Rome et l’intégration de l’Empire
Tome I : Les structures de l’empire romain
François Jacques, John Scheid
PUF, Nouvelle Clio, 1990, 2002 (6ème édition)
Dispo : Perso ; BM Annecy Magasin 8°22845
Chapitre 1 Du princeps à l’empereur
Problèmes depuis l’intégration des Italiques dans la cité (loi Plautia Papiria
89 av.) : participation aux comices ? aux gouvernements ?
A Rome lutte entre les élites pour le pouvoir et les provinces. Lutte encore
plus dure avec l’arrivé des Italiques.
Rivalité aboutit à une rupture du consensus au sein des élites. Vie politique
sombre dans le désordre total.
Apaisement hors de porté après l’échec du projet de Sylla.
Elite assiste aux assauts de Pompée, Crassus et César. Créent des immenses
clientèles.
Après 49 av. prééminence absolue de César, chantage au sénat. Personnalité d’un
roi, comme au le voit au 1er s av. Meurt avant de restaurer la Res Publica.
Après sa mort, réapparition des oppositions. Sénat compose avec Marc Antoine,
Lépide et le jeune César.
Triumvirs font divinisé César, ratifient ses actes.
L’élite traditionnelle quitte la scène politique romaine.
La rivalité des « héritiers » empêche la reconstruction de la République.
Marc Antoine cherche à s’imposer successeur de Pompée. Restaure Asie Mineur,
veut combattre les Parthes. Laisse à César Octavien les affaires intérieures :
distributions aux vétérans. Entre 43 et 38, années décisives, César le jeune se
rend compte des réformes nécessaires et des passages interdits pour éviter la
crise.
Paix et apaisement dans l’élite après Actium (2 septembre 31) et Alexandrie (1er
août 30). Peut se consacrer à la restauration de la Res Publica.
1 La création du principat par Auguste
Pour Mommsen, principat résultat et aboutissement de la volonté populaire
révolutionnaire. Prince magistrat extraordinaire, légitimé populaire. Dyarchie
entre sénat et prince au nom du peuple.
D’autres considèrent comme une dictature militaire, monarchie larvée. Régime
absolu déguisé avec la façade républicaine.
Troisième tendance : rétablissement des règles de droit public après rupture de
consensus des élites, sur fond de problèmes structurels urgents, le tout en
laissant jouer les coutumes. Continuation du régime républicain complété par
avantages légaux aux princeps.
Idée de Mommsen et ses successeur semble la plus équilibré, sans oublier que ce
n’est pas qu’une suite juridique et que le régime a mis plus d’un siècle à se
mettre en place.
1.1 L’ère triumviral (44 – 28 av. J.-C.)
Dès décembre 44, « républicains » jouent l’affrontement entre César le jeune et
Marc Antoine. 1er janvier 43, sénat accorde imperium de propréteur à César, avec
ornements consulaires, droit de siéger au sénat parmi les questoriens,
possibilité de briguer le consulat 10 ans avant l’âge légal. 7 janvier 43, prend
les faisceaux et les auspices.
Après la bataille de Modène, César le jeune se rapproche de Marc Antoine. Se
fait élire consul avec Q. Pedius le 19 août 43. Fait voter son adoption par
César (lex curiata). Q. Pedius fait voter une loi contre les assassins de César.
Rome et l’intégration de l’Empire T1 François Jacques, John Scheid 1/4
Fin octobre 43, César, Marc Antoine et Lépide (qui avait pris Grand Pontificat)
se retrouve secrètement à Bologne et se proclame « triumvirs chargés de la
constitution de la res publica ». Se partagent l’administration des provinces. :
Gaule Cisalpine et Chevelu à Antoine ; Narbonnaise et Espagne à Lépide ;
Afrique, Sicile, Sardaigne à César. Italie gérée en commun.
Liste de proscription contre leurs ennemis.
27 octobre 43, triumvirat légal par plébiscite du tribun de la plèbe P. Titius.
Pouvoir égal à celui des Consuls pour les Triumvirs entre le27 novembre 43 et 31
décembre 38, pour refonder la res publica, l’ordre constitutionnel, troublé par
les usurpations (Brutus, Cassius et Sex. Pompée). Gaules Cisalpines et Chevelues
à Antoine ; Narbonnaise et Espagne à Lépide ; Afrique, Sicile et Sardaigne à
César le Jeune.
Puis victoire de Philippes en 42. Nouvelle situation dans les provinces.
Repartage : Lépide à Narbonnaise et Afrique ; César le jeune Espagne, Sardaigne,
Sicile ; Marc Antoine Gaule Chevelue.
César chargé d’installer les vétérans démobilisés en Italie. Mesures
d’expropriations dans 18 cités d’Italie, très vif mécontentement, suscitent
soulèvement sous la poussée du Consul L. Antoninus (frère du triumvir) qui se
termine par un bain de sang à Pérouse printemps 40. Après ce conflit triumvirs
au bord de la rupture, mais paix en septembre 40 à Brindes.
Nouvelle redistribution des provinces : Antoine conserve provinces à l’est de
Scodra (Illyrie), César : provinces latines ; Lépide Afrique.
César chargé d’arreter les raid de Sex. Pompé en Italie ; Marc Antoine doit
affronter les Parthes pour venger défaite de Crassus.
A la suite Brinde, César le Jeune reçu une ovation (forme mineur du triomphe),
et prend comme prénom imperator : Imperator Caesar divi filius.
Nom César Octavien rarement cité dans sources. Plutôt César, C.César, Auguste…
En 39 : blocus Rome et Italie par Sex. Pompée : troubles, famine…
Accord : paix de Misène. Pompée reçoit Sicile, Sardaigne, Corse et évacue
Italie. Puis reprise des hostilités…
Nouveau problème dès 31 décembre 38, car fin des pouvoirs des triumvirs.
Pouvoirs conservé à l’extérieur du pomerium car censé attendre leur successeurs.
Printemps 37 : triumvirs se rencontrent à Tarente, décident de proroger leurs
pouvoirs pour 5 ans. César le jeune fait approuver cette décision par le peuple
en septembre ou octobre 37, porte titre : triumuir rei publicae constituendae
iterum.
Eté 36 : des victoires pour César. Capte aussi la confiance des armées de Lépide
et l’envoie en exil à Circei où il reste 24 ans.
César triomphalement accueilli à Rome, proclame fin des guerres civils et remise
des impôts les plus lourds. En retour, reçoit une ovation, un arc de triomphe,
une colonne dorée, droit porter couronne de laurier et droit de banquet annuel
ds temple de Jupiter. Propose de déposer le pouvoir triumviral. En échange
plébiscite lui confère sacro sainteté d’un tribun de la plèbe et droit de
s’asseoir au sénat sur les bancs des tribuns.
En 35, autre plébiscite même sacro sainteté à Livie (sa femme) et Ocatvie (sa
sœur).
Années suivantes, triumvirs fortifient leurs positions : en Italie ect pour
César et provinces hellénophones pour l’autre. César acquiert confiance plèbe
romaine, vétérans, élites. Parallèlement, entreprise de dénigrement systématique
d’Antoine. Donne impression de menacer paix civile.
Rupture entre les triumvirs en janvier 33.
César convoque le sénat où il se rend. Prêt à abdiquer si M Antoine abdique
aussi. Fuite de 300 sénateurs accompagnant les consuls auprès de M Antoine =
ouverture des hostilités. Après affaire du testament d’Antoine, ses anciens amis
se rallient à César.
Sénat décide de déchoir Antoine du consulat qu’il devait revêtir en 31, de le
priver de tous pouvoir et déclarer la guerre à Cléopâtre.
Pour fidélité des provinces, César utilise serment militaire.
Après victoires d’Actium (2 septembre 31) et Alexandrie (1er août 30), consensus
et privilèges au vainqueur. Sénat lui accorde couronne obsidionale et le
triomphe sur Cléopâtre. Arcs et fêtes pour célébrer Actium et Alexandrie.
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En 30 sénat accorde à César droit de nommer des patriciens, le ius auxilii des
tribun, droit de grâce, et autorisation de porter le prénom Imperator.
Le 1er janvier 29, « tous » (magistrats et sénat) prêtent serment de reconnaître
et observer toutes les dispositions prises à par César. Plus inscription de son
nom dans les hymnes saliens, et droit de proposer aux sacerdoces publics autant
de candidat qu’il veut.
Le 11 janvier 29, temple de Janus fermé. Paix revenue dans l’Empire.
1.2 Le principat d’Auguste (27 av. J.-C. – 14 ap. J.-C.)
2 L’investiture du prince après Auguste
2.1 Aspects formels de l’investiture
2.2 Aspects privés de l’investiture
3 Les pouvoirs du Prince
Repose sur des éléments sociaux et légaux. Mais importance de sa position
sociale
3.1 Le pouvoir du Prince
3.2 Les pouvoirs de l’empereur
L’imperium proconsulaire
La puissance tribunicienne
Privilèges particuliers
Pouvoirs religieux
4 La représentation du pouvoir impérial
4.1 Le principat entre la monarchie et la république libre
4.2 Entre homme et dieu
Chapitre 2 Le prince et la respublica
Chapitre 3 Les religions
1 Principes généraux
2 Les cultes publics
3 Religions, dévotions et pensées religieuses privées
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Système religieux forcément tolérant à l’égard des pratiques privées.
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Surtout que rel publique concerne rarement contexte domestique : fêtes des morts
uniquement (célébré par les pères de famille au nom du peuple).
Donc bcp de communauté cultuelles privées : plan familiale seulement ou
exprimées publiquement, mais hors des espaces réservés aux dieux poliades.
Toutes pratiques tolérés par Rome à condition que provoquent pas le désordre :
astrologues, sectes rel ou philosophiques, prophètes…
Ces cultes et dévotion ne gênent personne tant que dépasse pas leur espace
réservé.
Mais si deviennent exclusive, passe aux yeux du peuple contestation du pouvoir,
et échappent à la communauté civique.
Pas de vrai problèmes, sauf soulèvement des Juifs en Cyrénaïque et Egypte. Pas
généralité par d’intolérance ni d’hérésie tant le pouvoir n’est pas
christianisé.
Relations bonnes entre ces communautés et autorités, malgré des crises.
Réunion des cultes dans Rome favorise intégration des cultures. En plus,
polythéisme adapté à recevoir nouvelles divinités.
Chrétiens et juifs bcp moins opposées à la cœxistence avec goim que l’histoire
moderne voulait le faire croire.
Extansion de la citoyenneté romaine, accorde aux adeptes des religions
minoritaires des droits et devoirs.
Chapitre 4 L’armée
Chapitre 5 L’emprise romaine sur l’Empire
Chapitre 6 Les statuts des personnes et des communautés
Chapitre 7 La société
Chapitre 8 L’activité économique
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