
Luc Tremblay Collège Mérici, Québec
Version 2016 16 – Les galaxies 4
www.newforestobservatory.com/2007/11/08/more-m31-andromeda-galaxy-pictures/
Des images de ce type ont fortement animé les passions des astronomes du 19
e
siècle.
Plusieurs étaient certains d’assister la formation d’une étoile avec son disque
protoplanétaire. Cette hypothèse semble logique si on pense que la nébuleuse est assez près
de la Terre. William Herschell pensait même qu’elle était la nébuleuse le plus près de la
Terre puisqu’elle est visible à l’œil nu.
Certains indices commencèrent toutefois à s’accumuler à partir de 1912 indiquant que
la « nébuleuse spirale » d’Andromède était probablement très loin. En 1912, on mesurait la
vitesse de rotation de la nébuleuse d’Andromède grâce à l’effet Doppler pour arriver à une
vitesse de 300 km/s, la plus grande vitesse mesurée pour un objet céleste à cette époque.
En 1917, Herber Curtis découvre des novas dans la nébuleuse. La faible intensité de ces
novas, 10 magnitudes plus élevées que les autres novas observées ailleurs, semblait
indiquer que la nébuleuse était très éloignée de nous. Les résultats de Curtis lancèrent le
débat, appelé le grand débat, qui opposait les astronomes qui pensaient que la Nébuleuse
était à l’intérieur de la Voie lactée et les astronomes qui pensaient que la nébuleuse était en
dehors de la Voie lactée. Ce débat opposait principalement Curtis et Shapley. Curtis
imaginait que l’univers était parsemé de nombreuses galaxies comme la Voie lactée. Il
plaçait cependant notre Soleil au centre d’une Voie lactée relativement petite (l’univers de
Kapteyn). Pour Shapley, les « nébuleuses spirales » devaient être dans notre galaxie, une
galaxie beaucoup plus grande où le Soleil était en périphérie.
Le début se termina en bonne partie quand Edwin Hubble découvrit une céphéide dans la
nébuleuse d’Andromède en 1925, ce qui lui permit de déterminer la distance de cette