Article de synthèse
RMC-2010 4
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Peut-on inclure les enfants et adolescents d’une part
et les diabétiques de type 2 d’autre part
E
n Pédiatrie : elle nécessite que l’enfant soit traité par pompe ou par le schéma
basal-prandial (ce qui est loin d’être la majorité des cas) et que les parents
soient formés à l’I.F.
L’absence de régime alimentaire trop strict constitue l’un des atouts non négligeables du
traitement par l’I.F, surtout chez les enfants pubères désireux de conformer leur alimenta-
tion et leur style de vie à ceux des enfants non diabétiques de leur âge.
L
es patients atteints de diabète de type 2 : ceci est controversé car, a priori, le
traitement du diabète de type 2 repose essentiellement sur une restriction des
apports caloriques et lipidiques.
En fait, en gérant lui-même les restrictions alimentaires qu’il choisit de s’imposer en toute
connaissance de cause, certains diabétiques de type 2 parviennent à perdre du poids et
à améliorer leur équilibre glycémique.
Par ailleurs, 1 à 2 injections quotidiennes d’insuline suffisent généralement à traiter le
diabète de type 2, ceci s’opposant au schéma basal-prandial à 4 injections/jour nécessai-
re pour pratiquer l’I.F.
L
e mouvement en Europe en faveur de l’I.F peut certainement être attribué, dans
les années 80, à des praticiens germaniques : autrichiens Docteur HOWORKA K
et Docteur WALDHAÜSL W (Vienne) et allemands.
Les premiers ont transmis leurs idées vers la Suisse : Docteur BERGER W (Bâle), puis
Docteur GRIMM J-J (Lausanne).
Les deuxièmes ont inspiré le Docteur GRIMALDI A (Paris), qui, grâce à l’aide pédagogi-
que apportée par l’équipe du Docteur ASSAL J-P (Genève), a développé la méthode en
France il y a plus de dix ans.
Quelques notions d’Histoire …..