Régulièrement, les mutualités font l’objet de propos
cinglants et de critiques de toute nature. En tant
qu’organismes assureurs, nous ne pouvons être sourds
aux critiques fondées et constructives qui devraient
insuffler une réflexion de fond sur notre rôle et notre
fonctionnement. A cet égard, forts de notre caractère
apolitique, nous ne manquons pas de questionner
régulièrement la perméabilité
de certaines mutualités avec
des prestataires (hôpitaux,
pharmacies, opticiens...) ou
avec certains pouvoirs tutélaires
(partis, syndicats…), soulevant
des interrogations sur la gou-
vernance de notre secteur. A nos
yeux, il n’y a aucun doute que le
secteur mutualiste gagnerait à ce
que les lignes soient plus claires
et plus transparentes.
En tant que Mutualités Libres,
nous avons toujours délibéré-
ment évité de nous inscrire dans
des débats stériles visant à opposer organismes assu-
reurs et prestataires de soins. Les sorties récentes d’une
poignée de syndicalistes médicaux, jetant l’opprobre sur
l’ensemble du secteur mutualiste sans aucun discerne-
ment, ne peuvent cependant nous laisser de marbre.
Il en est de même pour les propos propagandistes de
certains partis politiques visant à accrocher les mutua-
lités à leur tableau de chasse électoral, témoignant au
mieux d’une méconnaissance profonde du secteur de
la santé, au pire d’un poujadisme qui vise à détricoter
un système perfectible mais qui fonctionne sans rien
proposer de concret comme alternative.
N’en déplaise à certains, la fonction d’organisme payeur
est une fonction essentielle dans tout système de soins
de santé. Et elle devra être renforcée et plus active dans
les prochaines années. Vu le contexte de nos finances
publiques et l’émergence de nouveaux besoins de
santé, pensons-nous réellement avoir le luxe de laisser
la porte ouverte aux soins inutiles ou inadaptés, à la
surprescription de certains médi-
caments ou à la surconsommation
de certains actes techniques ? A
cet égard, il devient de plus en plus
évident que les mutualités devront,
en tant qu’organismes payeurs,
contribuer plus activement à
l’optimisation des dépenses de l’as-
surance maladie-invalidité. Ceci ne
pourra être effectif et efficace qu’en
renforçant la collaboration entre les
prestataires de soins, l’INAMI et les
mutualités, en définissant mieux les
bonnes pratiques et en détectant et
corrigeant celles qui ne cadrent pas
dans les objectifs de santé publique.
Espérons que certains propos extrêmes
soient à mettre sur le compte de la fièvre
électorale politique et médicale de 2014,
et que l’intérêt général et la collabora-
tion reprendront le dessus une fois
les hostilités passées...
corrigeant celles qui ne cadrent pas
dans les objectifs de santé publique.
Espérons que certains propos extrêmes
soient à mettre sur le compte de la fièvre
électorale politique et médicale de 2014,
et que l’intérêt général et la collabora
tion reprendront le dessus une fois
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Optimisation des dépenses, transparence…
Le secteur mutualiste face à ses responsabilités
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Xavier Brenez
Directeur Général
de l’Union Nationale des Mutualités Libres
Les mutualités devront,
en tant qu’organismes
payeurs, contribuer
plus activement à
l’optimisation des
dépenses de l’assurance
obligatoire