2013 Couvreur_etancheur JF AMEF

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MARCHÉ DE L’EMPLOI
JUIN 2013
ANALYSE
Un ZOOM sur les métiers de
COUVREUR ET ETANCHEUR
Dans le cadre du plan Marshall 2.vert, plan stratégique transversal pour la Wallonie, le Forem poursuit la mise
en œuvre de « Job Focus », un dispositif intégré d'analyse et de suivi des métiers. Ce dispositif couvre à présent
un domaine plus large que les métiers dits en pénurie et vise plus généralement des métiers en demande de
main-d’œuvre. Cette synthèse présente les métiers de « couvreur » et d’ « étancheur » ainsi que leurs
caractéristiques sur le marché de l’emploi wallon et fait le point sur les enseignements tirés tout au long de
l’action d’analyse, de traitement et de suivi de ces métiers.
Pourquoi ces deux métiers sont-ils présentés dans un même zoom ? Les métiers de couvreur et
d’étancheur sont deux métiers complémentaires. De plus, depuis fin 2011, le Fonds de Formation
professionnelle de la Construction a publié un nouveau profil de compétences1 « Couvreur-étancheur » en tronc
commun tout en distinguant les deux profils métiers.
DESCRIPTION ET CONDITIONS DE TRAVAIL
2
SOMMAIRE
DESCRIPTION ET CONDITIONS DE TRAVAIL ......... 1
LE COUVREUR ET L’ETANCHEUR SUR
LE MARCHE DE L’EMPLOI........................................ 2
PERSPECTIVES EN MATIERE D’EMPLOI ................ 2
LES METIERS ET L’ECONOMIE VERTE .................... 2
LA DEMANDE D’EMPLOI ........................................... 3
LES OPPORTUNITES D’EMPLOI .............................. 4
L’APPARIEMENT ENTRE LA DEMANDE ET
L’OFFRE D’EMPLOI ................................................... 4
COMMENT SE FORMER AU METIER ? ................... 5
Le couvreur réalise les couvertures de toiture en différents
matériaux (ardoise, tuile, tôle, chaume, etc.). Le plâtre, le ciment,
la chaux et le sable sont aussi ses outils de travail car ils vont lui
permettre de sceller la couverture et d’opérer les jonctions
nécessaires. Le couvreur installe également des gouttières, des
conduits d’évacuation de gaz de fumées, des tabatières et autres
« accessoires de toiture ». Il intervient dans la rénovation et la
restauration de toiture. A ce titre, il doit identifier l’état de la
structure et effectuer les travaux de réparation ou de
remplacement des parties endommagées.
Le couvreur travaille à l’extérieur, quel que soit le temps : qu’il
pleuve ou qu’il vente, été comme hiver. Il doit posséder une très
bonne résistance physique et ne pas être sujet au vertige. Sur le
toit, le couvreur travaille accroupi ou à genoux. En outre, ce
métier requiert de bonnes connaissances en géométrie, en
métré, en dessin et en résistance des matériaux.
3
L’étancheur met en oeuvre des produits ou revêtements
d'étanchéité (bitumeux ou synthétique...) pour assurer la mise
hors d'eau des éléments de construction tels que les toitures, les terrasses, les caves, les cuvelages, les murs,
les tabliers de pont, ... Plus spécifiquement4, au niveau des toitures, il réalise l’isolation et veille à leur
étanchéité surtout lorsqu’il s’agit de toits plats. C’est un métier de spécialiste qui requiert beaucoup de
précision, car la moindre faute au niveau du toit peut avoir des répercussions sur l’ensemble du bâtiment. Les
étancheurs ne manquent jamais de travail : de nombreux bureaux et bâtiments industriels présentent des toits
plats. L’étancheur s’occupe également d’étanchéifier des toits en terrasse. Le travail de l'étancheur est
1
www.ffc.constructiv.be
Le code du métier est le 4212301 selon « le référentiel emploi métier » utilisé au Forem.
Le code du métier est le 4212401 selon « le référentiel emploi métier » utilisé au Forem.
4
www.ffc.constructiv.be
2
3
Le Forem, service de l’analyse du marché de l’emploi et de la formation
contraignant. Le dos, les épaules et les bras subissent principalement une lourde charge. L'étancheur travaille
en effet dans des positions inconfortables : debout, en mouvement, penché en avant ou agenouillé. Il utilise de
préférence des outils (grues, monte-charges, monte-matériaux...) pour déplacer des matériaux sur et pardessus le toit. Comme il est confronté aux vapeurs de bitume lors du coulage de celui-ci, il doit prévoir les
équipements de protection nécessaires décrits dans les instructions de traitement.
Ces professions sont réglementées, la personne qui souhaite exercer l’une ou l’autre activité en tant
qu'indépendant doit prouver ses connaissances de gestion de base et fournir la preuve de sa compétence
professionnelle spécifique afin de s'inscrire dans la Banque Carrefour des Entreprises. La formation sur
l'utilisation des équipements de travail pour des travaux temporaires en hauteur ainsi que la formation de
sécurité de base (VCA) sont des plus.
LE COUVREUR ET L’ETANCHEUR SUR LE MARCHE DE L’EMPLOI
L’ONSS dénombre en Wallonie 4.563 postes de travail salariés en travaux de couverture5 à fin décembre 2010,
soit 7 % des postes de la construction. Ces postes sont occupés en majorité par des hommes, et pour des
postes d’ouvriers (93 %). Moins de 1 % des postes sont occupés par des femmes (soit 20 couvreuses en
Wallonie) et ce, bien que leur nombre a doublé depuis 2008. Un tiers des postes est situé en Province de
Hainaut (Charleroi, Thuin et Mons) et un autre tiers en Province de Liège (Verviers et Liège). Près de 2 postes
sur 10 se situent en Province de Namur.
L’ONSS compte 1.100 établissements en travaux de couverture en Wallonie à fin 2010. Près de trois quart de ces
établissements comptent moins de 5 travailleurs (72 % contre 68 % pour le secteur de la construction) et un
peu plus d’un quart (26 %) emploie entre 5 et 20 travailleurs, en proportion analogue à l’ensemble du secteur.
Par rapport à 2008, le nombre de postes de travail (+ 9 %) et d’établissements augmente (+ 9 %) contre
respectivement + 1 % et + 4 % pour l’ensemble du secteur de la construction.
PERSPECTIVES EN MATIERE D’EMPLOI
6
En Wallonie, le nombre de permis de bâtir délivrés en 2012 a augmenté, à un an d’écart, pour la construction
de nouveaux bâtiments résidentiels à un seul logement (+ 3 %) et la rénovation (+ 3 %). Par contre, une
diminution est observée au niveau des appartements (- 3 %) et dans le non résidentiel. Pour rappel, le nombre
de permis avait fortement diminué entre 2010 et 2011 pour tous les types de travaux. Le nombre de permis de
bâtir délivrés donne une indication de la charge de travail qui attend l’industrie du bâtiment dans un proche
avenir.
7
Fin mai 2013, selon le baromètre de conjoncture de la Banque nationale de Belgique , le climat conjoncturel
s'est redressé dans la construction grâce à un usage plus intensif du matériel, et à une évolution et une
appréciation plus favorables du niveau du carnet de commandes. Le nombre de faillites enregistrées en 2012
pour les travaux de couverture, soit 38 faillites, a diminué (- 5 % par rapport à 2011) mais les pertes d’emploi
liées à ces faillites augmentent (+ 134 %).
LES METIERS ET L’ECONOMIE VERTE
Le secteur de la construction est directement concerné par les préoccupations environnementales et
er
énergétiques. Le décret sur la Performance Energétique des Bâtiments (PEB), entré en vigueur le 1 mai 2010, a
établi de nouvelles exigences qui visent à diminuer la consommation d’énergie du bâtiment en tenant compte
du niveau d’isolation thermique, de la ventilation et de l’étanchéité à l’air, des apports solaires, etc. Dans un
logement traditionnel, la moitié de la consommation totale d’énergie est utilisée pour le chauffage. Une grande
partie de la chaleur s’échappe par le toit, les fenêtres, les murs et le sol. Quand on sait que plus de 480.000
habitations en Wallonie n’ont pas de toiture isolée8, on comprend qu’il y ait de nombreuses opportunités de
5
Cette catégorie comprend le montage de charpentes, la pose de couvertures en tous matériaux et la mise en place des éléments
d'évacuation des eaux de pluie
6
SPF Economie, DG Statistique et Information économique
7
Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique mai 2013
8
CCW - Performance énergétique des bâtiments en Région wallonne. Nouveaux défis, Nouvelles réponses. Février 2009
Le Forem, service de l’analyse du marché de l’emploi et de la formation
travail pour les couvreurs. Les travaux d’isolation doivent respecter les nouvelles normes PEB. Il faut éviter les
ponts thermiques et les déperditions liées à une mauvaise étanchéité. Ces compétences ne sont pas faciles à
acquérir et nécessitent une adaptation, même pour les travailleurs. De plus, les couvreurs ont été fortement
sollicités ces dernières années pour l’installation d’un système d’énergie renouvelable (panneaux solaires
thermiques ou photovoltaïques). L’installation de toitures vertes sur toit plat ou légèrement incliné est
également en plein développement. Très développée dans certains pays (Allemagne, pays scandinaves…), elles
deviennent de plus en plus fréquentes en Belgique.
LA DEMANDE D’EMPLOI
Début 2013, 1.307 demandeurs d’emploi inoccupés (D.E.I.) sont inscrits au Forem en tant que « couvreur » et 83
comme « étancheur ». Dix-sept personnes sont positionnées sur les 2 métiers. Parmi leurs autres choix
professionnels, ces personnes se sont également positionnées en tant que manœuvre, maçon, ouvrier
d’entretien du bâtiment, monteur sanitaire et chauffage, chauffeur livreur, etc.
Quel est le profil moyen des demandeurs d’emploi ?
•
masculins (moins d’1 % des D.E.I. sont des femmes) ;
•
relativement jeunes, avec une moyenne d’âge de 34 ans (45 % ont moins de 30 ans et 42 % ont entre
30 et 50 ans) ;
•
peu scolarisés (73 % ont, au plus, réussi le secondaire du 2
•
et inoccupés depuis moins d’un an (soit 56 % des D.E.I.).
ème
degré) ;
Les D.E.I. couvreurs et étancheurs se distinguent de l’ensemble des D.E.I. hommes par une part plus importante
de personnes jeunes, peu scolarisées et inoccupées depuis moins d’un an. Un quart de la main-d’œuvre habite
dans la Direction régionale (D.R.) de Charleroi, 18 % dans la D.R. de Liège, 11 % dans la D.R. de Namur et 10 %
dans celle de Mons.
Parmi les D.E.I., un quart n’ont aucune expérience récente (soit sur les 5 dernières années). Parmi ceux
expérimentés, 32 % le sont en tant que couvreur et/ou étancheur et 44 % pour un autre métier. En ce qui
concerne les expériences acquises dans un autre métier, 40 % des cas se rapportent à un métier du gros
œuvre, 9 % à un métier du service aux entreprises (agent d’entretien, nettoyeur de locaux, …), 7 % à un métier
du service aux personnes (ouvrier d'entretien du bâtiment), 5 % à un métier de la restauration, 5 % à un métier
du parachèvement (électricien,
installateur sanitaire et chauffage,
plaquiste, peintre…), etc.
Près de la moitié des personnes
avec une expérience récente est
âgée de moins de 30 ans (47 %).
Sans surprise, c’est également
auprès des plus jeunes que la part
de D.E.I. sans aucune expérience est
aussi observée.
Source et calculs : le Forem, janvier 2013
Le Forem, service de l’analyse du marché de l’emploi et de la formation
LES OPPORTUNITES D’EMPLOI
En un an, le Forem
a géré 1.064
opportunités d’emploi
de couvreur et
79 d’étancheur.
En 2012, le Forem a géré 1.143 opportunités d’emploi pour les deux métiers, soit 1 064 postes
pour le couvreur et 79 postes pour l’étancheur. Par rapport à 2011, on observe une hausse de la
demande tant pour le couvreur (+2 %) que pour l’étancheur (+25 %).
Le nombre de postes de couvreur a ainsi diminué entre 2008 et 2010 (-22 %), pour ensuite
doubler entre 2010 et 2012. Cette récente progression est liée essentiellement aux contrats de
travail temporaire, que ce soit via l’intérim ou le contrat à durée déterminée. La demande
pour les étancheurs est quant à elle en progression constante entre 2008 et 2012. En 2013, le
volume des opportunités d’emploi pour les 5 premiers mois de l’année 2013 est toutefois
moindre qu’à la même période en 2012 (- 33 %). Cette tendance baisssière s’observe quel que soit le
type de contrat proposé.
Notons qu’en 2012, 69 postes ont été traités dans le cadre de la mobilité interrégionale et concernaient un
travail en Flandre ou à Bruxelles. Par ailleurs, le Forem a diffusé sur son site internet 496 opportunités d’emploi
en provenance des autres services publics de l’emploi et d’autres partenaires (374 de couvreur et 59
d’étancheur). Cependant, le nombre d’opportunités d’emploi disponible via le Forem est probablement encore
sous-estimé par rapport aux besoins des entreprises. En effet, le bouche à oreille reste le premier canal de
9
recrutement dans la construction comme l’indique les résultats d’une étude écosystème menée par le Forem .
Le contrat de travail le plus souvent proposé est un contrat à durée indéterminée (44 % des postes de couvreur
et 37 % des postes d’étancheur). Quelques entreprises recherchent du personnel temporaire soit via un contrat
intérim (18 % des postes de couvreur et 23 % des postes d’étancheur) ou pour une période à durée déterminée
(11 % des postes de couvreur et 13 % des postes d’étancheur). Par ailleurs, les entreprises qui ne trouvent pas
le personnel ayant les compétences souhaitées ont recours à un contrat PFI (Plan Formation Insertion), soit
25 % des postes de couvreur et 28 % des postes d’étancheur.
L’expérience est le premier critère de recrutement des entreprises, il apparait cité dans plus de 8 opportunités
d’emploi sur 1010 : 81 % pour les postes de couvreur et 86 % pour les postes d’étancheur. L’expérience
demandée est de longue durée pour le couvreur : elle est de plus de 5 ans dans 37 % des postes et entre 2 et 3
ans pour 43 % des postes. Pour l’étancheur, 57 % des postes demandent 3 ans d’expérience et 17 % demandent
plus de 3 ans.
Le permis de conduire B est exigé dans moins de la moitié des postes (47 % pour le couvreur et 43 % pour
l’étancheur). Le diplôme semble être un critère secondaire, le niveau d’étude est spécifié dans moins d’un tiers
des postes (24 % pour le couvreur et 32 % pour l’étancheur).
Les demandes des entreprises proviennent de sous-régions différentes pour les 2 métiers11. Pour le couvreur,
elles émanent principalement des D.R. de Liège (19 %, soit 196 postes), Namur (13 %), Arlon (12 %), Charleroi
(12 %) et Verviers (10 %). Pour les étancheurs, il s’agit des D.R. de Verviers (26 %, soit 17 postes), Arlon (17 %)
et Tournai (12 %).
La liste des opportunités d’emploi actuellement diffusées par le Forem peut être consultée via la page d’accueil
du Forem : www.leforem.be ou encore via la plateforme « Horizons emploi » aussi accessible par le site du
Forem.
L’APPARIEMENT ENTRE LA DEMANDE ET L’OFFRE D’EMPLOI
Des difficultés de recrutement apparaissent pour le métier de couvreur comme en atteste le rapport des
fonctions critiques du Forem12. La principale cause de tension est une pénurie de candidats expérimentés. Selon
les employeurs interrogés lors du suivi des opportunités d’emploi, les difficultés de recrutement pour les
couvreurs sont à la fois qualitatives (au niveau de la connaissance du métier, de l’expérience, du respect des
10
Le Forem - Les attitudes et les pratiques à l’égard de la gestion des ressources humaines dans l’écosystème de la CONSTRUCTION
en Région wallonne, disponible via www.leforem.be.
Analyse hors contrat PFI et RAC
11
En dehors des opportunités d’emploi gérées par le siège central.
12
Le Forem, Détection des métiers et Fonctions critiques en 2011. Téléchargeable sur le site www.leforem.be
10
Le Forem, service de l’analyse du marché de l’emploi et de la formation
horaires, etc.) et quantitatives (trop peu de candidats postulent). Les freins liés au métier seraient liés à la
pénibilité du travail qui demande une solide condition physique. De plus, le risque d’accident qu’entraîne
l’exercice de ce métier est souvent mis en avant.
La tension quantitative est liée à un turn-over externe13 important, on estime à 300 le nombre d’ouvriers à
remplacer chaque année14, parallèlement à une croissance continue du secteur. La hausse du nombre de
permis de bâtir délivrés pour des bâtiments neufs mais également pour des rénovations génèrent du travail
pour les métiers de la couverture. Les entreprises recherchent généralement un ouvrier expérimenté alors que
l’analyse du profil des demandeurs d’emploi inscrits sur le métier montre que peu de candidats possèdent une
expérience récente dans le métier (441 demandeurs d’emploi ayant une expérience récente pour 691 postes
avec expérience). Autre difficulté qualitative, la mise à jour des connaissances et compétences en lien avec les
adaptations aux nouvelles normes PEB pour des candidats qui n’ont plus exercé depuis un certain temps. Que
ce soit pour les travailleurs ou les futurs travailleurs, la pose correcte de l’isolation et de l’étanchéité à l'air
sont plus que jamais incontournables.
COMMENT SE FORMER AU METIER ?
S’il reste peu d’établissements de plein exercice formant au métier en Wallonie, la formation peut se faire via
d’autres filières et réseaux :
L’enseignement en alternance-CEFA : formation en poseur de couvertures non-métalliques, couvreur et
complément en techniques spécialisées en couverture, formation d’étancheur (7ème).
La Formation en alternance agréée (apprentissage IFAPME) : formation de poseur-couvreur de couvertures
métalliques et couvreur-poseur de couvertures non-métalliques.
Le Forem dispense également des formations dans huit centres répartis sur toute la Wallonie à Tournai,
Frameries, Haine St Paul, Châtelineau, Namur, Grâce-Hollogne, Ensival et Libramont. Le stagiaire est formé
pendant 26 semaines à la pose de sous-toitures, à la couverture en ardoises, tuiles et à la réalisation des
différents éléments en zinguerie. Depuis 2011, un module sur la pose d’isolant par l’extérieur a été intégré au
parcours de formation dans tous les centres qui dispensent la formation de base de couvreur. Des formations
complémentaires spécifiques à l’isolation cellulose et fibre de bois sont également accessibles aux demandeurs
d’emploi à Mouscron (durée : 3 jours) et à Frameries (durée : 1 semaine). Une formation complémentaire
spécifique à la pose de capteurs solaires est dispensée aux demandeurs d’emploi à Frameries, à Namur et au
centre de compétence Construform à Grâce-Hollogne (accessible également aux travailleurs et enseignants).
La durée varie de 2 jours à 4 semaines en fonction du public cible.
Les demandeurs d’emploi ont la possibilité de reprendre des études qui préparent à une profession en pénurie,
dans ce cas, ceux-ci peuvent être dispensés de certaines obligations par rapport à leur statut de demandeur
d'emploi, tout en continuant à bénéficier des allocations de chômage. Les métiers de la construction sont
15
repris dans la liste des métiers de l’Onem .
Par ailleurs, les demandeurs d'emploi âgés de 18 à 25 ans, sans diplôme dans la construction, peuvent suivre
la filière apprenti RAC (Régime Apprentissage Construction).
Enfin, les personnes qui ont plus de 18 ans et qui ont appris le métier par la pratique peuvent faire reconnaître
leurs compétences de façon officielle via une validation de compétences16. Cinq titres de compétences peuvent
être reconnus :
• installer le matériel pour les travaux en hauteur,
• réaliser la pose de sous-toitures souples et contre-lattage,
• réaliser des couvertures en ardoises,
Vous recherchez
• réaliser des couvertures en tuiles,
plus
• réaliser des couvertures métalliques,
d’informations
• réaliser l’évacuation des eaux pluviales.
sur ces métiers,
13
fvb.ffc Constructiv
14
Rapport Hermès 2010 - fvb.ffc Constructiv
15
http://www.onem.be/
16
Pour plus d’informations : http://www.cvdc.be
Le Forem, service de l’analyse du marché de l’emploi et de la formation
rendez-vous sur
www.leforem.be
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