Communiqués publicitaires des conférences de presse,
symposiums, manifestations, organisés par l’industrie pharmaceutique
Nouvelles
245
Métabolismes Hormones Diabètes et Nutrition (IX), n° 6, novembre/décembre 2005
Cas clinique
Cas clinique de l’industrie
la chromogranine A plasmatique viendront confirmer
le diagnostic de phéochromocytome, dont l’ablation
chirurgicale sera rapidement programmée.
L’exérèse de la tumeur réalisée et le diagnostic de phéo-
chromocytome confirmé, la symptomatologie clinique a
été totalement résolutive. Les chiffres de pression arté-
rielle sont normalisés sans aucun traitement et le diabète
a disparu. La mesure des catécholamines et de leurs
métabolites urinaires, effectuée à trois reprises, est nor-
male. Le taux de chromogranine A plasmatique est à
59 µg/l, pour une norme comprise entre 20 et 100. La
scintigraphie à la MIBG-iode 123 ne retrouve aucune
fixation anormale de l’isotope. Enfin, la recherche d’une
association pathologique s’inscrivant dans le cadre d’une
néoplasie endocrinienne multiple de type II s’avère néga-
tive. Un an après l’intervention, le cœur est échographi-
quement normal.
Cette observation est démonstrative à plus d’un titre :
– La décharge cathécholaminergique massive a été res-
ponsable d’une nécrose myocardique sur coronaires
saines ayant nécessité une prise en charge d’urgence dans
un tableau de décompensation cardiaque gauche.
– La brutalité d’installation et l’intensité du retentisse-
ment myocardique justifient la prise en charge d’urgence
en milieu hospitalier spécialisé.
– La susceptibilité des phéochromocytomes à toute sol-
licitation pharmacologique doit amener à de draco-
niennes précautions en termes de prescriptions médica-
menteuses. En l’occurrence, la prise d’un comprimé de
Primpéran®a suffit à menacer le pronostic vital de la
patiente. Pour ces raisons, les tests provocatifs antérieu-
rement proposés pour le diagnostic de phéochromocy-
tome doivent être proscrits.
– Le diabète de Madame CP, qui se présentait initiale-
ment soit comme un diabète de type 2, soit comme un
diabète de type 1 lent, compte tenu de l’absence de sur-
charge pondérale, est en fait un diabète secondaire,
symptôme biologique du phéochromocytome. C’est un
cadre nosologique auquel il ne faut jamais oublier de
penser lors d’apparition de diabète un peu atypique.
FreeStyle Papillon™ Mini :
alternative douceur
à l’autosurveillance du diabète
L’une des caractéristiques du diabète insulino-
dépendant est d’être une maladie chronique
contraignante par la lourdeur du traite-
ment mais surtout par la nécessité de l’auto-
surveillance glycémique (ASG).
L’ASG est un moyen fondamental et incon-
tournable pour atteindre l’équilibre glycé-
mique. L’évaluation de la glycémie capillaire
doit être faite avant chaque repas, souvent
2heures après, en cas de sensation d’hypo-
glycémie, et en cas d’efforts physiques. Les
résultats doivent être consignés dans un car-
net de surveillance et les doses d’insuline
doivent être adaptées aux résultats.
Plusieurs fois par jour, l’autosurveillance de
leur maladie impose aux patients diabétiques
insulinodépendants le prélèvement d’une
goutte de sang capillaire pratiqué sur les extré-
mités des doigts et analysé par un lecteur.
Cette technique était, jusqu’alors, très contrai-
gnante, exigeant en effet d’avoir le lecteur
continuellement à portée de main et de réaliser
3 à 5 glycémies par jour à des horaires précis,
soit en moyenne 1500 fois par an. Les consé-
quences en sont des douleurs pluriquoti-
diennes, une perte de sensibilité du bout des
doigts et une lassitude intense. Cela néces-
site donc une forte motivation du patient.
La dimension extrêmement réduite de ce
lecteur (7,6 cm) et son très faible poids per-
mettent de l’avoir en permanence sur soi. Il
bénéficie d’un éclairage original de l’élec-
trode et de l’écran, ce qui permet de sur-
veiller sa glycémie, même en cas de faible
luminosité.
Les caractéristiques de FreeStyle Papillon™
Mini en font un appareil prioritairement
destiné aux patients actifs adultes comme
aux enfants et aux adolescents.
Chez l’enfant diabétique, la possibilité de
prélever ailleurs qu’au bout des doigts, du
fait de leur étroitesse et de la peur qu’ont les
parents de faire souffrir, est une solution
avantageuse. Une étude effectuée à l’hôpital
Robert-Debré avec le concours de 29 enfants
et adolescents diabétiques de type 1 et publiée
dans Diabetes Care (2005;28:710-11) a per-
mis d’établir la validité de ce type de mesure
(en dehors des situations d’hypoglycémie) et
de montrer que deux tiers des jeunes inter-
rogés considèrent que la mesure de la glycé-
mie en sites alternatifs est un progrès dans le
traitement de leur maladie.
FreeStyle Papillon™ Mini bénéficie d’une
garantie de 5 ans, de supports d’éducation et
d’un numéro vert (0800 10 11 56) pour
répondre aux questions des patients.
MP
Les laboratoires Abbott viennent de mettre
sur le marché un nouveau lecteur, FreeStyle
Papillon™ Mini, capable de mesurer la glycé-
mie sur une microgoutte de sang de 0,3 micro-
litre, soit un volume 3 à 13 fois moindre que
celui requis par les méthodes classiques.
Quatre technologies utilisées en synergie ont
permis la mise au point de ce projet. Grâce à
la coulométrie, la totalité du glucose présent
dans l’échantillon réagit. Le capteur volu-
métrique contrôle le volume de sang. L’en-
zyme glucose-déshydrogénase permet de ne
mesurer que les électrons générés par cette
réaction (insensibilité aux variations d’alti-
tude ou d’hématocrite) et l’utilisation d’un
bas potentiel électrique permet d’éviter les
interactions avec d’autres substances médi-
camenteuses (sauf le xylose). Cette prouesse
technologique rend possible de faire le prélève-
ment ailleurs qu’au bout des doigts, sur des
sites alternatifs moins innervés, donc moins
sensibles. Les mesures glycémiques sont
comparables à celles obtenues au bout des
doigts. Ces sites alternatifs sont moins dou-
loureux, ils offrent une plus grande surface
de prélèvement, et ils sont utilisables facile-
ment en toutes circonstances. La base du pouce
présente de multiples avantages: forte atténua-
tion de la douleur et possibilité d’espacer les
points de ponction. D’autres sites alternatifs
(avant-bras, bras et cuisse) sont utilisables mais
non recommandés en cas d’hypoglycémie.