Classe primaire : 5 année Nombre d`élèves : 23 Représentation des

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Cas 1
Intégration difficile avec élève ayant un handicap
Profil d’une classe au primaire en milieu socioéconomique favorisé
Classe primaire : 5e année Nombre d’élèves : 23
Représentation des élèves
• 7 forts
• 10 moyens
• 5 à risque
• Intégration d’un élève handicapé (déficience intellectuelle)
Compétences de l’enseignant
• 29 ans d’expérience et 19 ans de scolarité
• a déjà enseigné à plusieurs élèves ayant un handicap
• varie ses stratégies d’enseignement et situations d’apprentissage pour aider les
élèves et adapte ses exigences selon les difficultés
Problématique
L’élève qui est intégré en 5e année ne possède pas les attitudes nécessaires pour
travailler en classe régulière. Il refuse de travailler même si le matériel est adapté
pour lui. Il fugue de la classe ou il se cache volontairement dans une armoire et
attend qu’on le trouve. Les autres élèves ont de la difficulté à s’adapter à lui, car
plusieurs de ses comportements les répugnent (nez qui coule, embrasse les filles…).
Son intégration demande beaucoup plus de réunions avec divers intervenants
qu’avec d’autres élèves en difficulté, ce qui s’ajoute à une tâche déjà surchargée.
La promesse faite par la commission scolaire d’adapter le matériel n’est pas toujours
réalisée, c’est donc à l’enseignant que revient cette surcharge.
Commentaire de l’enseignant : « Aujourd’hui, l’enseignement est une tâche
démesurée, car l’intégration nous demande une surcharge de travail encore
plus grande. »
Services pour les élèves
L’élève intégré est accompagné d’un technicien en éducation spécialisée (TES) et
ce, à raison de 32 h/sem. Il profite aussi des services d’un ergothérapeute, un
orthophoniste, un orthopédagogue.
Les 5 élèves à risque reçoivent 1 h ½/sem. d’aide d’un orthopédagogue.
Remarques
La Politique de l’adaptation scolaire (PAS) stipule que la commission scolaire doit s’assurer
de l’intégration harmonieuse de l’élève intégré et que les élèves ayant des besoins
particuliers doivent recevoir le soutien nécessaire pour réussir.
Cas 2
Intégration facile d’un élève ayant un handicap
Profil d’une classe au primaire en milieu socioéconomique faible
Classe primaire 1re année
Nombre d’élèves : 17
Représentation des élèves
• 12 moyens et forts
• 2 à risque
• 2 ayant des difficultés graves d’apprentissage (DGA)
• Intégration d’un élève handicapé (déficience intellectuelle)
Compétences de l’enseignant
• 10 ans d’expérience
• Bac. au préscolaire-primaire
Situation
L’élève intégré est heureux dans la classe et tous les élèves l’aiment, car il est
agréable et il participe bien. Il possède de bonnes attitudes et respecte les règles de la
classe. Il imite les autres. Il veut lire son livre d’histoire comme les autres devant la
classe et il veut être applaudi. Il veut écrire, par contre, cela le fatigue beaucoup
parce qu’il a des problèmes moteurs. Alors pour l’aider, le technicien en éducation
spécialisé a adapté tout son matériel. Il possède les mêmes cahiers que les autres,
mais le contenu est adapté à son niveau scolaire. Les parents apprécient grandement
tout ce qui est fait pour lui et cet élève n’entraîne pas une surcharge de travail pour
l’enseignant.
Commentaire de l’enseignant : « C’est ma plus belle année d’enseignement
depuis le début de ma carrière ! »
Services pour les élèves
Technicien en éducation spécialisée (TES) 26 h/sem.
Plusieurs accommodements physiques pour l’aider (tablette qui s’ajoute à la table de
travail, écran plat, matériel avec velcro…).
Remarques
La commission scolaire s’assure de l’intégration harmonieuse de l’élève en classe
ordinaire, et ce, telle que préconisée dans la Politique de l’adaptation scolaire (PAS). Voici
un bel exemple !
Cas 3
Intégration difficile avec des élèves HDAA
Profil de classe au préscolaire en milieu socioéconomique favorisé
Classe du préscolaire
Nombre d’élèves : 19
Représentation des élèves
• 9 moyens et forts
• 1 en immersion française
• 7 à risque (2 avec difficulté motrice et de compréhension et 3 avec des
troubles du comportement, 2 dysphasiques moyens)
• Intégration de 2 élèves ayant un handicap (1 atteint de dysphasie sévère
avec trouble de régulation et 1 ayant une déficience visuelle)
Compétence de l’enseignant
• 20 ans dont 10 ans au préscolaire
Problématique
Au début de l’année, l’enseignant s’est retrouvé avec 8 élèves sur 19 ayant des
besoins particuliers. L’enseignant a été accompagné d’un technicien en éducation
spécialisée 2 h/jour du mois d’octobre au mois de mars et depuis, on lui a coupé ce
service à 1 h/jour. L’enseignant déplore la situation, car le service est nettement
insuffisant pour l’aider à répondre aux besoins particuliers de certains élèves et aux
besoins des élèves ordinaires.
Commentaire de l’enseignant : « Les élèves qui arrivent au préscolaire sont de
plus en plus difficiles sur le plan du comportement et les parents semblent de
plus en plus démunis pour faire face à ces difficultés. Ils demandent de l’aide
et, depuis 5 ans, cette situation problématique augmente. »
Services pour les élèves
Orthophonie pour 3 élèves : 1 ½ h/sem.
Ergothérapie pour 2 élèves : 1 h/sem.
2 des 3 élèves ayant des difficultés langagières sont suivis en orthophonie 1h/sem.
(Doivent se rendre, accompagnés de leurs parents, dans un centre situé à 30 minutes de l’école.)
Technicien en éducation spécialisée (TES) 1 h/sem. depuis le mois de mars.
Remarques
L’élève dysphasique reçoit environ 7 000 $ et un élève avec une déficience visuelle
environ 10 000 $ de financement du MELS. Les élèves à risque reçoivent un montant
global.
Cas 4
Intégration difficile avec des élèves HDAA
Profil de classe au préscolaire en milieu socioéconomique moyen
Classe au préscolaire
Nombre d’élèves : 20
Représentation des élèves
• 14 moyens et forts
• 5 à risque (4 troubles du comportement, 1 élève avec déficit d’attention
avec hyperactivité)
• Intégration d’un élève avec des troubles relevant de la psychopathologie
(code 53)
Compétences de l’enseignant
• 35 ans d’expérience
• Bac. au préscolaire-primaire
• Perfectionnement en mésadaptation socio-affective
• Maîtrise en éducation (2000)
• Implication dans plusieurs recherche-action (une au niveau du partenariat
parent-école et une autre sur le portfolio)
• Collabore fréquemment avec le conseiller pédagogique
Problématique
L’enseignement est constamment retardé pour régler des problèmes de discipline.
Au préscolaire, il y a peu de soutien qui est offert pour les élèves ayant des besoins
particuliers, ce qui fait que l’enseignant a de la difficulté à encadrer les élèves qui
ont beaucoup d’agressivité, et ce, au point que la sécurité physique de certains
élèves a été menacée.
Commentaire de l’enseignant : « Malgré mon expérience, mes connaissances et
mon implication, je n’arrive pas à enseigner sans être dérangé et je dois
intervenir régulièrement auprès des élèves en difficulté de comportement. »
Les services aux élèves
TES 20 h/sem. pour élève intégré, mais aucune aide pour les élèves à risque.
Remarques
L’enseignant constate que c’est très long avant d’intégrer une aide en classe.
Il trouve difficile de voir que les 14 élèves ordinaires n’ont pas profité pleinement de leur
année en faisant les projets planifiés pour le préscolaire.
Cas 5
Intégration difficile avec des élèves HDAA
Profil de classe au primaire en milieu socioéconomique défavorisé
Classe au primaire (4e-5e-6e années)
Nombre d’élèves : 25
Représentation des élèves
• 8 moyens et forts
• 16 à risque (retards d’apprentissage et troubles de comportement)
• Intégration 1 élève avec des troubles graves de comportement (TGC)
Compétences de l’enseignant
• 4 ans
• Bac. préscolaire-primaire
Problématique
L’enseignant hypothèque beaucoup de son temps pour donner de l’aide individuelle,
car il y a trop d’élèves en retard d’apprentissage. Les élèves avec des difficultés de
comportement l’obligent à faire plus de discipline, ce qui retarde énormément
l’enseignement et empêche les autres élèves de progresser normalement. Il manque
de temps pour remplir toutes les exigences reliées à la tâche. Même si son
enseignement doit tenir compte trois niveaux différents, le ratio n’est pas pris en
considération.
Commentaire de l’enseignant : « Enseigner à 3 niveaux différents (4e-5e-6e
années) avec des élèves ayant des besoins spécifiques et diversifiés est très
exigeant voire professionnellement frustrant. Toute cette situation ne
m’apporte que de l’épuisement, ce qui m’enlève le goût d’en faire plus. »
Services pour les élèves
Un parent donne de l’aide à un élève qui a des difficultés langagières (depuis le
mois de mars) 6 h/sem. (malgré que le Plan d’intervention (PI) recommande un
suivi régulier).
Soutien pédagogique (enseignant à la retraite) pour les élèves de 4e année : 8 h/sem.
Psychologue : 5 h/par année
Orthopédagogue travaille seulement au 1er cycle et au début du 2e cycle.
Remarques
La direction de l’école refuse d’élaborer un plan d’intervention (PI) pour un élève et de
rencontrer ses parents alors que la Loi sur l’instruction publique (LIP) le prévoit. La raison
donnée est qu’elle ne veut pas de problèmes avec ces parents-là. Pendant ce temps-là, ni
l’élève ni l’enseignant ne reçoivent de l’aide.
Cas 6
Intégration difficile avec des élèves HDAA
Classe ordinaire au primaire en milieu socioéconomique moyen
Classe primaire 4e année
Nombre d’élèves : 30
Représentation des élèves
• 6 forts
• 15 moyens
• 8 à risque
• Intégration d’un élève ayant des troubles graves de comportement
(TGC)
Qui sont les élèves identifiés à risque
1 élève dysphasique (modéré)
1 élève dyslexique
1 élève avec difficulté langagière atypique
1 élève avec trouble audition centrale
4 élèves avec troubles du comportement
Problématique
La dynamique de la classe est telle que l’enseignant doit faire beaucoup de
discipline, ce qui lui laisse peu d’énergie et de temps à de l’enseignement
individualisé auprès des élèves qui en ont besoin.
Une telle charge de travail suscite beaucoup de frustration, car elle ne permet
pas d’aider les élèves dans le besoin.
Commentaire de l’enseignant : « Avoir une telle charge de travail avec des
élèves aussi en difficulté occasionne de nombreuses conséquences tant sur
mon travail que sur ma santé physique et psychologique. »
Services pour les élèves
Technicien en éducation spécialisée (TES) 14 h/20 jours (service adéquat mais
insuffisant) et ce TES est au service de toute l’école. Si un autre enseignant
requiert ses services, l’enseignant de cette classe perd les heures qui lui sont
attribuées.
Orthopédagogie 11 h/sem.
Remarques
En mathématique, l’enseignant a enseigné toutes les connaissances prescrites pour son
cycle. Cependant, étant donné tous les problèmes rencontrés, il n’a pu approfondir les
notions au programme. Il est conscient que ses élèves forts comprennent bien, mais que
ses élèves moyens et à risque accumuleront du retard parce qu’ils ont besoin d’explications
supplémentaires.
En français, l’enseignant n’a pas réussi à montrer certaines notions et il pense ne pas
pouvoir le faire d’ici la fin de l’année.
Cas 7
Intégration difficile avec des élèves HDAA
Profil de classe au secondaire en milieu socioéconomique moyen
Classes au secondaire 1 et 3
Nombre de groupes : 6
re
Groupe choisi (gr. E) 30 élèves de 1 secondaire
Représentation des élèves
• 9 moyens et forts
• 20 à risque
• Intégration d’un élève avec trouble du comportement
Élèves identifiés « à risque »
8 sur 20 sont identifiés comme ayant des difficultés de comportement (agressivité
verbale, opposition passive, affrontement avec adulte)
Compétences de l’enseignant
• 34 ans d’expérience
• Bac. en sciences au secondaire
Problématique
L’enseignant se retrouve dans un groupe où l’esprit est très négatif. Il doit
constamment intervenir sur le plan disciplinaire au détriment de son enseignement.
Il manque de temps à accorder aux élèves qui en auraient besoin. L’enseignant a
34 ans d’expérience et il vit des difficultés de plus en plus grandes dans l’exercice
de sa profession. Il enseigne la biologie et les sciences et technologie et sur ses 30
élèves, 20 ne remettent jamais leurs travaux. En plus, la direction n’offre aucun
appui.
Commentaire de l’enseignant : « Il est de plus en plus difficile de faire travailler
les élèves. »
Services pour les élèves
Technicien en éducation spécialisée (TES) 25 h/sem. pour 425 élèves
Enseignant ressource à temps plein débordé par le trop grand nombre d’élèves en
difficulté
Local de retrait pour accueillir les élèves en difficulté de comportement
Remarques
Dans ce milieu, 47 % des élèves de 6e année se dirigent vers l’école privée ou vers l’école
internationale. Les enseignants de l’école publique se retrouvent avec des classes où les
éléments les plus forts sont absents.
Cas 8
Intégration difficile avec des élèves HDAA
Profil de classe au secondaire en milieu socioéconomique moyen
Classe secondaire 2e année
25 élèves (car 7 ont quitté l’école)
Représentation des élèves
• 2 forts
• 5 moyens
• 18 à risque (retard d’apprentissage et troubles du comportement)
Compétences de l’enseignant
• 7 ans d’expérience
• Bac. en français au secondaire
Problématique
J’enseigne à beaucoup d’élèves qui se lèvent sans arrêt, parlent, crient et sont très
brouillons dans leur travail. Parmi ces élèves, il y en a 7 qui ont quitté la classe
depuis le début de l’année, et ce, pour diverses raisons : problèmes émotifs (a voulu
sauter du 2e étage), alcoolisme, désintoxication... Il y en a même un qui a mangé mes
tulipes ! Parce que des élèves ont de sérieux retards d’apprentissage (certains se
situent à un niveau de 5e primaire), je dois réexpliquer des notions de base du
primaire. Je suis désespéré, car c’est le moment des bilans de fin d’année et ils ne
font absolument rien. À part 3 élèves, les autres sont totalement démotivés.
Commentaire de l’enseignant : « Je vis avec des élèves de 2e année du secondaire
régulier. Ils ont en moyenne 16 ans et ont déjà tellement de problèmes et n’ont
pas d’aide. Aidez-moi ! »
Services aux élèves
Technicien en éducation spécialisée (TES) 32 h/sem. pour tout le 1er cycle (sec. 1 et
2)
Remarques
Les élèves de ce groupe sont âgés entre 14 et 18 ans.
Cas 9
Portrait détaillé d’un groupe-classe de la 4e année du primaire
Nombre d’élèves : 27
Représentation des élèves
• 9 moyens et forts
• 5 à risque
• 6 difficultés graves apprentissage
• 6 troubles du comportement
• Intégration 1 élève en troubles graves du comportement
1.
Garçon. Élève qui réussit bien.
2.
Garçon. Anglophone, il ne maîtrise pas encore parfaitement la langue parlée et écrite. Il
aurait besoin de plus de temps en français, au-delà de la francisation déjà reçue.
3.
Garçon. Troubles du comportement. Il préfère lire plutôt que de faire le travail demandé et il
bougonne lorsqu'on l'oblige. Il se lève fréquemment. J'ai rempli un test « Conners », mais je
n'ai pas encore les résultats du psychologue. Nombreux appels téléphoniques et messages à
l'agenda pour les parents.
* Nouveau Plan d’intervention (PI).
4.
Fille. Déficit d'attention ou déficit émotif ? Son père très malade et la maman a demandé de
l'aide à la travailleuse sociale, car l'enfant est souvent perturbée par la mauvaise humeur du
père qui est causée par le déclin de sa maladie. Elle éprouve des difficultés scolaires, ne
demande pas d'aide et ne semble pas toujours consciente de ses difficultés.
* Nouveau PI (pour le travailleur social, la demande est en attente, car il n'y a plus de
ressources à l'école).
5.
Garçon. Moyen. Difficulté d’apprentissage et comportement à surveiller.
6.
Fille. En difficulté. Elle manque de confiance en elle. Elle a besoin d'un suivi rigoureux et
elle ne progresse qu’avec beaucoup d’encouragements (maturité). Elle connaît d’importantes
difficultés scolaires.
7.
Garçon. En reprise d'année. Il n'est pas encore identifié comme un élève ayant des troubles
du comportement, mais le psychoéducateur songe à le faire. L’élève crie à l'injustice et perd
complètement le contrôle de ses émotions, se sent constamment « victime » de persécution.
J’ai demandé à la mère d'aller en neuropsychologie, mais rien n'a été fait, car la mère refuse.
Depuis un an, je note son comportement à chaque période de la journée. Pour l’aider, je dois
lui lire des textes à voix basse. De plus, l’école ayant soumis son dossier au CLSC, j’ai
beaucoup de dossiers à remplir.
* PI. Psychoéducation.
/1
8.
Fille. Bonne élève mais "dictatrice" sur la cour. Elle sème la pagaille et il y a beaucoup de
conflits à gérer à cause d'elle. Elle se comporte comme un leader négatif et a tendance à
semer la pagaille.
9.
Fille. Dyslexie et dysorthographie. Elle ne suit pas le rythme de la classe et elle demande
une fois et demie plus de temps. Elle est souvent distraite et dérange en classe. Elle manque
de maturité. Je dois différencier mon enseignement, car elle a besoin qu'on lui lise ses textes
et questions à voix haute. N'a pas de bulletin adapté. Une reprise d’année est à envisager.
* PI. Orthopédagogie.
10. Garçon. Enfant distrait. Il est très lent et peu motivé. Sa mère a de la difficulté à l'envoyer à
l'école. Il ne demande pas d'aide lorsqu’il ne comprend pas et ne fait pas son travail. C’est un
enfant peu souriant, il semble accablé. J’ai noté plusieurs messages à l'agenda, en plus j’ai
dû rencontrer la maman à trois reprises.
* PI à envisager. Il aurait besoin d'un suivi en psychoéducation ou en psychologie, mais il
n'y a plus de ressources à l'école.
11. Fille. Élève moyenne.
12. Garçon. Trouble de l'attachement. Le suivi en psychoéducation va relativement bien. Il est
en reprise d'année dans ma classe.
*PI. Psychoéducation.
13. Garçon. Élève fort.
14. Fille. Élève forte et compétente.
15. Fille. Peu motivée. Elle croit qu'elle peut tout avoir sans fournir d'efforts. Elle est suivie par
le travailleur social.
*Nouveau PI. Travailleur social.
16. Garçon. Très difficile. Comportements et aptitudes à la délinquance. Il occasionne des
problèmes sur la cour et à l’heure du dîner. Il est opposant et est déjà adolescent dans son
attitude, son langage et son physique. Un décrocheur potentiel. Il est très dérangeant en
classe. Il ne fait pas ses travaux. À la maison, la mère n'en vient pas à bout et il est
extrêmement impoli avec elle.
*PI. Psychologie.
17. Garçon. Grandes difficultés d'apprentissage. Il n’y a pas de suivi en orthopédagogie même
s’il a repris sa deuxième année. Les parents doivent le faire suivre en orthopédagogie au
privé. C’est un enfant verbo-moteur, peu motivé qui semble avoir un déficit d’attention. J'ai
demandé une évaluation intellectuelle, en novembre dernier, mais elle n’a pas encore été
faite. Il est actuellement en échec.
* PI. Aurait besoin d'aide en orthopédagogie, mais il n'y a plus de ressources à l'école.
/2
18. Fille. Médicamentée pour épilepsie. Elle a des difficultés d'apprentissage. Possibilité de
légère dyslexie non diagnostiquée. Elle travaille une fois et demie moins rapidement que les
autres élèves. Pour lui venir en aide, je dois différencier mon enseignement.
*PI. Orthopédagogie.
19. Fille. Faible. Elle est discrète et demande peu d'aide. Elle se laisse distraire facilement.
20. Garçon. Élève qui réussit bien.
21. Garçon. Verbo-moteur. Dérangeant, il n'arrête jamais de parler et de bouger. Il est brillant,
mais mal organisé et s’éparpille partout. Ses travaux sont plus ou moins propres. Il est
impulsif.
22. Fille. Inhibée. Elle est en échec en anglais. Elle ne demande pas d'aide.
*PI à envisager. Elle aurait besoin d’aide en psychologie, mais il n'y a plus de ressources à
l'école.
23. Garçon. Troubles du comportement. Il est opposant et impoli. Il arrive souvent en retard. Il a
de nombreux problèmes sur la cour. Il est en famille d'accueil depuis novembre dernier.
* PI. Travailleur social.
24. Fille. Elle est arrivée en 4e avec des acquis de 2e année. Elle est suivie en orthopédagogie. Je
dois différencier mon enseignement pour lui venir en aide.
* PI. Orthopédagogie.
25. Garçon. Dyslexique et dysorthographique. Il est suivi en orthopédagogie. Je dois
différencier mon enseignement pour lui venir en aide. La maman est allée consulter un
neuropsychologue (au privé) pour le faire évaluer et lui donner la meilleure aide possible.
* PI. Orthopédagogie.
26. Fille. Faible. Les parents se sont séparés à Noël. Elle a des problèmes émotifs. Elle est très
renfermée et éprouve des difficultés scolaires. Elle ne demande pas beaucoup d'aide.
27. Fille. Moyenne faible.
Commentaires de l’enseignant
Avoir à élaborer 14 plans d’intervention (PI), est-ce normal dans une classe dite régulière ?
Comment être efficace et donner une instruction de qualité si nous avons autant d’élèves en
difficulté ?
Comment conserver un bon état de santé si la tâche nous pousse à l’épuisement ?
Comment arriver à faire tous les suivis individualisés avec les élèves en difficulté ? En plus de
faire de la différenciation pédagogique, nous travaillons au quotidien avec des élèves ayant des
troubles du comportement ?
Que dire des décrocheurs potentiels et des influences possibles sur les élèves fragiles ?
/3
Cas 10
Portrait détaillé d’un groupe de 1re année du secondaire
Nombre d’élèves : 28
Représentation des élèves
• 3 moyens
• 4 en difficulté à cause de la méconnaissance de la langue
• 9 difficultés graves d’apprentissage
• 11 troubles du comportement
• Intégration 1 élève avec un trouble de l’attachement sévère
1. Garçon. Important retard au niveau de la langue. La compréhension à l’oral et à l’écrit est
très laborieuse. Évaluation de son niveau d’apprentissage : fin 4e année du primaire. Aurait
clairement dû bénéficier d’un support à l’apprentissage plus adapté à ses nombreuses
difficultés, au mieux un redoublement au primaire. En échec dans toutes les matières.
2. Garçon. Sous médication (Ritalin). Cet élève arrive du présecondaire. Possède de bonnes
capacités et est capable de bien performer à condition d’avoir pris sa médication (ce qui est
rarement le cas) et de bénéficier d’un environnement stable et exempt de stimuli extérieurs
trop prononcés. Extrêmement puéril et souvent très survolté. En échec dans la majorité des
matières. Aurait dû bénéficier d’un groupe fermé en adaptation scolaire pour réussir.
3. Garçon. Trouble grave de l’opposition. Refus des parents d’administrer la médication du
début d’année à la mi-avril. Devant la possibilité d’une expulsion, les parents ont admis que
ce jeune aurait dû prendre du Ritalin, un fait qu’ils ont caché à l’école et qui n’apparaissait
pas dans le dossier du jeune. Un des parents est très méfiant et souvent agressif envers l’école
et les intervenants et, à notre avis, cela est pour beaucoup dans les problèmes du jeune à se
conformer à des règles simples de vie de groupe. Plusieurs incidents impliquant d’autres
élèves ou des intervenants. Nous est arrivé du primaire avec très peu d’informations qui nous
auraient permis de lui venir en aide. Aurait eu des chances de bien réussir dans un petit
groupe, plus stable.
4. Garçon. Élève sous réactif que rien ne semble atteindre. Au-delà de 45 retards à ce jour.
Élève sous médication (on a dû attendre au début de 2007 avant de voir le dosage approprié
pour la prise de Ritalin), les résultats demeurent mitigés. En échec dans toutes ses matières
malgré son potentiel. Cet élève vit essentiellement dans ses rêves. Il aime la lecture et
possède une certaine culture générale. Nous est arrivé du primaire avec très peu
d’informations qui nous auraient permis de lui venir en aide.
5. Garçon. Élève qui arrive du présecondaire. N’a pas les capacités pour réussir dans un groupe
régulier. Il aurait clairement dû demeurer en adaptation scolaire, il est l’exemple parfait de
l’intégration à tout prix qui élimine toute chance de l’aider à atteindre un certain succès.
6. Garçon. Élève en difficulté d’apprentissage malgré ses efforts au travail hors du commun.
Un des élèves « sacrifiés » du groupe. Il aurait dû bénéficier d’un groupe de soutien
pédagogique sans élèves dérangeants. Il aurait vraiment mérité mieux. Nous est arrivé du
primaire avec très peu d’informations qui nous auraient permis de lui venir en aide.
7. Fille. Élève en difficulté d’apprentissage. Aurait grandement bénéficié d’être intégrée dans
un groupe de soutien pédagogique. Nous est arrivée du primaire avec très peu d’informations
qui nous auraient permis de lui venir en aide.
8. Garçon. Élève qui arrive du présecondaire avec des difficultés d’apprentissage. Élève qui
subit l’influence néfaste des autres. Le potentiel est là, mais le groupe a éliminé chez lui toute
chance de réussite. Aurait dû bénéficier d’un groupe de soutien pédagogique, sans troubles
du comportement.
9. Fille. Autre élève « sacrifiée » du groupe. Éprouve des difficultés dans plusieurs matières et
cela est essentiellement dû au climat qui règne dans ce groupe.
10. Garçon. Élève sous médication et profondément sous réactif. La force d’inertie de ce jeune
est absolument remarquable. Il est en échec dans toutes les matières. Très influençable, il a
besoin d’une supervision constante et soutenue. Il nous est arrivé du primaire avec très peu
d’informations qui nous auraient permis de lui venir en aide.
11. Garçon. Élève en grande difficulté à plusieurs niveaux. Problèmes d’apprentissage et de
délinquance. Il nous est arrivé du primaire avec très peu d’informations qui nous auraient
permis de lui venir en aide.
12. Garçon. En grande difficulté d’apprentissage. Retards marqués dans toutes les matières. Cet
élève n’a absolument pas les acquis du secondaire.
13. Garçon. Élève brillant qui a de graves problèmes de comportement. Leader extrêmement
négatif. Est en échec. Il nous est arrivé du primaire avec très peu d’informations qui nous
auraient permis de lui venir en aide.
14. Garçon. Selon ses parents, il est diagnostiqué ayant des troubles graves de l’opposition avec
hyperactivité et déficit d’attention. Jusqu’au mois de mars, il a refusé de prendre sa
médication (Ritalin). Il vit plusieurs situations conflictuelles avec ses pairs, allant de la
menace aux actes. Il nous est arrivé du primaire avec très peu d’informations qui nous
auraient permis de lui venir en aide.
/2
15. Garçon. Arrive du présecondaire. Du potentiel et une grande volonté de réussir. Aurait dû
bénéficier d’un groupe de soutien pédagogique, car la langue française n’est pas sa langue
première. Connaît des difficultés d’apprentissage et le climat de la classe ne l’aide en rien.
Les enseignants ont trop peu de temps pour l’aider, étant donné le trop grand nombre
d’élèves en difficulté.
16. Garçon. Cet élève a été intégré à un groupe de cheminement regroupé en janvier, mais
depuis le début de l’année, il était dans notre groupe, et ce, même si son classement d’origine
indiquait la fréquentation d’une classe spéciale. Cet élève n’a pas fait sa 6e année au primaire.
Il avait beaucoup de troubles du comportement et malgré ce fait, il a été difficile de le faire
admettre dans une classe spéciale.
17. Garçon. Élève brillant, mais leader négatif. D’une insolence et d’une arrogance qui sont
difficiles à accepter, car il nous fait clairement comprendre par son attitude qu’il en est
parfaitement conscient. Il nous est arrivé du primaire avec très peu d’informations qui nous
auraient permis de lui venir en aide.
18. Garçon. Élève brillant, mais leader négatif très perturbateur et dérangeant. D’une insolence
et d’une arrogance qui sont difficiles à accepter, car il nous fait clairement comprendre par
son attitude qu’il en est parfaitement conscient. Cependant, il réussit très bien dans toutes ses
matières. Il nous est arrivé du primaire avec très peu d’informations qui nous auraient permis
de lui venir en aide.
19. Garçon. Élève qui éprouve des problèmes de comportement, mais qui réussit à bien s’en
tirer. Il est brillant et il s’ennuie, donc il dérange. Il a été expulsé d’une autre école de la
commission scolaire.
20. Garçon. Élève qui n’a pas les acquis d’une 6e année du primaire. Grandes difficultés
d’apprentissage qui lui occasionnent de sérieux retards dans toutes ses matières. Il ne se sent
pas impliqué et concerné par ses apprentissages. Il aurait eu avantage à être dans un groupe
de soutien pédagogique.
21. Fille. Élève qui arrive du présecondaire et dont la langue maternelle n’est pas le français.
Graves difficultés d’apprentissage et retards marqués malgré sa volonté de réussir et ses
efforts soutenus. Elle aurait eu avantage à être dans un groupe de soutien pédagogique en
raison de ses difficultés.
22. Fille. Élève qui a repris son primaire. Grandes difficultés d’apprentissage. Son intégration
dans un groupe aussi perturbé a gravement nui à ses chances de réussite. Elle aurait dû se
retrouver dans un groupe de soutien pédagogique.
/3
23. Garçon. Élève qui éprouve des difficultés d’apprentissage. Il aurait bénéficié de travailler
dans un groupe où les intervenants auraient eu plus de temps pour l’aider et le pousser au
travail. Ses échecs sont essentiellement dus au fait que le climat de classe ne permettait pas
aux enseignants de prendre du temps pour lui.
24. Garçon. Élève brillant, mais leader négatif. D’une insolence et d’une arrogance qui sont
difficiles à accepter, car il nous fait clairement comprendre par son attitude qu’il en est
parfaitement conscient. Il nous est arrivé du primaire avec très peu d’informations qui nous
auraient permis de lui venir en aide.
25. Fille. Élève nouvellement arrivée au pays. Elle a été peu scolarisée jusqu’à maintenant. Elle
aurait dû être admise en classe d’accueil de scolarisation/francisation.
26. Garçon. Élève sans problèmes mis à part son immaturité qui n’aurait pas été aussi criante
dans un vrai groupe régulier.
27. Garçon. Cet élève a quitté l’école au mois de décembre en raison des menaces dont il était
l’objet suite à des événements qui se sont déroulés hors de l’école. Il a été l’acteur majeur
dans les difficultés rencontrées dans ce groupe.
28. Garçon. Atteint d’un trouble sévère de l’attachement suite à des traumatismes graves subis
durant son enfance dans son pays d’origine. Malgré qu’il soit suivi par un psychologue en
privé, il a des comportements complètement ahurissants (se cache sous les bureaux ou dans
des racoins, dérobe tout ce qui lui tombe sous la main, et adopte des attitudes menaçantes
comme faire mine de nous tirer dessus.) Il sème un certain malaise chez les autres élèves et
chez les intervenants. Même sa mère trouve qu’il a le don de lui faire perdre son sang-froid.
Et pour le comble, il nous est arrivé du primaire avec très peu d’informations qui nous
auraient permis de lui venir en aide.
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