Version n°2 du 27/03/2006 (amendement n°1) Service de Rhumatologie, CHU Bicêtre
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sanguins, dans le but de pouvoir poursuivre des recherches après la fin de l’étude qui
pourraient expliquer l’efficacité potentielle de ce nouveau médicament. Ce prélèvement sera
gardé dans un premier temps dans l’hôpital qui vous suit, puis envoyé au centre coordinateur
du CHU de Bicêtre. Vous êtes libre de demander à tout moment que ces prélèvements soient
détruits.
Si vous êtes une femme non ménopausée, vous devrez utiliser une méthode de contraception
efficace pendant tout l’essai ainsi que pendant 150 jours après la fin de l’essai.
Les effets indésirables possibles liés à l’Humira* sont une augmentation possible du risque
d’infection, et en particulier de tuberculose, c’est pourquoi nous vous proposerons un
dépistage de la tuberculose avant le traitement. Si ce dépistage montrait que vous présentez
un risque de réactiver une tuberculose, pour éviter de prendre ce risque, nous ne vous
proposerions pas de participer à cette étude
Humira* est injecté par voie sous-cutanée dans l’abdomen, dans la cuisse ou dans le bras.
Risques prévisibles :
• Risques liés à Humira* : il est à noter que la fréquence des ces effets est rare
Comme la plupart des médicaments, Humira* est susceptible d’entraîner des effets
indésirables. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec Humira* sont : des
rougeurs, démangeaisons, gonflements et/ou douleurs au point d'injection, des infections
(infections des voies respiratoires supérieures, bronchites et infections urinaires), des nausées,
des douleurs abdominales et des dorsalgies, des maux de tête, des éruptions cutanées ainsi
qu’une élévation de la tension.
La plupart des réactions au site d’injection sont peu importantes et n’ont généralement pas
nécessité l’arrêt du traitement.
Les infections sévères observées sont des cas de pneumonie, d’arthrite septique, des infections
post-chirurgicales, cellulite (inflammation du tissu cellulaire sous cutané), des diverticulites,
des pyélonéphrites, et des infections opportunistes dues à des champignons. Elles nécessitent
un traitement antibiotique.
Vous ne devez pas prendre ce traitement si vous avez une infection.
Si vous développez une nouvelle infection pendant l’étude, vous serez suivi de très près. Si
votre infection devient grave, votre médecin arrêtera votre traitement par Humira*. Tout
symptôme d’infection doit être signalé à votre médecin.
Certains patients ont présenté une tuberculose alors qu’ils étaient traités par Humira*. Ces cas
sont survenus pour la plupart d’entre eux, au cours des 8 premiers mois de traitement. On
suppose qu’il s’agit de l’activation d’une tuberculose existante mais qui ne présentait pas de
symptômes à l’entrée du patient dans l’étude. Si vous avez une tuberculose active, vous ne
devez pas commencer le traitement par Humira*.
Le traitement par Humira* a été associé à de rares cas (≤ 0.1%) d’aggravations d’atteintes
neurologiques démyélinisantes qui disparaissaient à l’arrêt du traitement.