Accompagnement de la famille

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Blauwbloeme Nathalie
Machuelle Nathalie
Définition de
l’accompagnement
et du soin.
Vers 1600, l’accompagnement se définit
comme une partie qui accompagne la partie
principale. Le verbe accompagner signifie
prendre pour compagnon, puis se joindre à
quelqu’un, notamment pour faire un
déplacement en commun.
Larousse
Accompagner :
Se joindre à quelqu’un pour aller où il va, en même temps
que lui.
Traduit aussi le mouvement.
C’est l’action de celui qui fait mouvement vers le partage du
pain.
Une lecture anthropologique
1. La formation initiale :


dans la classe : relation que le maître organise auprès de
son élève
accompagnement qui vise à guider ou à suivre selon les
cas le stagiaire dans son parcours de formation.
2. La formation continue.
3. Thérapeutique.
4. Social.
5. Existentiel.
Toute relation éducative n’est pas
accompagnement.
Accompagner, c’est être le témoin solidaire du
cheminement d’un autre. Et il introduit
immédiatement dans les éléments de réflexion le
concept d’altérité : « Pour comprendre
l’accompagnement, il faut avoir accepté l’altérité :
l’autre est radicalement différent de nous, bien que
semblable… ».
Bagros Philippe
Soin :
Moyens par lesquels on essaie de guérir une maladie,
de soigner une blessure.
•
•
Actes par lesquels on veille au bien-être de
quelqu'un : entourer ses hôtes de soins attentifs.
Actes de thérapeutique qui visent à la santé de
quelqu'un, de son corps : les premiers soins à un
blessé.
Et pour nous, que représente les
mots « accompagner » et
« soin »?
Amener à
Etre là
Cheminer
Accompagner
Accueillir
Soutenir
***
Epauler
Aider à
Vivre
avec
Accompagner
Pansement
Perfuser
Soin
Pose d’une
sonde
***
Injection
Toilette
Prise de
sang
L'accompagnement est le fait d'accompagner, mais
« accompagner quelqu'un ce n'est pas le précéder,
lui indiquer la route, lui imposer un itinéraire, ni
même connaître la direction qu'il va prendre. C'est
marcher à ses côtés en le laissant libre de choisir
son chemin et le rythme de son pas »
Nous devons nous adapter au rythme de la
personne.
L’accompagnement un
soin en soi.
Adaptation
Ecoute
Respect
Tout comme le
surfeur, si nous
voulons être
à l’aise, il nous
faudra un
minimum de
technique.
Les mécanismes de défense.
Pour le patient :
L’isolation
Le déni
La projection agressive
La régression
Pour le soignant:
L’identification projective
La rationalisation
La banalisation
La fausse réassurance
L’écoute active
Evitons les questions fermées
oui ou non.
Les questions ouvertes stimulent
l’échange
Reconnaitre et légitimer les émotions
Faire confiance au patient
Cela ne sert à rien de se
mettre à l’eau si on a
peur de surfer.
Moments en équipe
Prévenir le surinvestissement de certains
et le désinvestissement d’autres
Reconnaissance des responsables
Détecter le besoin de faire intervenir
d’autres fonctions
Et le temps dans tout ça…
Accompagnement de la famille.
Vécu des proches, mode de fonctionnement familial.
Etre attentif à leurs questions et y répondre, leur
apporter les explications dont ils ont besoin.
Mécanismes de défense du patient et de sa famille
Ressources disponibles dans la famille
Limites de la famille
L’espace enfant.
Respecter le fonctionnement familial sans chercher à
le modifier.
Tenir compte des conflits familiaux.
Respecter une certaine distance dans la relation avec
la famille.
Ne pas s'identifier à la situation de la famille.
Respecter les limites que pose la famille.
Respecter la limite propre à chacun.
« Notre surfeur, grâce à quelques notions théoriques
et techniques, grâce à l’entourage de ses pairs est prêt
à se laisser porter et emporter par la vague tout en
ayant soin de garder une certaine maitrise afin de ne
pas tomber à l’eau. »
« Dans la confrontation à la maladie grave, une
personne se métamorphose sans le vouloir, et de
manière souvent abrupte, en patient enfermé dans
une chambre d’hôpital. Le cours habituel de la vie
percute de plein fouet l’incompréhensible et
l’inéluctable. Comprendre cette destruction de
l’identité, cette annihilation d’une certaine définition
de soi, la confrontation au changement du regard des
autres sur soi, mais aussi du sien propre, renvoie, tant
le malade que le soignant, à la réalité fondamentale de
ce qui se joue dans l’ici et le maintenant. »
Dans une époque où le soin se définit par la
tarification à l’acte, comment faire pour être
véritablement là pour le malade, pour l’accompagner
tout au long sa maladie avec toute la
compréhension, tout le sacré et toute la présence qui
lui convient ?
Avoir accès à ce que signifie pour un être humain de
vivre avec une maladie grave permet au soignant de
donner sens à chacun de ses gestes. Et surtout, de
sortir de la banalisation de ces actes répétés dans le
quotidien d’une profession pour les réentendre dans
la gravité des yeux du patient qui les vit pour la
première fois.
C’est ainsi que le rôle de soignant prend toute sa
grandeur. »
Merci pour votre attention.
Pour information
« Face à la maladie grave, patients, familles,
soignants » de M. Ruzniewski.
« L’Abécédaire des sciences humaines en médecine »
de Philippe Bagros
« La maladie entre vie et survie », de E.Hirrsh
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