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BACCALAURÉAT GÉNÉRAL
SESSION 2013
SCIENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES
Série : ES
DURÉE DE L’ÉPREUVE : 4 heures + 1 heure
COEFFICIENT : 7 + 2
L’usage de la calculatrice est strictement interdit.
Ce sujet comporte 13 pages numérotées de 1/13 à 13/13.
Dès que ce sujet vous est remis, assurez-vous qu’il est complet.
Pour l’enseignement obligatoire, le candidat traitera au choix soit la
dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire, soit l’épreuve composée.
Pour l’enseignement de spécialité, le candidat traitera au choix l’un des deux
sujets de la spécialité pour laquelle il est inscrit :
- Économie approfondie, pages numérotées de 8/13 à 10/13.
- Sciences sociales et politiques, pages numérotées de 11/13 à 13/13.
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Dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire
Il est demandé au candidat :
- de répondre à la question posée par le sujet ;
- de construire une argumentation à partir d'une problématique qu'il devra élaborer ;
- de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet,
notamment celles figurant dans le dossier ;
- de rédiger en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique et approprié à la
question, en organisant le développement sous la forme d'un plan cohérent qui ménage
l'équilibre des parties.
Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.
SUJET
Ce sujet comporte 3 documents.
Comment rendre compte aujourd'hui de la structure sociale en France ?
DOCUMENT 1
La répartition des patrimoines et des revenus en France en 2010.
Groupe
Nombre de
personnes
adultes
(en
millions)
Patrimoine
moyen par
adulte
(en euros)
Part dans
le
patrimoine
total
(en %)
Revenu
annuel par
adulte
(en euros)
Part dans
le revenu
total
(en %)
Population totale
50
182 000
100
33 000
100
Classes populaires : les 50 %
les plus pauvres
25
14 000
4
18 000
27
Classes moyennes : les 40 %
du milieu
20
154 000
34
35 000
42
Classes aisées : les 10 % les
plus riches
- dont classes très aisées :
les 1 % les plus riches
- dont classes moyennes
aisées : les 9 % précédents
5
0,5
4,5
1 128 000
4 368 000
768 000
62
24
38
103 000
363 000
73 000
31
11
20
Source : Pour une révolution fiscale, LANDAIS Camille, PIKETTY Thomas et SAEZ
Emmanuel, janvier 2011.
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DOCUMENT 2
Statut et type de contrat selon l'âge en 2010 (en %).
15-24 ans 25-49 ans 50 ans ou plus Ensemble des 15
ans ou plus
Non salariés 2,4 10,6 16,9 11,5
Salariés 97,6 89,4 83,1 88,5
Dont :
Intérimaires 5,9 1,7 0,7 1,8
Apprentis 15,0 0,1 0,0 1,4
Contrats à durée
déterminée 27,8 7,5 4,6 8,5
Contrats à durée
indéterminée 48,9 80,1 77,8 76,8
Ensemble des
emplois 100 100 100 100
Effectifs en milliers
2 255 16 786 6 651 25 693
Champ : France métropolitaine, personnes en emploi de 15 ans ou plus (âge au 31 décembre).
Source : INSEE, Enquêtes Emploi, 2010.
DOCUMENT 3
Entre 1979 et 2006, le poids des dépenses du poste « loisirs et culture», selon la terminologie
des enquêtes de l'INSEE, sur les budgets des familles, est un de ceux pour lesquels l'écart
entre les ménages de cadres supérieurs et les ménages d'ouvriers s'est le plus nettement
amplifié, passant de 2,3 à 5,2 points. En sens inverse, les écarts relatifs aux dépenses
contraintes liées au logement se sont amplifiés au détriment des catégories populaires. Alors
qu'en 1979, les ménages de cadres supérieurs consacraient en moyenne à leur logement une
part de leurs dépenses légèrement supérieure à celle des ménages ouvriers, les premiers
affectent en 2006 à ce poste de dépense une part de leur budget inférieure de 7,4 points à celle
des seconds.
(...) Alors que plus de la moitié des ouvriers (54 %) n'avaient fréquenté aucun [équipement
culturel] au cours de l'année précédant la première enquête (1973), ils étaient 65 % dans ce cas
lors de la dernière enquête (2008). D'une manière générale, la proportion de Français ne
fréquentant aucun de ces équipements s'est sensiblement accrue dans la plupart des groupes
socioprofessionnels, à l'exception des cadres supérieurs, pour lesquels cette proportion est
passée de 19 à 14 % dans l'intervalle séparant la première de la dernière enquête (…).
Dans le même ordre d’idées, les habitudes en matière d’écoute musicale continuent de
manifester des écarts prononcés selon les groupes sociaux. L’écoute de musique classique
demeure ainsi en 2008 nettement plus fréquente chez les cadres supérieurs (ils sont 40 % dans
ce cas) que chez les cadres moyens (26 %), les ouvriers (16 %) et les employés (18 %). En
sens inverse, la musique de variétés, bien qu’écoutée majoritairement dans toutes les
catégories, l’est sensiblement plus chez les ouvriers et les employés (66 et 70 %) que chez les
cadres supérieurs (59 %).
Source : Les métamorphoses de la distinction, Inégalités culturelles dans la France
d'aujourd'hui, COULANGEON Philippe, 2011.
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Épreuve composée
Cette épreuve comprend trois parties :
1 Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux
questions en faisant appel à ses connaissances personnelles dans le cadre du programme de
l’enseignement obligatoire.
2 Pour la partie 2 (Étude d’un document), il est demandé au candidat de répondre à la question en
adoptant une démarche méthodologique rigoureuse de présentation du document, de collecte et de
traitement de l’information.
3 Pour la partie 3 (Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au
candidat de traiter le sujet :
- en développant un raisonnement ;
- en exploitant les documents du dossier ;
- en faisant appel à ses connaissances personnelles ;
- en composant une introduction, un développement, une conclusion.
II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.
Première partie : Mobilisation des connaissances
1 Quelles sont les principales mutations des conflits sociaux ? (3 points)
2 Comment le capital social et institutionnel participe-t-il au bien-être des
populations? (3 points)
Deuxième partie : Étude d’un document (4 points)
Après avoir présenté le document, vous mettrez en évidence l’évolution des
principales contributions à la croissance.
DOCUMENT
Contributions à la croissance du PIB en volume en France, de 1960 à 2011
(en points de PIB, aux prix de l'année précédente).
1960 1970 1980 1990 2000 2010 2011
(p)
Dépenses de consommation finale 3,4 3,5 1,4 2,1 2,3 1,3 0,2
Formation brute de capital fixe
1
1,6 1,3 0,7 0,8 1,2 0,2 0,7
Solde extérieur des biens et services 0,8 1,3 - 0,5 - 0,2 - 0,3 0,0 0,0
Variation de stocks 2,5 0,1 0,0 0,0 0,5 0,1 0,8
Produit intérieur brut
2
8,3 6,2 1,6 2,6 3,7 1,7 1,7
(p) : données provisoires
Source : INSEE, 2012.
1
FBCF (Formation Brute de Capital Fixe) est l’acquisition de capital fixe neuf par les agents
économiques. Elle est assimilable à l’investissement.
2
Il s’agit du taux de croissance du PIB en volume en pourcentage.
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Troisième partie : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire
(10 points) Cette partie comporte 3 documents.
À l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous expliquerez
que la constitution d’une union économique et monétaire a été une étape
importante de l’intégration européenne.
DOCUMENT 1
Exportations et importations de la France en 2010 dans le monde
(en milliards d’euros).
Source : INSEE, 2012.
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