Presentation PPT - Samuel COURGEY

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S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Samuel COURGEY
Référent technique - Auteur Formateur
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1
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
et 900 millions de m² de tertiaire,
qu’il faut entretenir, restaurer,
réaffecter...
Photo Laurent Boiteux
Chaque période est accompagnée de
nouvelles contraintes, exigences,
souhaits…
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
33 millions de logements (≈ 3 Mds de m²),
5

Changements climatiques

Risque sur la santé humaine
et sur la biodiversité

Épuisement des ressources
naturelles …
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S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
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33 millions de logements (≈ 3 Mds de m²),
et 900 millions de m² de tertiaire,
qu’il faut entretenir, restaurer,
réaffecter...
Photos Laurent Boiteux
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
Comment
faire ??
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 Isoler ses parois !
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
L’action très souvent
la plus facile et la plus
efficace pour rendre un
bâtiment thermiquement
performant :
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C’est quoi une isolation
performante ???
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Une isolation qui permet des bâtiments
confortables, économes et pérennes, soit
une isolation :
- conséquente ;
- générant très peu de ponts thermiques ;
- accompagnée d’une réelle étanchéité à l’air ;
- composant judicieusement avec l’inertie ;
- pérenne.
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C’est-à-dire, entre
Une isolation qui permet desautre,
bâtiments
une isolation :
confortables, économes et pérennes; soit une
- qui n’est pas dégradée
isolation :
par l’humidité ;
- conséquente ;
- qui ne met pas en péril la
- générant très peu de ponts
thermiques
; ou les
paroi
support
- accompagnée d’une réellematériaux
étanchéité à
l’air ;
contigus.
- composant judicieusement avec l’inertie ;
- pérenne.
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S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
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Sur les
parements
intérieurs
Sur les parements
extérieurs
Dans les parois
(matériaux structurels
isolants…)
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
Sur les parements
extérieurs
Dans les parois
(matériaux structurels
isolants…)
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S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Sur les
parements
intérieurs
Travail inspiré d’une collaboration avec Bruno JARNO (Arcanne / TONO-Conseils)
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
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S. Courgey - Arcanne
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1. Pluie
1
5
2. Remontées
capillaires
3. Eau contenue
dans les
matériaux
4. Inondation &
accidents
domestiques
5. Vapeur d’eau
2
19
19
Se protéger de
l’humidité est une des
bases des métiers du
bâtiment.
Et sur le sujet les règles de
l’art (savoir-faire et textes de
référence : DTU, normes, règles
pro…) sont assez pertinentes.
… Sauf sur le sujet "Gestion
de la vapeur d’eau" où les
questions restent
nombreuses.
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
1. Pluie
1
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2. Remontées
capillaires
3. Eau contenue
dans les
matériaux
4. Inondation &
accidents
domestiques
S. Courgey - Arcanne
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5. Vapeur d’eau
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5
. En hiver l’air extérieur
est froid, et vu qu’un
air froid ne peut
contenir beaucoup de
vapeur d’eau :
 L’hiver, l’air extérieur
est peu chargé en
vapeur d’eau.
. En revanche, la vie à
l’intérieur des bâtiment
produit beaucoup de
vapeur d’eau
(respiration, vaisselle,
lessive, douche… soit env.
10 litres par jour pour une
famille de 4 personnes).
L’hiver, une pression de vapeur d’eau
s’excerce sur les parois du bâtiment,
et ce, de l’intérieur vers l’extérieur.
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S. Courgey - Arcanne Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
*Source: Institut de physique du bâtiment- Stuttgart. Essai réalisé avec
une différence de pression ext/int de 20 Pa et une laine minérale (le
résultat serait similaire pour la majorité des isolants).
S. Courgey - Arcanne Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
*Source: Institut de physique du bâtiment- Stuttgart. Essai réalisé avec
une différence de pression ext/int de 20 Pa et une laine minérale (le
résultat serait similaire pour la majorité des isolants).
5
Risques moindres...
 si la ventilation des locaux est effective
Ventilation permanente, au moins en période de chauffe
Quantification des infiltrations de vapeur d’eau dues
à une membrane non continue devant un
isolant type laine*
 Avec une fente de 1mm pour 1m² d’isolant, la
quantité de vapeur d’eau qui entre par jour dans
l’isolant est de 800g contre zéro à qq. grammes avec
un pare-vapeur ou un frein de vapeur continu.
 et si l’étanchéité à l’air est effective (coté chaud de l’isolant)
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5
Risques moindres...
 si la ventilation des locaux est effective
Ventilation permanente, au moins en période de chauffe
Quantification des infiltrations de vapeur d’eau dues
à une membrane non continue devant un
isolant type laine*
 Avec une fente de 1mm pour 1m² d’isolant, la
quantité de vapeur d’eau qui entre par jour dans
l’isolant est de 800g contre qq. grammes avec un
pare-vapeur ou un frein de vapeur continu.
 et si l’étanchéité à l’air est effective (coté chaud de l’isolant)
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
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A 20°C un air
peut contenir 14,7 g
de vapeur d’eau /kg
d’air sec
A 5°C un air peut
contenir 5,5 gVE
/kgAS.
34
Diagramme psychométrique de l’air (ou diagramme
de l’air humide)
Humidité
Relative
Humidité
(spécifique)
de l’air, en
g/kg
Zone de
condensation (ou
de brouillard)
Température, en °C
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
de l’air humide)
Humidité
Relative
Humidité
(spécifique)
de l’air, en
g/kg
Zone de
condensation (ou
de brouillard)
Température, en °C
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Diagramme psychométrique de l’air (ou diagramme
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Selon leur nature,
leur structure…, les
matériaux
s’opposent plus ou
moins à la diffusion
de vapeur d’eau.
K-Way®
Gore-Tex®
Résistance faible
à la (diffusion de)
vapeur d’eau.
Résistance forte
à la (diffusion de)
vapeur d’eau..
39
Selon leur nature,
Attention !
leur structure…, les
Pour un matériau de
matériauxon ne
construction,
s’opposent
ou
peut
pas direplus
de prime
moins
à
la
diffusion
abord qu’être ouvert
defermé
vapeur
ou
à lad’eau.
vapeur
Gore-Tex®
Résistance faible
à la (diffusion de)
vapeur d’eau.
d’eau soit « bien », ou
« mal » !
K-Way®
Résistance forte
à la (diffusion de)
vapeur d’eau..
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
(μ : coefficient de résistance à la diffusion de vapeur d’eau, sans unité)
Ex : Un matériau qui a un µ de 10 résiste dix fois plus à la vapeur d’eau que l’air.
. La valeur sd indique dans quelle mesure une couche de matériau
(ou un produit) s’oppose à la progression de la vapeur d’eau.
(sd : résistance à la diffusion de vapeur d’eau ou "épaisseur de lame d’air équivalente", en m)
sd = μ x d (d : épaisseur matériau en mètre)
Ex: Une couche de matériau ayant un sd de 10 m résiste à la vapeur d’eau comme 10 m d’air
D’autres unités, particulièrement utilisées par le monde scientifique existent : π, Wp, Rd… :
voir annexe
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
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μ (mu) indique dans quelle mesure une matière
s’oppose à la progression de la vapeur d’eau.
. Le coefficient
S. Courgey - Arcanne
μ < 5 ou Sd < 1m
: la vapeur d’eau
se déplace très
facilement
Résistance faible
à la (diffusion de)
vapeur d’eau.
Selon leur nature,
leur structure…, les
matériaux
s’opposent plus ou
moins à la diffusion
de vapeur d’eau.
42
Plus on dépasse μ
> 20 ou Sd > 10m :
plus la vapeur
d’eau se déplace
difficilement
Résistance forte
à la (diffusion de)
vapeur d’eau..
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
Verre
Métaux
Faïence
Bitume
Granites
Voile béton
Calcaire dur
Polystyrène
μ < 5 ou Sd < 1m :
la vapeur d’eau se
déplace très
facilement
OSB 3
Brique de 20
Calcaire tendre
Enduit ciment
Enduit chaux
Laine minérale
Pare pluie
Plâtre
Air immobile
S. Courgey - Arcanne
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Verre
Métaux
Faïence
Bitume
Granites
Voile béton
Calcaire dur
Polystyrène
OSB 3
Brique de 20
Calcaire tendre
Enduit ciment
Enduit chaux
Laine minérale
Pare pluie
Plâtre
Air immobile
S. Courgey - Arcanne
μ < 5 ou Sd < 1m
: la vapeur d’eau
se déplace très
facilement
Exemples
de
matériaux.
Plus on dépasse μ
> 20 ou Sd > 10m :
plus la vapeur
d’eau se déplace
difficilement
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Une expression
Exemples
empreintée
au langage
μ > 20 ou Sd > 10m
médicalde
parle de matériau
: la vapeur d’eau se
"perspirant" pour signifier déplace
matériaux.
: "très
ouvert à la vapeur difficilement
d’eau".
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
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A > 0,1 kg/m².s1/2 :
les déplacements
capillaires sont
aisés
A = 0 : aucun
déplacement
capillaire n’est
possible
Plâtre
Calcaire tendre
Béton
Terre cuite
Enduit chaux
Enduit ciment
Ouate projetée
Ouate insufflée
Calcaire dur
Verre, métaux,
faïence, bitume,
polystyrène, laine
de verre…
51
. Matériaux putrescibles. Ils ont la capacité de se
décomposer dans certaines conditions d’humidité
prolongée (selon leur sensibilité, ils seront +/– putrescibles).
. Matériaux imputrescibles mais altérables. Bien
qu’imputrescibles ils peuvent être (+ /–) endommagés en
présence d’eau.
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S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
Avant d’aller plus loin
faisons le point :
Où en est-on dans la
compréhension des
phénomènes ???
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
La méthode de GLASER 
Méthode simplifiée (mais elle
date de 1949) : elle cherche
à repérer les zones de
condensation dans une
paroi, avec un pas de temps
mensuel (NF EN ISO
13788).
2500
2000
Pression de vapeur
saturante (psat)
1500
Pression partielle de
vapeur (pv )
1000
500
Ext.
Epaisseur
en cm
0
-5
5
15

25
35
Logiciel WUFI® :
Selon NF EN 15026 : méthode
dynamique intégrant de très nombreux
paramètres, et ce avec un pas de
temps pouvant descendre à 1h .
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Pression de vapeur,
en pascal (Pa)
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Température, en °C
Courbe des
température, en °C
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20
Conditions de l’essai :
- Air intérieur : 20°C
- Air extérieur : -5°C
Composition mur :
- Plâtre (1cm, ʎ = 0,5 W/mK)
- Béton banché (20cm, ʎ = 2,4 W/mK)
- Isolant ( 15 cm, ʎ = 0,04 W/mK)
- Enduit chaux (1,5 cm, ʎ = 0,8 W/mK)
15
10
5
0
-5
-10
-5
5
15
25
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Epaisseur
en cm
Avec une isolation extérieure, la majorité de la paroi est tempérée
la zone de condensation est reportée sur l’extérieur.
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Zone à risque
de
condensations
Température, en °C
Courbe des
température, en °C
25
20
Conditions de l’essai :
- Air intérieur : 20°C
- Air extérieur : -5°C
Composition mur :
- Plâtre (1cm, ʎ = 0,5 W/mK)
- Béton banché (20cm, ʎ = 2,4 W/mK)
- Isolant ( 15 cm, ʎ = 0,04 W/mK)
- Enduit chaux (1,5 cm, ʎ = 0,8 W/mK)
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-10
-5
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Epaisseur
en cm
Avec une isolation extérieure, la majorité de la paroi est tempérée
 La zone de condensation est reportée sur l’extérieur.
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Parement = ensemble des matériaux se trouvant entre l’isolant
et l’air (coté int. ou ext.)
Température, en °C
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15
10
5
0
- Enduit chaux (1,5 cm, ʎ = 0,8 W/mK)
-5
Epaisseur
*Ou éventuellement, si l’ensemble des matériaux en cm
est très peu vulnérable à l’eau : un enduit qui fait t
Avec une isolation
extérieure,corps
la majorité
la paroi est tempérée :
totalement
avec de
l’isolant
 La zone de condensation est reportée sur l’extérieur.
-10
-5
5
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En plus d’être imperméable
Courbe des à la pluie, le parement extérieur
température, en °C
doit être très ouvert à la vapeur
d’eau*
Conditions de l’essai :
- Air intérieur : 20°C
- Air extérieur
Et: -5°C
si c’est un enduit, il lui faut
Composition mur :
également garder un
- Plâtre (1cm, ʎ = 0,5 W/mK)
- Béton banché (20cm, ʎ = 2,4 W/mK)
comportement
capillaire*
- Isolant ( 15 cm, ʎ = 0,04
W/mK)
Zone à risque
de
condensations
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Température, en °C
Courbe des
température, en °C
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Conditions de l’essai :
- Air intérieur : 20°C
- Air extérieur : -5°C
Composition mur :
- Plâtre (1cm, ʎ = 0,5 W/mK)
- Isolant ( 15 cm, ʎ = 0,04 W/mK)
- Béton banché (20cm, ʎ = 2,4 W/mK)
- Enduit chaux (1,5 cm, ʎ = 0,8 W/mK)
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5
0
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Epaisseur
en cm
Avec une isolation intérieure, la majorité de la paroi est froide la
zone de condensation est reportée sur l’extérieur.
Zone à risque
de
condensations
Température, en °C
Courbe des
température, en °C
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Conditions de l’essai :
- Air intérieur : 20°C
- Air extérieur : -5°C
Composition mur :
- Plâtre (1cm, ʎ = 0,5 W/mK)
- Isolant ( 15 cm, ʎ = 0,04 W/mK)
- Béton banché (20cm, ʎ = 2,4 W/mK)
- Enduit chaux (1,5 cm, ʎ = 0,8 W/mK)
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Epaisseur
en cm
Avec une isolation intérieure, la majorité de la paroi est froide  La zone
de condensation concerne au minimum la totalité du mur support.
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
Parement = ensemble des matériaux se trouvant entre l’isolant
et l’air (coté int. ou ext.)
Température, en °C
des de Glaser ou WUFI®
UneCourbe
étude
température, en °C
invite à entrevoir l’ITI avec prudence (le
mur support se charge d’eau). Et alors elle
Conditions de l’essai :
- Air
intérieur : invite
20°C
nous
plutôt, en plus d’un enduit
- Air extérieur : -5°C
ext. imperméable à la pluie, mais
Composition mur :
Plâtre (1cm,
ʎ = 0,5 W/mK)
également
perspirant et capillaire :
25
20
15
10
5
0
- à étudier la piste des matériaux
moyennement fermés à la vapeur d’eau
-5
-10
-5
5
15
25
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Epaisseur
en cm
(isolants perspirants ou "freins de vapeur",
Avec une isolation
intérieure,
la majoritévariable…).
de la paroi est froide : la
membranes
à diffusion
zone de condensation concerne au minimum la totalité du mur
support.
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
- Isolant ( 15 cm, ʎ = 0,04 W/mK)
- Béton banché (20cm, ʎ = 2,4 W/mK)
- Enduit chaux (1,5 cm, ʎ = 0,8 W/mK)
S. Courgey - Arcanne
Zone à risque
de
condensations
71
Sachant que :
 La zone de condensation commence généralem.t
à l’interface isolant/mur, ménageant ainsi l’isolant.
 Les techniques "béton" et "terre cuite" actuelles ne
sont pas contrariées par cette présence d’eau.
Mais attention !
 Les risques sont augmentés si les locaux sont trop
humides (sur-occupation, ventilation défectueuse…)
Ext.
 Les risques sont décuplés si les parements ext.
sont insuffisamment imperméables à la pluie ou s’il y
a des remontées capillaires.
 Et : une forte attention est à porter avec les isolants
putrescibles, particulièrement s’ils sont capillaires et
en contact avec le mur support !
72
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Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
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. Pare-vapeur* : (matériau ou comportement) ≈ Sd > 5 à 10 m
. Frein de vapeur* : (matériau ou comportement) ≈ 1,5 < Sd < 5 m
Frein de
vapeur
Parevapeur
Int : 20°C, HR : 50%
Ext : -10°C, HR : 80%
Sd (m)
Flux de vapeur selon Sd du "parement" intérieur
* Il n’existe pas encore de définitions "officielles" permettant de différencier ces 2 termes.
De fait, beaucoup ne parlent que de pare-vapeur (+ou-) ouverts à la diffusion de vapeur.
27
Produits sous ATec
 élevée en hiver, limitant
ainsi l’entrée de la
vapeur dans la paroi ;
 faible en été, facilitant
alors le séchage de la
paroi vers l’intérieur.
Vario®
INTELLO® : Valeur Sd moyenne en cas d’humidité variable
Valeur sd, en m
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
La résistance à la
diffusion de vapeur d’eau
de ces membranes est
plutôt :
. Taux moyen d’humidité relative, en
%
(ISOVER®).
sd = 0,2 à 3 m
Intello® et Intello+® (PRO CLIMA®). sd = 0,25 à 25 m
* Il n’existe pas encore de définition explicite. Certains parleront de pare-vapeur
75
(ou membrane, ou frein de vapeur) hygro-variable,
évolutif, intelligeant…
NON PERMEABLE à
LA VAPEUR D’EAU
Verre
cellulaire
Polystyrène
extrudé
PEU (à très
peu)
PERMEABLE
à LA VAPEUR
D’EAU
Ouate de cellulose
Laine de chanvre
Laine minérale
Panneau de liège
Polystyrène expansé
Panneau de fibres
de bois
Botte de paille
Mousse minérale
Polyuréthane
PERMEABLE à
LA VAPEUR
D’EAU
76
28
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Polyuréthane
Laine minérale
Ouate de cellulose
Verre cellulaire
Laine de chanvre
Polystyrène
extrudé
+ ou CAPILLAIRE
Panneau de liège
Botte de paille
NON CAPILLAIRE
Polystyrène expansé
Panneau de fibres
de bois
77
Mousse minérale
* Il manque encore des données pour de nombreux matériaux
NON PUTRESCIBLE
& NON ALTERABLE
Laine de chanvre
Verre cellulaire
Mousse
minérale
Ouate de
cellulose
Panneau de liège
Polystyrène
extrudé
Panneau de
fibres de bois
Laine minérale
Polystyrène expansé
Polyuréthane
NON PUTRESCIBLE
& très peu ALTERABLE
IMPUTRESCIBLE,
MAIS +/ALTERABLE*
* De nombreuses données sont peu explicites… d’où les « +/- »
Botte de paille
+/- PUTRESCIBLE*
(donc +/-ALTERABLE*)
78
29
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
79
80
30
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
De plus,
nombre de
murs anciens
sont sensibles
à l’eau !
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Vapeur d’eau
Ext.
Remontées capillaires (partie basse de nombreux murs)
81
Mais également :
 L’air intérieur est fortement
De “L’isolation écologique” JP OLIVA- Terre vivante
S. Courgey - Arcanne
Certains murs
anciens ne sont
pas totalement
imperméables à la
pluie battante !
renouvelé
 Les vitrages, simples,
représentent une première zone de
condensation
 Les parois opaques sont
relativement étanches à l’air
 La protection à la pluie est
effective (enduits, débords de toitures,
profils "goutte d’eau"…)
Sauf exception, les murs anciens
permettent le déplacement de l’humidité
en leur sein (perspirants et capillaires).
Le pourtour du bâtiment est
adapté (drains, sol percolant…)

82
31
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
De “L’isolation écologique” JP OLIVA- Terre vivante
S. Courgey - Arcanne
2. Extérieur :
mur ou parements
imperméables (à la
pluie). Dans le cas de
parements ventilés :
pare-pluies très ouverts
à la vapeur d’eau. Dans
le cas d’enduits : les
choisir perspirants et
capillaires.
5. Pour les murs
"sensibles" (ayant des
matériaux putrescibles,
oxydables, gélifs et/ou de
la terre avec un rôle
structurel)  Un
3. Coté intérieur :
matériaux limitant plutôt
l’entrée de la vapeur d’eau
dans la paroi, mais
permettant si besoin son
évacuation lorsque les
conditions le permettent.
(isolants ouverts à la vapeur
d’eau + membranes
hygrovariables…)
4. Parties enterrées et
pieds de murs (ext.: h.t ≥ 15cm) :
matériaux non capillaires et
non vulnérables à l’eau +
étanchéité coté ext.
83
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
diagnostic très complet
est nécessaire… et
deux pistes
séduiront.
1. Réaliser une
étanchéité à l’air coté
intérieur & installer un
système de
renouvellement régulier
de l’air intérieur.
84
32
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Continuité capillaire*
=
matériaux capillaires
+
couches en contact les
unes avec les autres
Fonctionnement traditionnel des murs
anciens dans leur conditions d’origine
* La piste « continuité capillaire » est également
appelée par certains « capillarité active ».
85
Continuité capillaire = matériaux capillaires +
couches en contact les unes avec les autres
Mur
Enduit et colle
(capillaires) permettant le
contact entre l’isolant et
le mur (non plan)
Isolant (capillaire)
Multipor® de Xella®
Unger-Diffuterm ®
86
33
Nous parlons quelques fois d’effet de mèche !
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
Continuité capillaire : pertinence des enduits.
87
Plaques d’isolation minérale et panneaux de perlite
Isolants imputrescibles, ouverts à la vapeur d’eau et capillaires,
leur utilisation est de fait assez séduisante dans de nombreuses
situations « à risques ».
Les plaques d’isolation minérale sont
également appelées isolant minéral
capillaire, mousse minérale, panneaux
de silicate de calcium…
Photos : Calsitherm® et Multipor® (Xella®)
Il existe plusieurs types de
panneaux de perlite sur le
marché. Certains sont traités
pour être non capillaires. Ce
ne sont pas ceux qui nous
intéressent ici.
Photo : TecTem® de Knauf®
En Allemagne,
Suisse et Autriche,
l’aspect très capillaire
de la ouate de cellulose
projetée (projection
humide) séduit certains
acteurs, et ce même
pour certaines
situations estimées
"à risque"
88
34
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Plaques d’isolation minérale et panneaux de perlite
Isolants imputrescibles, ouverts à la vapeur d’eau et capillaires,
leur utilisation est de fait assez séduisante dans de nombreuses
situations « à risques ».
ITI
ITI,
ITI,ITE,
ITE,et
et
isolation
sous
isolation
dalle
BA
sous
dalle
Les plaques d’isolation minérale sont
également appelées isolant minéral
capillaire, mousse minérale, panneaux
de silicate de calcium…
Photos : Calsitherm® et Multipor® (Xella®)
Il existe plusieurs types de
panneaux de perlite sur le
marché. Certains sont traités
pour être non capillaires. Ce
ne sont pas ceux qui nous
intéressent ici.
Photo : TecTem® de Knauf®
En Allemagne,
Suisse et Autriche,
l’aspect très capillaire
de la ouate de cellulose
projetée (projection
humide) séduit certains
acteurs, et ce même
pour certaines
situations estimées
"à risque"
89
La solution
"continuité capillaire"
est également
séduisante coté
extérieur pour les bas
de murs dans lesquels
les remontées
capillaires
persistent.
90
35
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
91
Réalisation d’une contre-cloison isolante coté intérieur.
(Cloison ossature bois ou métal composée d’un parement, d’une étanchéité à l’air par
ailleurs régulatrice de vapeur d'eau, d’un isolant et d’un par-air/pare-vent)
Int.
Lame d’air ventilée
sur l’extérieur
. Un réel avantage :
- solution limitant dans tous les cas
les risques dus aux condensations
et au gel.
. Mais 3 inconvénients repérés :
- perte accrue d’espace habitable
- perte quasi-totale de la
contribution inertielle du mur
Mur ancien
Evacuation
des condensats
- réalisation complexe (pose du pareExt.
air/pare-vent, entrées d’air, évacuation des
condensats…)
92
36
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Réalisation d’une contre-cloison isolante coté intérieur.
Und’une
brevet
vient à l’air par
(Cloison ossature bois ou métal composée d’un parement,
étanchéité
d’être
déposé
sur un
ailleurs régulatrice de vapeur d'eau, d’un isolant
et d’un
par-air/pare-vent)
Int.
système ventilant
mécaniquement
. Un réel avantage : ce
renouvellement d’air
- solution
limitant
dans
tous les cas
®). Ceci
(aérolec
semble
les risques
dus
aux
condensations
permettre de :
et au gel.
- limiter les débits au
. Mais
3 inconvénients
repérés :
strict
nécessaire (env.
20mn/jour)
;
- perte accrue d’espace habitable
Lame d’air ventilée
sur l’extérieur
Mur ancien
Evacuation
des condensats
Ext.
- libérer
du besoin
- perte
quasi-totale
de lad’un
système
spécifique
contribution
inertielle
du mur
d’évacuation
- réalisation complexedes
(pose du pareair/pare-vent,condensats.
entrées d’air, évacuation des
condensats…)
93
Si la solution motorisée
semble séduisante, il lui
manque un système de
sécurité qui avertit dans le cas
où le taux d’humidité du mur
devient trop important.
94
37
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
95
Piste 1. Assurer une étanchéité à l’eau quasi-totale des
façades… y compris de celles à la pluie battante.
A. Avoir un enduit, des entourages de baies… irréprochables.
Sur certaines façades très exposées : peinture spécifique
rendant l’enduit, la pierre ou la brique plus "étanche"…
Mais attention : vérifier la compatibilité avec le support ! Et ceci ne
doit pas empêcher le mur de pouvoir à sécher sur
l’extérieur si besoin !
B. Grâce à un parement
extérieur ventilé. (Solution
traditionnelle dans de nombreuses
régions, particulièrement de
montagne)
96
38
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Piste 2. Pose d’un enduit isolant en extérieur en
complément d’une isolation intérieure.
Dans l’ancien, lorsqu’une isolation
extérieure n’est pas possible, 3 à 5 cm
d’enduits (vraiment*) isolants coté
extérieur permettent de réduire les
déperditions dues aux ponts thermiques,
… et de diminuer la zone à risques
de condensation.
Diathonite Evolution®
(λ corps d’enduit = 0,045W/mK)
Dans certains cas de murs sensibles, c’est
une des interventions qui permettra
d’entrevoir la pose d’une isolation
intérieure sans risque.
* 0,028 < λ < 0,07 W/m.K
97
Exemples d’enduits isolants à la chaux…
Liste non exhaustive
+ Exclusivement en intérieur : Argilus (Argile + chaux + perlite : λ = 0,06 ; μ = env. 6).
La plupart de ces produits sont capillaires, certains non encore renseignés.
98
39
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
Exemples d’enduits isolants à la chaux…
Liste non exhaustive
+ Exclusivement en intérieur : Argilus (Argile + chaux + perlite : λ = 0,06 ; μ = env. 6).
La plupart de ces produits sont capillaires, certains non encore renseignés.
99
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Produits sous ATec
Les enduits isolants
sont cités dans les Règles
de l’Art. Entre autre dans
les cahiers du CSTB n° 237
(1983) sous le nom
« enduits légers ».
100
40
S. Courgey - Arcanne Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
* D’après DTU 26,1, mais qq. fois appelés déshumidifiant, drainant…
S. Courgey - Arcanne Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
* D’après DTU 26,1, mais qq. fois appelés déshumidifiant, drainant…
Piste 3. Intervenir en amont pour limiter les remontées
capillaires.
Rappel : l’intervention dans l’ancien nécessite un diagnostic
technique et architectural complet.
Ce travail doit entre autre estimer si les remontées capillaires
nécessitent une intervention permettant de les atténuer (drainage,
étanchéification des murs enterrés, excavation des éventuels ajouts de terre en bas
de mur, réfection des chaussées (ext.) et/ou sols (int.), dépose d’enduits ciments,
pose d’un enduit assainissant*… voire interventions directement dans le mur).
Approches curatives au sein du mur :
injection de résines, siphons
atmosphériques, insertion de tôles d’acier
inoxydables, procédés par osmose ou
électro-phorèse, procédés électroniques ou
électromagnétiques…
Mesure
d’hygrométrie intérieure
101
Si ces interventions
sont généralement repérées
Pisteefficaces,
3. Intervenir
en amont pour limiter les remontées
comme
elles ne
dispensent pas des attentions àcapillaires.
avoir si le mur comporte des
fragilités !
Rappel : l’intervention dans l’ancien nécessite un diagnostic
De plus, ce ne sonttechnique
pas les et architectural complet.
experts des entreprises posant
travail doit
lesCe
systèmes
qu’ilentre
faut autre estimer si les remontées capillaires
nécessitent
une àintervention
permettant de les atténuer (drainage,
questionner
quant
leur
étanchéification
des murs enterrés, excavation des éventuels ajouts de terre en bas
opportunité.
de mur, réfection des chaussées (ext.) et/ou sols (int.), dépose d’enduits ciments,
pose d’un enduit assainissant*… voire interventions directement dans le mur).
Approches curatives au sein du mur :
injection de résines, siphons
atmosphériques, insertion de tôles d’acier
inoxydables, procédés par osmose ou
électro-phorèse, procédés électroniques ou
électromagnétiques…
Mesure
d’hygrométrie intérieure
102
41
Rappel : l’intervention dans l’ancien nécessite un diagnostic
technique et architectural complet.
Ce travail doit entre autre estimer si les remontées capillaires
nécessitent une intervention permettant de les atténuer (drainage,
étanchéification des murs enterrés, excavation des éventuels ajouts de terre en bas
de mur, réfection des chaussées (ext.) et/ou sols (int.), dépose d’enduits ciments,
pose d’un enduit assainissant*… voire interventions directement dans le mur).
Approches curatives au sein du mur :
injection de résines, siphons
atmosphériques, insertion de tôles d’acier
inoxydables, procédés par osmose ou
électro-phorèse, procédés électroniques ou
électromagnétiques…
Mesure
d’hygrométrie intérieure
103
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
* D’après DTU 26,1, mais qq. fois appelés déshumidifiant, drainant…
Piste 3. Intervenir en amont pour limiter les remontées
capillaires
Approche curative
(traitement?des murs…) :
104
42
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
De “L’isolation écologique” JP OLIVA- Terre vivante
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
De “L’isolation écologique” JP OLIVA- Terre vivante
S. Courgey - Arcanne
Fonctionnement hygrométrique
hivernal d’un mur traditionnel
(l’humidité ne fait que transiter)
Fonctionnement hygrométrique hivernal
d’un mur traditionnel “modernisé” sans
précaution (l’eau s’accumule)
105
Selon sa
sensibilité / fragilité,
le mur pourra
« accepter » un
nombre plus ou moins
important
d’interventions
contrariant son
fonctionnement
originel...
Fonctionnement hygrométrique
hivernal d’un mur traditionnel
(l’humidité ne fait que transiter)
Fonctionnement hygrométrique hivernal
d’un mur traditionnel “modernisé” sans
précaution (l’eau s’accumule)
106
43
S. Courgey - Arcanne
Photo Jean-Pierre OLIVA
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
Photo Jean-Pierre OLIVA
Ex. de joints ou de pierres
qui se dégradent du fait de
joints insuffisamment
capillaires.
107
Exemples d’enduits qui tombent du fait d’un
comportement insuffisamment capillaire.
108
44
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
109
Photo Jean-Pierre OLIVA
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Nous parlerons de desquamation de la pierre (photo de
gauche), de mur qui se déchausse ( photo de droite)
Résultats d’une peinture trop
étanche à l’eau, et sans doute
également à diffusion de
vapeur d’eau.
110
45
Photo Jean-Pierre OLIVA
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Dans certains cas il sera nécessaire de rétablir
tout ou partie des conditions d’origine :
Photo Nicolas Meunier
Tranchée de
sauvetage
111
Dépose des
enduits…
quelques fois
ceci se fait tout
seul !
112
46
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
- comportant des
matériaux putrescibles,
oxydables, gélifs ;
… sauf que qq. fois,
heureusement moins
fréquemment, c’est le
mur qui cède !!!
- ayant de la terre (crue)
avec un rôle structurel
 besoin d’un diagnostic
complet…
113
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Sont à aborder
avec grande précaution
les murs :
114
47
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Réhab. énergétique /Humidité - FFB Chaumont , le 16.10.2015
S. Courgey - Arcanne
Logiciels*/sites : Glaser, Usaï, Flixo, Trisco,
U.wert, WUFI, Delphin 5...
Normes : NF EN ISO 13788, NF EN 15026, NF
EN 12524, SIA 180, SIA 380, DIN 4108,...
Structures : Fraunhofer Institut für Bauphysik
(IBP), Architecture & Climat (Belgique),
Agence qualité Construction (AQC), BET
Enertech, CETE de l’Est, CSTB, Conseil National
des Recherches Canada (CNRC),
Österreichisches Institut für Baubiologie und
Bauökologie (IBO), Passivhaus Institut, WTA –
International Association for Science and
Technology of Building Maintenance and
Monuments Preservation...
… Sachant que sur le sujet, les ouvrages de
référence sont en allemand ou anglais !!!
*Repères pour des logiciels (de th°, STD, QEB…) 115
: http://www.bourgogne-batiment-durable.fr
115
Logiciels*/sites : Glaser, Usaï, Flixo, Trisco,
U.wert, WUFI, Delphin 5...
Normes : NF EN ISO 13788, NF EN 15026, NF
EN 12524, SIA 180, SIA 380, DIN 4108,...
Structures : Fraunhofer Institut für Bauphysik
(IBP), Architecture & Climat (Belgique),
Agence qualité Construction (AQC), BET
Enertech, CETE de l’Est, CSTB, Conseil National
des Recherches Canada (CNRC),
Österreichisches Institut für Baubiologie und
Bauökologie (IBO), Passivhaus Institut, WTA –
International Association for Science and
Technology of Building Maintenance and
Monuments Preservation...
… Sachant que sur le sujet, les ouvrages de
référence sont en allemand ou anglais !!!
*Repères pour des logiciels (de th°, STD, QEB…) 116
: http://www.bourgogne-batiment-durable.fr
116
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