"Si je veux réussir à accompagner un être vers un but précis, je dois

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"Si je veux réussir à accompagner un être vers un but précis, je dois le chercher là où il est et commencer là,
justement là.
Celui qui ne sait faire cela, se trompe lui même quand il pense pouvoir aider les autres.
Pour aider un être, je dois certainement comprendre plus que lui, mais d'abord comprendre ce qu'il
comprend.
Si je n'y parviens pas, il ne sert à rien que je sois plus capable et plus savant que lui.
Si je désire avant tout montrer ce que je sais, c'est parce que je suis orgueilleux et cherche à être admiré de
l'autre plutôt que l'aider.
Tout soutien commence avec humilité devant celui que je veux accompagner; et c'est pourquoi je dois
comprendre qu'aider n'est pas vouloir maîtriser mais vouloir servir. Si je n'y arrive pas, je ne puis aider
l'autre."
— Soren Kierkegaard
Rubrique
Graines germées, vitamines en quantité
Navet, radis, poireau, épinard… au lieu de les consommer en tant que légumes, faites-en germer les
graines ! Vous pourrez les préparer chez vous sur un coin de table, et les ajouter à toutes vos
préparations culinaires. Leur valeur nutritive est plus que décuplée.
Innombrables graines. Un germoir à étages, des pépins de courge, un peu d’eau, deux ou trois jours de
patience… et voilà un germe qui pointe le bout de son nez ! Pas besoin de beaucoup d’équipement (une
bouteille d’eau coupée en deux, fait l’affaire), mais juste d’un peu de pratique. Vous devrez en effet
apprendre à conserver, rincer, et humidifier les différentes graines. Et la liste est longue : céréales (avoine,
orge, seigle…), légumineuses (fèves, pois, lentilles…), légumes (chou, brocoli, fenouil…) ; presque toutes se
prêtent à la germination. Vous en trouverez dans certains supermarchés, mais plus facilement dans les
boutiques d’alimentation diététique.
Miam ! Et ensuite, que d’idées d’associations ! Dans des salades ou des sandwiches, sur des tartines, avec de
la confiture ou du fromage, mélangées à une purée ou une soupe… Décoratives et croquantes, elles apportent
une touche de couleur et de fraîcheur à votre assiette. Sans parler du plaisir que vous prendrez à ce microjardinage dans un coin de la cuisine.
Le plein de nutriments. La valeur nutritive de ces pousses est 10 à 57 fois plus élevée que celle des fruits
et des légumes. Seules les algues et certains champignons renferment autant de vitamines, et de minéraux,
sans parler des fibres voire des protéines. En plus, leur index glycémique est très bas, alors pourquoi vous
priver ?
Les bienfaits trop oubliés de la vitamine D
Due au manque d’ensoleillement, la prévalence du déficit en vitamine D est plus importante en hiver.
La santé de nos os ne dépend pas seulement de nos apports en calcium. La vitamine D –aussi qualifiée
d’antirachitique – est bénéfique à la minéralisation osseuse et donc à notre squelette. C’est elle en effet,
qui nous permet d’absorber le calcium que nous ingérons. Pour autant, son rôle ne se limite pas à cela.
Les 27e Rencontres de Rhumatologie pratique qui se sont tenues récemment à Paris, ont été l’occasion
de mettre en lumière des vertus jusque-là mal connues de cette vitamine essentielle.
En juin 2012, l’Académie nationale de médecine rappelait que, « plus de 80% des adultes en France,
présentent une insuffisance en vitamine D »,. Le Dr Xavier Guillot, rhumatologue au CHU de Besançon va
plus loin. « Les seuils de carence en vitamine D ne cessent d’être ré-évalués à la hausse. Sous nos latitudes,
nous serions quasiment tous déficitaires. D’après des avis d’experts formulés récemment, pour être dans un
‘état de santé optimal’, notre concentration (en vitamine D) devrait s’élever à 50ng/ml. Nous en sommes
loin. En fait, près de 90% de la vitamine D est synthétisée grâce à l’action des rayons UVB. Même s’il n’y a
pas vraiment de consensus sur le sujet, une exposition des bras et des jambes à raison de 5 à 30 minutes deux
fois par semaine entre 10h et 15h suffirait pour obtenir des apports suffisants ». Mais ce n’est pas la grisaille
de l’hiver qui va nous y aider…
Bénéfique pour les os, mais pas seulement
Pour Xavier Guillot, l’importance de la vitamine D tient aussi à ses « bénéfices extra-osseux. Des
observations réalisées in vitro le confirment. Elle modulerait le fonctionnement du système immunitaire et
orienterait la réponse immunitaire vers un profil anti-inflammatoire. »
Ce rôle d’inhibiteur de l’inflammation, joué par la vitamine D, pourrait aussi être impliqué dans la protection
contre certaines pathologies. « Des études scandinaves ont déjà établi un lien entre le risque de diabète de
type I et une carence en vitamine D. Des enfants supplémentés dès la naissance y auraient une réduction de
ce risque de 85% ». Mais ce n’est pas tout. « Elle pourrait aussi diminuer la fréquence de survenue ou la
sévérité de certains cancers ou de maladies cardiovasculaires ».
Une vitamine miracle en somme? « Pas si vite », prévient Xavier Guillot. « Pour le moment, il s’agit
d’arguments essentiellement physiopathologiques et épidémiologiques.. Le lien de causalité n’est pas
clairement établi. Et ce en raison de la multiplicité des facteurs pouvant entrer en jeu : le poids, la
sédentarité, le terrain génétique individuel… Des études plus précises sont donc nécessaires. ».
Où trouver la vitamine D ?
Nous avons donc tout intérêt à compléter notre apport en vitamine D. Grâce à notre alimentation ? « Huile de
foie de morue, saumons, sardines, harengs… Tous ces produits en sont pourvus… Mais il faudrait les
consommer en très grandes quantités pour corriger une carence. Une éventuelle supplémentation
pharmacologique en vitamine D à grande échelle pourrait avoir un important impact en santé publique, mais
nécessite au préalable une évaluation plus précise ».En tout cas, ce n’est pas en vous exposant sans mesure
aux rayons du soleil – et pire encore à des bancs à ultraviolets en institut – que vous augmenterez la synthèse
de vitamine D par votre organisme.
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