2PHILIPPE GILLE
groupes d´efinis sur le corps des fractions d’un anneau de valuation discr`ete
hens´elien [BT87].
Ensuite, on g´en´eralise des invariants classiques de cohomologie galoisienne
dans ce cadre, notamment la classe de Tits (§5).
Sur notre lanc´ee, on ´etudie au §7 la cohomologie des sch´emas en groupes de
Weyl du point de vue pr´ec´edent, c’est-`a-dire immobilier. L’analogie groupes
alg´ebriques/groupes de Weyl et immeubles sph´eriques/complexes de Coxeter
est en effet remarquable.
La derni`ere section rassemble plusieurs types de r´esolutions d’un sch´ema en
groupes r´eductifs G/S en termes de tores et du revˆetement universel de DG
(§7). Elles interviennent notamment pour l’´etude arithm´etique des groupes
r´eductifs.
Les notations XXII.4.1, VIB.10.2, etc... renvoient au s´eminaire sur les
sch´emas en groupes de Demazure-Grothendieck [SGA3].
Je tiens `a remercier Vladimir Chernousov, Cyril Demarche, Cristian
Gonzales-Aviles, Ting-Yu Lee et Arturo Pianzola pour leurs commentaires
bienvenus.
2. Lemmes pr´eliminaires
Les quelques lemmes ci-dessous sont bien connus en cohomologie galoisi-
enne (e.g. [Ser97,§2.2, lemme 1]), on se propose de les g´en´eraliser pour
la cohomologie fpqc sur un sch´ema S. Des ´enonc´es analogues valent pour la
topologie fppf; pour la topologie ´etale, cela vaut aussi avec la restriction que
les faisceaux de groupes consid´er´es soient des sch´emas en groupes lisses. Ces
faits n’interviennent pas directement dans la suite mais sont susceptibles d’ˆetre
appliqu´es `a l’´etude de sch´emas de sous-groupes paraboliques G/NG(P).
Soit G/S un faisceau fpqc en groupes sur un sch´ema S, H un sous-faisceau.
On note Y = G/H le faisceau quotient et p: G →Y le morphisme quotient.
On cite verbatim dans ce ca particulier la propostion III.3.1.1 de [Gir70].
On consid`ere les couples (E, q) o`u E est un H-faisceau principal homog`ene
et q: E →G un H–monomorphisme. Alors l’image du compos´e p◦qd´efinit
un point de H0(S,Y).
Deux tels couples (E, q), (E0, q0) sont dits ´equivalents s’il existe un H–
morphisme f: E →E0satisfaisant q=q0◦f. On note alors Pl’ensemble des
classes d´equivalence de couples (E, q). L’ensemble Pest en correspondance
bijective avec H0(S,Y). On associe en effet `a un point y∈H0(S,Y) le sous-
faisceau fibre en y, c’est-`a-dire p−1(y); c’est un H–faisceau principal homog`ene.
De plus suivant [De09, lemme 4.2.33], on a pour tout y∈H0(S,Y) un