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SOMMAIRE
EDITO
ÉDITO
Les pessimistes arment
qu’entreprendre en France est
complexe, dicile, coûteux…
Pourtant, jamais l’entrepreneuriat n’a été
autant valorisé par les pouvoirs publics
et par les médias. Des dizaines de cursus
de formation se créent chaque année.
valeurs que l’on souhaiterait se voir dif-
fuser dans l’ensemble de notre système :
-
(car l’entrepreneur n’est jamais seul !)
et surtout la culture de l’innovation.
Et pour certaines des entreprises qui
sont citées dans cet atlas, entreprendre
modèles existants. La transformation
numérique est un vecteur majeur des
bouleversements dans les modèles éco-
travers des plateformes collaboratives,
l’économie servicielle qui se développe
avec les objets connectés et la collecte
de données : tous ces nouveaux modèles
ont été permis par le développement de
jeunes pousses de l’économie numérique.
Le réseau des Chambres de Commerce
et d’Industrie est convaincu que la trans-
formation numérique est un enjeu ma-
jeur de la compétitivité des entreprises
-
nomie repose sur deux axes majeurs.
-
moins matures sur le numérique à rapi-
dement rattraper leur retard, pour faire
face au risque réel que ces entreprises
perdent en compétitivité et en perfor-
-
LE « POURQUOI » DE L’ATLAS
vernemental Transition Numérique qui
est décliné localement par l’ensemble
des CCI.
Ensuite, les CCI se mobilisent pour sou-
tenir les start-ups du numérique, en
innovant dans leurs modes d’accompa-
-
tiel. Oui, l’offre des CCI se renouvelle, en
partie sous l’impulsion du milieu de l’en-
trepreneuriat numérique : dans les mé-
méthodes d’innovation de business mo-
avec des expérimentations sur le crowd-
modes d’accueil des jeunes entreprises
en créant des tiers lieux et des espaces de
des projets d’accélérateurs mais aussi
dans les projets des métropoles French
-
En soutenant cette initiative d’atlas des
hommes et ces femmes qui osent entre-
la valeur pour eux et surtout pour notre
territoire.
Pierre BERTHOU
Directeur général de FuturSkill Software
Membre élu en charge de la commission numérique à la CCI de Rennes
En France, on n’a pas de pétrole,
mais on a des start-ups !
En nous promenant aux quatre coins
d’un pays que l’on dit morose et déso-
la crise, les pronostics, les médias et
-
timisme enthousiaste et leurs envies de
dont on parle assez peu ou plutôt mal
(si ce n’est pour citer au détour d’un
web parisien), n’a pourtant pas ses am-
leur donner la parole, et les laisser vous
transmettre leur idées, leurs aventures,
-
Pourquoi la France a-t-elle un aussi
beau potentiel start-up, autant de cartes
-
-
cussions, nous avons quelques pistes
-
mais aussi expertes, chacune dans leur
domaine, et ouvertes au croisement
de disciplines. Ensuite, parce qu’elle
se donne chaque jour un peu plus les
-
rations d’entrepreneurs. Ce, autant d’un
point de vue humain par les structures
-
trices, depuis la Lozère jusqu’au Pas-de-
-
créativité qui fait tout l’esprit français,
notre marque de fabrique, ce petit je-
ne-sais-quoi que l’on aimerait bien nous
piquer !
D’abord la France forme des
profils inégalés, avec des
têtes bien faites, certes, mais
aussi expertes, chacune dans
leur domaine, et ouvertes au
croisement de disciplime. Ensuite,
parce qu’elle se donne
chaque jour un peu plus les
moyens de soutenir ces nouvelles
générations d’entrepreneurs.