Textes adaptés à des fins pédagogiques en avril 2016 par Sophie Beaulieu et Annie-Ko Giroux, récupérés à
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N7 SA03 T2.1 Une région où travailler
L'ABITIBI-TÉMISCAMINGUE ET SES TERRITOIRES
Solidement ancrée sur le bouclier canadien dans l'ouest du Québec et la ligne de partage des eaux,
l'Abitibi-Témiscamingue est née il y a plus de 2,7 milliards d'années. Une activité volcanique et
tectonique intense et des périodes glaciaires lui ont légué une richesse minérale, forestière agricole et
hydrique unique qui ont contribué à sa colonisation et à son essor économique. Ses eaux se déversent
à la fois vers le sud, de la rivière Kinojévis vers la rivière des Outaouais, et vers le nord, de la rivière
Harricana vers la Baie-James. Sa situation géographique, jumelée à la présence de plus de 20 000 lacs
sur son territoire de 65 000 km2, est à l'origine de son appellation algonquine Abitibi qui signifie «
où les eaux se séparent » et Témiscamingue signifiant « au lac profond ».
Habitée par les Amérindiens depuis 8 000 ans, puis particulièrement par les Algonquins, la région a
connu un développement accéléré vers la fin du 19e siècle. C'est à cette époque que l'exploitation
agricole, forestière et minérale conduisit à la fondation de Ville-Marie en 1886 et à la création de
Rouyn-Noranda en 1926 et de Val-d'Or en 1934. L'amorce des grands projets hydroélectriques
durant les années 1960 et 1970 marqua également un moment fort du développement régional.
L'Abitibi-Témiscamingue est stratégiquement située sur le réseau routier transcanadien au
croisement de l'axe nord-sud ontarien et de l'axe est-ouest canadien. De ce positionnement découlent
de multiples partenariats économiques, culturels et sociaux avec ses régions limitrophes et les
autochtones ainsi qu'une présence économique significative et diversifiée sur les marchés
extrarégionaux.
Bien que la part de l'emploi liée aux ressources naturelles tende à décroitre et à s'orienter vers le
secteur tertiaire, l'économie de l'Abitibi-Témiscamingue repose encore en grande partie sur ses
ressources naturelles : les mines, la forêt et l'agriculture. Traditionnellement axée sur ses ressources
naturelles et la première transformation, la région mise aussi sur la diversification économique et
l'innovation pour se tailler une place dans la nouvelle économie. En découle la reconnaissance des
créneaux d'excellence ACCORD Techno-mines souterraines en 2005, Systèmes de construction en
bois en 2008 et Agriculture nordique, axée sur la production bovine en 2010. Son vaste réseau
d'enseignement professionnel, collégial et universitaire, avec plus de 220 programmes, de même que
ses 9 chaires de recherche et 10 unités de recherche, lui permet également d'exporter son expertise
dans une multitude de domaines au Québec et à l'étranger.
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LE BAS-SAINT-LAURENT ET SES TERRITOIRES
Bordée au nord par le fleuve Saint-Laurent et au sud par la frontière américaine et celle du Nouveau-
Brunswick, la région du Bas-Saint-Laurent s’étend sur 320 km de long, allant de La Pocatière à Les
Méchins.
Ses caractéristiques géophysiques lui procurent des avantages qui feraient l’envie de nombreux pays.
L’importante masse d’eau du fleuve tempère son climat et ses milliers de lacs et de rivières irriguent
son territoire. Son immense couvert forestier contribue à la qualité de son environnement, tandis que
ses vastes étendues agricoles et la mer toute proche garantissent sa sécurité alimentaire.
Ses voies de communication routières, ferroviaires, aériennes ou maritimes lui donnent un accès
rapide et efficace aux grands marchés de l’Amérique du Nord et de l’Europe.
La région compte une population de près de 201 000 habitants disséminés sur un territoire de
22 184 km2. La région administrative du Bas-Saint-Laurent, créée en 1982, est divisée en
8 municipalités régionales de comté (MRC) et en 114 municipalités locales. Près de 60 % de la
population vit dans les treize villes principales.
Au fil des ans, la population du Bas-Saint-Laurent a su tirer profit des innombrables richesses qui
l’entourent. Elle a d’abord misé sur l’agriculture et la forêt, mais elle s’est rapidement taillé une place
enviable dans plusieurs autres domaines d’activité. La proximité de la mer, la présence
d’établissements de haut savoir et de centres de recherche, la compétence de ses ressources humaines,
la qualité de ses services culturels et communautaires, sa position géographique stratégique et
l’abondance de ses ressources et infrastructures lui ont ouvert la porte à une foule de nouvelles
possibilités.
Pour ce qui est des perspectives d'emploi à moyen terme, sur la période 2013-2017, Emploi-Québec
estime qu’environ 19 000 postes seront à combler sur cette période de cinq ans. Sur ce nombre,
environ 17 300 postes (91 %) seront disponibles en raison des départs massifs à la retraite au Bas-
Saint-Laurent. Quant aux 1 700 postes restants, ils sont reliés à de nouveaux emplois créés en raison
de la croissance économique de la région. Au niveau des principales industries en croissance au Bas-
Saint-Laurent, on note les secteurs de la santé et de l’assistance sociale, la fabrication métallique, la
fabrication de produits en bois ainsi que le transport et l’entreposage.
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LA CAPITALE-NATIONALE ET SES TERRITOIRES
La Capitale-Nationale ce sont 3 régions totalement emploi qui sont à la recherche de talents d'ici et
d'ailleurs. Découvrez les marchés du travail de Charlevoix, de Portneuf et de la ville de Québec.
Québec et les environs.
La ville de Québec, la Côte-de-Beaupré et l'île d'Orléans, c'est plus de 12 000 entreprises et
366 227 emplois.
À Québec même, les secteurs traditionnels de l'emploi assurent la stabilité du marché du travail, qui
voit aussi se développer divers créneaux reliés à l'économie du savoir et aux technologies de pointe.
Il n'est pas surprenant de voir Québec susciter autant d'intérêt de la part des chercheuses et
chercheurs d'emploi d'ici et d'ailleurs, compte tenu du taux de chômage qui s'y maintient autour de
5 % depuis 2006 et des taux d'activité et d'emploi qui se comparent à ceux des plus grandes villes
canadiennes. Québec a besoin, dès maintenant, de tous les talents pouvant combler d'importants
besoins dans plusieurs secteurs de son économie.
Les nombreux départs à la retraite créeront de nombreuses possibilités dans les administrations
publiques, les soins de santé et l'assistance sociale, tandis que les secteurs de l'hébergement et de la
restauration et les commerces de gros et de détail sont toujours à la recherche de main-d'œuvre.
Voici un bref aperçu des secteurs qui ont changé l'image de l'emploi de Québec au cours des
dernières années :
les assurances et les services financiers : 10 sièges sociaux, 17 000 emplois;
les technologies de l'information et de la communication (TIC) et l'électronique :
540 entreprises, 19 500 emplois (optique photonique; technologies spatiales; arts numériques;
divertissements interactifs; jeux vidéo; développement de logiciels et d'électronique).
Le dynamisme de la région métropolitaine de Québec est de plus en plus reconnu, comme en fait foi
sa 2e place parmi les meilleurs endroits investir au Canada. Grâce au nombre et à la diversité de
ses emplois, à sa qualité de vie et à ses succès culturels, Québec attire un nombre croissant de
personnes aux compétences stratégiques venant de partout au Canada et dans le monde.
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LE CENTRE-DU-QUÉBEC ET SES TERRITOIRES
Un regard sur la région
Située au sud du fleuve Saint-Laurent et à mi-chemin entre Montréal et Québec, la région Centre-du-
Québec couvre une superficie de 6 980 km2. Elle compte 81 municipalités, dont 9 villes (Bécancour,
Daveluyville, Drummondville, Kingsey Falls, Nicolet, Plessisville, Princeville, Victoriaville et
Warwick) et 2 réserves indiennes (Odanak et Wôlinak). Les 234 165 habitants forment près de 3 %
de la population totale du Québec.
Une économie florissante
Le Centre-du-Québec bénéficie d'une économie diversifiée qui repose sur le dynamisme des activités
manufacturières et agricoles. Les emplois manufacturiers, nombreux et offrant de bonnes
perspectives d'emploi, distinguent la région des autres. Ce dynamisme est aussi palpable dans les
secteurs des services, de la construction, des communications et du commerce de détail et de gros. La
région est également l'hôte d'événements touristiques majeurs qui font sa renommée.
Force vive : environnement et développement durable
La région se préoccupe fortement du développement durable et de la préservation de
l'environnement, faisant ainsi figure de précurseur au Québec. De fait, bon nombre d'entreprises
s'affichent à juste titre comme des chefs de file dans le domaine des technologies et des systèmes
logistiques de récupération, de gestion et de valorisation des matières résiduelles. Depuis le début des
années 1980, le Centre-du-Québec se démarque par son travail de sensibilisation et d'éducation
entourant la récupération au Québec. Le premier centre de formation en entreprise et récupération
(CFER) à voir le jour a été implanté dans la région. Aujourd’hui, on en dénombre 17 répartis dans la
province.
Emploi-Québec dans la région
Dans la région, les services d'Emploi-Québec offerts aux chercheuses et chercheurs d'emploi et aux
entreprises sont accessibles par l'entremise de 4 centres locaux d'emploi.
Depuis 2006, Emploi-Québec Centre-du-Québec est responsable de la gestion du Programme de
subventions aux entreprises adaptées (PSEA) pour l'ensemble du Québec. Ce programme vise
2 objectifs : créer des emplois adaptés aux besoins des personnes handicapées et consolider
l'employabilité de ces personnes pour qu'elles puissent occuper un emploi standard à long terme.
Notons également que, depuis 2007, le Centre-du-Québec est responsable, pour l'ensemble de la
province, du traitement des demandes concernant la qualification obligatoire et c'est au Centre
administratif de la qualification professionnelle (CAQP), situé à Victoriaville, qu'a été confié ce
travail.
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LA CHAUDIÈRE-APPALACHES ET SES TERRITOIRES
D'une superficie de 15 080 km2, la région de la Chaudière-Appalaches est entourée par le fleuve
Saint-Laurent et la frontière américaine ainsi que les régions du Bas-Saint-Laurent, du Centre-du-
Québec et de l'Estrie. Elle compte une population de 410 829 personnes (2011), réparties dans
136 municipalités, regroupées en 9 municipalités régionales de comté (MRC) et 1 pôle urbain, Lévis.
La région de la Chaudière-Appalaches se caractérise par ses richesses historiques et patrimoniales
parmi les plus vieilles au pays, léguées par nos bâtisseurs depuis 3 siècles. Dès le 17e siècle, au
moment de la colonisation française, l'occupation du territoire s'est concentrée près du littoral bordé
par 200 km de berges.
La région porte bien son nom puisqu'elle est traversée par la rivière Chaudière, qui parcourt
l'ensemble de la Beauce et se jette dans le fleuve Saint-Laurent à Lévis. Au sud, à la frontière du
Maine, les sommets des Appalaches jalonnent les régions de Thetford Mines, de Lotbinière, des
Etchemins, de Bellechasse, de Montmagny et de L'Islet.
Le marché du travail de la Chaudière-Appalaches se caractérise par des activités qui s'étendent à
plusieurs secteurs, notamment les matériaux composites et le plastique, la valorisation du bois dans
l'habitation et les matériaux textiles et techniques.
En raison des nombreux départs à la retraite prévus et de la croissance de l'emploi dans la région,
plusieurs milliers de postes seront disponibles dans les prochaines années.
La publication suivante présente les plus récentes perspectives d'emploi régionales selon Emploi-
Québec. Elle précise, pour plus de 500 métiers et professions, le nombre de personnes en emploi, le
revenu annuel moyen et les possibilités d'intégration au marché du travail.
Téléchargez la publication Marché du travail dans la région de la Chaudière-Appalaches
Perspectives d'emploi par profession 2013-2017 (PDF, 1,2 Mo)
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