CORRECTION DEVOIR IMMUNOLOGIE
CAPACITE 2
Ordre chronologique BDCA.
B _ Après avoir pénétré dans l’organisme, la bactérie va être absorbée par le phagocyte qui la reconnaît comme un élément
étranger à l’organisme.
D_ Le phagocyte l’attrape grâce à des prolongements cytoplasmiques.
C_ Il englobe la bactérie et libère dans la vésicule digestive ses enzymes digestifs pour la digérer.
A_ Le leucocyte rejette les déchets de la digestion bactérienne dans le milieu intérieur de l’organisme.
CAPACITE 3
Question 3 : L’augmentation de la concentration sanguine en AC s’explique par la croissance du nourrisson et l’évolution
de son système immunitaire. En effet, au fur et à mesure il rentre en contact avec divers microorganismes de
l’environnement, plus ou moins pathogènes, qui stimulent son système immunitaire et entraînent une augmentation de la
production d’anticorps par ses LB. Ce système immunitaire est aussi stimulé par les vaccins qui sont préconisés dans les
premiers mois de la vie du nourrisson.
Question 4 : L’allaitement permet de palier au manque d’anticorps du nourrisson dans les premiers mois afin de permettre
aux cellules immunitaires de produire les AC utiles, sachant qu’il existe un délai entre la mise en contact avec un
microorganisme et la production d’AC spécifiques par les LB.
CAPACITE 4
Introduction (non demandée) : Nous savons que lors d’un contact avec un microorganisme, les LB produisent des AC
spécifiques de l’Ag, ce qui permet de préciser si l’individu est séropositif à cet Ag. Afin de déterminer l’Ag inconnu, les
scientifiques utilisent la méthode d’Ouchterlony. En quoi consiste cette méthode et comment permet-t-elle de déterminer
l’Ag responsable de la production d’AC spécifiques ?
Justification de la disposition des produits lors du test.
D’après le document 1, la méthode d’Ouchterlony préconise que le sérum contenant les AC soit dans le puits central. En
migrant, il entrera en contact avec les 5 autres solutions situées dans les puits périphériques et formera un arc de
précipitation, s’il y a réaction entre les deux solutions.
On teste dans le document 2 les AC du sérum de lapin ayant reçu une injection d’Ag inconnu avec l’ensemble des solutions
d’Ag et une solution témoin, le puits E contenant de l’eau distillée.
(Ce que je vois)Les résultats des deux tests montrent tous deux un arc de précipitation donc il y a bien une réaction immunitaire
entre deux solutions. Dans le test n°1, le puits central contient bien les AC du sérum de lapin comme indiqué dans le
document 1 et les autres solutions périphériques contenant chacune un type d’Ag dont un puits témoin.
Dans le test n°2, le puits central contient l’une des solutions d’Ag et c’est l’un des puits périphériques qui contient le
sérum de lapin contenant les AC à identifier.
Dans ce test n°2, l’arc de précipitation est plus grand et se situe entre 3 solutions d’Ag, ce qui suggère 3 possibilités de
résultats entre P ou B ou C et S.
(Ce que je sais)Or nous savons que la réaction ne doit se réaliser qu’entre 2 solutions d’après le doc 1.
(Conclusion)Donc d’après la disposition des différentes solutions, seul le test n°1 est exploitable.
Détermination des Ag injecté au lapin.
La formation de l’arc de précipitation dans le test n°1 (doc 2) prouve qu’il y a une réaction immunitaire (doc 1) entre les
Ag de puits périphérique B et les AC du puits central S contenant le sérum de lapin.
D’après le document 3, les AC schématisé en migration depuis le puits S se fixent spécifiquement sur les AG qui diffusent
dans l’agar depuis le puits B.
On en déduit que les AC ont été fabriqués par les LB chez le lapin en réponse immunitaire spécifique du à la présence
d’albumine de sérum du bœuf. C’est donc l’Ag que l’on avait injecté au lapin.