12. Les risques de transmission du VIH sont plus importants si on est déjà porteur d’une infection
sexuellement transmissible (IST).
VRAI. Les rapports sexuels non protégés avec pénétration vaginale ou anale constituent le principal
mode de transmission du VIH. Le risque de transmission est accru lorsque l’un des partenaires
ou les deux est porteur d’une IST. En effet, les IST peuvent occasionner des plaies sur les parties
génitales et ainsi favoriser l’entrée du virus dans l’organisme.
LA PRÉVENTION DU VIH
13. Lors d’une relation hétérosexuelle, le VIH ne se transmet pas si la partenaire prend la pilule
contraceptive.
FAUX. La pilule contraceptive permet d’éviter une grossesse. Elle ne protège ni du VIH ni des autres
infections sexuellement transmissibles (IST). Les préservatifs, masculins et féminins, sont les
seuls moyens de protection contre le VIH et les IST. Ils ont également une fonction contraceptive.
14. Le préservatif est le seul moyen de protection contre le VIH et les infections sexuellement
transmissibles (IST).
VRAI. Les préservatifs, masculin et féminin, sont les seuls moyens de protection contre le VIH et
les IST. Il existe une grande variété de préservatifs (tailles, texture, goûts et couleurs variés).
Chacun peut ainsi choisir le modèle qui lui convient le mieux. Avant utilisation, il faut toujours
vérifier la date limite d’utilisation et que les préservatifs soient aux normes CE ou EN 600 (normes
européennes). L’utilisation de gel lubrifiant à base d’eau limite les risques de déchirure ou de
craquement du préservatif.
15. On peut avoir confiance en son (sa) partenaire s’il (elle) n’a pas de signe visible
de la séropositivité au VIH.
FAUX. La séropositivité ne s’accompagne généralement pas de signes visibles. On peut paraître
et se sentir en bonne santé en étant séropositif. Seule la réalisation d’un test de dépistage
du VIH permet d’établir le statut sérologique (séronégativité ou séropositivité) d’une personne.
16. Une femme séropositive enceinte transmet nécessairement le VIH à son enfant.
FAUX. La transmission du VIH d’une mère séropositive à son enfant peut intervenir pendant la grossesse,
lors de l’accouchement et de l’allaitement. Toutefois, le risque de transmission peut être réduit
de plus de 30 % à moins de 1 % grâce à la mise sous traitement de la femme séropositive enceinte,
la réalisation de l’accouchement par césarienne, l’allaitement maternisé exclusif. Dans de nombreux
pays du Sud, faute de moyens et de structures de soins, la prévention de la transmission de la mère
à l’enfant est insuffisamment mise en œuvre. Ainsi en 2008, seules 45 % des mères séropositives
au VIH bénéficiaient d’un traitement pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant. En France,
le test de dépistage du VIH est systématiquement proposé pendant la grossesse.
LES PRISES DE RISQUES ET LE DÉPISTAGE
17. Après une prise de risque, il est possible de bénéficier d’un traitement d’urgence limitant
le risque de transmission du VIH.
VRAI. Dans le cas d’une prise de risque, il est possible de bénéficier d’un traitement d’urgence,
appelé traitement post-exposition (TPE), qui vise à réduire le risque de contamination par le VIH.
Le TPE est la combinaison de trois antirétroviraux à prendre pendant quatre semaines.
Pour en bénéficier, il faut se rendre très rapidement aux urgences d’un hôpital après la prise
de risque (si possible dans les quatre heures et au plus tard dans les 48 heures). Un médecin
évaluera le risque pris et l’intérêt de prescrire le TPE. Un appel préalable à Sida info service
(0800 840 800) permet de vérifier l’adresse du service le plus proche et de lever les doutes
sur la réalité du risque.
18. Le médecin est autorisé à divulguer le résultat d’un test de dépistage du VIH à une tierce personne.
FAUX. Le médecin est tenu au secret médical. Il n’est donc pas autorisé à divulguer le résultat
d’un test de dépistage du VIH à une tierce personne.
19. Le test de dépistage du VIH est payant.
FAUX. Le test de dépistage du VIH n’est pas payant. Les consultations de dépistage anonymes et gratuites
(CDAG) et les centres d’information, de dépistage et de diagnostic des IST (Ciddist) réalisent
les tests de dépistage du VIH de façon anonyme et gratuite. Il existe au moins une de ces structures
dans chaque département. Les tests de dépistage réalisés en laboratoire sont intégralement remboursés
par la Sécurité sociale.
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