Sur ce dernier cercle on choisit un point (fonction : point sur objet) quelconque C et on trace
le cercle de centre C et de rayon CB(=AB).
On choisit sur le cercle de centre C, un point D et en ce point D on centre un cercle de rayon
DC(=CB=BA). Si ce dernier cercle coupe le premier cercle tracé (de centre A et de rayon
AB), on note E un point d’intersection. Alors, le polygone ABCDE a ces 5 côtés de longueurs
égales.
En faisant varier certains des points choisis arbitrairement sur les cercles tracés, on fait varier
les angles aux sommets du pentagone et on obtient ainsi une infinité (potentielle) de
pentagones équilatéraux.
On peut ensuite construire des pentagones équilatéraux non réguliers particuliers. Par
exemple, un tel pentagone avec deux angles droits … Avec un peu de trigonométrie (dans les
triangles rectangles, il n’est pas difficile de faire « observer-calculer-vérifier » les valeurs des
autres angles du pentagone « bi-rectangle ».
Description de l’activité retenue :
Le but de l’activité est de montrer que sous certaines hypothèses, il existe un point du plan à
partir duquel on voit les trois côtés d’un triangle, noté ABC, sous des angles tous égaux à
120°. Un tel point (qui s’appelle le point de Fermat du triangle) possède une propriété
remarquable (qui dépasse ce qui peut être démontré au Collège), il réalise le minimum de la
somme des distances MA+MB+MC.
Chacune des étapes, correspondant aux questions ci-dessous, sera illustrée et expérimentée à
partir des fonctionnalités d’un logiciel de Géométrie dynamique (Cabri-Géomètre par
exemple).
Soit ABC un triangle quelconque acutangle. On construit sur chaque côté un triangle
équilatéral de la façon suivante.
1) Que vaut l’angle ACB
? Si on note Γ
le cercle circonscrit au triangle ABC’ et si M
appartient à l’arc AB contenant C’ du cercle Γ
, que vaut AMB
? Et si M appartient à l’arc AB
ne contenant pas C’ de ce même cercle ?