français. Cette diversité permet de
mettre fin aux barrières linguistiques
et tend à favoriser la reconnaissance de
l’Andorre comme capitale des
Pyrénées. Nous nous sentons par
ailleurs fortement concernés par l’in-
tégration européenne. Nous étions
membre de l’Europe de Charlemagne
et souhaitons aujourd’hui faire partie
intégrante de la nouvelle Europe unie.
Notre population est majoritairement
composée de citoyens communautaires
(70 %), principalement des Espagnols,
des Français, des Portugais et des
Anglais. C’est là que réside notre pa-
radoxe majeur : l’Andorre n’appartient
pas à l’Union Européenne, mais est
majoritairement peuplé de citoyens eu-
ropéens. C’est pour cela qu’aujour-
d’hui nous négocions un accord de co-
opération avec l’UE dans des domaines
tels que l’environnement, l’éducation
et les infrastructures. Nous sommes
également intéressés par la possibilité
de frapper des euros. Quand la mon-
naie unique a vu le jour, nous étions
enchantés de pouvoir l’utiliser comme
monnaie officielle, mais nous souhai-
terions la produire un jour», conclut
Marc Forné.
« Notre volonté est de maintenir le
rythme de croissance économique que
nous avons atteint jusqu’à aujourd’hui.
Nous sommes dans une phase de crois-
sance très importante et les bases de
notre développement économique lais-
sent entrevoir des résultats promet-
teurs. En outre, nous élaborons une
nouvelle loi sur les sociétés qui nous
permettra, d’une part, de dynamiser
nos secteurs économiques tradition-
nels, et d’autre part de potentialiser la
croissance économique de nos entre-
prises au travers d’une orientation vers
les nouvelles technologies », souligne
pour sa part Miquel Álvarez Marfany,
ministre de l’Economie.
ANDORRE Le plaisir de faire des affaires.
International
Nom officiel : Principauté
d’Andorre
Capitale : Andorra La Vella
Population : 67 000 habitants
Superficie : 468 km2
Monnaie : euro
Langue : catalan, mais on y par-
le aussi espagnol et français
Gouvernement : co-principauté
Distances : l’Andorre se trouve
au coeur des Pyrénees, à 876 km
de Paris, 187 km de Toulouse ;
169 de Perpignan
Taux de croissance : 5,5 %
entre 1997 et 2000
Pour en savoir plus :
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www.andorraonline.ad
www.andorramania.com
www.govern.ad
www.ccis.ad
LE NOUVEL ECONOMISTE
´un point de vue géogra-
phique et politique, Andorre
est un des plus anciens pays
du continent européen.
Discrètement entouré par les montagnes
et profondément touché par l’énigma-
tique magie des Pyrénées, ce petit grand
pays a su réinterpréter de manière ma-
gistrale plus de huit siècles d’histoire
en se transformant en 1993 en un tout
jeune Etat. Il a su faire évoluer ses ins-
titutions d’origine médiévale et s’est im-
posé comme une principauté parle-
mentaire et démocratique éminemment
moderne, tant en ce qui concerne sa réa-
lité économique et politique que sociale.
« Notre situation géographique parti-
culière - en plein cœur des Pyrénées -
a favorisé l’intégration avec les pays
voisins et nous a rendu réceptifs aux
influences extérieures, principalement
française et espagnole. En outre,
l’Andorre a évolué vers une société
ouverte et a développé une économie
dynamique et diversifiée qui a connu
une profonde transformation au cours
des cinquante dernières années », ex-
plique Marc Forné, chef du gouverne-
ment d’Andorre.
« Bien que la principauté souffre de l’ab-
sence de grandes ressources naturelles,
elle dispose d’une richesse très impor-
tante, un capital humain proactif et am-
bitieux qui a su prendre en main l’es-
sor et le progrès des entreprises d’ori-
gine et de tradition andorranes », pour-
suit Marc Forné. « Les Andorrans sont
pour la plupart des hommes d’affaires
audacieux et dynamiques, des entre-
preneurs-nés qui ont su anticiper l’évo-
lution des marchés grâce à un travail
sérieux et une vision à long terme. Nous
comptons trois systèmes d’éducation
différents : l’andorran, l’espagnol et le
D
L’heureux mélange des affaires et du
plaisir au coeur des Pyrénées
Dossier
En Bref :
Andorre
«Nous nous sentons concernés
par l’intégration européen-
ne.....et espérons un jour pro-
duire l’euro en Andorre»
Marc Forné
Molné
Chef du
gouvernement
d’Andorre
- pas de prélèvement d’impôts
sur les bénéfices commerciaux,
sur le revenu ou sur le patrimoi-
ne des personnes physiques, pas
de prélèvement non plus sur le
loyer, les crédits, dépôts et cau-
tions.
- confidentialité totale garantie
pour les clients et les profession-
nels du secteur bancaire.
- loi sur la coopération interna-
tionale et la lutte contre le blan-
chiment de capitaux ou valeurs.
- trois régimes de sociétés de
commerce : la collectivité, la so-
ciété par actions et la société à
responsabilité limitée.
- être affilié à la Caisse
Andorrane de Sécurité Sociale
(CASS) est obligatoire pour tous
les salariés et facultative pour
les non-salariés résidents
Fiscalité et droit :
andorra lch 5/12/03 01:00 Página 2
´Andorre jouit d’une « per-
sonnalité» fortement contras-
tée : le pays a hérité d’un
riche patrimoine historique
et monumental d´églises ro-
manes, qui ornent les vallées dominées
par d’imposantes montagnes d’une
beauté unique. Son intense activité
commerciale, ses stations de ski dotées
des infrastructures les plus modernes
d’Europe et Caldea, centre thermo-lu-
dique de santé et de bien-être reconnu
au niveau mondial, confèrent à Andorre
un pouvoir touristique hors du commun.
Ce noyau touristique reçoit 12 millions
de visiteurs chaque année, un véritable
record si nous tenons compte de la
faible superficie du pays (468 km2) et
du nombre d’habitants (67 000).
« 75 % des revenus de l’Etat andorran
proviennent du tourisme. Parmi les
douze millions de visiteurs que nous
accueillons chaque année, 85 % sont
originaires de France et d’Espagne.
Nous considérons donc que l’apport de
nos voisins est fondamental au déve-
loppement de ce secteur », affirme
Enric Pujal Areny, ministre du Tourisme
et porte-parole du gouvernement. « En
tant que membre de l’Organisation
mondiale du tourisme, nous nous ef-
forçons de promouvoir notre potentiel
touristique auprès d’autres pays euro-
péens comme le Portugal, l’Allemagne,
les Pays-Bas et la Grande-Bretagne,
mais nous menons aussi d’importantes
actions en vue de conquérir de nouveaux
marchés, comme la Russie, le Canada,
les Etats-Unis et l’Asie. Nos opéra-
tions de promotion sont dirigées non
seulement hors de nos frontières, mais
elles sont aussi conduites au niveau na-
tional. De cette manière, nous cher-
chons à sensibiliser notre population sur
l’importance du secteur touristique pour
notre économie et pour notre qualité de
vie », ajoute Enric Pujal.
Plus qu’un petit grand pays, Andorre
pourrait être considéré d’un point de
vue touristique comme un grand com-
plexe de loisirs. Il a commencé son in-
tensif développement économique en
partant du commerce, en offrant une
vitrine au monde entier, permettant aux
visiteurs d’avoir accès aux produits les
plus sophistiqués aux prix les plus com-
pétitifs. « Les achats représentent tou-
jours un des principaux attraits pour nos
visiteurs étrangers, mais notre secteur
touristique continue son développe-
ment et apporte davantage de valeur
ajoutée à l’offre andorrane. Nous dis-
posons de cinq stations de ski équipées
de la technologie la plus avancée ; elles
jouissent d’une infrastructure technique
de haute qualité à des prix raisonnables,
plus compétitifs que ceux de la Suisse.
A cela s’ajoute le climat radieux, qui
garantit 2200 heures de soleil par an.
L’hiver dernier, Andorre a vendu
2 500 000 jours de ski, ce qui indique
que nous comptons sur une clientèle
régulière», ajoute Enric Pujal.
Mais l’Andorre n’offre pas seulement
des activités pendant la période hiver-
nale. Tout au long de l’année, Andorre
propose une variété d’activités depuis
la visite de ses musées, la randonnée,
ou encore l’écotourisme et tout type de
Tourisme :
Shopping tout schuss
Communiqué réalisé par Veritas Communications
sport à l’air libre. « Les touristes peu-
vent visiter les coins les mieux cachés
de notre capitale, Andorre-la-Vieille, ou
se laisser porter par le tourisme ther-
mo-ludique de Caldea. Ceci nous
montre clairement que le ski, les a-
chats, la culture et le sport sont com-
plémentaires. Ils sont les éléments d’une
offre inégalable qui nous positionne de
plus en plus comme une des capitales
de la santé et du bien-être dans le sud
de l’Europe », affirme Enric Pujal.
« Nous disposons d’un système sani-
taire très sophistiqué que complètent
les accords spéciaux que nous avons
conclus avec certains hôpitaux des pays
voisins. Cela permet d’accroître les
compétences des spécialistes qui soi-
gnent nos citoyens. L’équipement et
les infrastructures de notre hôpital n’ont
pas été pensés uniquement pour les
67000 habitants d’Andorre, l’hôpital à
été conçu pour faire face aux forts flux
de touristes qui arrivent chaque année.
C’est grâce à cela que les nombreux
visiteurs voient en notre système sani-
taire une institution de grande valeur »,
explique Mónica Codina, ministre de
la Santé et du Bien-
Être. « Quant aux in-
frastructures de trans-
port, nous nous
sommes mis d’accord avec le gouver-
nement espagnol pour construire l’aé-
roport Andorre-Pyrénées, dont la ges-
tion sera totalement entre les mains de
l’Andorre. Cet aéroport représentera
en effet une valeur ajoutée considé-
rable qui favorisera l’organisation de
nombreux congrès. Par ailleurs, nous
veillons à ce que la France investisse
dans la Nationale 20, une des voies
d’accès à la principauté. Pour le mo-
ment, nous avons réussi à réduire le
temps de voyage entre Toulouse et
l’Andorre de trois à deux heures. Il est
par ailleurs très difficile de mettre au
point des infrastructures internes en
Andorre car la vallée s’étend d’est en
ouest sur seulement un kilomètre. Par
conséquent, nous sommes en train
d’étudier un projet ambitieux de tun-
nels intérieurs qui permettraient de re-
lier toutes les vallées entre elles aussi
bien grâce à l’autoroute qu’à travers un
projet de transport téléphérique. Pour
cela, nous utiliserons sûrement un sys-
tème similaire au funicamp, un télé-
phérique des plus modernes d’Europe
d’environ 7km, qui part d’Encamp, si-
tué à 1200 m d’altitude, et arrive au pied
des pistes, c’est-à-dire à 2600m, en
seulement 15 minutes», conclut le mi-
nistre du tourisme Enric Pujal.
Caldea, qui se présente comme le temple
thermo-ludique du bien-être, représente
parfaitement le secteur privé andorran
: vaillant et innovateur. Colossal pala-
ce de cristal de 31680m2 situé au centre
des Escaldes, Caldea
s’élève vers le ciel
grâce à son archi-
tecture imposante.
Ce complexe propose « la découverte
des plaisirs et des bénéfices de l’eau ap-
pliqués au soin du corps, le tout dans
une atmosphère raffinée qui a su com-
biner lumière, musique, aire et eau pour
le plaisir de ses visiteurs », explique Joan
Armegol, directeur général de Caldea.
« Caldea, situé au cœur des montagnes,
est le plus grand temple thermo-lu-
dique d’Europe. Le visiteur peut pro-
fiter de tous les traitements dérivés des
propriétés des eaux thermales dans un
environnement singulier et futuriste
dessiné par l’architecte français Jean
Michel Ruols, un des ingénieurs qui ont
dessiné Le Parc Astérix de Paris. Le
concept architectural de Caldea réside
dans l’opposition d’éléments masculins
et féminins. Alors que l’extérieur du bâ-
timent est constitué de formes agres-
sives et angulaires empreintes d’une for-
L
«
Nous nous positionnons de
plus en plus comme une des
capitales européennes de la
santé et du bien-être
»
Enric Pujal
Areny
Ministre du
Tourisme et
Porte-parole du
Gouvernement
LE NOUVEL ECONOMISTE
Office du Tourisme
26, av. de l’Opéra, Paris
www.andorra.ad
Andorre, Terre des Princes
Etrangement proche
Parmi les 12 millions de visi-
teurs, 85% sont originaires
de France et d’Espagne
L´Andorre garantit 2200 heures de soleil par an
andorra lch 5/12/03 01:01 Página 3
du Canada et du Mexique », explique
Juli Minoves, ministre des Relations ex-
térieures. « Depuis l’élaboration de
notre Constitution en 1993, l’Andorre
s’est imposé au niveau international
comme un Etat de droit reconnu, en-
tretenant de solides rapports avec les
organismes internationaux et en rela-
tion constante avec beaucoup de pays.
Notre contribution à la politique inter-
nationale est modeste mais sérieuse.
Nous sommes un pays qui répond tou-
jours à ses obligations et mène à terme
les engagements qu’il prend au niveau
international. Nous assumons la res-
ponsabilité de notre position, comme
l’indique la Constitution andorrane
dans son préambule : Contribuer aux
grandes causes de l’humanité avec
notre histoire. L’Andorre jouit de 725
années de paix au sein de son territoi-
re. Principalement à cause de sa su-
perficie limitée, l’Andorre est encore
peu connue au niveau international,
mais nous nous efforçons de nous rap-
procher de la communauté internatio-
nale et de démontrer que nous sommes
un pays qui connaît un développement
constant. Notre principal objectif est de
créer de solides re-
lations de coopéra-
tion avec l’Union
Européenne dans
plusieurs domaines :
éducation, environnement, affaires so-
ciales, infrastructures, politique régio-
nale et culture entre autres. C’est une
négociation que nous menons depuis
deux ans et que nous espérons conclu-
re très prochainement. L’Andorre a vé-
cu de grandes transformations tout au
long de son histoire. Malgré les in-
nombrables liens historiques et cultu-
rels qui unissent la France et l’Andorre,
la France s’est doucement et progres-
sivement éloignée de son petit voisin,
laissant place aux relations commer-
ciales entre Andorre et Espagne. C’est
dommage, car il y a de solides liens qui
nous unissent », conclut le ministre des
Relations extérieures Minoves.
Le commerce, un secteur en constan-
te évolution : Alors qu’il y a 25 ans, la
France absorbait environ 45 % des ex-
portations andorranes, cette proportion
a été ramenée à 25 % à peine ; elle a
en effet cédé la première place à
l’Espagne, dont la part atteint 51 %.
« En tant que chambre de commerce,
nos services ne se dirigent pas uni-
quement à nos affiliés mais aussi à tous
ceux qui désirent connaître l’Andorre,
tant du point de vue économique que
financier. Nous élaborons des études
informatives, collectons et diffusons
l’information économique et gérons
diverses démarches administratives »,
explique Ramón Cierco, président de
la Chambre de Commerce de l’Andorre.
« La relation entre la France et
l’Andorre est importante. Cependant,
la France a perdu un poids économique
considérable sur le marché andorran.
De nombreuses raisons expliquent cet-
te situation, sans soute liée aux flux
migratoires qui ont poussé l’Andorre
à se tourner davantage vers l’Espagne
; pendant ce temps, certaines entre-
prises françaises se sont retirées du
marché andorran et se sont tournées vers
l’Espagne, plus précisément vers la
Catalogne où elles ont créé des filiales.
l’Andorre connaît parfaitement le sud
de la France, mais il est évident que
lorsque nous nous éloignons de nos
frontières, la connaissance qu’a le res-
te des populations de notre pays est
moindre. l’Andorre est un pays énor-
mément dynamique
tant d’un point de vue
privé qu’économique,
il possède une capa-
cité d’adaptation réel-
lement remarquable. Nous fournirons
tous les efforts nécessaires pour rétablir
l’équilibre dans nos relations avec nos
deux voisins », conclut Ramón Cierco.
ANDORRE Le plaisir de faire des affaires.
International
L
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Architecte Jean-Michel Ruols
Parc de la Mola, 10 - Escaldes-Engordany
www.caldea.ad
De nombreuses marques
françaises sont présentes
sur le marché de l’Andorre
«
Notre principal objectif est
de créer de solides relations
de coopération avec l’Union
Européenne
»
Ramón Cierco
Président de la
Chambre de
Commerce de
l’Andorre
te masculinité, son intérieur est
quant à lui fait de formes rondes
et douces qui représentent l’être
humain dans le ventre de sa mère.
L’inauguration de Caldea il y a
exactement dix ans a laissé nombre
de personnes dans le doute quant
à la réussite d’un projet aussi fu-
turiste. En effet, personne ne pou-
vait assurer avec certitude que ce
centre thermo-ludique connaîtrait
le succès escompté par ses pro-
moteurs. Cependant, Caldea est
devenu en dix ans, non seulement
un des plus importants moteurs
touristiques de l’économie andor-
rane, mais aussi un authentique
emblème national qui projette
l’image d’Andorre au niveau in-
ternational », explique Joan
Armengol. « Aujourd’hui, Caldea
attire à elle seule 15 % des touristes
qui viennent visiter Andorre. Notre
activité s’associe parfaitement a-
vec le tourisme traditionnel de notre
pays. Caldea est effectivement un
élément fondamental dans le sec-
teur touristique andorran : il vient
renforcer notre offre touristique et
attire même des adeptes, qui vien-
nent à Andorre uniquement pour
profiter de notre centre thermo-lu-
dique », conclut Joan Armegol.
L’adoption de sa propre Constitution
a conféré à Andorre une véritable pla-
ce au sein de la communauté interna-
tionale. La principauté compte au-
jourd’hui plusieurs ambassades fer-
mement établies aux Nations Unies,
à New York, à Paris, à Bruxelles, au
Luxembourg, en Allemagne, à Madrid
et au Portugal. « Chaque ambassa-
deur est chargé de la gestion de cinq
pays, ce qui nous permet une couver-
ture totale de l’Europe, des États-Unis,
Commerce
Le luxe au coeur des
Pyrénées
Les centres commerciaux et Caldea attirent les commerçants et les touristes exigeants
Siège de la banque ANDBANC
andorra lch 5/12/03 00:41 Página 4
Cette communication à été réalisée par Veritas Communications:
Directrice : PATRICIA PAL Edition: NastaONE Consultants: Heidi Robles
Rafael González Díaz: EJI@estudiojuridicointercontinental.com
Le secteur financier andorran bénéfi-
cie d’une régulation impeccable. La
modification en 2000 de la loi de
l’INAF (Institut National Andorran
des Finances) a permis de faire un pas
considérable dans la lutte contre le
blanchiment des capitaux. « Pendant
l’année 2000, le projet de création
d’un organisme d’information finan-
cière, UPB – Unité
de Prévention du
Blanchiment – a été
approuvé, ce qui re-
présente une des avancées les plus
spectaculaires dans le secteur finan-
cier andorran au cours des dernières années
»,explique Mireia Maestra Cortadella,
ministre des Finances. « Les institu-
tions bancaires de référence en Andorre
insistent fortement sur la qualité, une
de leurs préoccupations principales :
nous avons été favorablement notés
lors des deux évaluations du FMI sur
le respect des standards internatio-
naux. D’un autre côté, l’Andorre re-
çoit beaucoup de marchandises selon
un régime comparable à celui de
l’Union Européenne, puisque nous
sommes dans le Marché Commun
pour les produits industriels, pour les-
quels il n’existe pas de droits de doua-
ne, ce qui a fortement favorisé les é-
changes commerciaux. Aujourd’hui,
nous pouvons af-
firmer que la prin-
cipauté est ce
qu’elle est grâce à
l’accord d’union douanière entrée en
vigueur en 1991 », conclut la ministre
Cortadella.
Banca Mora : le leader. « Banca Mora
a été créée en 1952, à l’époque où
l’Andorre était encore un pays agri-
cole et rural. Elle est partie de rien et
s’est aujourd’hui positionnée comme
l’institution financière leader en
Andorre. En 1971, elle est entrée dans
le groupe bancaire BBVA. Cette col-
laboration fut un véritable succès aus-
si bien pour cette dernière que pour
nous. Grâce à cette alliance, Banca
Mora a réussi à faire face aux difficultés
liées à la complexité de cette activité
et jouit aujourd’hui d’un réel leader-
ship sur le marché financier andor-
ran”, explique Francesc Mora, prési-
dent de Banca Mora. « Le secteur fi-
nancier a été le principal moteur de la
modernisation de l’économie andor-
rane. C’est un secteur relativement jeu-
ne – soixante-dix ans – qui a forte-
ment contribué à l’implantation des
nouvelles technologies et au dévelop-
pement informatique du tissu écono-
mique et social du pays. C’est égale-
ment le pionnier dans la mise en pla-
ce des technologies d’étude de la qua-
lité. C’est ainsi qu’il est devenu le point
de référence de l’esprit avant-gardis-
te de notre économie. Dans les années
98-99, nous avons élaboré au sein de
Banca Mora une stratégie basée sur la
qualité maximale et toute notre orga-
nisation s’est vue orientée dans ce sens.
L’application de cette nouvelle orien-
tation stratégique a entraîné une trans-
formation radicale de notre culture
d’entreprise, ce qui a permis un pro-
grès notable de notre activité pendant
les cinq dernières années. Le proces-
sus de qualité maximale est un élé-
ment indispensable pour toute entre-
prise qui veut s’adapter à un environ-
nement toujours plus compétitif et ain-
si poursuivre sa croissance. En tant
que précurseurs en Andorre du pro-
cessus d’adaptation au modèle de la
FQM, nous faisons la promotion des
avantages que peut apporter cette
stratégie aux entreprises andorranes.
Notre volonté d’atteindre cette quali-
té maximale, accompagnée d’une ob-
servation exhaustive de l’environne-
ment international qui nous permet de
mieux percevoir et comprendre les be-
soins de nos clients, favorise non seu-
lement notre adaptation aux évolutions
des marchés mais aussi et surtout leur
anticipation. De cette manière, nous
cherchons la pleine satisfaction de notre
client et espérons pouvoir lui propo-
ser une large gamme de produits et un
service professionnel ajusté à ses be-
soins, dans un contexte politique et
économique stable », explique Francesc
Mora, Président de Banca Mora.
l’Andorre s’adapte parfaitement au
nouveau modèle européen grâce à une
internationalisation de ses négoces et
de ses services dans un environnement
compétitif. « Grâce à notre nouvelle
stratégie tournée vers la qualité maxi-
male, nous sommes flexibles et pou-
vons donc orienter notre activité en
fonction des évolutions de l’environ-
nement. Nous nous sommes ferme-
ment engagés dans le développement
de l’Andorre et dans la recherche de
la satisfaction des besoins de nos clients
et nous sommes aujourd’hui capables
d’offrir le meilleur service. Le monde
financier évolue très rapidement, il y
a toujours plus de produits sophistiqués.
C’est cette vision qui nous a permis de
devenir leaders et surtout de le rester »,
explique Francesc Mora, président de
Banca Mora.
Une des banques les plus dynamiques
et innovatrices de l’Andorre, est aus-
si une des banques les plus anciennes
du pays: « Tout au long de ces dernières
années, l’Andorre a mené de front une
profonde professionnalisation de ses
principaux secteurs économiques. Cet
engagement a résulté très positif aus-
si bien d’un point de vue technique que
managérial pour le développement des
entreprises du pays. Pour assurer l’es-
sor et le progrès de ces entreprises, il
est nécessaire d’investir et de déve-
lopper les ressources techniques les
plus modernes et pertinentes dispo-
nibles sur le marché. Mais il est enco-
re plus indispensable de pouvoir comp-
ter sur un capital humain profession-
nel, capable de mener à terme les ob-
jectifs de ces entreprises », explique pour
sa part, Manuel Cerqueda, président
d’ANDBANC. Andbanc est né en
2001, résultat de la fusion entre Banc
Agrícol i Comercial d’Andorra – la
première banque de l’Andorre fondée
en 1930 – et Banca Reig, banque fa-
miliale fondée en 1957. Aujourd’hui,
Andbanc fête ses 73 ans d’activité ban-
caire en Andorre.
Andbanc est une banque au capital en-
tièrement andorran, fortement vouée à
son pays, qui contribue en grande par-
tie au développement de l’Andorre.
Nous sommes une banque universel-
le et commerciale au cœur de l’Andorre,
mais aussi une banque privée à voca-
tion internationale chargée de la ges-
tion du patrimoine des personnes et
entreprises. Pour renforcer sa position
sur le marché financier, Andbanc a
lourdement et constamment investi
dans la création de filiales et de bureaux
à l’étranger, elle est présente aujourd’hui
en Allemagne, en Suisse, aux Bahamas,
au Panama, au Mexique, en Argentine
et au Brésil. Par ailleurs, nous sommes
les pionniers dans l’exportation du sa-
voir-faire financier andorran. Nous
contribuons donc à son expansion et
son développement sur le marché in-
ternational. Nous nous sommes fixés
pour obligation d’offrir les meilleurs
services financiers à nos clients et de
garantir un maximum de sécurité à
leurs capitaux et aux produits que nous
leur proposons. Nous nous sommes
aussi fixés comme objectif, d’une part,
de faire d’Andbanc l’institution finan-
cière avec le plus fort taux de pénétra-
tion du marché andorran et d’autre part,
de poursuivre notre
expansion interna-
tionale, qui génère
un volume crois-
sant de projets à
l’étranger.
Il serait fortement
intéressant pour
l’Andorre de ren-
forcer nos relations
avec la France,
puisque nous souhaitons rééquilibrer
les relations avec les pays voisins. Il y
a beaucoup de choses à voir en Andorre,
non seulement d’un point de vue tou-
ristique mais aussi du point de vue des
négoces. Nous conseillons vivement
aux entrepreneurs français de venir dé-
couvrir notre pays », conclut Manuel
Cerqueda, président d’ANDBANC.
Manuel Cerqueda
Président
Banque ANDBANC
Une activité traditionnelle
qui privilégie la qualité
Secteur bancaire
Standard & Poor’s quali-
fie le pays de -AA- sur le
long terme
Siège de Banca Mora, qui parie sur la technologie et la productivité
«
Banca Mora parie sur la
qualité afin d’accroitre sa
position de leadership
»
Francesc Mora
Président
Banca Mora
Banque ANDBANC
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