de la vigilance (p. ex., utilisation des machines) pour éviter de s’exposer et d’exposer les
autres à un risque de blessure grave ou de mort. De tels épisodes ont également été signalés
avec d’autres agents dopaminergiques; il est donc inutile d’en substituer un à un autre dans le
but de réduire ce risque.
Pour le moment, on ignore la cause exacte de ce phénomène. On sait toutefois que la maladie
de Parkinson et le SJSR s’accompagnent d’altérations de l’architecture du sommeil, ce qui
entraîne une somnolence diurne excessive ou des accès d’endormissement soudains, et que
les agents dopaminergiques peuvent aussi provoquer de la somnolence.
Système cardiovasculaire
Élévation de la tension artérielle et accélération de la fréquence cardiaque
Certains patients traités par NEUPRO ont présenté des augmentations modérément sévère de
la tension artérielle systolique (> 180 mmHg) et/ou diastolique (> 105 mmHg) en position
allongée et/ou debout. Au sein d’un groupe de patients atteints de la maladie de Parkinson à
un stade avancé, ces élévations ont été plus fréquentes avec NEUPRO qu’avec le placebo.
Parmi les patients atteints du SJSR, on a observé plus d’élévations de la tension artérielle
diastolique (> 105 mmHg) sous NEUPRO que sous placebo.
Par comparaison au placebo, le traitement par NEUPRO (visant un stade quelconque de la
maladie de Parkinson ou le SJSR) a également provoqué plus d’élévations légères ou
modérées (> 20 mmHg) et marquées (> 40 mmHg) de la tension artérielle systolique ainsi
que de la tension artérielle diastolique (> 10 mmHg et > 20 mmHg). Ces élévations sont
survenues tant en position allongée que debout, ainsi qu’au moment de se lever d’une
position allongée. Dans certains cas, l’élévation de seuil de la tension artérielle semblait
dépendre de la dose administrée, et persistait à la dernière visite de l’étude.
Lors des études contre placebo, l’hypertension faisait partie des effets indésirables signalés
plus souvent avec NEUPRO, tant chez les patients atteints de la maladie de Parkinson à un
stade avancé (NEUPRO : 2,9 %; placebo : 1,9 %) que chez ceux ayant un SJSR
(NEUPRO : 2,3 %; placebo : 0,0 %).
Certains patients atteints de la maladie de Parkinson à un stade avancé et du SJSR, sous
NEUPRO ont présenté une augmentation de la fréquence cardiaque (> 100 battements par
minute) en position allongée et/ou debout par rapport à ce qu’on a observé avec le placebo.
Il faut tenir compte des effets de NEUPRO sur la tension artérielle et la fréquence cardiaque
lors du suivi du patient, surtout en présence d’une maladie cardiovasculaire.
NEUPRO (rotigotine) – Timbre transdermique Page 5 de 48