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INTRODUCTION à L’ECONOMIE
Semestre 1.
SECTION 1 : les principales théories économique
SECTION 2 : la production
SECTION 3 : la répartition
SECTION 4 : la consommation et l’épargne
SECTION 5 : fonction et forme de la monnaie
SECTION 6 : la régulation par le marché
SECTION 7 : la régulation par l’état
SECTION 8 : le système monétaire international et son évolution (S.M.I)
SECTION 9 : Coopération internationale et intégration économique
SECTION 10 : Nature et analyse du sous-développement
SECTION 11 : les déséquilibres économiques contemporains.
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SECTION 1
Les principales théories économiques
I. La pensée classique (Smith, Ricardo, Malthus, Say)
Elle se développe à la fin du 18ème siècle et repose sur les principes suivants :
Le rôle moteur de l’intérêt individuel.
L’individu en agissant pour son propre intérêt contribue au bien être de tous.
Le rôle régulateur du marché et de la libre concurrence
Le marché constitue le régulateur le plus efficace de l’activité économique.
L’état doit donc intervenir le moins possible selon cette théorie c’est la règle du « laisser-faire » et
« laisser- passer ».
Théorie de la valeur-travail
La valeur de bien dépend de la quantité de travail nécessaire à sa production.
La permanence de l’équilibre économique : selon les classiques un système économique
fondée sur le principe de la liberté économique, tant naturellement vers l’équilibre.
II. Le Marxisme (XIXème siècle MARX)
La pensée Marxiste est une critique radical du système capitalisme.
C’est une approche macro-économique, pour Marx ce n’est pas le comportement de l’individu qui est
intéressant mais les comportements globaux et notamment en terme de classe social.
La société est divisée en 2 classes :
-Les capitalistes : propriétaire des moyens de production
-La classe ouvrière : dont la seule richesse est sa force de travail.
Les contradictions du capitalisme : en recherchant toujours plus de profits, les capitalistes provoquent
la PAUPERISATION de la classe ouvrière.
Le développement du capitalisme est donc contradictoire et de ce fait est condamné à disparaitre.
III. La théorie néoclassique traditionnelle (WALRAS, JEVENS, PARETO, MARSHALL,
MENGER)
Cette école néoclassique se développe à la fin du XIXème siècle avec les caractéristiques suivantes :
Le comportement rationnel des agents économique.
L’acteur de base néoclassique est un « homo-oéconomicus » c'est-à-dire un individu totalement
rationnel dont le seul objectif est la maximisation de son bien-être personnel.
Approche microéconomique
L’économie néoclassique se désintéresse totalement de la notion de groupe social, elle considère que
l’individu est à la base de la société et que le fonctionnement de cette dernière ne correspond qu’à la
somme des comportements individuels.
Théorie de la valeur utilité
La valeur d’un bien dépend d’abord de son utilité c'est-à-dire de l’intérêt du consommateur pour ce
bien.
Le chômage
Il ne peut être que volontaire.
Le libre jeu du marché doit conduire à l’équilibre sur tout les marchés en conséquence il suffit de
laisser jouer le marché en assurant les conditions de la concurrence pour que le chômage disparait.
IV. Le courant Keynésien (mi XIXème, KEYNES)
Approche macroéconomique et en terme de circuit.
KEYNES s’attache au fonctionnement du système économique pris dans son ensemble.
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Le principe du multiplicateur : selon KEYNES la relance de l’économie globale passe par
l’accroissement de l’investissement qui doit provoquer un effet multiplicateur entrainant une
augmentation plus que proportionnel du revenu national.
La possibilité d’un équilibre de sous emploi.
Pour KEYNES contrairement au néoclassisme, le chômage est involontaire dans la mesure
l’emploi ne dépend pas de la flexibilité des salaires mais de la demande attendu par les entreprises.
L’intervention nécessaire de l’état
Dans la mesure où le système peut se maintenir durablement dans une situation d’équilibre de sous
emploi, une intervention exogène devient nécessaire.
L’intervention de l’état est donc légitime est passe pour une politique active visant à agir directement
sur la conjoncture, il s’agit notamment des politiques de relance basé sur l’accroissement des
dépenses public et dont l’objet est d’apporter un soutient à la demande en agissant sur la
consommation et l’investissement.
V. Le renouveau des pensées libérales (fin 20ème siècle début 21ème)
Le point commun de ces théories repose sur l’hypothèse de rationalité des comportements et surtout
sur la critique radical de l’intervention de l’état.
1. Le monétarisme (FRIEDMAN 1976, HAYEK 1974)
Le monétarisme est une critique libéral de la pensée Keynésienne et des politiques conjoncturelle qui
en découle.
Ce courant met en avant le rôle de la monnaie dans une économie, et notamment en ce qui concerne
l’explication de l’inflation.
Pour ce courant les mécanismes de prix, de marché et de concurrence suffisent à assurer l’équilibre et
donc les interventions de l’état ne peuvent que perturber ces mécanismes.
2. L’école du public choice (BUCHANAN 1986)
Cette théorie développe une analyse mettant en évidence les effets pervers de l’intervention de l’état
et valorise donc indirectement la régulation par le marché.
Cette théorie s’intéresse aux problèmes de l’efficacité de l’intervention publique et propose des
solutions pour tenter de l’améliorer.
3. L’économie de l’offre (LAFFER)
Cette approche défend l’idée que l’ont ne peut agir sur le niveau de production et d’emploi à long
terme qu’en agissant sur l’offre, elle affirme que les difficultés économique contemporaine
proviennent de l’insuffisance de l’offre dû à l’intervention de l’état, cela concerne notamment la
pression fiscal excessive qui décourage l’effort productif et les obstacles d’ordre administratif.
4. La théorie du capital humain (BECKER)
Ces auteurs développent l’idée que l’on réalise un investissement en capital humain quand on
effectue une dépense destinée à améliorer la productivité future de l’individu, l’éducation est la
principale forme de l’investissement en capital humain.
5. La théorie des jeux (NASH 1994)
Cette théorie étudie les stratégies élaborée par des individus rationnels en fonction des réactions
supposées d’autres individus avec qui ils sont en relation.
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SECTION 2
la production
I. Les facteurs de production
Eléments dont la combinaison permet la production.
On distingue 2 grands facteurs de production.
A) Le facteur travail (L)
L’importance du facteur travail relève de la démographie et notamment de l’étude de la population
active totale.
La population totale
Les variations de cette population se mesurent selon des indicateurs.
Le taux de natalité
-TN= nbre de naissance x 1000
Pop° totale
Pour 2008 TN = 809000 x 1000 = 12.7‰ habitants
Taux de mortalité
-TM= nbre de décès x 1000
Pop° totale
En France TM= 542 x 1000 = +8,5‰
63753
Taux d’accroissement naturel
TAN= N-D x 1000 = 809 – 542 x 1000 = + 4.2 ‰
Pop° totale 63753
L’immigration = solde migratoire
L’émigration et l’immigration font aussi variées l’effectif de la population, pour quantifier ce
phénomène on calcule le solde migratoire en faisant la différence entre les entrants et les sortants.
En 2008 le solde migratoire et évalué à plus de 95000.
Capital circulant
Biens utilisés au cours d’une seule période, ils sont détruits ou profondément transformé au cours
d’une production (matière 1ère, semence, énergie).
II. Le système productif et la productivité
A) La mesure de la production
La production d’un pays se mesure généralement à l’aide d’un indicateur économique appelé agrégat
qui représente des grandeurs caractéristique de l’activité économique d’un pays. La comptabilité
française utilise 2 agrégats de production:
-Le PIB : mesure le résultat d’activité productrice résidente c'est-à-dire la valeur des richesses
crée au cours de l’année
-Le PNB : représente l’ensemble des richesses produites d’une nation, quelque soir le lieu de la
production. Le résultat sera intégré dans le PNB du pays.
B) Les 3 grands secteurs de base selon CLARCK
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On peut regrouper l’ensemble des activités économique en 3 grands secteurs.
-Secteur primaire : (production agricole et lié à la nature, la pêche, l’élevage.)
Ce secteur est en chute libre il rassemble aujourd’hui qu’un secteur de base.
-Le secteur secondaire : regroupe l’industrie (matériel, BTP, textile, auto, bâtiments public,
travaux)
Ce secteur est en chute constante, 24% de la population active.
-Le secteur tertiaire : tout autre activité en particulier le service et le commerce (72% de la
population active) administration
C) Analyse productivité
La production représente le rapport entre une quantité produite et les facteurs de production mis en
œuvre pour obtenir cette production.
On peut calculer plusieurs types : production global c’est le rapport entre la production et la quantité
de l’ensemble des facteurs utilisé.
Capital (K)
Travail (L)
Les productivités partielles
Y ‘ K = Y
K
La productivité du travail
Y ‘ L =
Y
L
Soit une usine qui fabrique 300 voiture par jour et utilise 100 personnes travaillant 8h.
Quelle est la productivité de cette entreprise ?
Y’ = 300 = 0.375 voitures par heure
100 x 8
Si la production passe à 320 voitures par jours avec la même heure de travail.
Yh = 320 = 0.4
800
Si le nombre d’ouvrier passe de 100 à 95 avec une production initial identique.
Y’ l3 = 300 = 0,395
95x8
Accroissement total = N-D + Solde migratoire
Pop° totale
= 267 + 95 x 1000 = + 5,7 ‰
63753
La population active.
Elle regroupe les personne exerçant une activité professionnel ou à la recherche d’un emploi.
En 2007 la population active représente 27 million soit 23% de la population cela signifie que moins
de la moitié de la population sont chômeurs (38%)
Les caractéristiques les plus importants de l’évolution de cette population active sont les suivantes :
-Baisse de l’écart des âges, il y a moins d’actif de 15 à 29 ans ainsi que de plus de 50 ans
(retraite anticipé)
-Augmentation du taux d’activité des femmes entre 25 et 49 ans est passée de 58% en 1975 à
81% aujourd’hui.
-La tertiairisation de l’emploi : + 2,70% des actifs travaillent dans le secteur tertiaire
Y G = Y
K+L
1 / 42 100%
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