DE L’EAU
À LA TERRE!
Généralement discrets, les amphibiens et les reptiles du Québec
sont peu connus de la population. Nous vous invitons donc
à découvrir cette faune mystérieuse…
CES ANIMAUX
ÉTONNANTS !
COHABITER
AVEC LES AMPHIBIENS
ET LES REPTILES
Découvrez comment contribuer à la
sauvegarde de ces créatures discrètes
peuplant nos milieux naturels.
Amphibiens
Bien que les amphibiens fussent les premiers vertébrés à
s’aventurer en milieu terrestre, ils demeurent intimement liés au
milieu aquatique.
1
Reptiles
De multiples adaptations ont permis aux reptiles d’être les
premiers vertébrés totalement affranchis du milieu
aquatique.1
Urodèles
(salamandres, necture et triton)
Les Urodèles ont un corps allongé qui se termine par une longue
queue et possèdent quatre membres fonctionnels. Ces espèces
sont très discrètes et s’activent surtout lors des nuits humides.
Anoures
(grenouilles, rainettes et crapaud)
Les Anoures forment le groupe le plus diversifié. Ils se distinguent
par la présence de fortes pattes postérieures. Ces espèces sont
connues par leurs chants distinctifs en période de reproduction.
Testudines
(tortues)
Les tortues se distinguent évidemment par leur carapace et leur
longévité remarquable. On les observe facilement au printemps
lorsqu’elles se chauffent au soleil .
Squamates
(couleuvres)
Les couleuvres, aussi appelées serpents, ne possèdent aucune
patte. Au Québec, aucune espèce n’est venimeuse. Elles
s’observent surtout dans les champs.
Lœuf ou l’adulte…
À l’inverse des œufs de reptiles à
coquille
semi-rigide, les œufs d’amphibiens
sont
dépourvus de coquille. Après l’éclosion,
la larve de l’amphibien subira une
métamorphose complexe avant de
devenir adulte, contrairement aux petits
des reptiles qui, dès la sortie de l’œuf,
ressemblent aux adultes.
De l’eau à la terre …
Les amphibiens sont dotés d’une peau
mince et humide qui remplit un rôle
respiratoire, au point que certaines
espèces sont dépourvues de poumons.
Pour leur part, les reptiles possèdent
des poumons et des écailles limitant la
perte d’eau.
Doux soleil …
Les amphibiens et les reptiles sont des
ectothermes, c’est-à-dire que leur
métabolisme dépend de la température
extérieure. Dès l’arrivée de l’hiver, ils
entrent en hibernation sous des feuilles
mortes ou des pierres, ou au fond des
plans d’eau.
À l’arrivée du printemps, ces animaux se
réchauffent en s’exposant au soleil ou
en prenant contact avec une surface
chaude. Pour se rafraichir, ils cherche-
ront l’ombre ou un plan d’eau.
Armés contre les prédateurs
Bien que les amphibiens ne possèdent
pas d’écailles, de dents ou de griffes
comme les reptiles, plusieurs peuvent
libérer des sécrétions toxiques.
Plusieurs salamandres ont même la
capacité de perdre un bout de queue
volontairement pour se libérer
de leur prédateur!
Tortue des bois
Parcs Canada Grenouille verte
Audrey Lachance
Salamandre maculée
Audrey Lachance
Vous avez observé
un amphibien
ou un reptile ?
Participez en grand
nombre en rapportant vos
observations à l’Atlas des
amphibiens et des reptiles
du Québec et contribuez à
la conservation de ces
animaux méconnus !
Atlas des amphibiens et des reptiles du Québec
http://www.atlasamphibiensreptiles.qc.ca/
Si vous êtes témoin d’actes de braconnage
envers ces espèces :
S.O.S Braconnage : 1-800-463-2191
Antoine Martineau-Rousseau
Oeufs de salamandre
Pierre-André Bernier
Grenouille en hibernation
Ian Storey
Couleuvre à ventre rouge
Audrey Lachance
Salamandre poupre
Lyne Bouthillier, MRNF
Kriss de Niort
Références
1. Amphibiens et Reptiles du Québec et des Maritimes, par Jean
François Desroches et David Rodrigue,
Éditions Michel Quintin, avril 2004
2. Guide technique d’aménagement des boisés et terres privés
pour la faune : N° 10 Aménagement de milieux
pour les amphibiens et les reptiles
3. Des actions pour la faune en milieu agricole : Les habitats des
amphibiens et des reptiles
4. Société d'histoire naturelle de la vallée
du Saint-Laurent (Ecomuseum)
Rédaction : Andréanne Blais1
Révision : Éric Perreault1 et Pascale Dombrowski2
Coordination : Éric Perreault
1 Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec
2 Ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la
Faune et des Parcs
Crédit photo de couverture: Sébastien Nadeau
CONTRIBUEZ
À LEUR SAUVEGARDE
En conservant ou en redonnant des habitats propices aux amphibiens et aux reptiles, les
actions suivantes permettent également d’améliorer la qualité de l’eau tout en étant bénéfi-
ques pour d’autres groupes d’animaux.
Sensibilisez
votre entourage
En sensibilisant les gens de
votre entourage, vous
contribuez à la sauvegarde
de ces animaux.
Conservez les
habitats riverains
Les bandes riveraines
augmentent les sites
d’alimentation et offrent des
abris pour plusieurs espèces. 3
Ne pas les
capturer
En vous abstenant de
capturer les amphibiens et
les reptiles, vous contribuez
à maintenir un équilibre
écologique.
Localisez
et conservez
les milieux humides
Les milieux humides offrent de bons sites
de reproduction, d’alimentation et
d’hibernation. 3
Créez des abris
En laissant des débris ligneux, des
souches, des pierres et du bois
flottants vous offrez des abris
naturels et des sites de repos pour
plusieurs espèces. 3
Surveillez
vos déplacements
Vous réduirez la mortalité routière en
étant attentif à leur présence lors de vos
déplacements.
C’est chez les amphibiens et les reptiles que
l’on compte la plus forte proportion d'espè-
ces en danger au Québec. Cette situation fort
peu enviable est malheureusement reliée à
l’activité humaine qui cause, entre autres, la
destruction des habitats et la mortalité
routière. Ces animaux méritent donc qu’on
leur accorde une attention particulière.
Pourquoi s’en soucier?
Étant à la fois proies et prédateurs, les amphibiens et
les reptiles ont un rôle à jouer dans la nature. Les
amphibiens consomment une grande quantité
d’insectes et d’autres invertébrés, comme les
limaces. Pour leur part, les couleuvres chassent
surtout des insectes, des amphibiens et parfois des
petits rongeurs tels les mulots et les souris. Quant à
elles, les tortues se nourrissent de végétation
aquatique, de poissons et de grenouilles. Ces
animaux deviennent à leur tour la proie de certains
animaux, tels que la truite, le grand héron, les rapaces
et le coyote.
Saviez-vous que …
Puisque les amphibiens dépendent à la fois du milieu
terrestre et aquatique à un moment ou l’autre de leur
vie, ils réagissent fortement aux changements
environnementaux, notamment par la pollution
industrielle, domestique ou agricole. Ils sont donc de
bons indicateurs de l’état de santé d’un milieu. 3
UN AVENIR
INCERTAIN !
Salamandre pourpre
Nicholas Bertrand
Planifiez
vos travaux forestiers
Lors de la planification de vos travaux forestiers,
mentionnez votre intérêt pour cette faune à votre
conseiller afin qu’il puisse vous suggérer des
aménagements favorables à sa sauvegarde.
Éric Perreault
Parcs Canada
Antoine Martineau-Rousseau
adapté de Jacques Choquette communication inc.
Audrey Lachance
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