CPS/Conférence régionale des ministres océaniens de l’Énergie et des Transports 2017 
« Énergie et transports abordables, fiables et durables pour tous » 
 Point T4 de l’ordre du jour 
Original : anglais 
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COMMUNAUTÉ DU PACIFIQUE 
 
TROISIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE DES MINISTRES OCÉANIENS 
DE L’ÉNERGIE ET DES TRANSPORTS 
Nuku’alofa (Tonga), 24-28 avril 2017 
 
POINT T4 DE L’ORDRE DU JOUR – CONNECTIVITÉ DES TRANSPORTS MARITIMES ET 
EFFICACITÉ DES PORTS 
(Document présenté par Nauru) 
 
Objet 
 
1. Le  présent  document  a  pour  objet  d’inviter  les  ministres des  Transports à  réaffirmer leur  adhésion  au 
dispositif des commissions de transports maritimes en Océanie et à convenir de l’établissement  de mécanismes 
nationaux de coordination pour améliorer le fonctionnement de la chaîne logistique et l’accessibilité économique des 
services de transport maritime. 
 
Contexte 
 
2. Les problèmes liés à l’irrégularité, au manque de fiabilité et au coût élevé des services de transport maritime 
pèsent de longue date sur les États Membres, et les responsables politiques ont chargé les représentants du secteur de 
rechercher des solutions pour améliorer la connectivité et l’accessibilité économique des transports maritimes dans 
la région.  
 
3. En Océanie, les commissions des transports maritimes visent à encourager l’offre de services maritimes en 
veillant à encadrer la concurrence. Le dispositif limite l’accès au marché à un nombre restreint d’opérateurs mais 
garantit la fréquence des dessertes et la prévisibilité des services à moyen terme, ainsi que la couverture des liaisons 
rentables  et  non  rentables.  La  Commission  micronésienne  des  transports  maritimes  (MSC),  qui  regroupe  la 
République des Îles Marshall, les États fédérés de Micronésie et Palau, a été créée en 1995. Plus récemment, les Îles 
Marshall, Kiribati, Nauru et Tuvalu ont formé la Commission des transports maritimes du Pacifique central (CPSC) 
en 2014. 
 
4. La complexité du transport maritime impose également d’harmoniser les procédures pour réduire les retards, 
et améliorer l’efficacité et la rentabilité des transports maritimes. La Convention visant à faciliter le trafic maritime 
international (FAL) adoptée par l’Organisation maritime internationale (OMI) en 1965 est l’instrument international 
visant à faciliter l’harmonisation des procédures. Son principal objectif consiste à simplifier et à réduire au minimum 
les formalités, les renseignements exigés et les procédures de contrôle des navires, des équipages et des passagers, et 
à favoriser le partage des informations relatives aux cargaisons. 
 
5. Certains États et Territoires insulaires océaniens ont mis en place un guichet unique pour l’accomplissement 
des formalités relatives à la cargaison des navires mais, de manière générale, ces dispositifs ne satisfont pas aux 
exigences fixées par la Convention FAL. Un système intégré de guichet unique offrirait aux prestataires du commerce 
et des transports un point d’entrée unifié pour l’ensemble des renseignements et documents exigés pour satisfaire à 
toutes les prescriptions réglementaires en matière d’importation, d’exportation et de transit. 
 
6. Les  droits  de  port  et  les  taux  d’affrètement  peuvent  avoir  de  lourdes  conséquences  sur  le  coût  des 
marchandises importées et exportées dans la région qui, de fait, explique en partie la vie relativement chère dans les 
États et Territoires insulaires océaniens et s’érige en obstacle à leur développement économique, en sapant leur 
compétitivité commerciale. 
 
7. Selon les informations publiées par la Banque mondiale dans son rapport « Doing business 2015 », les pays 
les mieux et les moins bien classés dans la catégorie « commerce transfrontalier » offrent la comparaison suivante :