Plan Marshall : Trente glorieuses

Plan Marshall :
Aide financière par les États-Unis à l’Europe en reconstruction
entre 1948 et 1951. Décidée en 1947 par le général en retraite George
Marshall, secrétaire d’État (c’est-à-dire ministre des Affaires
étrangères) du Président Truman (Discours de Harvard), cette aide s’est
montée à 12 milliards de dollars, soit prés de 80 milliards d’aujourd’hui.
Son objet était de relever les économies européennes, qui connaissaient de
graves difficultés (pénuries, etc.), afin d’affirmer la puissance occidentale
face au bloc de l’Est. Cette aide n’était pas destinée à être remboursée,
mais elle servait surtout à acheter des produits américains (les seuls
disponibles toutefois).
La concordance entre le Plan Marshall et le redémarrage de l’activité
économique en Europe est indéniable. La France reçut plus du cinquième de
cette aide qui servit surtout à financer, sous l’impulsion de Jean Monnet,
le 1er Plan français de modernisation et d’équipement (EDF et
charbonnages principalement).
Trente glorieuses :
Expression due à l’économiste Jean Fourastié pour caractériser les
trois décennies (1945-1975) qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale.
Cette expression est justifiée par l’exceptionnelle croissance économique
et les mutations sociales considérables qu’ont connues les économies
européennes et Etats-Unis durant cette période.
<<wikipedia.org>>
Révolution industrielle :
Ensemble de profondes mutations économiques et sociales marquant, en
Grande-Bretagne à la fin du 18ème siècle et dans d’autres pays européens
ensuite, le passage d’une économie rurale et artisanale à une économie
industrielle et capitaliste.
En réalité, cette <<révolution>> fut un processus lent et continu, une fois
acquise la phase de démarrage, le fameux take-off. En Grande-Bretagne,
mais aussi dans d’autres pays, c’est la révolution agricole qui a permis ce
démarrage et non le développement des innovations techniques
(postérieures, comme la machine à vapeur de Watt en 1769). Avec le
mouvement des <<enclosures>> (clôture des terres) qui met fin notamment
aux privilèges des plus misérables (droit de vaine pâture par exemple),
l’agriculture connaît une hausse de la productivité considérable, ce qui
entraîne l’apparition d’un surplus disponible pour l’industrie. L’augmentation
des revenus agricoles crée des débouchés pour les produits industriels e
un exode rural massif assure dans le même temps une main-d’œuvre
abondante pour l’industrie. Cette main-d’œuvre a contribué à la formation
de ce que Karl Marx a appelé <<l’armée de réserve industrielle>>, c’est-àdire l’ensemble des chômeurs qui empêchait les salaires de s’élever
(concurrence entre les travailleurs pour l’emploi).
Croissance Économique, Expansion, Développement :
La croissance économique est l’accroissement durable de la production
globale d’une économie. C’est donc un phénomène quantitatif que l’on peut
mesurer. C’est aussi un phénomène de longue période. En effet, une
augmentation brutale et sans lendemain de la production nationale ne
correspond pas à la croissance économique. Il ne faut donc pas confondre
croissance et expansion, l’expansion caractérisant une augmentation de la
production sur une courte période.
Il importe aussi de distinguer la croissance du développement qui
désigne
l’ensemble
des
transformations
techniques,
sociales,
démographiques et culturelles accompagnant la croissance de la
production. Le développement est une notion qui traduit l’aspect structurel
et qualitatif de la croissance. Le développement peut être associé à l’idée
de progrès économique et social (amélioration du niveau de vie et du niveau
d’instruction, bien-être pour l’ensemble de la population).
Trend :
Tendance de longue durée que l’on peut observer dans l’évolution d’un
phénomène économique (production, prix, etc.), indépendamment des
fluctuations de court terme ;
Récession :
Conjoncture économique d’un pays caractérisée par une chute du taux de
croissance ou par son maintien à des niveaux faibles,(taux de croissance
est négatif deux trimestres successifs).
Crise :
Situation économique caractérisée par la faiblesse de la croissance du
PIB et le développement du chômage.
Dépression :
Conjoncture économique caractérisée par la baisse de la production (PIB).