparer AL et AI. C’est facile, à condition de se souvenir que dans un triangle rectangle, le plus long côté est l’hypoténuse. Séance 4 Ce que tu devais faire Les commentaires du professeur Exercice 16 RAZ , il suffit par Pour prouver que (AB) est la bissectrice de ∑ ∑ RAZ . 2 RAB et ∑ (en effet, il est clair que les angles ∑ BAZ sont exemple de prouver que : ∑ BAZ = Dans le triangle RAZ rectangle en R, les angles ∑ et RZA ∑ sont complémentaires. aigus RAZ ∑ = 90° − 40° = 50° . D’où : RAZ ∑ ∑ = RAZ , (AB) est la bissectrice de Comme : BAZ ∑. RAZ 2 adjacents) BAZ . On connaît ∑ RAZ . On commence donc par calculer ∑ On rappelle que deux angles complémentaires sont deux angles dont la somme des mesures est égale à 90°. Remarques : • On pouvait déterminer ∑ RAZ en procédant comme suit : Dans le triangle RAZ, la somme des mesures des trois angles est égale à 180°. ∑ Ainsi : RAZ = 180° − ( 90° + 40° ) ∑ RAZ = 50° RAZ , on pouvait • Pour prouver que (AB) est la bissectrice de ∑ prouver que : ∑ RAB = ∑ BAZ . (en déterminant successivement ∑ ABZ , ∑ RBA et ∑ RAB ) © Cned, Mathématiques 4e — 169 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 6 Exercice 17 ZEL , il suffit de Pour prouver que (EF) est la bissectrice de ∑ ZEF = ∑ FEL . prouver que : ∑ ZFE est un triangle isocèle en Z donc : FEL sont égaux à un même ZEF et ∑ On essaie de prouver que ∑ ∑ ZFE . troisième angle : ∑ = ZFE ∑ ZEF . ∑ et ZFE ∑ sont alternes-internes. Rappel : Les angles FEL ZOLI est un parallélogramme donc : (ZO) // (IL). Les angles codés ci-contre sont Comme (ZO) et (IL) sont parallèles, on a : alternes-internes. ∑ = ZFE ∑ FEL . ∑ = ZFE ∑ et FEL ∑ = ZFE ∑ donc ZEF ∑ = FEL ∑. ZEF ∑. (EF) est donc la bissectrice de l’angle ZEL Exercice 18 1) C1 U C2 A O B V 2) O est le centre du cercle C1 de diamètre [AB]. On a : O ∈ [AB]. U et V appartiennent au cercle C2 de centre A donc : AU = AV. U et V appartiennent au cercle C1 de centre O donc : OU = OV. A et O sont équidistants de U et V donc A et O appartiennent à la médiatrice de [UV]. On conclut que (AO) est la médiatrice de [UV]. Comme : O ∈ [AB], on déduit que (AB) est la médiatrice de [UV]. Le quadrilatère VAUB dont la diagonale (AB) est la médiatrice de son autre diagonale est un cerfvolant. 2) VAUB semble être un cerf-volant. On rappelle qu’un cerfvolant est un quadrilatère qui a deux côtés consécutifs de même longueur, et deux autres côtés de la même longueur. Comment le démontrer ? On a vu en 6ème deux méthodes au choix : • Prouver que VAUB est un quadrilatère dont une diagonale est la médiatrice de l’autre. • Prouver que VAUB est un quadrilatère qui a 2 côtés consécutifs de même longueur, ainsi que les deux autres côtés. Peut-on utiliser la 1ère méthode ? Oui ! On va voir d’ailleurs deux solutions l’utilisant. Dans chaque cas, on prouvera que (AB) est la médiatrice de [UV]. Peut-on utiliser la 2ème méthode ? On peut facilement démontrer que les côtés consécutifs [AU] et [AV] ont la même longueur. En revanche, il semble assez difficile de prouver que [BU] et [BV] ont la même longueur … 2ème solution : U est l’un des points d’intersection de C1 et C2 donc : U ∈ C1 et U ∈ C2. On en déduit que le symétrique de U par rapport à (AB) appartient à la fois aux symétriques de C1 et C2. C1 est un cercle de centre A donc son symétrique par rapport à (AB) est le cercle de même rayon, de centre le symétrique de A par rapport à (AB), soit A. 170 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne c Séquence 6 Le symétrique de C1 est donc C1. c On peut montrer de même que le symétrique de C2 est C2. On déduit de ce qui précède que le symétrique de U appartient à C1 et C2. Le symétrique de U par rapport à (AB) est donc le 2ème point d’intersection de C1 et C2, soit V. (AB) est donc la médiatrice de [UV]. Le quadrilatère VAUB dont la diagonale (AB) est la médiatrice de son autre diagonale est un cerf-volant. 3) On déduit de ce qui précède que (AB) est l’axe de symétrie du cerf-volant VAUB. ∑ et On conclut que (AB) est la bissectrice de VAU ∑. UBV Répondre à la question posée, c’est trouver la(les) valeur(s) de x Exercice 19 ∑ DAC pour laquelle (lesquelles) on a : ∑ . BAC = 2 CD = CA donc le triangle ADC est isocèle en C. DAC et ∑ On commence donc par calculer ∑ BAC en fonction de x. ∑ = ADC ∑. On en déduit que : DAC La somme des angles du triangle ADC est égale à 180°. On a donc : ∑ + ADC ∑ = 180° − ACD ∑ = 180° − 96° = 84° DAC ∑ = ADC ∑ , on conclut que : Comme : DAC ∑ = 84° : 2 = 42° DAC La somme des mesures des angles du triangle ABC est égale à 180° donc : ∑ = 180° − (86° + x) BAC ∑ = 180° − 86° − x BAC Attention à ne pas oublier les parenthèses ! ∑ = 94° − x BAC Répondre à la question posée, c’est chercher ∑ ∑ = DAC c’est-à-dire résoudre quand on a : BAC 2 l’équation : 94 − x = 21 94 − 21 = x 73 = x On pouvait également écrire : − x = 21 − 94 − x = −73 x = 73 Il existe une seule valeur de x pour laquelle [AB) ∑ : 73°. est la bissectrice de CAD © Cned, Mathématiques 4e — 171 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 6 Exercice 20 L O T Les commentaires du professeur : On n’oublie pas de vérifier à l’aide d’un rapporteur l’égalité des angles de la figure pour voir si on ne s’est pas trompé dans la construction. Exercice 21 1) 1) On construit les tangentes à l’aide d’une équerre : pour tracer la tangente au cercle au point H, on trace la perpendiculaire au rayon [IH] passant par le point H. A C H K C H I A C K I L L B C B Remarque : Si on avait choisi H, K et L sur le même demicercle, le triangle ABC n’aurait pas contenu le cercle. 2) (AB) est la tangente au cercle de centre I en H donc la distance de I à (AB) est IH. (BC) est la tangente au cercle de centre I en L donc la distance de I à (BC) est IL. H et L sont sur le même cercle de centre I donc IH = IL. I est donc équidistant des deux côtés de l’angle ∑ . D’après la propriété : ABC « Si un point est équidistant des 2 côtés d’un angle alors il est sur la bissectrice de cet angle », on peut conclure que I est sur la bissectrice de l’angle ∑. ABC 172 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne 2) On pense à la propriété : « Si un point est équidistant des 2 côtés d’un angle alors il est sur la bissectrice de cet angle ». Pour pouvoir appliquer cette propriété, on essaie de montrer que le point I est équidistant de (AB) et (AC). c Séquence 6 3) De la même façon : • La distance de I à (AB) est IH et la distance de I à (AC) est IK. IH = IK. c 3) Pour démontrer que I est sur les deux autres bissectrices, on utilise exactement la même méthode que celle utilisée dans la question 1. Dans ce type de cas, on peut rédiger en détaillant un peu moins que ce que l’on fait d’habitude. ∑ I est équidistant des deux côtés de l’angle BAC ∑. donc I est sur la bissectrice de BAC • La distance de I à (AC) est IK et la distance de I à (BC) est IL. IK = IL. ∑ I est équidistant des deux côtés de l’angle ACB ∑. donc I est sur la bissectrice de ACB Les trois bissectrices du triangle ABC sont concourantes en I. Conclusion : On a démontré que si trois tangentes à un même cercle permettent de former un triangle, alors les bissectrices de ce triangle se coupent en un même point (on dit : sont concourantes) : au centre de ce cercle. Exercice 22 1) A K H I C L B ∑ et BCI ∑ semblent égaux. Les angles ACI 2) a) ^ I est sur la bissectrice de l’angle A donc d’après la propriété : « Si un point est sur la bissectrice d’un angle, alors il est équidistant des 2 côtés de l’angle.», on peut conclure que le point I est à égale distance de (AB) et (AC). b) Soit H le point d’intersection avec (AB) de la perpendiculaire à (AB) passant par I. La distance de I à (AB) est IH. Soit K le point d’intersection avec (AC) de la perpendiculaire à (AC) passant par I. La distance de I à (AC) est IK. D’après ce qui précède, on a : IH = IK. µ donc d’après la propriété : « Si un point est sur la bissectrice d’un angle, • I est sur la bissectrice de B alors il est équidistant des 2 côtés de l’angle », on peut conclure que le point I est à égale distance de (AB) et (BC). Soit L le point d’intersection avec (BC)de la perpendiculaire à (BC) passant par I. La distance de I à (BC) est IL. On a donc : IH = IL. © Cned, Mathématiques 4e — 173 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 6 • On a : IH = IK et IH = IL donc : IK = IL. Le point I est donc à égale distance de (AC) et (BC), donc d’après la propriété : « Si un point est équidistant des 2 côtés d’un angle alors il est sur la bissectrice de cet angle », on peut conclure que le µ. point I est donc sur la bissectrice de l’angle C µ passe par I et C. C’est donc la droite (IC). c) La bissectrice de C Les trois bissectrices du triangle ABC se coupent en I. 3) Le cercle de centre I passant par L semble tangent aux trois côtés du triangle. Les commentaires du professeur : 3) En fait, le cercle de centre I passant par L est tangent aux trois côtés du triangle : • Comme IH = IK = IL, les segments [IH], [IK] et [IL] sont trois rayons du cercle. De plus : • H ∈ (AB) et (AB) ⊥ (IH) • K ∈ (AC) et (AC) ⊥ (IK) • L ∈ (BC) et (BC) ⊥ (IL) Exercice 23 P I R Les commentaires du professeur : J’applique le précédent « Je comprends la méthode ». 174 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne H E c Séquence 6 Séance 6 Ce que tu devais faire Les commentaires du professeur Exercice 24 D’après les codages de la figure, (BO) et (CO) sont deux bissectrices du triangle ABC, et elles se coupent en O. O est donc le centre du cercle inscrit dans le triangle ABC. Les trois bissectrices d’un triangle sont concourantes, donc les trois bissectrices du triangle ABC se coupent toutes les trois en O. La 3ème bissectrice est donc la droite passant par O et par le sommet A donc (OA) est la bissectrice c Deux bissectrices suffisent pour connaître le centre du cercle inscrit. La troisième bissectrice passe alors par le centre du cercle inscrit dans le triangle. ∑. de CAB Exercice 25 1) On reconnaît la figure-clé de l’exercice précédent, d’abord dans le • Dans le triangle EIJ, d’après les codages de triangle EIJ… la figure, [IP) et [JP) sont deux bissectrices du triangle, et elles se coupent en P. Puisque les trois bissectrices de ce triangle sont concourantes, alors elles se coupent toutes les trois en P. µ. P est donc sur la bissectrice de l’angle E …… puis dans le triangle EFG. • Dans le triangle EFG, d’après les codages de la figure, [FO) et [GO) sont deux bissectrices du triangle, et elles se coupent en O. Puisque les 3 bissectrices de ce triangle sont concourantes, alors elles se coupent toutes les trois en O. µ. O est donc sur la bissectrice de l’angle E On a donc prouvé que E, O, P sont sur la µ . Ces trois points sont bissectrice de l’angle E donc alignés. 2) a) On sait que : dans le triangle EFG, I est le milieu de [EF] et J est le milieu de [EG]. Or, dans un triangle, la longueur du segment joignant les milieux de deux côtés est égale à la moitié de celle du troisième côté. On en déduit que : IJ = On utilise une des « propriétés de la droite des milieux » vue dans la séquence 2. FG 2 b) La longueur de chaque côté du triangle EIJ est donc la moitié de la longueur du côté correspondant du triangle EFG. © Cned, Mathématiques 4e — 175 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 6 3) On trace un triangle avec les mesures de son choix. 3) E P J I O G F 4) Il semble que le rayon du cercle inscrit dans EIJ soit la moitié du rayon du cercle inscrit dans EFG. Exercice 26 1) • La somme des trois angles du triangle SOT est égale à 180°. De plus, d’après le codage, [SO) est la bissectrice ∑ , donc : OST ∑ = RSO ∑ = 28° . de l’angle RST D’où : ∑ 180 ° = 28° + 135° + OTS ∑ =180° – (135° + 28°) = 17° OTS • [TO) est, d’après le codage, la bissectrice de ∑ , d’où : OTR ∑ = OTS ∑ = 17° l’angle RTS ∑ = 34° . D’où : RTS • Dans le triangle RST : ∑ = 180° − (RST ∑ + STR ∑) = 180° − (56° + 34°) = 90° SRT Ce triangle est donc rectangle en R. 2) O est le point d’intersection de deux bissectrices d’angles du triangle RST, c’est donc le centre du cercle inscrit dans le triangle RST. (RO) est donc la 3ème bissectrice de ce triangle. On en déduit que : ∑ ∑ = SRT = 90° soit SRO = 45 ° SRO . 2 2 176 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne Le résultat est obtenu en mesurant le rayon de chacun des cercles. On connaît quelques mesures d’angles, donc il est possible, par le calcul, d’en obtenir d’autres. µ =90°. Il s’agit donc de prouver par le calcul que R Les techniques utilisées proviennent de la cinquième. c Séquence 6 c O Exercice 27 A B Les commentaires du professeur : O Imaginons le point O. En traçant les bissectrices des angles A^ et B^ du triangle OAB, on peut obtenir le centre I du cercle inscrit dans ce triangle. I appartient à la bissectrice de l’angle AOB . A I O B K J A I L B Pour obtenir un autre point de cette bissectrice, il suffit par exemple de prendre K et L respectivement sur [OA) et [OB) et de tracer les bissectrices de ∑ OKL et ∑ OLK . Leur point d’intersection J est un nouveau point de la bissectrice de ∑ AOB . AOB . (IJ) est donc la bissectrice de ∑ Remarque : on pouvait procéder différemment. © Cned, Mathématiques 4e — 177 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 6 Séance 7 Ce que tu devais faire Les commentaires du professeur Exercice 28 1) 2) a) A K B J O I C b) O est sur la médiatrice de [AB] donc O est équidistant de A et de B. D’où : OA = OB. O est sur la médiatrice de [AC] donc O est équidistant de A et de C. D’où : OA = OC. c) D’après le b), on a : OA = OB et OA = OC. On a donc : OB = OC. O est donc équidistant de B et de C donc O est sur la médiatrice de [BC]. 178 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne c Séquence 6 c 3) b) On sait que : Dans le triangle ABC, K est le milieu de [AB] et I est le milieu de [BC]. Or, d’après la propriété : « Dans un triangle, si une droite passe par les milieux de deux côtés, alors elle est parallèle au troisième côté » on en déduit que : (KI) est parallèle à (AC). La médiatrice du côté [AC] est perpendiculaire à (AC), et (AC) est parallèle à (KI). La médiatrice de [AC] est donc perpendiculaire à (KI). c) La médiatrice de [AC] passe par J et elle est perpendiculaire à (KI) (d’après la question précédente), c’est donc la hauteur issue de J du triangle IJK. d) En procédant de la même façon que dans le b) et le c), on pourrait montrer que : • la médiatrice de [AB] est la hauteur issue de K du triangle IJK • la médiatrice de [BC] est la hauteur issue de I du triangle IJK. 4) Les trois médiatrices du triangle ABC sont concourantes en O. Les trois hauteurs du triangle IJK sont donc concourantes en O. Les commentaires du professeur : Nous avons dans cet exercice démontré que les médiatrices des trois côtés d’un triangle sont concourantes. Nous avons également prouvé que les trois hauteurs d’un « triangle des milieux » sont également concourantes. Les trois hauteurs de n’importe quel triangle sont-elles concourantes ? Nous allons le voir dans l’exercice suivant ! Exercice 29 1) (d2) I (d1) B C K J A (d3) © Cned, Mathématiques 4e — 179 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 6 2) a) (IC) est parallèle à (KJ) et (IK) est parallèle à (JC). Les côtés opposés du quadrilatère CIKJ sont donc parallèles. Ce quadrilatère est donc un parallélogramme. b) CIKJ est un parallélogramme. On sait que les côtés opposés d’un parallélogramme ont la même longueur. donc : CI = JK. 3) a) (BI) est parallèle à (KJ) et (BK) est parallèle à (IJ). Les côtés opposés du quadrilatère BIJK sont donc parallèles. Ce quadrilatère est donc un parallélogramme. b) BIJK est un parallélogramme. On sait que les côtés opposés d’un parallélogramme ont la même longueur. donc : BI = JK. 4) On sait que B, I et C sont alignés, et que BI = IC d’après les questions 2 et 3. Le point I est donc le milieu du segment [BC]. 5) On pourrait montrer de la même façon que précédemment, K est le milieu de [AB] et que J est le milieu de [AC]. Le triangle IJK est donc le « triangle des milieux » du triangle ABC. D’après l’exercice 28, les hauteurs du triangle IJK, sont les médiatrices des côtés du triangle ABC. Elles sont donc concourantes. Exercice 30 1) A C' K J G B I C 2) a) Le point C’ est le symétrique de C par rapport à G donc G est le milieu de [CC’]. On sait, dans le triangle BCC’, que G est le milieu de [CC’] et que I est le milieu de [BC]. Or, dans un triangle, si une droite passe par les milieux de deux côtés, alors elle est parallèle au 3ème côté. On déduit donc que : (BC’) // (IG). b) On sait, dans le triangle CC’A, que J est le milieu de [AC] et G est le milieu de [CC’]. En raisonnant comme dans le a), on montrerait que : (AC’) // (GJ). 3) G est le point d’intersection des médianes (AI) et (BJ) donc I, G, A sont alignés ainsi que B, G, J. (BC’) // (IG) et I, G, A alignés donc : (BC’) // (GA). (AC’) // (GJ) et B, G, J alignés donc : (AC’) // (BG). On déduit de ce qui précède que le quadrilatère C’AGB a ses côtés opposés parallèles. Le quadrilatère C’AGB est un parallélogramme. 4) Ses diagonales [C’G] et [AB] se coupent donc en leur milieu, qui est K car C’, G et C sont alignés. La droite (CK) est donc la médiane issue de C du triangle ABC. Les commentaires du professeur : On a démontré dans cet exercice que les trois médianes du triangle ABC sont concourantes. Le point de concours est appelé le « centre de gravité du triangle ». 180 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne c Séquence 6 Exercice 31 c H I G O Les commentaires du professeur : Dans chacun des cas, il suffit de tracer deux droites pour obtenir le point cherché. Colorie en rouge les deux médiatrices tracées, en vert les deux bissectrices, en bleu les deux médianes et en jaune les deux hauteurs. Trace en rouge le cercle circonscrit au triangle et en vert le cercle inscrit dans le triangle. © Cned, Mathématiques 4e — 181 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 6 Séance 8 Ce que tu devais faire Les commentaires du professeur Exercice 32 ABM Pour construire F, on peut construire les bissectrices de ∑ ∑ et AMB . 1) A AMC Pour construire E, on peut construire les bissectrices de ∑ ∑ et ACM . E F B C M 2) 3) Elles semblent perpendiculaires. 4) Dans le triangle BMA, F est le centre du cercle inscrit, donc F est sur la bissectrice de l’angle 4) Prouver que [MF) et [ME) sont perpendiculaires revient ∑. BMA ∑. On commence donc par calculer la mesure en degrés de FME On conclut que [MF) est la bissectrice de cet angle ∑ = et on déduit que : FMA ∑ BMA . 2 En raisonnant de façon analogue, on peut prouver que : ∑ • [ME) est la bissectrice de l’angle AMC ∑ = • puis que : AME ∑ AMC . 2 ∑ = FMA ∑ + AME ∑ FME On déduit de ce qui précède que : ∑ ∑ ∑ ∑ ∑ = BMA + AMC = BMA + AMC FME 2 2 2 ∑ ∑ = BMC d’où FME 2 Or M est un point de [BC]. On a donc ∑ = 180°. BMC ∑ = 180° = 90° Par conséquent : FME 2 Les deux demi-droites [MF) et [ME) sont donc perpendiculaires. 182 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne ∑ = 90°. ∑ est droit, c’est-à-dire que FME à prouver que FME c Séquence 6 Exercice 33 C c J N A L G I M K © Cned, Mathématiques 4e — 183 B © Cned – Académie en ligne c c Séquence 6 Exercice 33 On sait, dans le triangle ABC, que • I est le milieu de [BC] • et K est le milieu de [AB]. D’après la propriété : « Dans un triangle, la droite qui passe par le milieu de deux côtés est parallèle au troisième côté », on conclut que (KI) est parallèle à (AC). Comme J est le milieu de [AC], on déduit que (KI) est parallèle à (AJ). En raisonnant de même, on prouverait successivement que • (IJ) est parallèle à (AB) • et que (IJ) est parallèle à (AK). D’après ce qui précède, le quadrilatère AJIK a ses côtés opposés parallèles : (KI) // (AJ) et (IJ) // (AK). Le quadrilatère AJIK est donc un parallélogramme. Ses diagonales se coupent donc en leur milieu. (AI) passe donc par le milieu de [KJ]. On conclut que (AI) est la médiane issue de I du triangle IJK. 2) En raisonnant comme précédemment, on prouverait que (BJ) est à la fois • la médiane issue de B du triangle ABC • la médiane issue de J du triangle IJK. Ainsi, les médianes (AI) et (BJ) du triangle ABC sont médianes du triangle IJK. Le centre de gravité d’un triangle est le point de concours des médianes. Le triangle ABC et le triangle IJK ont donc le même centre de gravité. 3) D’après le 2) un triangle et son triangle des milieux ont le même centre de gravité. Les triangles IJK et LMN ont donc le même centre de gravité. Comme G est le centre de gravité du triangle IJK, G est le centre de gravité du triangle LMN. Les commentaires du professeur : 1) Prouver que (AI) est la médiane issue de I du triangle IJK revient à prouver que (AI) passe par le milieu de [KJ]. 2) Pour répondre à la question posée, il suffit de prouver que deux médianes du triangle ABC sont médianes du triangle IJK. On sait que (AI) est à la fois médiane du triangle ABC et du triangle IJK. Il reste à trouver une médiane du triangle ABC qui est aussi médiane du triangle IJK. Exercice 34 Exemple de pliage pour obtenir une médiatrice : 184 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne 1) Pour obtenir la médiatrice d’un segment par pliage, je plie en deux ce segment, de façon à obtenir deux segments superposables, car la médiatrice est un axe de symétrie du segment (celui qui est perpendiculaire au segment). 2) Par définition, une médiatrice et une médiane d’un triangle passent toutes les deux par le milieu d’un côté du triangle ». 3) Pour obtenir la bissectrice d’un angle par pliage, je plie cet angle, de façon à obtenir deux angles superposables, car la bissectrice est l’axe de symétrie de l’angle. c Séquence 6 Séance 9 Ce que tu devais faire Les commentaires du professeur 5 cm Exercice 35 c A E F O Le cercle est tangent aux deux côtés de l’angle droit. J’appelle E et F les deux points d’intersection. Par définition d’une tangente à un cercle : (OE) ⊥ (AE) (OF) ⊥ (AF). Le quadrilatère OFAE a trois angles droits, c’est donc un rectangle. Comme [AE] et [AF] sont des rayons du cercle, on a : AE = AF Le rectangle a donc deux côtés consécutifs de même longueur : c’est donc un carré. Le côté du carré est le rayon du cercle soit 5 cm d’où : OE = EA = 5 cm. Dans le triangle OEA rectangle en E, d’après le théorème de Pythagore : OA2 = OE2 + EA2 OA2 = 52 + 52 AO2 = 50 AO ≈ 7,1 cm (arrondi au mm) © Cned, Mathématiques 4e — 185 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 6 Exercice 36 1) Je ne trouve pas la solution, ce problème me semble très difficile ! 2) K1L1 ≈ 8 cm K2L2 ≈ 6,3 cm K3L3 ≈ 6,4 cm Il semble que la longueur LK est la plus petite quand le point M se trouve vers le milieu de [AC], mais je n’en suis pas sûr(e). A L1 M1 M2 L2 L3 B M3 K2 K1 3) Je déplace le point M sur le segment [AC] : il me semble que KL est la plus petite quand la droite (BM) est perpendiculaire à (AC). K3 C A M L 4) B K C $, B µ ), c’est donc un µ et K Quentin a raison : LMKB est un quadrilatère qui a trois angles droits ( L rectangle. On cherche donc à savoir quand la longueur de sa diagonale [KL] est la plus petite possible. 5) On sait que : LMKB est un rectangle. D’après la propriété : « si un quadrilatère est un rectangle, alors ses diagonales ont la même longueur », on déduit que : BM = KL. 6) La longueur BM est la plus petite possible uniquement lorsque BM est la distance de B à la droite (AC), c’est-à-dire quand (BM) est perpendiculaire à (AC). Les commentaires du professeur : Cet exercice est difficile, mais il suffisait en fait d’utiliser la définition et la propriété de la distance d’un point à une droite, vues dans la séance 1 de cette séquence. 186 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne c Séquence 6 Je m’évalue 1) ® la figure 1 ® la figure 3 ˛ la figure 2 ® la figure 3 Si tu n’as pas compris, revois le 1er « je retiens » de la séance 2. 2) ® OHK est un triangle rectangle. ® OLK est un triangle isocèle. ˛ OKH est un triangle isocèle. ® OLH est un triangle isocèle. ˛ OLH est un triangle rectangle. On sait que (OH) est perpendiculaire à (HL) car la droite (d) est tangente au cercle. OH = OK car H et K sont sur le cercle de centre O. D’où : OKH est un triangle isocèle en O. OLH est un triangle rectangle en H. 3) ® AE est la distance du point A à la droite (d). ˛ BE est la distance du point B à la droite (d). ® AB est la distance du point A à la droite (d’). ˛ EA est la distance du point A à la droite (d’). Si tu n’as pas compris, revois l’exercice 3 de la séance 1. 4) ˛ la figure 1 ® la figure 3 c • On sait par définition que la figure 1 convient. ˛ la figure 2 ˛ la figure 4 • On a vu dans l’exercice 11 qu’une des deux diagonales d’un cerf-volant est la bissectrice de deux de ses angles. La figure 2 convient. • Si un point M est équidistant de deux côtés d’un angle, alors il appartient à la bissectrice de cet angle. La figure 4 convient. 5) ® Dans un triangle, le cercle inscrit passe par les 3 sommets. ® Dans un triangle, le cercle inscrit passe par le point de concours des bissectrices. ˛ Dans un triangle, le cercle inscrit est tangent aux 3 côtés. ® Dans un triangle, le cercle inscrit est tangent aux 3 bissectrices. Si tu n’as pas compris, revois le « Je retiens » de la séquence 5. 6) ® Les médianes et les médiatrices. ® Les médianes et les hauteurs. ® Les bissectrices et les médiatrices. ˛ Les hauteurs et les médiatrices. ® Les bissectrices et les hauteurs. On rappelle que dans un triangle, une hauteur passe par un sommet et est perpendiculaire au côté opposé. On rappelle que la médiatrice d’un côté d’un triangle est la droite perpendiculaire à ce côté en son milieu. 7) ® Les médianes et les hauteurs. ˛ Les médianes et les médiatrices. ® Les bissectrices et les médiatrices. ® Les hauteurs et les médiatrices. ® Les bissectrices et les hauteurs. On rappelle que dans un triangle, une médiane est une droite qui passe par un sommet et le milieu du côté opposé. © Cned, Mathématiques 4e — 187 © Cned – Académie en ligne c c Séquence 6 8) ˛ passe par K. ® passe par A. ˛ est tangent à la droite (AB). ® est le cercle circonscrit au triangle ABC. ˛ est le cercle inscrit dans le triangle ABC. 9) ® a pour centre le point de concours des trois bissectrices. ˛ a pour centre le point de concours des trois médiatrices. ® a pour centre le point de concours des trois hauteurs du triangle. ˛ passe par les trois sommets E, F et G. 10) ® le centre de gravité. ® l’orthocentre. ® le centre du cercle circonscrit au triangle. ˛ le centre du cercle inscrit dans le triangle. 188 — © Cned, mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne Si tu n’as pas compris, revois le « Je retiens » de la séquence 5. Le centre du cercle circonscrit au triangle EFG est le point de concours des médiatrices des trois côtés de ce triangle. Le centre de ce cercle est donc équidistant de E, F et G : le cercle circonscrit au triangle EFG est le seul cercle qui passe par ces trois points. Il ne faut pas confondre « équidistant des trois sommets d’un triangle » et « équidistant des trois côtés d’un triangle ». Le seul point équidistant des trois côtés d’un triangle est le centre du cercle inscrit dans le triangle. Si tu n’as pas compris, revois l’exercice 22, son corrigé, et le « Je retiens » qui suit. Séquence 7 SEQUENCE 7 TRIANGLE RECTANGLE : CERCLE CIRCONSCRIT ET COSINUS Ce que tu devais faire Les commentaires du professeur Séance 1 JE REVISE LES ACQUIS DE LA 5e 1) 1) • La droite passant par un sommet et le milieu du côté opposé s’appelle une médiane. • Une médiatrice passe aussi par le milieu d’un côté mais elle est perpendiculaire à ce côté (elle ne passe pas nécessairement par un sommet). • Une bissectrice est une demi-droite partageant un angle en deux angles de même mesure. • Une hauteur passe par un sommet du triangle et est perpendiculaire au côté opposé (elle ne passe pas nécessairement par le milieu du côté opposé). médiatrice. bissectrice. hauteur. médiane. 2) 2) deux médianes du triangle. les bissectrices de deux angles du triangle. les médiatrices de deux côtés du triangle. deux hauteurs du triangle. Les médiatrices des trois côtés d’un triangle sont concourantes et leur point d’intersection est le centre du cercle circonscrit à ce triangle. 3) 3) Le cercle C 1 est circonscrit au triangle ABC. ● C 1 passe par les trois sommets A, B et C du triangle ABC donc c’est le cercle circonscrit à ce triangle. Le cercle C 2 est circonscrit au triangle ABC. C 1 est le cercle inscrit dans le triangle ABC. C 2 est le cercle inscrit dans le triangle ABC. Le triangle ABC est inscrit dans le cercle C 1. Le triangle ABC est inscrit dans le cercle C 2. 4) L’hypoténuse du triangle ABC est [AB]. L’hypoténuse du triangle CBD est [CD]. L’hypoténuse du triangle ABC mesure 5 cm. L’hypoténuse du triangle ABC mesure 7 cm. 5) 160°. 70 °. 80°. On ne peut pas savoir. 6) x = 5 × 0, 7 x = 3,5 0,7 5 5 x= 0,7 x= ● C 2 est le cercle inscrit dans le triangle ABC, c’est-à-dire que les trois côtés du triangle sont tangents au cercle. ● On dit que le cercle C 1 est circonscrit au triangle ABC ou bien que le triangle ABC est inscrit dans le cercle C 1. 4) ● Le triangle ABC est rectangle en C. L’hypoténuse est le côté opposé à l’angle droit, donc ici, c’est [AB]. ● On ne sait pas si CBD est un triangle rectangle donc on ne peut pas parler d’hypoténuse pour ce triangle. ● ABC est un triangle rectangle. En appliquant la propriété de Pythagore, on montre que [AB] mesure 5 cm. 5) 1ère méthode : la somme des angles d’un triangle est égale à 180°. 180° – (90° + 20°) = 70° 2ème méthode : Dans un triangle rectangle, les deux angles aigus = 90° − 20° = 70° . sont complémentaires. D’où : C 6) 0,7 x = 1 5 On utilise l’égalité des produits en croix : x × 1 = 0,7 × 5 D’où : x = 0,7× 5 = 3,5 Cned, Mathématiques 4e – 189 © Cned – Académie en ligne Séquence 7 EXERCICE 1 1) ● Le seul point qui se trouve à égale distance des trois points A, B et C est le centre du cercle circonscrit au triangle ABC. Ce point est le point de concours des trois médiatrices du triangle. On le construit en traçant les médiatrices de deux côtés du triangle (cela suffit). ● Pour chacune des figures tracées, il semble que les médiatrices se coupent au milieu de l’hypoténuse. Le centre du cercle circonscrit semble donc être le milieu de l’hypoténuse. Sur ma figure, il semble également que le centre du cercle circonscrit soit le milieu de l’hypoténuse. ● J’ai ouvert la figure dynamique puis j’ai construit les médiatrices de [AB] et [AC]. J’ai nommé leur point d’intersection O. Il semble que O soit le milieu de [BC]. Pour être plus sûr de moi, j’ai fait mesurer OB et OC par Geocned. Ces valeurs semblent toujours être égales, même lorsqu’on déplace les points A et B. 2) La conjecture est : « le milieu de l’hypoténuse d’un triangle rectangle est le centre du cercle circonscrit à ce triangle ». Je n’arrive pas à la démontrer. Les remarques du professeur : Si n’as pas réussi à faire la construction dynamique, ouvre la figure sequence7exercice1corrige avec Geocned. Il semble que le milieu de l’hypoténuse d’un triangle rectangle soit le centre du cercle circonscrit à ce triangle. Ceci est une conjecture, pour l’instant, nous ne pouvons pas affirmer qu’elle est vraie pour n’importe quel triangle rectangle, même si nous avons pu constater qu’elle semblait vraie pour un très grand nombre de triangles grâce à la géométrie dynamique. Nous allons prouver cette conjecture dans l’exercice suivant. 190 – Cned, Mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne Séquence 7 EXERCICE 2 1) ABDC est un quadrilatère dont les diagonales se coupent en leur milieu. ABDC est donc un parallélogramme. est un angle droit. De plus, l’angle BAC 1) On démontre qu’ABDC est un rectangle en deux étapes : ● on prouve d’abord que c’est un parallélogramme, ● on prouve ensuite que c’est un rectangle. On pense à utiliser les codages de la figure : ils sont placés sur les diagonales donc on pense à utiliser une propriété qui concerne les diagonales d’un quadrilatère. Or, si un parallélogramme a un angle droit alors c’est un rectangle. ABDC est donc un rectangle. 2) ABDC est un rectangle. Or, les diagonales d’un rectangle se coupent en leur milieu et ont la même longueur. On a donc : OA = OB = OC = OD. Comme OA = OB = OC, on en déduit que le cercle BC de centre O et de rayon passe par les points A, 2 B et C, autrement dit, c’est le cercle circonscrit au triangle ABC. 3) « Si un triangle est rectangle, alors le centre du cercle circonscrit à ce triangle est le milieu de l’hypoténuse. » ou « Si ABC est un triangle rectangle en A et O est le milieu de [BC], alors les longueurs OA, OB et OC sont égales. » 2) On utilise le résultat que l’on vient de démontrer. OA = OB = OC. O est donc le centre du cercle circonscrit au triangle ABC. 3) Il existe d’autres formulations possibles : « Si un triangle est rectangle, alors la longueur de la médiane issue du sommet de l’angle droit est égale à la moitié de la longueur de l’hypoténuse. » ou : « Dans un triangle rectangle, le milieu de l’hypoténuse est équidistant des trois sommets du triangle. » EXERCICE 3 1) b) Cned, Mathématiques 4e – 191 © Cned – Académie en ligne Séquence 7 1) a) Si un triangle est rectangle, alors le centre du cercle circonscrit à ce triangle est le milieu de l’hypoténuse. 2) a) Si un triangle est rectangle, alors la longueur de la médiane issue du sommet de l’angle droit est égale à la moitié de la longueur de l’hypoténuse. BC 8 b) BC = 8 cm donc : AI = = soit AI = 4 cm. 2 2 1) b) On trace le cercle de centre I passant par B. 2) Ici, la médiane issue de l’angle droit est [AI]. EXERCICE 4 1) figure 1 est donc un ABDC est un quadrilatère qui possède trois angles droits. ABDC est donc un rectangle. CAB angle droit. ABC est un triangle rectangle en A. figure 2 D’une part : AB² = 5² = 25 D’autre part : AC² + BC² = 3² + 4² = 9 + 16 = 25 Comme AB² = AC² + BC², d’après la réciproque du théorème de Pythagore, le triangle ABC est rectangle en C. figure 3 (AB) est parallèle à (DE) et (BC) est perpendiculaire à (ED). Or, si deux droites sont parallèles, toute droite perpendiculaire à l’une est aussi perpendiculaire à l’autre. (BC) est donc perpendiculaire à (AB). Le triangle ABC est donc rectangle en B. 2) figure 1 ABC est un triangle rectangle en A. Or, si un triangle est rectangle, alors le centre du cercle circonscrit à ce triangle est le milieu de l’hypoténuse. Pour tracer le cercle circonscrit au triangle ABC, je trace donc le cercle de centre I, milieu de [BC] et de BC rayon . 2 figure 2 ABC est un triangle rectangle en C. Or, si un triangle est rectangle, alors le centre du cercle circonscrit à ce triangle est le milieu de l’hypoténuse. Pour tracer le cercle circonscrit au triangle ABC, je trace donc le cercle de centre I, milieu de [AB] et de AB rayon . 2 figure 3 ABC est un triangle rectangle en B. Or, si un triangle est rectangle, alors le centre du cercle circonscrit à ce triangle est le milieu de l’hypoténuse. AC Pour tracer le cercle circonscrit au triangle ABC, je trace le cercle de centre I, milieu de [AC] et de rayon . 2 192 – Cned, Mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne Séquence 7 3) Les commentaires du professeur : 1) On explique pour chaque figure pourquoi le triangle ABC est rectangle. C’est la condition indispensable pour pouvoir appliquer ensuite les propriétés vues précédemment. 2) On rédige comme dans le « Je comprends la méthode » vu précédemment. 3) On trace les cercles en suivant les explications de la question 2. EXERCICE 5 figure 1 ABC est un triangle rectangle en C. On rédige comme dans le paragraphe « je comprends la méthode » vu précédemment. I est le milieu de [AB]. La médiane issue du sommet de l’angle droit est [IC]. Or, si un triangle est rectangle, alors la longueur de la médiane issue du sommet de l’angle droit est égale à la moitié de la longueur de l’hypoténuse. On a donc : IA = IB = IC Or, IA = 2 cm, donc IC = 2 cm. figure 2 EFG est un triangle rectangle en F. J’appelle I le milieu de l’hypoténuse [EG]. Or, si un triangle est rectangle, alors la longueur de la médiane issue du sommet de l’angle droit est égale à la moitié de la longueur de l’hypoténuse. On a donc : IE = IF = IG 6 Or, EG = 6 cm donc : IF = soit IF = 3 cm. 2 figure 3 PMN est un triangle rectangle en M. J’applique la propriété de Pythagore : PN² = PM² + MN² PN² = 1,6² + 3² PN² = 2,56 + 9 = 11,56 PN = 3,4 J’appelle I le milieu de l’hypoténuse [PN]. Or, si un triangle est rectangle, alors la longueur de la médiane issue du sommet de l’angle droit est égale à la moitié de la longueur de l’hypoténuse. On a donc : IM = IN = IP 3,4 Or, PN = 3,4 cm, donc IM = soi IM = 1,7 cm. 2 Ici, la médiane n’est pas tracée. On peut ajouter le point I, milieu de [EG] sur la figure. La médiane issue du sommet de l’angle droit est [IF]. On rédige ensuite comme pour la figure 1. On utilise la propriété de Pythagore pour déterminer la longueur de l’hypoténuse [PN]. Puis, on rédige comme pour la figure 2. La médiane issue du sommet de l’angle droit est [MI]. Cned, Mathématiques 4e – 193 © Cned – Académie en ligne Séquence 7 SEANCE 2 EXERCICE 6 Pour obtenir les propriétés réciproques, on inverse la partie comprise « entre le SI et le ALORS » et la partie comprise « entre le ALORS et le POINT FINAL ». • Propriété : Si un triangle est rectangle, alors le centre du cercle circonscrit à ce triangle est le milieu de l’hypoténuse. Propriété réciproque : Si le centre du cercle circonscrit à un triangle est le milieu de l’un de ses côtés, alors ce triangle est rectangle. • On ne dit pas « si le centre du cercle circonscrit à un triangle est le milieu de l’hypoténuse … » car on ne sait pas encore que le triangle est rectangle donc on n’a pas le droit de parler d’hypoténuse. On dit plutôt : « si le centre du cercle circonscrit à un triangle est le milieu de l’un de ses côtés … » • Propriété : Si un triangle est rectangle, alors la longueur de la médiane issue du sommet de l’angle droit est égale à la moitié de la longueur de l’hypoténuse. Propriété réciproque : Si la longueur d’une médiane d’un triangle est égale à • De même pour l’autre formulation, on ne dit pas : « si la la moitié de la longueur du côté correspondant, alors longueur de la médiane issue du sommet de l’angle droit … », on parle du côté correspondant à la médiane. ce triangle est rectangle. Cet exercice permet de comprendre l’écriture de ces propriétés, de mettre en évidence ce que l’on doit connaître pour pouvoir les utiliser et ce qu’elles nous permettent de démontrer. Cependant, on ne sait pas encore si les propriétés réciproques écrites dans cet exercice sont vraies. C’est ce que l’on va essayer de découvrir par la suite. 194 – Cned, Mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne Séquence 7 EXERCICE 7 1) Le triangle ABC semble rectangle en C. Les triangles ABC’ et ABC’’ semblent rectangles respectivement en C’ et en C’’. 2) On place le point D diamétralement opposé au point C. [AB] et [CD] sont deux diamètres d’un même cercle de centre O, donc : ● AB = CD ● O est le milieu de [AB] et de [CD]. ACBD est un quadrilatère dont les diagonales se coupent en leur milieu O et ont la même longueur : ACBD est donc un rectangle. ACBD possède donc quatre angles droits. Le triangle ABC est donc rectangle en C. Les commentaires du professeur : 1) • Si le point C est confondu avec le point A ou avec le point B, on obtient un triangle aplati. • Lorsque [AB] est un diamètre du cercle, quel que soit l’endroit où on place les points C, C’ et C’’ (distincts de A et B), il semble que les triangles ABC, ABC’ et ABC’’ soient rectangles. Cependant, ceci n’est qu’une conjecture. On ne peut pas affirmer pour l’instant que ce soit toujours vrai. • Si on construit une figure dynamique, on remarque que quelle que soit la position du point C sur le cercle de diamètre [AB], le triangle ABC semble être rectangle en C. Si tu n’as pas réussi à construire la figure dynamique, ouvre la figure sequence7exercice7corrige à l’aide de Geocned. 2) Cet exercice est difficile à résoudre tant qu’on ne pense pas à introduire le point D diamétralement opposé au point C. La remarque de Manon est donc judicieuse pour la suite. Cela signifie que [CD] est un diamètre du cercle. On pense à mettre les codages sur la figure, ils nous aideront à raisonner. Quentin a raison : le quadrilatère ACBD est un rectangle. On le démontre en utilisant une propriété sur les diagonales. Maintenant qu’on a prouvé que le quadrilatère ACBD est un rectangle, on utilise la propriété : « Si un quadrilatère est un rectangle alors ses côtés consécutifs sont perpendiculaires.» Cette fois, la conjecture est démontrée, elle est donc toujours vraie. Cned, Mathématiques 4e – 195 © Cned – Académie en ligne Séquence 7 EXERCICE 8 1) Le triangle ABC est inscrit dans le cercle. [AB] est un diamètre de ce cercle. Or, si un triangle est inscrit dans un cercle et si l’un de ses côtés est un diamètre de ce cercle, alors ce triangle est rectangle. L’hypoténuse est ce diamètre. Le triangle ABC est donc rectangle en C. 2) ABC est un triangle rectangle en C. J’applique la propriété de Pythagore : AB2 = AC 2 + BC 2 82 = 32 + BC 2 64 = 9 + BC 2 BC 2 = 64 − 9 BC 2 = 55 BC ≈ 7,4 cm Les remarques du professeur : Cet exercice ne comporte pas de difficulté particulière : on retrouve les conditions qui permettent d’appliquer la propriété réciproque vue dans cette séance. On rédige comme dans le paragraphe « je comprends la méthode » vu précédemment. On utilise la première formulation puisque la figure comporte un cercle. On démontre ainsi que le triangle ABC est rectangle en C. On peut donc par la suite appliquer la propriété de Pythagore. EXERCICE 9 figure 1 figure 1 I est le milieu de [AC] Toutes les conditions sont réunies pour pouvoir appliquer la [BI] est donc la médiane issue de B du triangle ABC. propriété réciproque de la séance 2. Le triangle ABC est donc rectangle en B. IB = IA = IC = 3 cm Or, si dans un triangle, la longueur d’une médiane est égale à la moitié de la longueur du côté correspondant, alors ce triangle est rectangle. L’hypoténuse est ce côté. Le triangle ABC est donc rectangle en B. figure 2 On ne sait pas si le triangle ABC est rectangle ! figure 2 On ne sait pas si [BI] est la médiane issue de B du triangle ABC. Par exemple, la figure 2 pourrait être ainsi : La longueur BI est égale à la moitié de la longueur AC mais on ne sait pas si I est le milieu de [AC]. Le triangle ABC ne serait alors pas rectangle en B. 196 – Cned, Mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne Séquence 7 SEANCE 3 EXERCICE 10 Je trace un segment [BC] de 6 cm. J’appelle O le milieu de [BC]. ABC est un triangle rectangle en A. Si un triangle est rectangle, alors le centre du cercle circonscrit à ce triangle est le milieu de l’hypoténuse. Je trace le cercle de centre O et passant par B. Ce cercle est le cercle circonscrit au triangle ABC, ce qui signifie que le point A est situé sur ce cercle. De plus, AB = 2 cm. Avec mon compas, je place un point A sur le cercle de façon à ce que AB = 2 cm. Les remarques du professeur : ● On peut placer deux points sur le cercle tels que AB = 2 cm (voir sur la figure : A ou A’). ● Dans cet exercice on utilise la propriété directe car on sait que le triangle ABC est rectangle. L’idée est de se dire : « Si le triangle ABC est rectangle en A alors le point A est situé sur le cercle de diamètre [BC]. » ● Une autre solution aurait été de calculer la longueur AC à l’aide de la propriété de Pythagore, puis de construire le triangle ABC connaissant ses trois longueurs. Cependant, l’énoncé précisait de n’effectuer aucun calcul. EXERCICE 11 ABC est un triangle isocèle en B. La hauteur issue de B est donc aussi la médiane issue de B. On en déduit que D est le milieu de [AC]. De plus le triangle ABC est rectangle en B. Or, si un triangle est rectangle, alors la longueur de la médiane issue du sommet de l’angle droit est égale à la moitié de la longueur de l’hypoténuse. AC D’où : BD = . 2 Le triangle ABC est rectangle en B. J’applique la propriété de Pythagore : AC² = AB² + BC² AC² = 4² + 4² AC² = 16 + 16 = 32 AC ≈ 5,7 5,7 Donc : BD ≈ c’est-à-dire BD ≈ 2,8 cm. 2 Les remarques du professeur : • On remarque que la figure ressemble à celle de la leçon, Ali a raison. Cependant il manque une donnée pour pouvoir appliquer la propriété : D milieu de [AC] (autrement dit que [BD] est la médiane issue de B dans le triangle ABC) Il faut donc d’abord démontrer que D est bien le milieu de [AC]. C’est ce que l’on fait en utilisant une propriété des triangles isocèles : et la médiatrice de « Si ABC est isocèle en B, alors la hauteur issue de B est aussi la médiane issue de B, la bissectrice de l’angle B [AC]. » • On peut maintenant appliquer la propriété de la leçon. • Pour finir le calcul, on a besoin de connaître la longueur AC. On la calcule grâce à la propriété de Pythagore. • Remarque de Lindsay : Elle a raison, on peut également calculer la longueur BD sans utiliser la propriété de la leçon : On montre, de même, que D est le milieu de [AC] et que : AC ≈ 5,7 cm. On peut en déduire que : DC ≈ 5,7 ÷ 2, autrement dit que : DC ≈ 2,8 cm. BDC est un triangle rectangle en D. En appliquant la propriété de Pythagore, on en déduit : BC² = BD² + DC² d’où 4² ≈ BD² + 2,8² soit BD² ≈ 16 – 7,84 BD2 ≈ 8,16 donc BD ≈ 2,8 cm. Cned, Mathématiques 4e – 197 © Cned – Académie en ligne Séquence 7 EXERCICE 12 On construit la figure en suivant les consignes de l’énoncé. On choisit la longueur du côté du triangle équilatéral au hasard. « La droite (d) n’est confondue ni avec (AC) ni avec (AB) » : cela signifie que la droite (d) ne passe ni par C, ni par B. On pense à coder la figure. Dans le triangle EDB : A est le milieu de [ED] car E et D sont symétriques par rapport à A. [AB] est donc la médiane issue de B. AE = AD = AB Or, si dans un triangle, la longueur d’une médiane est égale à la moitié de la longueur du côté correspondant, alors ce triangle est rectangle. L’hypoténuse est ce côté. Le triangle EDB est donc rectangle en B. On montre de la même façon que le triangle EDC est rectangle en C. EXERCICE 13 On peut représenter la situation de l’exercice par la figure ci-dessous : On veut montrer que les triangles EDB et EDC sont rectangles. On va donc utiliser la propriété réciproque de la leçon. De plus on remarque des égalités de longueurs d’après les codages : on pense donc à la propriété réciproque sur la médiane. Quand deux raisonnements sont similaires, il n’est pas nécessaire de rédiger les deux. On détaille la première démonstration, puis on dit : »De la même façon, on montre que … » Cet exercice est un peu plus difficile car la figure n’est pas donnée de façon explicite. Il faut donc traduire l’énoncé et représenter la situation par une figure géométrique. « Pierre, Jean et Louis sont sur un tourniquet de 1 m de rayon » : on place trois points J, P et L (on choisit la première lettre du prénom pour simplifier mais ce n’est pas une obligation) sur un cercle de rayon 1 m. « Pierre et Jean sont diamétralement opposés l’un à l’autre » : cela signifie que [PJ] est un diamètre du cercle. « Louis s’installe à 1,50 m de Jean » : cela signifie que JL = 1,50 m. « Est-il plus près de Jean ou de Pierre ? » : on sait que JL = 1,50 m ; on va donc chercher à calculer la longueur LP, puis la comparer à JL. Le triangle JPL est inscrit dans le cercle. [JP] est un diamètre de ce cercle. Or si un triangle est inscrit dans un cercle et si l’un de ses côtés est un diamètre de ce cercle, alors ce triangle est rectangle. L’hypoténuse est ce diamètre. Le triangle JPL est donc rectangle en L. On applique la propriété de Pythagore : JP2 = JL2 + LP2 22 = 1,502 + LP2 4 = 2,25 + LP2 D’où : LP2 = 4 – 2,25 = 1,75 LP ≈ 1,3 m (troncature au dixième) Louis est donc plus près de Pierre que de Jean. 198 – Cned, Mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne La figure n’est pas à l’échelle, c’est une figure à main levée sur laquelle on va pouvoir réfléchir. Il est donc indispensable de coder la figure correctement. Pour calculer la longueur LP, on pense à utiliser la propriété de Pythagore. Mais il faut d’abord prouver que le triangle est rectangle en L. C’est ce que l’on fait en utilisant une propriété de cette séquence. On a un cercle de rayon 1m, donc son diamètre est égal à 2 m. On donne une valeur approchée du résultat au dixième. Il n’est pas nécessaire d’être plus précis : un chiffre après la virgule suffit pour comparer les longueurs LJ et LP. Séquence 7 SEANCE 4 EXERCICE 14 ABC est rectangle en B. Or, si un triangle est rectangle, alors le centre du cercle circonscrit à ce triangle est le milieu de l’hypoténuse. Le cercle de diamètre [AC] passe donc par les trois points A, B et C. En raisonnant comme précédemment, on montre que le cercle de diamètre [AC] passe par les trois points A, D et C. Conclusion : le cercle de diamètre [AC] passe par les quatre points A, B, C et D. Les remarques du professeur : • Les quatre points A, B, C et D sont situés sur un même cercle : on dit qu’ils sont cocycliques. ● Pour n’importe quel triangle AMC rectangle en M, le cercle de diamètre [AC] sera le cercle circonscrit de ce triangle ; autrement dit le point M sera situé sur ce cercle. EXERCICE 15 1) Le triangle ABC est inscrit dans le cercle C 1. [AB] est un diamètre de ce cercle. Or si un triangle est inscrit dans un cercle et si l’un de ses côtés est un diamètre de ce cercle, alors ce triangle est rectangle. L’hypoténuse est ce diamètre. Le triangle ABC est donc rectangle en C. Autrement dit, la droite (AC) est perpendiculaire en C au rayon [BC] du cercle C 2. La droite (AC) est donc tangente au cercle C 2 en C. 2) ABC est rectangle en C. On applique la propriété de Pythagore : AB² = AC² + BC² 8² = AC² + 5² 64 = AC² + 25 D’où : AC² = 64 – 25 = 39 soit : AC ≈ 6,2 cm. Cned, Mathématiques 4e – 199 © Cned – Académie en ligne Séquence 7 Les remarques du professeur : 1) On traduit l’énoncé : on veut montrer que la droite (AC) est tangente au cercle C 2, cela signifie qu’on veut montrer que (AC) est perpendiculaire à [BC], ou encore que le triangle ABC est rectangle en C. On applique alors la propriété réciproque de la leçon. On pourrait montrer de même que la droite (AD) est tangente au cercle C 2. EXERCICE 16 On peut traduire l’énoncé par la figure à main levée ci-dessous : Pierre, Jean et Louis forment, à eux trois, les sommets d’un triangle PJL. On pense à noter les informations sur la figure. PL = 16 m PJ = 12 m LJ = 20 m Je sais que le point situé à égale distance des trois sommets d’un triangle est le centre du cercle circonscrit à ce triangle. Je cherche où se trouve le centre du cercle circonscrit car je cherche un endroit facile à trouver. On connaît les trois longueurs du triangle. On pense alors à utiliser la réciproque de la propriété de Pythagore pour démontrer qu’il est rectangle. LP² + PJ² = 16² + 12² = 256 + 144 = 400 LJ² = 20² = 400 On a donc : LP² + PJ² = LJ² D’après la réciproque de la propriété de Pythagore, on en déduit que le triangle LJP est rectangle en P. Le triangle LJP est rectangle en P. J’appelle I le milieu de [LJ]. Or, si un triangle est rectangle, alors la longueur de la médiane issue du sommet de l’angle droit est égale à la moitié de la longueur de l’hypoténuse. LJ On a donc : IP = IL = IJ = 2 Si je place le ballon au point I, c’est-à-dire à michemin entre Louis et Jean, il sera par conséquent à la même distance des trois amis. EXERCICE 17 200 – Cned, Mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne On vient de démontrer que le triangle LPJ est rectangle donc on peut appliquer cette propriété. Séquence 7 M est équidistant des points A et B. Si un point est équidistant des extrémités d’un segment, alors il est situé sur la médiatrice de ce segment. Je trace donc la médiatrice (d) du segment [AB]. Je viens de démontrer que le point M est sur cette droite. La distance de B par rapport à la droite (AM) est égale à 6 cm. Je cherche à tracer un triangle ABH qui soit rectangle en H tel que : BH = 6 cm. BH est la distance de B à la droite (AM). Le triangle ABH est rectangle en H. Or, si un triangle est rectangle, alors le centre du cercle circonscrit à ce triangle est le milieu de l’hypoténuse. Le point H est donc situé sur le cercle de diamètre [AB]. De plus il est situé à 6 cm du point B donc sur le cercle de centre B et de rayon 6 cm. Autrement dit, on place le point H à l’intersection de ces deux cercles (il existe deux possibilités H et H’). M est situé sur la médiatrice (d) de [AB] et sur la droite (AH). On place donc le point M à l’intersection de ces deux droites. Les remarques du professeur : Cet exercice est difficile car il faut traduire l’énoncé pour pouvoir faire la construction : ● le mot « équidistant » fait penser à la médiatrice, ● la « distance d’un point à une droite » fait penser à des droites perpendiculaires, autrement dit à un triangle rectangle. On place le point M à l’intersection des deux droites tracées grâce aux informations de l’énoncé car le point M doit vérifier les deux conditions de l’énoncé. La remarque d’Hugo Hugo a raison. De plus, il t’aide à penser à traduire l’énoncé. La remarque de Manon Manon a une bonne idée mais se trompe : on ne peut pas trouver directement le point M avec un triangle ABM rectangle en M. Il faut tracer un triangle ABH rectangle en H. Quand on parle de « la distance du point B à la droite (AM) », cela signifie qu’il existe un point H sur la droite (AM) tel que : ● BH = 6 cm ● (BH) et (AM) soient perpendiculaires. La remarque d’Ali Ali a raison. En reprenant le raisonnement de Manon mais avec un triangle ABH rectangle en H, on arrive à tracer une droite (AH) telle que le point B soit situé à 6 cm de cette droite. La droite (AH) est confondue avec la droite (AM) ; autrement dit, le point M est situé sur la droite (AH). Cned, Mathématiques 4e – 201 © Cned – Académie en ligne Séquence 7 SEANCE 5 EXERCICE 18 Dans un triangle rectangle : • le côté adjacent à un angle est le côté « en commun » avec l’angle, et qui n’est pas l’hypoténuse. • le côté opposé est le côté « situé en face de l’angle ». 1) L’hypoténuse du triangle ABC est [AB]. 1) • L’hypoténuse est le côté situé « en face de l’angle droit ». 2) est [CB]. Le côté opposé à l’angle CAB 2) est le côté situé en face de • Le côté opposé à l’angle CAB . l’angle CAB est [CA]. Le côté adjacent à l’angle CAB est le côté de l’angle CAB • Le côté adjacent à l’angle CAB 3) est [AC]. Le côté opposé à l’angle ABC est le côté situé « en face de • Le côté opposé à l’angle ABC qui n’est pas l’hypoténuse. 3) ». l’angle ABC est [BC]. Le côté adjacent à l’angle ABC est le côté de l’angle ABC • Le côté adjacent à l’angle ABC EXERCICE 19 1) Les triangles tracés (y compris le tien si ta construction est correcte), se ressemblent tous : ils n’ont pas forcément leurs côtés de même longueur mais ils ont des angles de même mesure. En effet : ● on sait que la somme des angles aigus d’un triangle est égale à 90°. = 90° ● On a : BAC = 90° – 30° = 60° ● On a donc : BCA qui n’est pas l’hypoténuse. 1) Les triangles tracés sont des agrandissements ou des réductions les uns des autres. 2) FIGURE 1 FIGURE 2 FIGURE 3 TA FIGURE AB 3,6 2,6 5,1 3 BC 4,2 3 5,9 3,4 AB BC 0,9 0,9 0,9 0,9 2) Pour les trois premières colonnes, il se peut que tes mesures ne soient pas exactement les mêmes que celles écrites dans le tableau. C’est normal, quand on effectue une mesure, il y a toujours des imprécisions ! Pour ce qui est de la dernière colonne (la colonne « Ta figure »), les mesures de ta figure ne sont sûrement pas les mêmes que celles du tableau. C’est tout à fait normal. Tu dois voir qu’avec tes mesures (et c’est ça qui est important), tu trouves encore un quotient environ égal à 0,9. 3) 3) Il semble que pour n’importe quel triangle ABC rectangle en A tel AB Je remarque que le quotient semble être toujours AB BC que ABC = 30° , le rapport soit environ égal à 0,9. AC égal à 0,9. 202 – Cned, Mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne Séquence 7 4) 4) AB soit toujours égal à 0,77. BC Lorsque je déplace le point C, le triangle ABC AB s’agrandit ou se réduit mais le quotient reste environ On pourrait en fait remarquer que le quotient d’un triangle BC égal à 0,77. Il semble que le quotient . ABC rectangle en A ne dépend que de l’angle B EXERCICE 20 On choisit des longueurs quelconques pour les côtés du triangle ABC. La seule condition imposée par l’énoncé est que le triangle doit être rectangle en C. Le point M est placé n’importe où sur le segment [BC]. Cela signifie que ce que l’on va démontrer sera vrai pour n’importe quel point situé sur le segment [BC]. 1) (MN) et (AC) sont perpendiculaires à (BC). Or, si deux droites sont perpendiculaires à une même troisième droite, alors elles sont parallèles. Les droites (MN) et (AC) sont donc parallèles. 2) = NBM car M est sur [BC] et N est sur [BA]. ABC = NMB = 90° . ACB 1) On utilise une propriété vue en 6ème. 2) On aurait également pu montrer que les angles et CAB étaient égaux grâce à la propriété de 5ème : « la MNB somme des angles d’un triangle est égale à 180°. » = CAB car ils sont correspondants et les droites MNB (MN) et (AC) sont parallèles. Ces deux triangles ont des mesures d’angles respectivement égales. On aurait également pu dire que le triangle ABC est un Cela signifie que le triangle MNB est une réduction agrandissement du triangle MNB. du triangle ABC. 3) Dans le triangle ABC : • N est un point de [BA). • M est un point de [BC). • (MN) et (CA) sont parallèles. 3) On a montré que les droites (MN) et (CA) sont parallèles. On reconnaît une situation de Thalès. J’applique la propriété de Thalès : BN BM NM = = BA BC AC BN BM = BA BC Ici, on n’utilise pas le troisième rapport : NM . AC Cned, Mathématiques 4e – 203 © Cned – Académie en ligne Séquence 7 4) J’utilise l’égalité des produits en croix : BN × BC = BA × BM Autrement dit : BC BM = . BA BN 4) On vient de prouver que le rapport côté adjacent à B reste hypoténuse constant quelle que soit la taille des côtés du triangle rectangle. reste égal, ce rapport reste égal (il ne Autrement dit : si l’angle B ). dépend que de B EXERCICE 21 On applique la formule vue dans la partie « Je retiens » : 1) Le triangle ABD est rectangle en A. = AB . cos ABD BD = AD . cos ADB BD 1) est [AB]. Le côté adjacent à l’angle ABD est [AD]. Le côté adjacent à l’angle ADB L’hypoténuse du triangle rectangle ABD est [BD]. 2) Le triangle ACB est rectangle en C. = CA . cos CAB BA = CB . cos CBA BA 2) est [CA]. Le côté adjacent à l’angle CAB 3) Le triangle ACD est rectangle en C. = CA . cos CAD AD = CD . Cos CDA DA 3) est [CA]. Le côté adjacent à l’angle CAD est [CB]. Le côté adjacent à l’angle CBA L’hypoténuse du triangle rectangle ACB est [AB]. est [CD]. Le côté adjacent à l’angle CDA L’hypoténuse du triangle rectangle ACD est [AD]. SEANCE 6 EXERCICE 22 Voir figure page suivante 204 – Cned, Mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne Séquence 7 Cned, Mathématiques 4e – 205 © Cned – Académie en ligne Séquence 7 2) Le triangle OMH est rectangle en H. = OH cos MOH OM OH cos 60° = = OH car [OM] est un rayon du cercle donc : OM = 1 dm. 1 Ainsi : OH = cos 60°. 3) En mesurant sur la figure, on a OH ≈ 0,5 dm. J’en déduis : cos 60° ≈ 0,5 4) cos 60° cos 30° cos 45° 0,5 0,87 0,71 Les remarques du professeur : Le cercle trigonométrique permet de trouver des valeurs approchées de cosinus d’angles. Ce n’est pas une méthode très précise puisqu’elle dépend de la précision de la figure et des mesures. Mais c’est une méthode qui était utilisée autrefois, avant de déterminer des tables de cosinus plus précises, puis plus récemment, les calculatrices. On utilise le cosinus dans les triangles rectangles OMH, OM’H’ et OM’’H’’. Comme le rayon du cercle mesure 1 dm, trouver une valeur approchée du cosinus des angles revient donc à mesurer les longueurs (en dm) OH, OH’ et OH’’. En réalité, pour cos 60°, on a une valeur exacte : cos 60° =0,5. EXERCICE 23 cos 30° ≈ 0,87 cos 45° ≈ 0,71 cos 60° = 0,5 On écrit les résultats en arrondissant au centième, c'est-à-dire avec deux chiffres après la virgule. Encore une fois, il faut retenir que le cosinus d’un angle n’a pas d’unité (ce n’est pas un nombre exprimé en degrés) : c’est un rapport de longueurs. cos 72° ≈ 0,31 EXERCICE 24 figure 1 Le triangle ABC est rectangle en B. = BA cos BAC AC 3 cos 30° = x 3 x= cos 30° d’où : x ≈ 3,5 cm. 206 – Cned, Mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne On applique le « je comprends la méthode » vu précédemment. On utilise les produits en croix. On utilise des valeurs approchées de cos 30°, cos 20° et cos 50°. Séquence 7 figure 2 Le triangle EFG est rectangle en E. = EF cos EFG FG x cos 20° = 5 x = 5 × cos 20° Soit : x ≈ 4,7 cm. figure 3 figure 3 Le triangle MNP est rectangle en N. La somme des angles d’un triangle est égale à 180°. On a donc : =180° − 90° − 40° = 50° PMN = cos PMN cos 50° = MN MP Pour utiliser cos 40°, on doit connaître la longueur PN ou la longueur PM. Or, on ne connaît ni l’une ni l’autre. On pense donc à utiliser la propriété de 5ème sur la somme des . angles aigus d’un triangle rectangle pour calculer l’angle PMN On peut alors utiliser cos PMN puisqu’on connaît la longueur MN. 3 x 3 cos 50° Soit : x ≈ 4,7 cm. x= SEANCE 7 EXERCICE 25 On peut calculer le cosinus d’un angle en connaissant la longueur du coté adjacent à cet angle et la longueur de l’hypoténuse à l’aide de la formule : longueur du côté adjacent ABC = cos longueur del'hypoténuse figure 1 Le triangle ABC est rectangle en A. AB 5 cos ABC = = = 0,625 BC 8 figure 1 On obtient ici des valeurs exactes. figure 2 Le triangle ABC est rectangle en A. = AB = 4 = 0,8 cos ABC BC 5 figure 2 La longueur BD ne sert pas dans le calcul. Cned, Mathématiques 4e – 207 © Cned – Académie en ligne Séquence 7 figure 3 Le triangle ABC est rectangle en A. J’applique la propriété de Pythagore : BC² = AB² + AC² BC² = 6² + 8² BC² = 36 + 64 = 100 BC = 10 figure 3 , on doit connaître les Pour calculer le cosinus de l’angle ABC longueurs AB et BC. On calcule donc d’abord la longueur BC avec la propriété de Pythagore. = AB = 6 = 0,6 cos ABC BC 10 EXERCICE 26 = 0,6 cos ABC ≈ 53,1° donc ABC = 0,2 cos ABC ≈ 78,5° donc ABC = 0,37 cos ABC ≈ 68,3° donc ABC = 0,89 cos ABC ≈ 27,1° donc ABC EXERCICE 27 figure 1 On utilise la calculatrice. On rédige comme dans le paragraphe « je comprends la méthode ». figure 1 ABC est un triangle rectangle en C. BC cos ABC = AB 5 cos ABC = 8 cos ABC = 0,625 ≈ 51° (arrondi à l’unité) ABC figure 2 ABC est un triangle rectangle en C. J’applique la propriété de Pythagore : AB² = BC² + CA² AB² = 6² + 4² AB² = 36 + 16 AB² = 52 cos ABC = cos ABC = BC AB 6 AB ≈ 34° (arrondi à l’unité) ABC 208 – Cned, Mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne figure 2 ABC , j’écris la formule donnant cos ABC . Pour calculer l’angle Pour pouvoir calculer ce cosinus, j’ai besoin des longueurs BC et AB. J’utilise la propriété de Pythagore pour calculer la longueur AB. Pour obtenir l’angle ABC , on prend une calculatrice. On tape selon la calculatrice : cos–1 6 ÷ 52 ou Acos 6 ÷ 52 Séquence 7 figure 3 ABC est un triangle rectangle en C. J’applique la propriété de Pythagore : AB² = BC² + CA² 7² = BC² + 3² BC² = 49 – 9 BC² = 40 = BC cos ABC AB = BC cos ABC 7 ≈ 25° (arrondi à l’unité) ABC EXERCICE 28 L’exercice peut se représenter par la figure géométrique ci-dessous : figure 3 ABC , j’écris la formule donnant cos ABC . Pour calculer l’angle Pour pouvoir calculer ce cosinus, j’ai besoin des longueurs BC et AB. J’utilise la propriété de Pythagore pour calculer la longueur BC. On pouvait raisonner autrement : = CA cos CAB AB 3 = cos CAB 7 à l’aide d’une calculatrice. On stocke le On détermine CAB résultat dans une mémoire de la calculatrice. La somme des angles d’un triangle est égale à 180°. ABC = 90° – CAB On tape : 90 « – » le résultat stocké en mémoire. La difficulté de cet exercice vient du fait que la figure n’est pas donnée explicitement, il faut traduire l’énoncé : le mur mesure 3 m de haut, l’échelle mesure 4 m de long, le mur est vertical donc (AC) et (BC) sont perpendiculaires. On cherche quel angle doit former l’échelle avec le mur : ça . revient à calculer l’angle CAB Le triangle ABC est rectangle en C. = AC cos BAC AB 3 = = 0,75 cos BAC 4 BAC ≈ 41°. L’échelle forme un angle de 41° avec le mur. Cned, Mathématiques 4e – 209 © Cned – Académie en ligne Séquence 7 EXERCICE 29 Sur la figure, on remarque que le triangle BCD est rectangle en C et on connaît deux longueurs : BD et CD. à l’aide d’un Cela nous fait penser à calculer l’angle CDB cosinus. Le triangle BCD est rectangle en C. = CD cos CDB BD 3 = = 0,6 cos CDB 5 CDB ≈ 53°. Les droites (AE) et (CD) sont toutes les deux perpendiculaires à la droite (EC). Or, si deux droites sont perpendiculaires à une même troisième droite, alors elles sont parallèles entre elles. Donc les droites (AE) et (CD) sont parallèles. et EAB sont alternes De plus, les angles CDB internes. Ils sont donc égaux. ≈ 53°. On en déduit donc : EAB et EAB sont alternes On remarque ensuite que les angles CDB internes. Pour prouver qu’ils sont égaux, il faut d’abord s’assurer que les droites (AE) et (CD) sont bien parallèles. On le démontre en utilisant une propriété vue en 6ème. puis Une autre possibilité est de calculer de même l’angle CDB d’en déduire l’angle CBD en utilisant la propriété : « La somme des angles aigus d’un triangle rectangle est égale à 90°. » = CBD ABE car ce sont des angles opposés par le sommet. Puis en utilisant à nouveau la somme des angles aigus du triangle . rectangle ABE, on en déduit la mesure de l’angle EAB Cependant cette méthode est un peu longue. SEANCE 8 EXERCICE 30 ABCD est un losange, donc ses quatre côtés ont la même longueur et les diagonales [AC] et [DB] se coupent perpendiculairement en leur milieu O. Ainsi : ABD est un triangle isocèle en A et (AO) est une médiane du triangle ADB. Or, dans un triangle isocèle, la médiane issue du sommet principal est confondue avec la bissectrice . de l’angle DAB = 40° : 2 = 20°. On a donc : OAB Le triangle AOB est rectangle en O. = OA cos OAB AB OA cos 20° = 4 OA = 4 × cos 20° OA ≈ 4 × 0,94 OA ≈ 3,76 cm O est le point d’intersection des diagonales du losange ABCD donc O est le milieu du segment [AC]. AC = AO × 2 AC = 4 × cos 20° × 2 = 8 cos 20° AC ≈ 7,52 cm. Les remarques du professeur : ● On ne peut pas calculer directement la longueur AC car ce n’est pas la longueur d’un côté d’un triangle rectangle. On remarque que OC est le double de OA puisqu’on est dans un losange et de plus il y a des triangles rectangles puisque les diagonales d’un losange sont perpendiculaires. C’est ce qui nous donne l’idée de travailler dans le triangle AOB. On aurait pu, de même, travailler dans les triangles rectangles AOD, DOC ou BOC. ● On aurait également pu dire : (AO) est la hauteur issue de A du triangle ABD. Dans un triangle isocèle, la hauteur issue du sommet principal, la médiane, la médiatrice et la bissectrice sont confondues. 210 – Cned, Mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne Séquence 7 EXERCICE 31 = 0,25° ● Je démontre que : BAC (CB) ⊥ (AB) donc CB est la distance de C à (AB). (CB’) ⊥ (AB’) donc CB’ est la distance de C à (AB’). CB = R = CB’ donc C est à la même distance de (AB) et de (AB’). . C est donc sur la bissectrice de BAB' = BAB' = 0,5° = 0, 25° D’où : BAC 2 2 Si on traduit les données de l’énoncé, on a : ● (AB) et (AB’) sont tangentes au cercle « Lune ». = 0,5 = 0,25° ● BAC 2 ● AD = 370 000 km ● BC = DC = CB’ = R (rayon de la lune) On connaît un angle et une longueur dans le triangle rectangle ABC : ça nous fait penser à utiliser le cosinus. ● La somme des angles aigus du triangle ABC rectangle en B est égale à 90°. = 90° − 0, 25° = 89,75° . Donc : BCA Dans le triangle ABC est rectangle en B : = BC . cos BCA CA Or, si j’appelle R le rayon de la lune : ● BC = R ● AC = AD + DC = 370 000 + R On en déduit donc : R cos 89,75 ° = R + 370 000 ( R + 370 000) cos 89,75° = R R × cos 89,75° + 370 000 × cos 89,75° = R (cos 89,75 ° – 1) R = – 370 000 × cos 89,75° −370 000 × cos 89,75° cos 89,75° − 1 370 000 × cos 89,75° R= 1 − cos 89,75° R ≈ 1 621 km R= On multiplie le numérateur et le dénominateur du quotient par – 1. (cos 89,75° – 1) × (– 1) = – cos 89,75° + 1 = 1 – cos 89,75 °. Le rayon de la Lune mesure environ 1 621 km. Cned, Mathématiques 4e – 211 © Cned – Académie en ligne Séquence 7 EXERCICE 32 1) Le triangle ABM est inscrit dans le cercle. [AB] est un diamètre de ce cercle. Or si un triangle est inscrit dans un cercle et si l’un de ses côtés est un diamètre de ce cercle, alors ce triangle est rectangle. L’hypoténuse est ce diamètre. Donc, le triangle ABM est rectangle en M. La distance du point B à la droite (AM) est donc la longueur BM. ABM est rectangle en M. J’applique la propriété de Pythagore : AB² = AM² + MB² 8² = 3² + MB² MB² = 64 – 9 = 55 MB ≈ 7,4 cm (arrondi au dixième) La distance du point B à la droite (AM) est environ égale à 7,4 cm. 2) Le triangle MBA est rectangle en M. = MB cos MBA BA MB = cos MBA 8 MBA ≈ 22° 212 – Cned, Mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne 1) La distance du point B à la droite (AM) est la longueur BH, où H est le pied de la perpendiculaire à (AM) passant par B. Or, en appliquant la propriété vue en début de séquence, on démontre que le triangle ABM est rectangle en M. Ce qui signifie que la distance du point B à la droite (AM) est BM. Autrement dit : H est confondu avec M. Déterminer la distance du point B à la droite (AM) revient donc à calculer la longueur BM. C’est ce que l’on fait en appliquant la propriété de Pythagore. On détermine Mb à l’aide de la calculatrice. On stocke le résultat affiché à l’écran dans une mémoire afin de pouvoir l’utiliser dans les questions suivantes. 2) On applique la formule du cosinus dans le triangle MBA rectangle en M. On détermine l’angle en tapant le calcule ci-contre et en remplaçant MP par le résultat que l’on a mis en mémoire dans la question précédente. On met ce nouveau résultat dans une nouvelle mémoire. Séquence 7 3) La distance du point M à la droite (AB) est la longueur MH’ où H’ est le pied de la perpendiculaire à la droite (AB) passant par M. La somme des angles aigus du triangle rectangle MH’B est égale à 90°. Donc : H 'MB ≈ 90 − MBA H 'MB ≈ 68° Dans le triangle MH’B rectangle en H’ : MH ' 'MB = cos H MB 'MB MH’ = MB × cos H 3) On traduit l’énoncé : Déterminer la distance de M à la droite (AB) revient à calculer la longueur MH’. On place H’ sur la figure. On détermine H' BM en utilisant la valeur approchée de MBA stockée en mémoire. On calcule MH’ en utilisant les nombres mis en mémoire. MH’ ≈ 2,74 cm. La distance du point M à la droite (AB) est environ On aurait pu procéder différemment : égale à 2,8 cm. En utilisant le cosinus de l’angle H' BM , c’est-à-dire cos22, on aurait pu calculer une valeur approchée de la longueur BH’. En appliquant la propriété de Pythagore, on pouvait ensuite en déduire une valeur approchée de la longueur MH’. Cette méthode est cependant plus longue. EXERCICE 33 L’exercice peut être représenté par la figure géométrique ci-dessous : La difficulté de cet exercice réside dans le fait que la figure n’est pas donnée de façon explicite. De plus, les triangles ne sont pas tracés. Il faut traduire l’énoncé pour obtenir la figure géométrique correspondante : ● La route est supposée rectiligne : on va pouvoir parler du triangle ABC. = 15°. ● La pente est de 15° : BAC ● Au départ Arthur est à une altitude de 1000 m et arrive à une altitude de 1200 m : le dénivelé est de 200 m : BC = 200 m ● La distance qu’il a parcourue : longueur AB. La somme des angles aigus d’un triangle rectangle est On ne connaît pas la longueur AC, donc on ne peut pas utiliser le égale à 90°. . cosinus de l’angle BAC = 90° − 15° = 75° . ABC Le triangle ABC est rectangle en C. = BC cos ABC AB 200 cos 75° = AB 200 AB = cos 75° AB ≈ 773 m Arthur a parcouru environ 773 m. , puis à l’aide du cosinus de cet angle, on On calcule l’angle ABC en déduit la longueur AB. Cned, Mathématiques 4e – 213 © Cned – Académie en ligne Séquence 7 SEANCE 9 EXERCICE 34 1) Les droites (AE) et (BD) sont toutes les deux perpendiculaires à la droite (EC). Or, si deux droites sont perpendiculaires à une même troisième droite, alors elles sont parallèles entre elles. (AE) et (BD) sont donc parallèles. 2) a) Le triangle AEC est rectangle en E. J’applique la propriété de Pythagore : AC² = AE² + EC² AC² = 5² + 8² AC² = 25 + 64 = 89 AC ≈ 9,4 cm 1) On utilise une propriété vue en 6ème. 2) a) EC = 2 + 6 soit EC = 8 cm On détermine AV à l’aide de la calculatrice. On stocke le résultat affiché à l’écran dans une mémoire. b) Le triangle EAC est rectangle en E. = EA cos EAC AC = 5 cos EAC AC EAC ≈ 58° b) On utilise la valeur approchée de AC stockée dans la mémoire de la calculatrice. 3) Les droites (AE) et (BD) sont parallèles. et DBC sont correspondants. Les angles EAC 3) On utilise une propriété vue en 5ème sur les angles correspondants. Ils sont donc égaux. ≈ 58°. D’où : DBC 214 – Cned, Mathématiques 4e © Cned – Académie en ligne Séquence 7 JE M’EVALUE 1) On a : AC2 = AB2 + BC2 Le centre du cercle circonscrit au triangle ABC est le milieu de [AC]. Les angles aigus du triangle sont complémentaires. 2) Le triangle est rectangle en E. Le triangle est rectangle en F. Le triangle est rectangle en G. 1) La 1ère réponse est l’application de la propriété de Pythagore. La 2ème est la propriété vue dans la séance 1. La 3ème est une propriété connue depuis la classe de 5e. 2) On applique la propriété réciproque, vue dans la séance 2. 3) On ne peut pas déterminer IM. IM = 6 cm IM = 3 cm 3) On applique la propriété vue dans la séance 1. 4) Les points A, B, C et D sont sur un même cercle. Les points A, B, C et D ne sont pas sur un même cercle. 5) Ils semblent être tous égaux. ces rapports de longueurs ne sont pas tous égaux. Ils sont tous égaux. 6) BC AC AC BC AB AC AC AB 7) 0,5 0,6 0,7 0,8 8) 20,7° 36,8° 36,9° 1° 9) 63° 62,9° 63,3° 35° 10) 21,3° 16,8° 15° 19,5° 4) Les points B et D sont sur le cercle de diamètre [AC]. Ils sont donc sur un même cercle. 5) On a démontré dans la séance 5 que tous ces rapports sont égaux . à un nombre que l’on note cos G 6) Le cosinus d’un angle aigu d’un triangle rectangle est le quotient de la longueur du côté adjacent par celle de l’hypoténuse. 7) On utilise la touche cos de la calculatrice. 8) On utilise la touche cos–1 ou Acos de la calculatrice (cela dépend de la calculatrice). 9) Le cosinus de l’angle cherché est 5 . 11 On utilise ensuite la calculatrice. 10) On commence par calculer FG. Pour cela, on applique la propriété de Pythagore. FH2 = FG2 + GH2 On trouve FG2 = 128 soit FG. Le cosinus de l’angle cherché est FG : 12 On utilise ensuite la calculatrice pour déterminer une valeur approchée de FG. Cned, Mathématiques 4e – 215 © Cned – Académie en ligne Séquence 8 SÉQUENCE 8 ESPACE Ce que tu devais faire Les commentaires du professeur SEANCE 1 JE REVISE LES ACQUIS DE LA 5e 1) 4,25 L 42,5 L 425 L 4 250 L 1) 1 L = 1 dm3 Pour trouver la réponse, on commence par convertir 4,25 m3 en dm3, sachant que : 1 m3 = 1 000 dm3 Ainsi : 4,25 m3 = 4,25 × 1 000 dm3 soit 4,25 m3 = 4 250 dm3 2) Un prisme droit est un solide qui a deux faces parallèles superposables (appelées bases) et dont les autres faces sont des rectangles. Les faces parallèles sont ici ABCD et EFGH. 2) 60° 70° 80° 90° mesure 90°. AEHD est donc un rectangle. On en déduit que AEH 3) 17,5 cm3 21 cm3 35 cm3 42 cm3 3) volume d’un prisme droit = aire de base × hauteur Le triangle ABC est une base du prisme ABCDEF. L’aire en cm² de ce triangle est : côté × hauteur relative BC × AH 3 × 2 = =3 = 2 2 2 Le volume en cm3 du prisme droit ABCDEF est donc : 3 × 7 = 21 Attention ! La hauteur du prisme droit ABCDEF n’est pas 2 cm. La hauteur d’un prisme droit est la longueur commune de ses arêtes latérales. C’est donc 7 cm. 4) Sur un patron correct, AB est égal à la longueur d’un cercle de 4 mm de rayon. La longueur en mm d’un cercle de 4 mm de rayon est : π × diamètre = π × 2× 4 = 8π 4) figure 1 figure 2 figure 3 figure 4 EXERCICE 1 1) 216 © Cned – Académie en ligne – Cned, Mathématiques 4e Séquence 8 2) Pour chacun des trois solides : • une face est un polygone, • les autres faces sont des triangles qui ont un sommet commun. Par définition, un solide dont : • une face est un polygone, • les autres faces sont des triangles qui ont un sommet commun, s’appelle une pyramide. Tu connaissais déjà des pyramides : celles d’Egypte. Conserve les trois pyramides que tu viens de construire pour la suite du cours. EXERCICE 2 1) a) La pyramide 1 a pour sommet K. La pyramide 2 a pour sommet P. La pyramide 3 a pour sommet A. b) La pyramide 1 a pour base le polygone LMNOP. La pyramide 2 a pour base le polygone QRST. La pyramide 3 a pour base le polygone UVWXYZ. c) Une arête latérale de la pyramide 1 est : [KN]. Une arête latérale de la pyramide 2 est : [PQ]. Une arête latérale de la pyramide 3 est : [AW]. c) Pour chacune des pyramides, il y avait plusieurs réponses possibles. En effet : • les arêtes latérales de la pyramide 1 sont : [KM], [KN], [KO], [KP], [KL], • les arêtes latérales de la pyramide 2 sont : [PQ], [PR], [PS], [PT], • les arêtes latérales de la pyramide 3 sont : [AU], [AV], [AW], [AX], [AY], [AZ]. d) Une face latérale cachée de la pyramide 1 est KLP. Une face latérale cachée de la pyramide 2 est PST. Une face latérale cachée de la pyramide 3 est VAW. d) Là encore, pour chacune des pyramides, il y avait plusieurs réponses possibles. En effet : • la pyramide 1 a deux faces latérales cachées : KLP et KPO, • la pyramide 2 a deux faces latérales cachées : PST et PTQ, • la pyramide 3 a trois faces latérales cachées : UAV, VAW et WAX. 2) a) pyramide 1 pyramide 2 pyramide 3 nombre S de sommets 6 5 7 nombre F de faces 6 5 7 nombre A d’arêtes 10 8 12 b) Pour les trois pyramides considérées, on a : •S=F ← A la place de ceci, on pouvait écrire : S + F = A + 2 •S+F−2=A Ou : S + F – A = 2 On est amené à faire les conjectures suivantes : quelle que soit la pyramide considérée, le nombre S de ses sommets, le nombre F de ses faces et le nombre A de ses arêtes vérifient-ils : •S=F? •S+F−2=A? Cned, Mathématiques 4e – 217 © Cned – Académie en ligne Séquence 8 EXERCICE 3 1) a) La base de la pyramide a 10 sommets. La pyramide ← En plus des sommets de la base, il faut compter le sommet de a donc 10 + 1 sommets. Ainsi : S = 11 la pyramide. La base de la pyramide a 10 sommets. Elle a donc 10 côtés. ←Le nombre de sommets d’un polygone est égal à son nombre de côtés De chaque sommet de la base « part » une arête latérale de la pyramide. La pyramide a donc 10 arêtes latérales. Son nombre d’arêtes est donc : 10 + 10 = 20 Ainsi : A = 20 ← Le nombre d’arêtes latérales de la pyramide est donc égal au nombre de sommets de la base. La pyramide a autant de faces latérales que la base a de côtés. La pyramide a donc 10 faces latérales. ← En effet, à chaque côté de la base correspond une face latérale de la pyramide. Le nombre de faces de la pyramide est donc : 10 + 1. Ainsi : F = 11 ← En plus des faces latérales, il faut compter la base de la pyramide. ← Le nombre d’arêtes s’obtient en ajoutant au nombre de côtés de la base le nombre d’arêtes latérales. D’après ce qui précède, on a donc : S = F De plus : S + F − 2 = 11 + 11 − 2 = 20 et A = 20 Ainsi : S + F − 2 = A b) A ce niveau de l’exercice, on ne peut pas encore affirmer que les deux conjectures de l’exercice 2 sont vraies. On n’a pas encore envisagé tous les cas de pyramides. 2) La base de la pyramide a n sommets. La pyramide a donc n + 1 sommets. Ainsi : S = n + 1 La base de la pyramide a n sommets. Elle a donc n côtés. De chaque sommet de la base « part » une arête latérale de la pyramide. La pyramide a donc n arêtes latérales. Son nombre d’arêtes est donc : n + n = 2 n Ainsi : A = 2 n La pyramide a autant de faces latérales que la base a de côtés. La pyramide a donc n faces latérales. Le nombre de faces de la pyramide est donc : n + 1. Ainsi : F = n +1 D’après ce qui précède, on a donc : S = F De plus : S + F − 2 = n + 1 + n + 1 − 2 = 2 n Ainsi : S + F − 2 = A Les deux conjectures émises dans l’exercice 2 sont donc démontrées. 218 © Cned – Académie en ligne – Cned, Mathématiques 4e ← En plus des sommets de la base, la pyramide n’a qu’un sommet : celui de la pyramide. ←Le nombre de sommets d’un polygone est égal à son nombre de côtés. ← Le nombre d’arêtes latérales de la pyramide est donc égal au nombre de sommets de la base. ← Le nombre d’arêtes s’obtient en ajoutant au nombre de côtés de la base le nombre d’arêtes latérales. ← En effet, à chaque côté de la base correspond une face latérale de la pyramide. ← En plus des faces latérales, la pyramide n’a qu’une seule face : sa base. En s’intéressant à une pyramide dont le nombre de sommets de la base était exprimé à l’aide d’une lettre, on a pu traiter le problème dans le cas général. La formule S + F − 2 = A que l’on vient de démontrer a été établie par Euler, un très grand mathématicien suisse du XVIIIe siècle. Séquence 8 SEANCE 2 EXERCICE 4 1) nombre de faces cachées : 3 2) nombre de faces cachées : 2 nombre de faces cachées : 1 Les commentaires du professeur : Il existait d’autres réponses possibles. EXERCICE 5 1) 1) Les trois représentations sont incorrectes. • Lindsay a oublié que [BC], qui est vu de côté, aurait dû être représenté plus court que dans la réalité. • Ali ne s’est pas souvenu que deux droites parallèles Sur une figure correcte (DA) et (CB) sont parallèles. dans la réalité devaient être représentées par deux droites parallèles. • Quentin n’a pas représenté en pointillés l’arête cachée [SD]. 2) 2) ● On commence par représenter la base. Les côtés parallèles sont représentés par des segments parallèles. Les côtés vus de face sont représentés en vraie grandeur. ● On trace la hauteur verticale et en vraie grandeur. ● On termine en traçant les arêtes latérales et en mettant en pointillés les parties cachées. Voici une autre réponse possible : Cned, Mathématiques 4e – 219 © Cned – Académie en ligne Séquence 8 EXERCICE 6 1) 2) a) La pyramide considérée est régulière, de sommet S. D’après la définition d’une pyramide régulière, ses faces latérales ASB et BSC sont des triangles isocèles de sommet S. On a donc : SA = SB et SB = SC On en déduit que : SA = SB = SC. Comme SA = 10 cm, on conclut que : ← indique-le sur ta figure SB = SC = 10 cm b) [SH] est la hauteur de la pyramide donc (SH) est perpendiculaire à sa base. On en déduit que (SH) est perpendiculaire aux droites : • (HA) • (HB) • (HC) Les triangles SHA, SHB et SHC sont donc rectangles en H. c) Je suis d’accord avec Hugo. Justification : Le triangle SHA est rectangle en H. D’après la propriété de Pythagore, on a : SA² = SH² + AH² 10² = 8² + AH² 100 = 64 + AH² donc HA² = 100 − 64 HA² = 36 HA = 6 cm c) Pour prouver que H est le centre du cercle circonscrit au triangle ABC il suffit de prouver que : HA = HB = HC . On commence donc par calculer HA, HB et HC. En appliquant comme précédemment la propriété de Pythagore aux triangles SHB et SHC rectangles en H, on obtiendrait : • HB = 6 cm • HC = 6 cm D’après ce qui précède, on a donc : HA = HB = HC H est donc le centre du cercle circonscrit au triangle ABC. 220 © Cned – Académie en ligne – Cned, Mathématiques 4e On vient de démontrer, pour notre pyramide régulière particulière, que le pied de sa hauteur était le centre du cercle circonscrit à sa base. On admettra, de façon plus générale, la propriété suivante : Le pied de la hauteur d’une pyramide régulière est le centre du cercle circonscrit à sa base. Séquence 8 EXERCICE 7 • Je commence par représenter la base ABCD. Les côtés [BC] et [AD] vus de côté sont représentés plus courts que les côtés [AB] et [DC] vus de face. • Je détermine ensuite le pied H de la hauteur de la pyramide. La pyramide est régulière, donc H est le centre du cercle circonscrit à sa base ABCD. Les diagonales d’un carré se coupent en leur milieu et sont de même longueur donc leur point d’intersection est à la même distance de chacun des sommets du carré. Ce point est donc le centre du cercle circonscrit au carré. • Je trace la hauteur [SH] « verticale» et en vraie grandeur. • Je trace les arêtes latérales puis je mets les arêtes cachées en pointillés. EXERCICE 8 1) Quentin a raison. Justification : La pyramide est régulière et sa base ABC est un triangle équilatéral. Le pied H de la hauteur de la pyramide est donc le centre du cercle circonscrit au triangle équilatéral ABC. H est donc le point d’intersection des médiatrices du triangle ABC. Or, dans un triangle équilatéral, une médiatrice est aussi une médiane. H est donc le point d’intersection des médianes du triangle ABC. On obtient donc H en traçant deux médianes du triangle ABC. 2) 2) • Je trace deux médianes du triangle ABC. Leur point d’intersection est H, le pied de la hauteur de la pyramide. • Je trace la hauteur [SH] verticale et en vraie grandeur. • Je trace les arêtes latérales puis je mets les arêtes cachées en pointillé. Cned, Mathématiques 4e – 221 © Cned – Académie en ligne Séquence 8 SEANCE 3 EXERCICE 9 1) Les remarques du professeur : Les faces latérales d’une pyramide régulière sont des triangles isocèles superposables, la base de la pyramide est un triangle équilatéral, d’où l’idée de proposer le patron ci-contre. 2) Il y a d’autres solutions, par exemple : Les remarques du professeur : 2) Voici un autre exemple de patron. Il existe toujours plusieurs patrons d’une même pyramide. 222 © Cned – Académie en ligne – Cned, Mathématiques 4e Séquence 8 EXERCICE 10 On peut, pour commencer, compléter la figure donnée à main levée, afin de réfléchir. Lorsqu’on pense au pliage, lors de la fabrication de la pyramide, on conclut que : • S1A = S2A • S2B = S3B • S3C = S4C • S4D = S1D S1A = S2A donc S2 est sur le cercle C1 de centre A et de rayon S 1A S2B = S3B donc S2 est sur le cercle C2 de centre B et de rayon S 3B S2 est donc l’un des deux points d’intersection de C1 et C2. En raisonnant comme précédemment, on montrerait que S4 est l’un des deux points d’intersection • du cercle de centre D et de rayon S1D • avec le cercle de centre C et de rayon S3C. Remarque : il y avait plusieurs réponses possibles à la question posée. Cned, Mathématiques 4e – 223 © Cned – Académie en ligne Séquence 8 EXERCICE 11 1) Les remarques du professeur : 1) La base de la pyramide est une face du cube. C’est donc un carré de 5 cm de côté : le carré EFGH. 224 © Cned – Académie en ligne – Cned, Mathématiques 4e Séquence 8 2) a) Les faces latérales faciles à représenter sont DHE et DHG. Les faces du cube sont des carrés de 5 cm de côté. Les triangles DHE et DHG sont donc isocèles et rectangles en H tels que : DH = HG = EH = 5 cm. 2) b) En complétant la précédente figure, j’obtiens : Deux points distincts ne peuvent avoir le même nom. On ne pouvait donc pas utiliser deux fois la lettre D sur la figure. 3) a) Ali a raison et Manon a tort. Comme ABCDEFGH est un cube, l’arête [EF] est perpendiculaire en E à la face AEHD. est droit. On en déduit que DEF est droit donc le triangle DEF est b) DEF rectangle en E. c) Un raisonnement semblable à celui qui a été fait pour le triangle DHE permet de conclure que le triangle DFG est rectangle en G. c) ABCDEFGH étant un cube, (FG) est perpendiculaire en G à la est droit. face DHGC. On en déduit que DGF d) • Tracé du triangle EFD4 EFD4 est rectangle en E donc D4 se trouve sur la droite perpendiculaire en E à (EF). De plus, les segments [ED1]et [ED4] sont de même longueur (penser à ce qui se passe quand on effectue le pliage pour construire la pyramide). D4 est donc sur le cercle de centre E et de rayon ED1. D4 est donc l’un des points d’intersection : ● du cercle de centre E et de rayon ED1 ● et de la perpendiculaire en E à (EF). • Tracé du triangle GFD3 En raisonnant comme précédemment, on montrerait que D3 est l’un des points d’intersection : ● du cercle de centre G et de rayon GD2 ● et de la perpendiculaire en G à (GF). Cned, Mathématiques 4e – 225 © Cned – Académie en ligne Séquence 8 SEANCE 4 EXERCICE 13 1) 1) 2) Les trois pyramides sont identiques. Le volume d’une des pyramides est donc le tiers de celui du cube de 5 cm d’arête. Le volume d’une pyramide en cm3 est donc : 5 × 5 × 5 125 125 = ≈ 41,7 (arrondi au dixième) 3 3 3 3) L’aire de la base en cm² de la pyramide est : 5 × 5 . La pyramide a 5 cm de hauteur. On obtient donc le volume en cm3 de la pyramide en aire de base × hauteur effectuant le calcul : . 3 4) Je suis amené(e) à me poser la question suivante : le volume d’une pyramide s’obtient-il toujours en aire de base × hauteur effectuant le calcul : 3 EXERCICE 14 1) Je vois une figure semblable à celle donnée dans l’exercice n°13. Le volume du cube est affiché ainsi que celui de la pyramide. Pour la position initiale de la pyramide, le volume de la pyramide est le tiers de celui du cube (comme nous l’avions mis en évidence expérimentalement). ← Il s’obtient donc en effectuant le calcul : aire de base× hauteur 3 2) Lorsqu’on déplace M sur la partie supérieure du cube, le volume de la pyramide ne change pas. ← Il s’obtient donc toujours en effectuant le calcul : aire de base× hauteur 3 3) Ce que nous avions remarqué précédemment est encore vrai. ← On admettra que dans tous les cas le volume d’une pyramide s’obtient en effectuant le calcul : aire de base× hauteur 3 226 © Cned – Académie en ligne – Cned, Mathématiques 4e Séquence 8 EXERCICE 15 Le volume en m3 de la pyramide est : aire de base × hauteur 9 × 7 × 5 = 3 3 9 × 7 × 5 3 × 3× 7 × 5 = 3 × 7 × 5 = 105 = 3 3 EXERCICE 16 1) Le solide rose est une pyramide à base triangulaire (de plusieurs façons). Quand on calcule un quotient, on n’oublie pas de regarder si on peut le simplifier. 1) ← La pyramide peut avoir comme base : IJK, IBJ, IBK ou JBK. On ne peut pas calculer le volume de la petite pyramide rose à l’aide de l’aire de la base IJK car on ne sait pas combien mesure la hauteur issue de B. Par contre, on peut calculer le volume de la petite pyramide rose à l’aide de l’aire de IBJ ou BJK ou IBK. Si l’on prend K comme sommet de la pyramide rose, (BK) est la hauteur de cette pyramide. En effet, comme ABCDEFGH est un parallélépipède rectangle (BK) est perpendiculaire à la face ABCD, donc à la face IBJ. L’aire en cm² du triangle IBJ est : IB × BJ 3 × 3 = = 4,5 A IBJ = 2 2 Le volume en cm3 du solide rose est donc : A IBJ × hauteur = A IBJ × BK = 4,5 × 3 = 4,5 3 3 3 Comme ABCDEFGH est un cube, le triangle IBJ est rectangle en B. 2) Le deuxième solide obtenu a 7 faces. Il a 15 arêtes et 10 sommets. 2) Les 7 faces du deuxième solide sont : • les 6 faces du cube initial (certaines étant un peu modifiées) • la face IJK. ← le solide grisé est considéré ici comme une pyramide de base IBJ et de sommet K Les 15 arêtes du deuxième solide sont : • les 12 arêtes du cube initial (certaines étant un peu modifiées) • les arêtes [IJ], [JK], [IK]. Les 10 sommets du deuxième solide sont : • les sommets du cube initial (à l’exception de B) soit 7 sommets • les points I, J et K. On remarque que le nombre de sommets, de faces et d’arêtes du deuxième solide vérifie bien encore la formule d’Euler vue dans la séance 1 : S +F − 2= A 3) Le volume en cm3 du cube ABCDEFGH est : 6 × 6 × 6 = 216 Le volume en cm3 du deuxième solide est : 216 − 4,5 = 211,5 3) Le volume du deuxième solide est la différence entre le volume du cube ABCDEFGH et le volume de la petite pyramide rose. Cned, Mathématiques 4e – 227 © Cned – Académie en ligne Séquence 8 EXERCICE 17 12 × h a) V = = 4h 3 Que peux-tu dire dans ce cas du volume et de la hauteur de ces pyramides ? Dans ce cas, le volume et la hauteur des pyramides sont proportionnels. b) Que peux-tu dire plus généralement, du volume et de la hauteur de pyramides de même aire de base ? Lorsque des pyramides ont la même aire de base, leur volume et leur hauteur sont proportionnels. Les commentaires du professeur : Si les pyramides avaient une aire de base de a m², on aurait le tableau : En effet : V = a×h a = h× 3 3 EXERCICE 18 3 Le volume en m de la pyramide régulière à base carrée est : Dans un premier temps, on va calculer le volume de la pyramide régulière. On va ainsi pouvoir conclure s’il y a ou non de l’eau dans le cube. aire de base × hauteur 2 ,5 × 2,5 × 3 = = 2 ,5 × 2 ,5 = 6 , 25 3 3 3 3 En effet : 1 L = 1 dm3 17 500 L = 17 500 dm = 17 ,5 m et 1 dm3 = 1 m3 1 000 Le volume en m3 d’eau dans le cube est : 17,5 – 6,25 = 11,25 Soit h la hauteur d’eau en m dans la partie cubique. Comme il y a 11,25 m3 d’eau dans le cube on a : 2,5×2,5× h = 11,25 d’où h = 11,25 2 ,5 × 2 ,5 h = 1,8 m La distance en m séparant le niveau de l’eau du bord supérieur de la cuve est : 2,5 – 1,8 = 0,7 EXERCICE 19 1) 1) Soit H le pied de la hauteur issue de F du triangle ABF. Par définition, on a : (FH) ⊥ (AB). 228 © Cned – Académie en ligne – Cned, Mathématiques 4e coté× hauteur relative 2 Je connais la longueur du côté [AB] du triangle ABF. Afin de déterminer l’aire du triangle ABF, j’essaie de déterminer la hauteur issue de F de ce triangle. Soit [FH] la hauteur issue de F du triangle ABF. En étudiant, la figure, je remarque alors que l’on peut montrer que FH = 3,5 cm (en prouvant que FHBC est un rectangle, en montrant que FHBC a trois angles droits). aire triangle = Séquence 8 ABCD est un rectangle donc ses quatre angles sont droits. Ainsi : = ADC = ABC = DCB DAB Le quadrilatère FHBC a trois angles droits : , . , FHB HBC FCB C’est donc un rectangle. Dans un rectangle, les côtés opposés sont de même longueur. Dans le rectangle FHBC, on a donc : FH = CB = 3,5 cm. L’aire en cm² du triangle AFB est donc : AB × FH 6 × 3,5 6 = = × 3,5 = 3 × 3,5 = 10,5 . 2 2 2 Autre méthode : On pouvait commencer par prouver que les quadrilatères DAHF et FHBC étaient des rectangles, en prouvant qu’ils avaient chacun trois angles droits. On pouvait alors appliquer la propriété : Une diagonale d’un rectangle partage ce rectangle en deux triangles de même aire. L’aire du triangle AHF est égale à celle de DAF. L’aire du triangle FHB est égale à celle de FBC. On pouvait alors conclure que l’aire du triangle AFB était égale à la moitié de celle du rectangle ABCD, soit à : 6 × 3, 5 . 2 2) Dans le parallélépipède ABCDELMN, la droite (MC) est perpendiculaire à la face ABCD. Elle est donc perpendiculaire à la base ABF de la pyramide MABF de sommet M. MC est donc la hauteur de la pyramide MABF. Le volume en cm3 de cette pyramide est : aire de base × hauteur 10,5 × 2 = =7 3 3 J’explique pourquoi (MC) est bien la hauteur de la pyramide MABF de sommet M. Cned, Mathématiques 4e – 229 © Cned – Académie en ligne Séquence 8 SEANCE 5 EXERCICE 20 1) 1) Un triangle ne permet pas de fabriquer un cornet : 2) Le périmètre du couvercle est égal à la longueur de 2) a) ' . l’arc MM On commence donc par déterminer la longueur de cet arc. La longueur d’un arc de cercle est proportionnelle à l’angle de la portion circulaire. 360° 3 est donc le tiers de La longueur en cm de l’arc MM' la longueur en cm d’un cercle de 8,1 cm de rayon. C’est donc : 1 2 × 8,1 × 2 × π × 8,1 = π = 5, 4π 3 3 Ainsi le périmètre en cm du couvercle est 5,4 π. 120° = ● Pour un angle de 360°, la portion est le disque entier. Le périmètre d’un disque de rayon R est 2π R. ● Pour un angle de 120°, c’est-à-dire le tiers de 360°, la longueur de l’arc est le 2π R tiers de 2π R soit . 3 b) La longueur d’un cercle s’obtient en multipliant π par le diamètre. On déduit donc de la question précédente que le couvercle a 5,4 cm de diamètre. c) Le solide que tu viens de construire s’appelle un cône de révolution. Son patron est constitué : • d’un secteur circulaire • d’un disque. 230 © Cned – Académie en ligne – Cned, Mathématiques 4e Séquence 8 EXERCICE 21 Il peut être décrit par un triangle rectangle qui tourne autour d’un de ses côtés de l’angle droit. EXERCICE 22 1) [SO] est la hauteur du cône. [SA] est une génératrice du cône. 2) Dans le cône, la hauteur [OS] est perpendiculaire au rayon [OA]. Le triangle SOA est donc rectangle en O. On sait que la hauteur (SO) est perpendiculaire à tous les rayons du disque de base. (SO) est donc perpendiculaire à (OA). Le triangle SOA est donc rectangle en O. D’après la propriété de Pythagore, on a donc : SA² = SO² + OA² 10² = 7² + OA² 100 = 49 + OA² OA² = 100 − 49 OA² = 51 OA ≈ 7,1 (arrondi au dixième) Isolons graphiquement le triangle SOA. On calcule alors OA à l’aide de la propriété de Pythagore. L’arrondi au dixième du rayon en cm du disque de base est donc 7,1. EXERCICE 23 Dans le cône, la hauteur [OS] est perpendiculaire au rayon [OB]. Pour répondre à la question posée, il suffit de calculer la hauteur OS et la longueur OB du cône. ● Le triangle SOB est donc rectangle en O. = OS Dans ce triangle, on a : cos OSB SB OS d’où : OS = 12 × cos 24° soit cos 24° = 12 La troncature au centième de OS est 9,13 cm. = 90° − 24° = 66° ● OBS Dans le triangle SOB rectangle en O : = OB soit OB = 10 × cos 66° cos OBS SB La troncature au centième de OB est 4,06 cm. On a : OS < 9,2 cm et OB < 4,1 cm On en déduit que le cône peut être rangé dans la boîte cylindrique de rayon 4,1 cm et de hauteur 9,2 cm. Cned, Mathématiques 4e – 231 © Cned – Académie en ligne Séquence 8 SEANCE 6 EXERCICE 24 1) La hauteur (SH) est perpendiculaire à tous les rayons du disque de base, donc le triangle SHM est rectangle en H. D’après la propriété de Pythagore, on a : SM² = SH² + HM² SM² = 6² + 4,5² SM² = 36 + 20,25 SM² = 56,25 SM = 7,5 cm est égale au périmètre 2) La longueur de l’arc MM' de la base. Elle est donc égale à 2 × π × 4,5 soit 9 π cm. est proportionnelle à la 3) La longueur de l’arc MM' . mesure de l’angle M'SM Avant d’appliquer la propriété de Pythagore au triangle SHM, il fallait avoir prouvé qu’il était rectangle. ← indique ce résultat sur la figure à main levée de Manon ← la longueur d’un cercle de rayon R est 2πR 3) On commence par compléter le tableau : mesure de l’angle au centre en degrés M'SM 360 longueur de l’arc de cercle en cm longueur de l’arc périmètre du cercle de centre S et de rayon SM MM' Le périmètre en cm du cercle de centre S et de rayon SM est : 2× π × SM = 2× π × 7,5 =15 π = M'SM 9 × 360 = 15 3 5 × 360 = 6 × 360 = 6 × 10 = 216° M'SM 232 © Cned – Académie en ligne – Cned, Mathématiques 4e 360 10 = 6 × 36 ← indique ce résultat sur la figure à main levée de Manon Séquence 8 Cned, Mathématiques 4e – 233 © Cned – Académie en ligne Séquence 8 EXERCICE 25 1) L’aire latérale du cône est égale à l’aire d’un secteur circulaire de 7,5 cm de rayon et d’angle égal à 216°. 1) L’aire d’un secteur circulaire est proportionnelle à la mesure de son angle. L’aire d’un secteur circulaire de 7,5 cm de rayon, dont l’angle est 360°, est égale à l’aire d’un disque de 7,5 cm de rayon. L’aire d’un secteur circulaire est proportionnelle à la mesure de son angle. L’aire en cm² d’un disque de rayon 7,5 cm est : πR² = π × 7,5² = 56,25π 216 4 × 54 54 9 × 6 6 = = = = 360 4 × 90 90 9 × 10 10 L’aire latérale en cm² du cône est donc : 6 56,25 56,25π × = × 6π = 5,625 × 6π = 33,75π 10 10 33,75π cm2 ≈ 106,03 cm² (arrondi au centième) 56,25 π × 6 10 2) pour R = 4,5 π × R × g = π × 4,5 × 7,5 = π × 33,75 = 33,75π On retrouve le résultat du 1). 3) pour R = 4,5 L’aire en cm² du disque de base est : πR² = π × 4,5² = 20,25π L’aire totale en cm² du cône est : 20,25π +33,75 π = 54 π 54 π ≈ 169,65 (arrondi au centième) 234 © Cned – Académie en ligne – Cned, Mathématiques 4e 2) g = 7,5 cm = 56,25× π × 6 10 = 56,25 10 ×6×π Séquence 8 SEANCE 7 EXERCICE 26 Une pyramide régulière dont la base a un très grand nombre de côtés, a une forme très voisine de celle d’un cône. On peut donc comprendre que le volume d’un cône se calcule de la même façon que celui d’une pyramide. EXERCICE 27 Le volume en cm3 du premier cône est : π × 3² × 20 π × 3 × 3 × 20 = = π × 3 × 20 = 60π 3 3 Le rayon en cm du deuxième cône est : 12 : 2 = 6 Le volume en cm3 du deuxième cône est : π × 6² × 5 π × 3 × 2 × 6 × 5 = = π × 2 × 6 × 5 = 60π 3 3 D’après ce qui précède, les deux cônes ont le même volume. ← On commence par calculer le rayon du deuxième cône. ← Attention ! Pour pouvoir affirmer que les deux cônes ont le même volume, il fallait comparer leur volume exact. Deux nombres, par exemple, qui ont la même valeur approchée par défaut au dixième ne sont pas nécessairement égaux. Ainsi, les nombres 188,495 et 188,47 ont la même valeur approchée par défaut au dixième : 188,4 mais ils ne sont pas égaux. EXERCICE 28 Le volume en cm3 du trou en forme de cône est : π × 4² × 4 π × 64 64π = = 3 3 3 Le volume V en cm3 de l’objet d’art est : 64π 64π V = 5 × 10 × 10 − = 500 − 3 3 1500 64π V= − 3 3 1 500 − 64π V= 3 V ≈ 433 1 500 − 64π = (1500 − 64 π ) : 3 3 Pour déterminer l’arrondi à l’unité de 1 500 − 64π on peut taper 3 sur la calculatrice : ( 1500 – 64 × π ) : 3 EXE Il s’affiche : 432.9793567 Comme le chiffre des dixièmes (9) est plus grand que 5, l’arrondi à l’unité cherché est 432 + 1 soit 433. Cned, Mathématiques 4e – 235 © Cned – Académie en ligne Séquence 8 EXERCICE 29 ● Le verre a pour rayon 6 : 2 soit 3 cm. ● La casserole a pour rayon 12 : 2 soit 6 cm. ● Le volume d’eau en cm3 contenu dans le verre est : π× 3² ×15 π× 3 × 3 ×15 = = π× 3 ×15 3 3 Lorsque cette eau est dans la casserole, elle a la forme d’un cylindre de 6 cm de rayon et de hauteur h cm. Le volume en cm3 de ce cylindre est : π × 6² × h ← On nous demande de calculer la hauteur d’eau dans la casserole. Il n’est donc pas nécessaire à ce niveau d’effectuer le calcul π × 3×15 . Ce serait d’autant plus maladroit, qu’à la fin du calcul de h (ciπ × 3×15 contre), le quotient peut être simplifié. π × 6² D’après ce qui précède, on a l’égalité : π × 3 × 15 = π × 6² × h d’où : h = 5 π ×3×15 3× 3× 5 = = π ×6² 3× 2× 3× 2 4 h = 1,25 cm EXERCICE 30 1) Le quadrilatère HBCD qui a trois angles droits ( BCD, CDH, DHB ) est un rectangle. 1) On remarque qu’on peut calculer très facilement AH puisqu’on peut facilement calculer HD après avoir prouvé que HBCD est un rectangle. On connaît alors les mesures des longueurs de deux côtés du triangle rectangle ABH. On peut donc déterminer HB en appliquant la propriété de Pythagore au triangle AHB (revoir éventuellement le « Je comprends la méthode »qui précède l’exercice 14 de la séquence 4 du livret 1) détermination de HD Ses côtés opposés [HD] et [BC] ont donc la même longueur. Ainsi : HD = BC = 6 cm On a : H ∈ [AD] donc AH = AD − HD d’où : AH = 19 − 6 soit AH = 13 cm Le triangle AHB est rectangle en H. D’après la propriété de Pythagore, on a : AB² = AH² + HB² 14² = 13² + HB² 196 = 169 + HB² HB² = 196 − 169 HB² = 27 d’où HB ≈ 5,2 cm (arrondi au dixième) 236 © Cned – Académie en ligne – Cned, Mathématiques 4e détermination de AH détermination de HB Séquence 8 2) a) Lorsque le triangle ABH rectangle en H tourne autour de (AD), il décrit un cône de révolution de rayon HB et de hauteur AH (égale à 13 cm). Lorsque le rectangle HBCD tourne autour de (AD), il décrit un cylindre de révolution de rayon HB et de 6 cm de hauteur. Représentation du solide décrit lorsque le quadrilatère ABCD tourne autour de (AD) : b) Quentin a raison. On peut calculer le volume exact du solide. Justification : Le volume en cm3 d’un cône de rayon HB et de 13 cm de hauteur est : π × HB2 ×13 π × 27 ×13 π × 3 × 9 ×13 aire de base× hauteur = = = π × 9 × 13 volume d’un cône = 3 3 3 3 Il est donc égal à 117π cm3. L’aire d’un disque de rayon R est πR². Le volume en cm3 d’un cylindre de révolution de rayon HB et de 6 cm de hauteur est : volume d’un cylindre = aire de base × hauteur π × HB² × 6 = π × 27 × 6 = 162π Lorsque le quadrilatère ABCD tourne autour de (AD), il décrit un solide dont le volume exact en cm3 est : 117π + 162π = 279 π soit environ 877 cm3 (arrondi à l’unité). Lorsqu’on tape sur la calculatrice : 279 × π EXE il s’affiche : 876.5043504. Le chiffre des dixièmes de 876.5043504 est 5. L’arrondi à l’unité de 876.5043504 est donc 876 + 1 soit 877. Dans cet exercice, connaissant HB², on pouvait calculer le volume exact du cylindre et du cône décrits respectivement par le rectangle HBCD et le triangle rectangle AHB tournant autour de (AD). Cned, Mathématiques 4e – 237 © Cned – Académie en ligne Séquence 8 SEANCE 8 EXERCICE 31 1) 1) a) Le volume V en cm3 du vase conique est : π × R² × 24 24 = π × R² × = π × R² × 8 = 8πR² 3 3 b) • Pour R = 10, V = 8π × 10² V = 800π cm3 V ≈ 2 513,27 cm3 (troncature au centième) • Pour R = 4, V = 8π × 4² V =128π cm3 V ≈ 402,12cm3 (troncature au centième) c) Le volume en cm3 du vase parallélépipédique est : 9 ×10 ×13 = 1 170 1 170 cm3 = 1,170 L 2) • pour R = 10 : V ≈ 2 513,27 cm3 (troncature au centième) • pour R = 4 : V ≈ 402,12 cm3 (troncature au centième) Je retrouve les résultats obtenus précédemment. 3) A) a) Je déduis du 1b) et du 1c) que : 4 < R < 10 b) • L’entier « à mi-chemin » entre 4 et 10 est 7. • Le volume en cm3 du vase conique lorsque le rayon de sa base est 7 cm est environ 1 231,50 (troncature au centième) Comme 1 170 < 1 231,50 on conclut que : R < 7. Comme R vérifie aussi : 4 < R < 10, on conclut que : 4 < R < 7. Le volume en cm3 du vase conique lorsque le rayon de sa base est 5 cm est environ 628,31 (troncature au centième). Comme 628,31 < 1 170 on conclut que : R > 5. On a donc : 5 < R< 7 238 © Cned – Académie en ligne – Cned, Mathématiques 4e a) Le volume d’un cône de base B cm2 et de hauteur 24 cm est : aire de B × 24 3 L’aire en cm2 de B est : π × R2. b) ● On remplace R par 10 dans la formule déterminée précédemment. ● On remplace R par 4 dans la formule déterminée précédemment. c) Le volume d’un parallélépipède rectangle est le produit de sa longueur par sa largeur et par sa hauteur. Le tableur affiche : 2 513,274 12 Le tableur affiche : 402,123 86 Séquence 8 Le volume en cm3 du vase conique lorsque le rayon de sa base est 6 cm est environ 904,77 (troncature au centième) Comme 904,77 < 1 170 on conclut que : R > 6 On a donc : 6 < R < 7 La partie entière de R est donc 6. c) • Le décimal « à mi-chemin » entre 6 et 7 est 6,5. Le volume en cm3 du vase conique lorsque le rayon de sa base est 6,5 cm est environ 1 061,85 (troncature au centième) Comme 1 061,85 < 1 170 on conclut que : 6,5 < R D’après ce qui précède, on a donc : 6,5 < R < 7 • Par tâtonnement, on conclut que le chiffre des dixièmes de R est 8. ← On peut obtenir ce résultat après avoir calculé avec le tableur (ou la calculatrice) le volume en cm3 du vase conique lorsque son rayon en cm est 6,6 ; 6,7 ; 6,8 ; 6,9. Une autre méthode, plus rapide (ce n’est pas la seule), consiste : ⋅ à calculer le volume en cm3 du vase conique lorsque son rayon en cm est 6,7 ⋅ à déduire de ce qui précède l’encadrement : 6,7 < R < 7 d) Le volume du vase conique lorsque le rayon de sa base est 6,85 cm est : 8π × 6,85² = 375,38π 375,38π ≈ 1 179,29 (troncature au centième) Comme 1 170 < 1 179,29 on conclut que : R< 6,85 On en déduit que l’arrondi au dixième de R est 6,8. d) Pour savoir si l’arrondi au dixième de R est 6,8 ou 6,9 je regarde si le chiffre des centièmes de R est plus petit ou plus grand que 5. Pour cela, je calcule le volume du vase conique lorsque son rayon en cm est égal à 6,85. B) Le volume en cm3 du vase conique est : 8 × π × R² Répondre à la question posée, c’est chercher R tel que : 8 × π × R 2 = 1170 1170 R2 = 8π 2 × 585 R2 = 2 × 4π 585 2 R = 4π R ≈ 6,8 cm (arrondi au dixième) Cned, Mathématiques 4e – 239 © Cned – Académie en ligne Séquence 8 SEANCE 9 EXERCICE 32 1) Je pense que Noémie a raison. Justification : Dans le triangle SAC, K est le milieu de [AS] et L est le milieu de [SC]. D’après la première propriété des milieux, on a : (KL) // (AC). D’après la deuxième propriété des milieux, on a : AC KL = . 2 En raisonnant de même, on prouverait que dans le triangle ABC, on a : AC (NM) // (AC) et NM = . 2 D’après ce qui précède, on a : (KL) // (AC) et (NM) // (AC). Or deux droites parallèles à une même troisième sont parallèles. On a donc : (KL) // (NM). 1) • La figure suggère que (KL) et (NM) sont parallèles à (AC). On se souvient par ailleurs, que deux droites parallèles à une même troisième sont parallèles. On est donc conduit à essayer de prouver que : (KL) // (AC) et (NM )// (AC). Faire ces démonstrations n’est pas difficile. En effet, dans le triangle SAC, K est le milieu de [AS] et L est le milieu de [SC]. D’après la première propriété des milieux, on a donc : (KL) //(AC). Un raisonnement analogue permet de prouver, en considérant le triangle ABC, que : (NM) // (AC). • Comment prouver que : KL = NM ? On sait qu’une méthode, pour démontrer que deux nombres sont égaux, est de prouver que les deux nombres sont égaux à un même troisième. On peut l’appliquer ici. En effet, en utilisant la deuxième propriété des milieux au triangle SAC puis au triangle ABC, on AC AC peut démontrer que : KL = et NM = . 2 2 D’après ce qui précède, on a également : AC AC KL = et NM = . 2 2 On conclut donc que : KL = NM. 2) Attention ! Il ne fallait pas oublier d’écrire « non croisé ». 2) Le quadrilatère non croisé KLMN a deux côtés opposés parallèles et de même longueur : [KL] et [NM]. C’est donc un parallélogramme. 1) EXERCICE 33 h 1) h + 18 = SO ' SO Je suis d’accord avec Manon Justification : On sait que : (OA) ⊥ (OS) et (O’A’) ⊥ (OS). D’après la propriété : Deux droites perpendiculaires à une même troisième sont parallèles, on conclut que : (OA) // (O’A’). Dans le triangle SOA, d’après la propriété de Thalès, SO' SA' O'A' on a : = = SO SA OA soit SA' 15 h = = h + 18 SA 20 240 © Cned – Académie en ligne – Cned, Mathématiques 4e SO ' fait penser à la propriété de Thalès. SO Pour l’appliquer, il faut d’abord repérer des droites parallèles. Le quotient Séquence 8 h 5×3 = h + 18 5 × 4 3 h = d’où h + 18 4 donc 2) On déduit de l’égalité précédente que : h × 4 = (h +18) × 3 4h = 3h + 54 4h − 3h = 54 h = 54 cm 3) ← égalité des produits en croix 3) Le volume du pot est la différence entre : • le volume du grand cône de révolution de sommet S et de rayon de base OA, • et le volume du petit cône de révolution de sommet S et de rayon de base O’A’. On commence donc par calculer le volume de chacun de ces cônes. Le volume V en cm3 du cône de sommet S et de rayon de base OA est : π × OA² × OS V= 3 π × 20² × (18 + 54) π × 400 × 72 V= = 3 3 π × 400 × 24 × 3 V= = π × 400 × 24 = 9 600π 3 Le volume V ’ en cm3 du cône de sommet S et de rayon de base O’A’ est : π × (O'A')² × O'S π × 15² × 54 = V’= 3 3 π × 15 × 3 × 5 × 54 = π × 15 × 5 × 54 = 4 050 π V’= 3 Le volume en cm3 du pot de fleurs est donc : 9 600π − 4 050π = 5 550π 1 L = 1 dm3 Pour convertir 5 550π cm3 en L, on commence donc par convertir 5 550π cm3 en dm3. 1 cm3 = 1 dm3 1 000 donc 5 550π cm3 = 1 × 5 550π dm3 1 000 5 550π cm3 = 5,55π dm3 = 5,55π L Le volume du pot de fleurs est 5,55π L soit environ 17,44 L (arrondi au centième) Lorsqu’on tape sur la calculatrice : 5.55 × π EXE il s’affiche 17.43583923. Cned, Mathématiques 4e – 241 © Cned – Académie en ligne Séquence 8 JE M’EVALUE 1) 1) E H D B La base de la pyramide est le rectangle AEHD. Le sommet de la pyramide est donc B. 2) 2) [HD] [AB] [AD] [AE] 3) 3) [AD] [EB] [BH] [DH] 4) 4) 15 20 volume d’une pyramide = aire de base × hauteur 3 30 60 On a donc : VBAEHD= aire de AEHD × AB 3 AEHD est un rectangle. Son aire en m² est donc AE × AD. On déduit que le volume en m3 de la pyramide BAEHD est : 2×6 ×5 2×2×3×5 VBAEHD= = = 20 3 3 5) SE1 ≠ SE2 donc la figure donnée n’est pas un patron de pyramide. 5) oui non A la place de « SE1 ≠ SE2 » on aurait pu écrire : « TE2 ≠ TE3» ou «UE3 ≠ UE4» ou «RE4 ≠ RE1». 6) quelconques isocèles équilatéraux rectangles 7) Soit h la hauteur en cm cherchée. Le volume en cm3 de la pyramide est : 7) 6,1 cm 9,15 cm 12,2 cm 18,3 cm aire de base × h = 5× 8 × h 20 × h 2 = 3 3 3 D’après l’énoncé, il est encore égal à 122 cm3. On a donc : 20 × h = 122 d’où 20 × h = 3 × 122 3 On déduit que : h = 3 × 122 = 3 × 61 × 2 20 2 × 10 La hauteur de la pyramide est 18,3 cm. 8) Soient : ⋅ S le sommet du cône, ⋅ A le centre de sa base ⋅ [AB] un rayon du disque de base. 8) 5,29 cm 8,9 cm 10 cm 242 © Cned – Académie en ligne – Cned, Mathématiques 4e = 3 × 61 10 = 18 , 3 Séquence 8 14,4 cm Le triangle SAB est rectangle en A. D’après la propriété de Pythagore, on a donc : SB² = SA² + AB² SB² = 8² + 6² SB² = 64 + 36 SB² = 100 SB = 10 cm 9) 0,9 cm 2,5 cm 4,3 cm 8,6 cm 9) [SO] est la hauteur du cône. Le triangle SOB est rectangle en O. = BO = BO Dans ce triangle : cos OBS BS 5 = 60°, on a : cos OBS = 0,5 Or, comme OBS BO Ainsi : = 0,5 d’où BO = 5 × 0,5 = 2,5 5 Le cône a 2,5 cm de rayon. 10) 10) 37,6 cm3 8π cm3 12π π cm3 18π cm3 Le rayon du cône en cm est : 6 : 2 = 3 Le volume en cm3 du cône est : π × R ² × hauteur 3 = π × 3² × 4 3 = π×3× 3× 4 = 12 π 3 Attention, on ne peut pas cocher la 1ère case car la calculatrice affiche : 37,699111… Le résultat n’est donc pas 37,6 : c’est une valeur approchée du résultat. Cned, Mathématiques 4e – 243 © Cned – Académie en ligne