PARIS MARNE-LA-VALLÉE - Epamarne et EpaFrance

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MARNE-LA-VALLÉE
PARIS
UN TERRITOIRE
D’INNOVATIONS
URBAINES
MARNE-LA-VALLÉE
TERRITOIRE D’INNOVATIONS URBAINES
epa-
nel
mar
aval
lee.
fr
LGV NORD
Lilles
Bruxelles
N2
LGV EST
Roissy-CDG
NE
LIG
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Saint-Denis
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NE
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E
E1
5
Gare du Nord
La Défense
des Lilas
Paris Mairie
16
RER
NE
14
A104
LIG
Nanterre
Le Bourget
LIGN
17
RosnyBois-Perrier
Chelles
Gournay
LIGNE 11
Châtelet
A
Gare de Paris
Gare de Lyon
Montparnasse
RER
C
VersaillesChantiers
LIG
NE
Villejuif
institut
G.Roussy
Ligne 11
Ligne 14
Ligne 15-16-17
Ligne 18
MassyPalaiseau
HUB
Noisy-Champs
Marne-la-Vallée
Tournan
Boissy-St-Léger
Interconnexion
LGV-EST
LIGNE 18
LE GRAND PARIS EXPRESS
Pôle touristique
international
Bry-Villiers
Champigny
15
Saint-Quentin-Est
Cluster Tourisme
Cluster Descartes
Ville durable
RER
Pont-de-Sèvres
arne
La M
Orly
Projet liaison TGV
LGV SUD-EST
N104
LGV SUD-EST
A4
SOMMAIRE
PARIS MARNE-LA-VALLÉE
VILLAGES NATURE
TERRITOIRE D’INNOVATIONS
UN PROJET EXEMPLAIRE
DE LA VILLE DURABLE P.4
D’ÉCO-TOURISME P.14
AMÉNAGEMENT URBAIN DURABLE
ECO-CONSTRUCTION
LA DÉMARCHE ÉCOQUARTIER
DES FILIÈRES VERTES
APPLIQUÉE À GRANDE ÉCHELLE P.6
EN PLEIN DÉVELOPPEMENT P.16
INNOVATION URBAINE
BIM
CLUSTER DESCARTES :
EPAMARNE PASSE À
LE PREMIER PÔLE DE R&D DÉDIÉ
L’ÈRE DU BÂTIMENT 2.0 P.18
À LA VILLE DURABLE EN FRANCE P.8
EPAMARNE / EPAFRANCE
PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE
40 ANS DE SAVOIR-FAIRE RECONNUS P.19
DES ÉNERGIES DÉCARBONÉES POUR
UNE VILLE PLUS RESPONSABLE P.10
ECOMOBILITÉ
UNE APPROCHE ALTERNATIVE
DES DÉPLACEMENTS P.12
M A R NE - L A - VA L L É E | UN TER R ITO IR E D’ IN N OVATIO N S UR B A INE S
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PARIS MARNE-LA-VALLÉE
TERRITOIRE D’INNOVATIONS DE LA VILLE DURABLE
Transition énergétique, économie d’espace et mobilité alternative sont les axes principaux sur lesquels
repose l’aménagement urbain durable à Marne-la-Vallée. Qu’il s’agisse des nouveaux quartiers d’habitat
ou des nouveaux centres d’affaires, l’ensemble des projets respecte les principes du développement
durable. Le territoire est aujourd’hui dans une phase opérationnelle qui représente un potentiel
d’investissements publics et privés de 5 milliards d’euros d’ici 2025.
Tout ceci constitue un véritable creuset d’expérimentations et fait de Marne-la-Vallée un territoire
démonstrateur d’innovations à grande échelle.
Territoire précurseur, dès sa conception, en matière
de développement durable, Marne-la-Vallée affirme
sa vocation d’innovation à travers l’ensemble de
ses projets d’aménagement. Tous généralisent les
exigences du développement durable – mixité sociale,
mixité des usages, économie d’espace... Des initiatives
majeures sont ainsi en cours, tant en matière de
construction et d’aménagement durable, que de
performance énergétique ou de mobilité décarbonée.
Un potentiel de développement permettant d’innover
à grande échelle
Marne-la-Vallée connait aujourd’hui un rythme
important de développement. De nombreuses ZAC
ont été créées ou modifiées dans le sens d’une
intensification de la ville. Cela permet aujourd’hui de
disposer d’un potentiel de développement inégalé en
Ile-de-France : 5 milliards d’investissements attendus
d’ici 2025 pour la construction de 20 000 logements
et le développement de 1,5 million de mètres
carrés d’activités économiques. Ce vaste potentiel
d’aménagement et de construction en résidentiel,
tertiaire et zones d’activités, est d’un niveau tel qu’il
permet de développer des expérimentations et des
démonstrateurs à grande échelle.
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L’innovation portée par une volonté politique
Cette démarche d’innovation implique l’ensemble des
partenaires, au premier rang desquels se trouvent les
collectivités locales. La multiplicité des innovations en
cours et à venir a conduit à une démarche partenariale
entre les collectivités, l’établissement public et les
acteurs publics et privés de l’innovation, afin de
structurer l’ensemble des démarches d’innovation et
plus particulièrement :
• d’assurer un suivi dans le temps et une évaluation
scientifique de l’impact des innovations sur le
territoire et ses habitants, en s’appuyant sur les
compétences du cluster Descartes, y compris les
laboratoires de sciences sociales ;
• de partager et diffuser les retours d’expérience
avec l’ensemble des parties prenantes, y compris
les habitants ;
• de contribuer à la recherche de complémentarités
et de synergies entre les projets urbains innovants
du territoire.
Dans ce cadre, un lieu dédié au cluster Descartes
et à l’innovation sera bientôt créé au cœur de la Cité
Descartes. Il sera conçu comme un espace de partage
des connaissances sur la ville durable et d’accueil de
manifestations sur ce thème, et comme une vitrine des
innovations françaises en matière de ville durable.
PARIS M ARNE - LA-VAL L ÉE | TERRITOIRE D’INNOVATIONS DE L A VIL L E DUR A B L E
L’aménagement urbain durable, vecteur de croissance
des « filières vertes »
La grande diversité des projets en cours
d’aménagement sur le territoire de Marne-laVallée favorise le développement de « filières
vertes », dont certaines sont déjà clairement
identifiées. Elles représentent un fort potentiel
pour la construction et les travaux publics ainsi
que pour l’agriculture de proximité.
Ainsi, en matière de construction et de travaux publics,
la filière la plus avancée à ce jour est celle du chanvre.
La filière bois-construction représente quant à elle
un important potentiel grâce aux nombreux massifs
forestiers du territoire. Cette dernière s’appuie tout
particulièrement sur le FCBA, l’Institut technologique
français pour les filières forêt, bois, ameublement
et construction, qui s’est implanté en 2014 à la Cité
Descartes. Enfin, le territoire offre un potentiel de
développement pour la filière miscanthus, y compris
sur la première transformation et le transport fluvial
vers d’autres sites de transformation industrielle.
Des filières autour de l’agriculture sont également
développées grâce aux 2 600 hectares de surfaces
agricoles du territoire. Le développement d’une
agriculture urbaine constitue un atout pour promouvoir
une boucle alimentaire locale à Marne-la-Vallée.
Un rayonnement international
Marne-la-Vallée, pôle d’innovation urbaine du Grand
Paris, bénéficie d’une bonne visibilité européenne.
Des accords de partenariats avec les Etats-Unis et
l’Asie ont été signés lors du colloque international
GreenCity, organisé en octobre 2013 à la Cité
Descartes, dans le but de valoriser les savoir-faire
français sur la ville durable.
Ces partenariats majeurs avec Université Paris-Est
(Communauté d’Universités et d’Etablissements COMUE), la Banque Mondiale, le cluster Energie de
Philadelphie, l’université métropolitaine de Tokyo, la
Société du Grand Paris, Efficacity... témoignent de
la volonté de créer des synergies entre le monde de
l’enseignement, de la recherche et des industriels, pour
accélérer l’innovation et la transition énergétique. Ces
accords ouvrent des perspectives de coopération en
matière d’innovation et de développement économique.
Marne-la-Vallée est par ailleurs membre des
programmes et réseaux européens Climate KIC/
EURBANLAB en collaboration avec le pôle de
compétitivité Advancity.
GreenCity - 2013
Programme Les Lodges à Chanteloup-en-Brie
M A R NE - L A - VA L L É E | UN TER R ITO IR E D’ IN N OVATIO N S UR B A INE S
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AMÉNAGEMENT URBAIN DURABLE
LA DÉMARCHE ÉCOQUARTIER
APPLIQUÉE À GRANDE ÉCHELLE
Favoriser le vivre ensemble, veiller à l’équilibre habitat-emploi, imaginer les mobilités de demain,
construire une ville économe en espace et énergétiquement performante, le tout dans une logique
d’aménagement urbain durable respectueux de l’environnement, sont les ambitions affichées par Marnela-Vallée. Les actions des EPA reflètent leur volonté de concevoir la ville dans une démarche concertée qui
prend en compte les trois piliers du développement durable : économique, social et environnemental.
Marne-la-Vallée accueille chaque année 4 500
nouveaux habitants. Pour répondre à leurs attentes,
près de 2 350 logements ont été construits en 2015
et le seront en 2016. A l’horizon 2025, ce sont près de
20 000 logements qui verront le jour sur le territoire,
principalement autour des futures stations du Grand
Paris Express, dans les écoquartiers de Bussy SaintGeorges et de Montévrain, ainsi qu’au Val d’Europe.
Toutes ces opérations intègrent les meilleurs
savoir-faire en matière de développement durable
et des actions particulièrement innovantes sont
menées dans les domaines de l’énergie (réalisation
de bâtiments passifs ou à énergie positive), de l’eau
(développement de l’assainissement alternatif), des
transports (transports en commun en site propre,
liaisons piétons-cycles, éco-mobilités…) et des TIC
(accès au très haut débit).
Une démarche d’écoquartier intégrée
Les grands projets d’aménagement de Marne-la-Vallée
sont développés aujourd’hui selon une démarche
écoquartier. Cela induit une intensification urbaine qui
intègre la notion de « ville des courtes distances »,
encourage l’usage des transports en commun et laisse
une large place aux espaces ouverts.
6
appui sur la future station du Grand Paris Express.
Sa programmation ambitieuse comprend à terme la
réalisation de 4 000 logements, 400 000 m2 de tertiaire
et 150 000 m2 d’activités, commerces et équipements,
plus en lien avec la ville et les quartiers avoisinants.
L’écoquartier du Sycomore à Bussy Saint-Georges
Ce nouveau quartier de 4 500 logements, dont 25 %
de logements sociaux, est le plus grand écoquartier
de France bénéficiant d’une convention avec l’Etat.
Il a été conçu dès l’amont comme un quartier des
courtes distances en matière de transport collectif
et de mobilités douces. Ses bâtiments affichent des
performances énergétiques supérieures à la RT
2012 et s’approvisionnent en énergies renouvelables
(chaufferie bois, biomasse). Entre autres innovations,
ce quartier exemplaire a recours aux éco-matériaux,
opte pour une gestion performante des déchets et
pour la phyto-épuration des eaux pluviales.
L’écoquartier de Montévrain
La Cité Descartes
Cet écoquartier de 3 000 logements, lui aussi
conventionné avec l’Etat, affiche une mixité
fonctionnelle remarquable grâce à son ambitieuse
programmation résidentielle et économique. Outre de
nombreux commerces de proximité, ce sont 150 000 m2
de tertiaire qui sont développés au pied de la gare RER.
Ce vaste projet urbain, co-construit avec les
collectivités, est en cours de développement et s’appuie
sur le plan-guide réalisé par les Ateliers Lion Associés.
Il intégrera progressivement le pôle universitaire
dans un nouveau quartier dense et mixte prenant
S’étendant sur 153 hectares, cet écoquartier est
organisé autour d’un parc de 20 ha et d’un cœur
agro-urbain où se développe une agriculture de
proximité (maraîchage, arboriculture, floriculture,
jardins familiaux…).
AM É NAGE ME NT U RBAI N DURABL E | L A DÉM ARCH E ÉCOQUA R TIER A P P L IQ UÉE À G R A N DE ÉC H EL L E
Le Val d’Europe
Nature en ville et qualité de vie
Une nouvelle étape du développement urbain et économique du Val d’Europe est en cours. Elle permettra
un important développement résidentiel de près de
4 600 logements et résidences, et disposera d’une
forte dimension économique avec plus de 625 000 m2
d’activités tertiaires et touristiques. Un plan d’actions
en matière de développement durable est en cours
d’élaboration, mettant en particulier l’accent sur la
mixité fonctionnelle, le développement des transports
collectifs en lien avec le pôle gare de Chessy, les
réseaux de chaleur et la gestion de l’eau et des déchets.
Marne-la-Vallée dispose d’atouts naturels
exceptionnels : la Marne au nord, un vaste domaine
boisé et forestier qui couvre 20 % du territoire et une
nature très présente et valorisée pour ses fonctions
écologique, sociale et économique : 8 000 ha sur
les 17 500 ha de Marne-la-Vallée sont en espaces
ouverts, agricoles ou boisés, soit 37 m2 / habitant,
contre 14 m2 à Paris.
Un développement respectueux des grands équilibres
L’équilibre habitat-emploi
Marne-la-Vallée attire près de 2 000 emplois par
an et bénéficie d’un ratio voisin de un emploi par
actif résident. Afin de conserver cette dynamique
et veiller à l’équilibre habitat-emploi, chaque projet
urbain est accompagné du développement d’activités
économiques. Ainsi, le cluster Descartes dédié à la
ville durable va permettre la création d’éco-activités
innovantes liées à la construction, la mobilité
durable ou encore l’efficacité énergétique, vecteurs
de croissance. Le pôle touristique consolidera
quant à lui les filières d’activités liées au tourisme
en s’appuyant sur les 16 millions de visiteurs des
deux parcs d’Euro Disney ainsi que sur le projet
d’éco-tourisme Villages Nature. Des projets
d’aménagement à la conception urbaine renouvelée
favoriseront également la création de nouveaux pôles
d’activités, notamment autour des deux écoquartiers.
La mixité sociale
Ceci résulte d’une volonté de lutter contre l’artificialisation des sols et l’étalement urbain et a donné
lieu à la mise en place d’une protection des espaces
naturels agricoles sur le territoire de la Communauté
d’agglomération de Marne-et-Gondoire.
Des démarches nouvelles ont également été adoptées
pour le développement de l’agriculture urbaine et la
prise en compte de la biodiversité sur le territoire.
Chaque commune dispose ainsi de ses parcs urbains
et la trame verte et bleue du territoire permet de
préserver les milieux naturels et de maintenir les
continuités écologiques. Cette politique permet au
territoire de disposer d’espaces paysagers de qualité
pour des usages variés, notamment sur le territoire de
Marne-et-Gondoire et autour de la « chaîne des lacs »
dans le Val Maubuée.
A titre d’exemple, la réalisation par la Communauté
d’agglomération du Val Maubuée d’un schéma de
cohérence et d’orientation paysagère (SCOP) permet
une approche paysagère intégrée. La CA du Val
Maubuée est chef de file du réseau européen
« Euroscapes » chargé de promouvoir la gestion des
paysages et des espaces verts urbains et péri-urbains.
Les établissements publics s’impliquent fortement
dans la construction de logements sociaux en en
incluant au moins 25 % dans toutes leurs grandes
opérations d’aménagement. En outre, ils agissent en
faveur de la production de logements à prix maîtrisés
afin de proposer à la vente des programmes à des prix
situés en dessous de ceux du marché et répondre aux
exigences de mixité sociale qu’ils se sont fixées. Pour
promouvoir cette politique, un effort financier sur le
prix de vente de la charge foncière est consenti par les
établissements publics.
Parc du Bicheret à Chessy
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INNOVATION URBAINE
CLUSTER DESCARTES : LE PREMIER PÔLE DE R&D
DÉDIÉ À LA VILLE DURABLE EN FRANCE
Avec 15 000 étudiants, 3 000 chercheurs et ingénieurs et plus de 50 laboratoires de recherche, le cluster
Descartes est aujourd’hui le premier pôle de recherche et d’enseignement supérieur dédié à la ville
durable de France.
Son important potentiel de développement, au travers de ses deux nouveaux quartiers - Cité Descartes
et Marne Europe - en fait un lieu unique de croissance dédié à la ville durable.
Ce pôle d’innovation urbaine a pour ambition de devenir
la référence mondiale en matière de conception, de
construction et de gestion de la ville durable. Son
objectif est de permettre la création de liens entre les
établissements d’enseignement supérieur, les instituts
de recherche et de développement, les entreprises et
les services publics afin de diffuser les innovations et
développer une stratégie de filières. Il concentre :
• 25 % de la R&D française dédiée à la ville durable
• de grands instituts de recherche et d’innovation
tels que l’Ifsttar, le CSTB, le FCBA, Efficacity…
• des projets de recherche innovants qui associent
acteurs privés et publics
• le pôle de compétitivité Advancity, seul pôle sur la
ville durable en France
• plusieurs centaines d’entreprises
Avec le soutien du pôle de compétitivité Advancity
et de l’ensemble des acteurs locaux, académiques,
économiques et collectivités, de nouvelles activités
sont impulsées, en lien avec l’éco-construction, la
mobilité durable, la gestion des services urbains ou
encore l’efficacité énergétique. Vecteurs de croissance
et créatrices d’emplois d’avenir, elles visent à
développer des solutions capables de répondre aux
défis des villes de demain.
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Un campus de niveau international
Ce pôle majeur de formation, de recherche et
d’expertise fait partie des tous premiers au monde en
termes de taille et d’interdisciplinarité, grâce à :
• la présence de ses établissements d’enseignement
supérieur : Université Paris-Est Marne-la-Vallée,
École des Ponts ParisTech, Institut Français
des Sciences et Technologies des Transports,
de l’Aménagement et des Réseaux (Ifsttar),
École Nationale des Sciences Géographiques,
l’École Supérieure d’Ingénieurs en Électronique
et Électrotechnique de Paris, l’École Nationale
d’Architecture de la Ville et des Territoires
• celle de 15 000 étudiants et 3 000 enseignants,
chercheurs et ingénieurs
• l’offre de formation adaptée à tous les niveaux de
qualification, du bac+2 au doctorat
• les partenariats internationaux avec les universités
de Tokyo, de Berkeley et de Tongji à Shanghai, avec
le Massachusetts Institute of Technology (MIT), le
Georgia Tech, le hub énergie de Philadelphie et la
Banque Mondiale.
INNOVATION U RBAI N E | CLUSTER DESCARTES : L E PREMIER P Ô L E DE R &D DÉDIÉ À L A VIL L E DUR A B L E EN FR A N C E
Un cluster au service des projets du territoire
Le cluster Descartes s’implique dans les grands projets
innovants du territoire au travers d’un partenariat
avec EPAMARNE et les collectivités. A titre d’exemple,
le projet de smart grid à la Cité Descartes avec des
industriels de l’Institut de la transition énergétique
Efficacity, le déploiement à grande échelle, avec le
soutien de l’ADEME, d’un réseau de plateformes de
véhicules électriques en auto-partage, la conception
d’une gare à énergie positive en partenariat avec la
Société du Grand Paris et Efficacity, l’analyse des
usages dans les écoquartiers avec le laboratoire
d’excellence LabEx Futurs Urbains...
Deux nouveaux quartiers en devenir
Dès 2022, la ligne 15 sud du Grand Paris Express
desservira Marne-la-Vallée grâce aux stations BryVilliers-Champigny et Noisy-Champs (lignes 15, 16
et 11). Ces gares, appelées à devenir des noeuds
d’interconnexion majeurs de la région, renforcent
l’attractivité de cette polarité en plein développement.
La Cité Descartes
Avec son potentiel de 840 000 m2 à construire, le
quartier qui se déploiera autour de la station NoisyChamps – conçu par les Ateliers Lion Associés –
prévoit la construction de logements, de bureaux, de
commerces, de services et d’équipements publics qui
feront de cette nouvelle centralité un véritable lieu de
vie. L’ensemble de ces aménagements vise à :
• offrir des services et des commerces qui assureront
une grande qualité de vie aux usagers du secteur
• produire un quartier à faible empreinte
carbone en utilisant au mieux les mix
énergétiques renouvelables
Le quartier Marne Europe
La station du Grand Paris Express de Bry-VilliersChampigny s’implantera en 2022 sur la commune de
Villiers-sur-Marne. Cette gare s’installera au cœur d’un
nouveau projet de 26 hectares aménagé par Epamarne.
Situé à flancs de coteaux dominant Paris, ce nouveau
quartier offrira une expérience urbaine forte, à travers
une architecture singulière loin des gabarits prédéfinis
et à travers des espaces publics aimables aux piétons,
qu’ils soient habitants, salariés ou simplement de
passage. Il accueillera d’ici dix ans 2 500 nouveaux
habitants, 85 000 m2 de bureaux, un centre commercial
et un centre des congrès.
Autant de services qui contribueront à la qualité de vie
des habitants et représenteront un potentiel de plus
de 3 000 emplois.
L’implantation tertiaire bénéficiera de l’important
effet de vitrine sur l’A4, marquant l’entrée sur le
territoire de Marne-la-Vallée.
L’Atelier Ruelle, Grand Prix de l’urbanisme 2015, a été
désigné par la commune et par l’EPA pour en assurer
la maîtrise d’œuvre urbaine.
• accueillir des entreprises tertiaires en lien avec les
activités développées au sein du cluster Descartes
• construire des logements bénéficiant des facilités
d’accès aux transports et permettant aux actifs
d’habiter le quartier où ils travaillent
Implanté dans le bâtiment Bienvenüe, à la Cité
Descartes, cet institut de R&D consacré à l’efficacité
énergétique en milieu urbain réunit les leaders
français de la conception, de la construction et de la
gestion de la ville durable, tant du secteur privé que
public.
Le projet Marne Europe par les Ateliers Ruelle
M A R NE - L A - VA L L É E | UN TER R ITO IR E D’ IN N OVATIO N S UR B A INE S
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PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE
DES ÉNERGIES DÉCARBONÉES
POUR UNE VILLE PLUS RESPONSABLE
L’évaluation des émissions de gaz à effet de serre (GES) sur le territoire a montré que la principale
émission provient, après le transport des personnes, de la combustion de gaz naturel à des fins
de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire. Les établissements publics ont donc mené
une réflexion visant à réduire la consommation énergétique du territoire et à en améliorer les
performances. Réseaux de chaleur, mix énergétique, énergies renouvelables, bâtiments exemplaires...
Autant d’innovations mises au service d’un territoire plus responsable.
Améliorer la performance énergétique et
environnementale du bâti
énergétique mesurée en France et développe un projet
expérimental de datacenter modulaire écologique.
Dans le respect des décrets d’application du Grenelle I
et II, les EPA portent une attention particulière au bâti
en privilégiant notamment la réalisation d’immeubles à
basse consommation.
Par ailleurs, l’Institut Efficacity, référence française en
matière de R&D sur l’efficacité énergétique des villes
implanté à la Cité Descartes, réunit les leaders français
publics et privés de la conception, de la construction et
de la gestion de la ville durable.
Deux bâtiments tertiaires en font la démonstration à
la Cité Descartes : Le Bienvenüe et Coriolis, bâtiment
de l’École des Ponts ParisTech à énergie positive
qui concentre des technologies et savoir-faire à la
pointe en matière de développement durable tels
que cellules photovoltaïques, pompes à chaleur
sur nappe, free cooling par plancher rayonnant,
récupération et épuration naturelle des eaux pluviales
et sondes géothermiques verticales. Résultat : une
consommation de 30 kW/m2/an au lieu de 250 kW/
m2/an pour un bâtiment du même type. Mieux, ce
bâtiment HQE® est déjà aux normes européennes qui
entreront en vigueur en 2020.
Un nouveau programme de bureaux de 25 000 m2
bénéficie également d’innovations en termes de
performance énergétique et de suivi par capteurs. En matière d’activité économique toujours, un nouveau
concept de datacenter écologique a été mis au point.
La société Celeste, implantée à la Cité Descartes,
dispose de locaux affichant la meilleure performance
10
Généraliser la certification
Les EPA ont anticipé depuis plusieurs années
les évolutions de la réglementation à travers la
démarche HQE.
En matière de logement, le niveau de performance des
projets résidentiels sur l’ensemble de Marne-la-Vallée
est ainsi supérieur à la RT 2012, en particulier dans
les éco-quartiers. Des opérations exemplaires voient
le jour. Ainsi, le programme Les Lodges, réalisé à
Chanteloup-en-Brie par Bouygues Immobilier, répond
aux enjeux de l’habitat de demain. Cette démarche
innovante a révélé la richesse d’un partenariat
capitalisant tous les savoir-faire de contributeurs
publics et privés spécialisés dans les domaines de
l’énergie, de l’environnement et de la bio-construction,
tout en donnant les moyens et les opportunités de
réaliser un projet exemplaire en termes d’habitabilité
et de performance énergétique. Ce programme a été
distingué par l’ADEME et a reçu la Pyramide d’argent
PE RFORMANC E É NERGÉT I QUE | DES ÉNERGIES DÉCARBONÉES P O UR UN E VIL L E P LUS R ESP O N SA B L E
2015 de l’innovation. Tout ceci contribue à améliorer la
qualité environnementale, la performance énergétique
et le confort des logements.
Des objectifs sont fixés aux maîtres d’ouvrage qui sont
accompagnés dans cette démarche par l’organisme
certificateur Cerqual, partenaire de l’EPA, et qui a
certifié plus de 1 000 logements à Marne-la-Vallée.
Développer les réseaux de chaleur
Afin de contribuer aux objectifs nationaux de transition
énergétique, Marne-la-Vallée encourage la mise
en place de réseaux de chaleur pour alimenter des
bâtiments publics et privés à partir d’une chaufferie
collective. Ces réseaux permettent de mobiliser
d’importants gisements d’énergie renouvelable
difficiles d’accès ou d’exploitation, notamment en zones
urbaines, tels que le bois-énergie, la géothermie ou
encore la chaleur de récupération.
Trois réseaux de chaleur ont été réalisés ou sont
en cours : à l’ouest du territoire, une centrale
géothermique fournit 85 % des besoins en chaleur du
réseau de chauffage urbain et eau chaude sanitaire
de 4 964 équivalents logements sur les communes
de Lognes et Torcy. Au centre, une chaufferie bois
alimentera l’écoquartier de Bussy Saint-Georges et à
l’est, un réseau de chaleur utilisant l’énergie produite
par les rafraîchisseurs du datacenter implanté à Serris
satisfait les besoins de chauffage et d’eau chaude du
centre aquatique voisin et des établissements situés
sur le parc d’entreprises Paris Val d’Europe. A terme,
ce réseau de chaleur de 4 km de long alimentera
en eau chaude et chauffage jusqu’à 600 000 m2 de
bâtiments, principalement tertiaires. De quoi diminuer
considérablement l’impact énergétique de ces locaux
en économisant chaque année 5 400 tonnes de CO2.
Installation géothermique de Lognes
D’autres projets sont actuellement à l’étude. Un
nouveau paradigme de copropriété énergétique à
l’échelle de 100 000 m2 de bâtiments sera développé à la
Cité Descartes, dans le cadre de l’appel à projets « Démonstrateur industriel pour la Ville Durable ».
Favoriser la mise en œuvre d’un mix énergétique
Les principales énergies décarbonées sont présentes
à Marne-la-Vallée. Le photovoltaïque, la géothermie
et la biomasse favorisent la mise en oeuvre de mix
énergétiques en accompagnement des développements
immobiliers. Les EPA étudient et développent des
projets de :
• plateforme biomasse d’un potentiel de 37 000 tonnes
par an ;
• photovoltaïque en toiture de bâtiments d’activité ;
• plateforme de méthanisation.
Les EPA encouragent le recours à la géothermie
profonde chaque fois que cette solution prouve
sa pertinence d’un point de vue énergétique et
économique. C’est le cas, par exemple, pour
l’alimentation en chaleur du projet d’éco-tourisme
Villages Nature.
Les EPA travaillent aussi à la mise en place d’une filière
bois-énergie. Celle-ci sera basée sur l’exploitation des
gisements situés au nord et au sud du département,
mais surtout sur les produits de la taille et de l’élagage
de l’ensemble du département.
L’objectif est d’utiliser à Marne-la-Vallée, sur place,
le bois combustible produit, afin de limiter l’impact
carbone des flux logistiques alimentant les chaufferies.
Le lycée Emilie du Chatelet à Serris dispose d’une chaufferie bois
M A R NE - L A - VA L L É E | UN TER R ITO IR E D’ IN N OVATIO N S UR B A INE S
11
ÉCO-MOBILITÉ
UNE APPROCHE ALTERNATIVE DES DÉPLACEMENTS
L’ambition des établissements publics d’aménagement de Marne-la-Vallée est de poursuivre un
développement urbain qui intègre une plus grande complémentarité et de meilleurs équilibres en
matière de transport, à l’échelle de tout le territoire. Quartiers des courtes distances, plateformes de
mobilité, auto-partage, liaisons douces, transports en commun en site propre... sont autant de solutions
alternatives à l’usage de la voiture individuelle.
Les EPA, en lien avec les partenaires du territoire,
poursuivent leur engagement au service d’une
mobilité durable en déployant une offre de
transport et déplacement très diversifiée sur
l’ensemble du territoire.
L’objectif est de favoriser la réappropriation des
lieux par les habitants et d’offrir un meilleur accès
aux différents modes de transport. Cela passe par
la création d’espaces de vie et la redéfinition des
circulations urbaines autour de la gare.
Des gares multimodales « bas carbone »
Pour répondre aux enjeux de déplacements, l’agence
d’architecture et d’urbanisme sélectionnée, Groupe-6,
propose de transformer la place autour de la gare
en véritable « Parvis des Mobilités » couvert d’une
canopée-nuage. L’espace central de la place est rendu
aux piétons et aux vélos offrant un parcours sécurisé
ainsi qu’une meilleure visibilité et une plus grande
fréquentation des commerces.
Interconnectées avec les RER A et E qui desservent
Marne-la-Vallée, les deux stations Noisy-Champs
et Bry-Villiers-Champigny seront des gares
emblématiques parmi les premières mises en service
du Grand Paris Express d’ici 2022.
Ces futurs pôles multimodaux, d’une qualité
environnementale exemplaire, permettront de faciliter
les échanges entre les différents modes de transport:
bus, train, auto-partage, vélos. Des innovations en
matière d’énergie de récupération (freinage des trains
et bus) y seront également développées en s’appuyant
sur l’expertise du cluster Descartes.
Le pôle gare de Bussy Saint-Georges
Perçu davantage comme un lieu de transit, ce
pôle gare retrouve son rôle de centralité. Le projet
retenu contribue à remodeler l’image du quartier
en lui redonnant une cohérence tant sur le plan des
déplacements que sur celui de la qualité urbaine.
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É C O- M OBILITÉ | UNE APPROCH E ALTERNATIVE DES DÉPLAC EME
Au sud de la gare, le cours Fulgence Bienvenüe,
aménagé en parvis intermodal, augmente la lisibilité
de l’offre de transport, encourage la mobilité douce et
l’utilisation des transports en commun. Il confère une
place centrale aux piétons et vélos.
Une desserte interne renforcée et mieux maillée
Aux côtés des acteurs publics de la mobilité (RATP,
SIT, SNCF, Stif...), les EPA œuvrent à la mise en place
d’un maillage efficace du territoire. Cela suppose à
la fois d’achever le maillage routier inter-quartier
et de développer une bonne desserte en transports
en commun des grands générateurs de trafics
touristiques, commerciaux et économiques. Un réseau
de bus est actuellement en cours de développement
avec trois projets de transport en commun en site
propre (lignes A, B et C), ainsi qu’un projet de TZEN.
L’éco-mobilité à grande échelle
Marne-la-Vallée voit se déployer un réseau de
plateformes de mobilité visant à promouvoir
l’usage des véhicules électriques et hybrides grâce
à l’auto-partage, au co-voiturage et à un système
d’information voyageurs intégré à celui de la RATP/
SNCF. L’expérimentation a démarré en 2012 avec des
véhicules électriques sur les gares de Noisy-Champs,
Chelles et Chessy, en partenariat avec la RATP et le
concours de Gares & Connexions.
Un vaste réseau de 186 points de recharge électrique
sera déployé d’ici fin 2016 à l’échelle de Marne-laVallée. Soutenu par le programme « Véhicule du Futur »
des Investissements d’Avenir opéré par l’ADEME,
ce projet est également réalisé dans le cadre du
programme européen « Molécules » qui prévoit la
mise en place d’études pilotes sur les pôles du Grand
Paris, de Barcelone et de Berlin pour la promotion
des innovations en matière d’éco-mobilité. Ces études
sont co-pilotées avec l’opérateur de flottes d’autopartage Mopeasy.
Le déploiement s’opère sur les trois principales
intercommunalités de Marne-la-Vallée ainsi que sur un
certain nombre d’autres communes du territoire.
Un vaste réseau de mobilités douces
Le réseau de pistes cyclables de Marne-la-Vallée,
déjà très important, est progressivement complété
par des itinéraires fonctionnels et de loisir. Cela passe
notamment par une optimisation du maillage des
pistes cyclables sur l’ensemble de la ville et la mise
en place d’un réseau cohérent d’itinéraires cyclables,
aménagés et signalisés.
Station d’auto-partage à la Cité Descartes
M A R NE - L A - VA L L É E | UN TER R ITO IR E D’ IN N OVATIO N S UR B A INE S
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VILLAGES NATURE
UN PROJET EXEMPLAIRE D’ÉCO-TOURISME
Villages Nature est une destination touristique intégrée de villégiature basée sur la quête d’harmonie
entre l’homme et la nature. Porté par deux grands acteurs du tourisme international, Euro Disney et
Pierre & Vacances Center Parcs, ce projet unique en Europe intègre des solutions innovantes pour
répondre aux enjeux environnementaux liés à son activité. Il vise un objectif de réduction maximale de
son empreinte écologique et est soucieux de la mise en valeur des richesses culturelles et patrimoniales
de son territoire d’accueil.
Villages Nature, inscrit dans le cadre de l’aménagement
du Val d’Europe, est un projet innovant qui s’intègre au
cluster Tourisme. Il vise à réaliser, pour la première
fois en Europe, une destination touristique de courts
et moyens séjours, fondée sur les principes du
développement durable et dont le thème est la quête
d’harmonie entre l’homme et la nature.
Se voulant aussi exemplaire que possible, ce projet
constitue une innovation majeure en matière de
tourisme durable. Implanté dans un environnement
exceptionnel de 259 hectares, seuls 10 % de cette
surface seront construits, laissant la plus grande place
aux espaces naturels et à la biodiversité.
Le programme détaillé de ce projet prévoit :
• la construction de 2 300 unités d’hébergement en
résidence de tourisme à terme, dont une première
phase de 1 730 unités réparties en 3 villages (deux
villages lacustres et un village forestier) ;
• la réalisation d’équipements récréatifs et
d’animations, sur 160 000 m2 d’emprises ;
• le creusement de 15 hectares de plans d’eau ;
• un ensemble intégré dans son environnement, parmi
lesquels 45 hectares d’espaces boisés, grâce à un
réseau de liaisons douces et de corridors écologiques.
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V ILLAGE S NATU RE | UN PROJET EXEMPL AIRE D’ÉCO-TOURISME
Une prise en compte systématique de la biodiversité
Une démarche visant à limiter les effets de
son aménagement a été mise en oeuvre, en
coopération constante avec les associations de
protection de l’environnement. Elle a donné lieu à une série de mesures d’évitement,
de réduction et de compensation, portant essentiellement sur la gestion durable de l’eau, la préservation
des milieux humides, la consommation des terres
agricoles et le boisement. Ceci a abouti notamment à
l’obtention de l’avis favorable du Conseil National de
Protection de la Nature sur les espèces protégées en
janvier 2013.
La géothermie profonde
La solution de la géothermie - centrale et réseau de
chaleur associés - a été adoptée pour chauffer toute
l’année à 30 degrés l’eau de baignade de l’aqualagon
et produire la chaleur et l’eau chaude des 1 730 unités
d’hébergement. C’est le rejet de près de 9 000 tonnes
de CO2 qui sera ainsi évité chaque année en phase 1
du projet.
A terme, le raccordement de la chaufferie des
deux parcs Disney et la mise en place d’un schéma
énergétique territorial de l’ensemble du Val d’Europe
sont visés.
La mobilité bas-carbone
• Transports durables
Afin de réduire l’impact environnemental des transports
liés aux déplacements des visiteurs et des employés,
plusieurs mesures ont été prises :
• Eau durable
• un site zéro voiture avec facilitation de l’utilisation
de transports doux ;
• la mise en place d’une flotte de véhicules
électriques et hybrides ;
• la promotion de l’utilisation des transports en commun.
Le bilan carbone des visiteurs se rendant sur le site est
estimé quatre fois inférieur à celui d’une destination
touristique alternative, soit 10 600 tonnes d’équivalent
carbone contre 41 200 tonnes éqC.
Un Plan d’Action Durable en 10 cibles
Les promoteurs du projet ont mis au point un Plan
d’Action Durable (PAD) en 10 cibles, auxquelles
correspondent des objectifs quantitatifs à atteindre
dans les phases de conception, de mise en œuvre et
d’exploitation de la destination.
• Matériaux locaux et durables
• Habitats naturels et vie sauvage
• Alimentation locale et durable
• Culture et héritage
• Qualité de vie et bien-être
• Equité et développement économique
Ce concept original de tourisme durable à faible
empreinte carbone, avec ses perspectives significatives
de création d’emplois et d’activités,
a bénéficié du soutien de l’État, de la Région Ile-deFrance, du Département de Seine-et-Marne et des
collectivités locales. Il représente un investissement
privé et public d’environ 800 millions d’euros, porté par
les sociétés Euro Disney et Pierre et Vacances,
qui génèrera la création de 4 800 emplois au total,
dont 1 600 directs.
Les premiers travaux se poursuivent pour une
ouverture de la première tranche du programme
au printemps 2017.
• Zéro carbone
• Zéro déchet
LES CHIFFRES CLES DU PROJET
• 259 hectares
• 2 300 unités d’hébergement à terme
• 160 000 m2 dédiés aux activités ludiques et éducatives
• un parc aquatique de 9 000 m2
• un lagon géothermique extérieur de 2 500 m2
• 1 600 emplois directs
• 10 cibles d’actions durables mesurables
• 97 % des besoins en chaleur assurés par la
géothermie
• 0 litre d’eau prélevé dans les nappes souterraines
M A R NE - L A - VA L L É E | UN TER R ITO IR E D’ IN N OVATIO N S UR B A INE S
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ÉCO-CONSTRUCTION
DES « FILIÈRES VERTES » EN PLEIN DÉVELOPPEMENT
La grande diversité des projets en cours d’aménagement sur le territoire de Marne-la-Vallée favorise
le développement de « filières vertes », dont certaines sont déjà clairement identifiées : chanvre,
miscanthus, lin, bois... Elles représentent un fort potentiel pour les secteurs de la construction et des
travaux publics ainsi que pour l’agriculture de proximité.
L’utilisation d’éco-matériaux dans la conception des
bâtiments représente un levier pouvant limiter l’impact
environnemental des opérations immobilières, tout en
permettant de maintenir ou de développer des activités
économiques sur le territoire.
Le secteur de la construction représente 12 % des
émissions de gaz à effet de serre de Marne-la-Vallée.
L’objectif est donc de remplacer, lorsque cela est
possible, les matériaux classiques par des matériaux
issus de filières renouvelables ou provenant de la
valorisation de produits en fin de vie, c’est à dire de
déchets : les éco-matériaux.
Ces nouveaux matériaux présentent des performances
globalement supérieures aux matériaux classiques en
termes de consommation d’énergie non renouvelable,
de consommation de ressources naturelles et donc de
réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les matériaux bio-sourcés
La Seine-et-Marne est depuis longtemps un territoire
stratégique en matière de ressources qui affiche
l’ambition de devenir un leader dans le domaine de
l’éco-construction. Les agromatériaux constituent un
champ nouveau à investir : chanvre, miscanthus, lin...
au même titre que la filière bois.
Un vaste programme de recherche sur quatre ans est
engagé par l’Ifsttar (Institut Français des Sciences et
Technologies des Transports, de l’Aménagement et des
Réseaux) sur la thématique des matériaux bio-sourcés. Les recherches portent notamment sur la
durabilité de ces nouveaux matériaux : les bétons
végétaux, les matériaux composites à fibre
végétale, la paille poreuse...
La formation est également au coeur des enjeux :
un état des lieux des formations dans le bâtiment
intégrant des modules éco-construction est en cours
de réalisation.
Les EPA s’engagent à promouvoir ces nouveaux
matériaux au travers de leurs cahiers de prescriptions
pour les lots résidentiels et permettent, grâce à
leurs opérations immobilières, de mettre en synergie
le développement, la production et l’utilisation de
matériaux nouveaux.
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É C O- C ONS TRU CTIO N | DES « F IL IÈRES VERTES » EN PL EIN DÉVELO P P EMEN T
Des logiques de filière à consolider
Les synergies entre le cluster Descartes, la recherche,
le pôle Advancity et les producteurs de nouveaux
matériaux favorisent la structuration d’une filière qui
dispose pour se développer du formidable potentiel de
construction et d’aménagement de Marne-la-Vallée.
Ces initiatives doivent impulser la création de nouvelles
activités et de nouveaux emplois.
Si l’une des premières missions de l’EPA est de
répondre aux besoins de logements à Marne-la-Vallée,
son rôle est aussi de promouvoir des projets innovants
en matière de construction durable qui contribuent à un
développement harmonieux du territoire au service de
ses habitants.
C’est donc naturellement que l’EPA s’intéresse à la
construction bois car elle pourrait être à la fois un
moyen de baisser les coûts de réalisation, de participer
à la consolidation de la filière à l’échelle de Marne-laVallée et de mobiliser les bois provenant de Seine-etMarne pour y développer des emplois.
Le bois, composant naturel de la construction
Conscients des différentes synergies entre le
développement urbain, l’utilisation et la recherche
de nouvelles solutions technologiques au service du
développement durable ainsi que du développement de
la filière bois et des matériaux biosourcés, EPAMARNE/
EPAFRANCE et l’Institut Technologique FCBA (Forêt,
Cellulose, Bois-Construction et Ameublement) ont
signé en 2015 une convention visant à promouvoir la
construction bois sur le territoire de Marne-la-Vallée.
Ce partenariat vise ainsi :
• à définir une stratégie bois adaptée ;
• à fédérer les acteurs de la filière à l’aide de
« workshop » et de pratiques mobilisatrices (coût
de production, gains de gestion, confort…) ;
• à innover en visant des « ruptures technologiques »
(hauteur des immeubles, test de nouveaux
matériaux, mise en œuvre) permettant de passer
de l’expérimental au reproductible ;
• à contribuer à faire augmenter l’utilisation du bois
dans la construction.
La charte bois construction publique exemplaire
En signant cette charte, EPAMARNE et EPAFRANCE
s’engagent à élaborer et construire durant les
5 années à venir au moins une construction neuve
et une réhabilitation incorporant un volume de bois
minimal défini au préalable, à mettre en place un
dispositif de traçabilité de l’ensemble des produits bois
utilisés, à s’assurer de la gestion durable des forêts
dont les bois de ces produits sont issus et à prendre
connaissance de l’intérêt de l’analyse du cycle de
vie des produits et de leurs bâtiments, construits ou
rénovés, de manière globale.
M A R NE - L A - VA L L É E | UN TER R ITO IR E D’ IN N OVATIO N S UR B A INE S
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BIM
EPAMARNE ENTRE DANS L’ÈRE DU BÂTIMENT 2.0
S’inscrivant résolument dans une dynamique d’avenir, l’établissement public d’aménagement de
Marne-la-Vallée, EPAMARNE, anticipe l’obligation de recours à la maquette numérique pour toutes
les consultations publiques, entrant en vigueur dès 2017, en signant une convention avec le Centre
Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) pour l’accompagner dans la mise en œuvre du BIM
(Building Information Modeling) dans son activité d’aménageur.
EPAMARNE et le CSTB se sont engagés dans un
partenariat visant à permettre à l’EPA d’intégrer
progressivement la maquette numérique à tous ses
projets d’aménagement. L’établissement a pour
ambition de réduire le coût des travaux dans la
construction en BIM de 5 à 10 % à l’horizon 2017 et
conçoit d’ores-et-déjà deux tiers de ses projets en BIM.
Lancement des premières consultations en BIM
Une expérimentation commune est menée par les
deux acteurs autour de la réalisation de maquettes
numériques, aux échelles du quartier et du bâtiment,
dans le cadre de projets d’aménagement urbain
comme la Cité Descartes (Champs-sur-Marne) et le
nouveau quartier Marne-Europe (Villiers-sur-Marne).
Une « construction virtuelle » de ces quartiers majeurs
du Grand Paris pourra ainsi être proposée avant le
démarrage de la phase travaux.
D’autres opérations immobilières pilotes, situées à la
Cité Descartes, à Bussy Saint-Georges et à Chanteloupen-Brie, ont été lancées en BIM durant l’été 2015. En
avril 2016, le premier permis de construire BIM de
France a été déposé à Bussy Saint-Georges.
Cette collaboration se traduit par une mission
d’assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) entre l’EPA et
le CSTB. Prévue sur une période de trois ans, elle se
déroulera en deux étapes :
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BIM | E PA MA R N E ENTRE DANS L’ÈRE DU BÂTIMENT 2.0
• Une phase d’initialisation et de préparation de la
démarche : rédaction des guides de production des
données BIM et réalisation de prescriptions aux
cahiers de commercialisation des lots ;
• Une seconde phase de mise en œuvre : évaluation et
suivi, de la conception à l’exploitation des opérations
immobilières pilotes, retour d’expérience.
Le BIM, un outil au service de la maîtrise des coûts et
de l’efficacité collective
La mise en pratique du BIM facilite les processus
de conception, de construction et d’exploitation des
ouvrages, tout en générant des économies d’échelle
sur le coût global des bâtiments. Le déploiement de ce
nouvel outil à l’échelle du territoire permet d’insuffler
l’évolution des pratiques, avec :
• Une meilleure lisibilité et fluidité dans la
conception des projets ;
• Une efficacité collective améliorée ;
• Des gains sur les coûts de construction.
Attentif aux conséquences que peut entraîner le
changement des habitudes de travail, l’établissement
public se dote d’un comité interne de pilotage BIM,
chargé d’accompagner ses partenaires (architectes,
promoteurs, collectivités, services de l’Etat) dans la
mise en œuvre de ces nouvelles méthodes de travail.
EPAMARNE / EPAFRANCE
40 ANS DE SAVOIR-FAIRE RECONNUS
Créés initialement pour bâtir Marne-la-Vallée, EPAMARNE et EPAFRANCE sont devenus des outils
essentiels au développement de l’est de l’Île-de-France. Sous la direction de l’État et des collectivités
locales, ils produisent une part significative des logements franciliens et accompagnent les porteurs de
projets, publics et privés, pour accélérer le développement économique et la création de valeur.
Les établissements publics d’aménagement,
EPAMARNE et EPAFRANCE, bénéficient d’une
expérience unique en matière d’aménagement
urbain. Ils accompagnent depuis plus de 40 ans le
développement de Marne-la-Vallée et contribuent,
aux côtés des acteurs locaux – collectivités locales,
architectes, entreprises, investisseurs, promoteurs,
société civile… – à faire de la ville nouvelle un territoire
équilibré : équilibre entre habitats et emplois, équilibre
entre espaces ouverts et espaces bâtis, équilibre social
et générationnel, équilibre en matière de mobilités,
équilibre entre l’homme et la nature…
Leur ambition : créer une ville durable et désirable,
une ville européenne du XXIème siècle qui réponde aux
grands enjeux en matière de transition énergétique,
de préservation des ressources naturelles, de
dérèglements climatiques, ou encore de tensions sur
les finances publiques et privées... Autant de défis qu’ils
tentent de relever, en lien constant avec les collectivités
locales, afin de bien adapter les projets aux nouvelles
attentes des citoyens.
Leurs missions les conduisent à assurer toutes les
fonctions traditionnelles du métier d’aménageur,
pilotant les équipes de professionnels en charge de
chacune des étapes, depuis le projet initial dans ses
premières esquisses jusqu’à l’exécution des travaux,
en passant par toutes les phases intermédiaires, en
association étroite avec les élus.
Leur organisation en mode projet leur confère
une véritable capacité à piloter les opérations
de manière gloable et intégrée. Qu’il s’agisse de
la réalisation d’un bâtiment, d’un équipement
public, d’une infrastructure, de l’aménagement
d’une ZAC ou d’un projet de grande envergure, les
EPA disposent de l’ensemble des compétences
et expertises, tant en interne qu’à travers leurs
partenariats, pour accomplir les missions qui leur
sont confiées. Ils ont également développé un réel
savoir-faire en matière d’aménagement urbain
durable et se sont vu récompensés par des trophées
nationaux pour la qualité et l’innovation de leurs
opérations, grâce notamment à leur vaste réseau de
partenaires d’excellence.
Outre leur expertise en matière de génie urbain, les
EPA ont une connaissance unique du territoire, de ses
acteurs, de ses dynamiques, ses atouts, ses potentiels
et perspectives. Contributeurs essentiels à l’attractivité
du territoire, les EPA sont extrêmement performants
pour accompagner les porteurs de projet à chaque
étape de l’opération. Qu’il s’agisse de logements, de
programmes économiques clé en main, de projets en
blanc ou pré-commercialisés, de bureaux, de locaux
d’activités ou encore de commerces, ils apportent leur
appui technique tout au long du projet et les valorisent
dans le cadre de la promotion de ce territoire.
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