ONU: l`édition dujour

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Centre d’actualités:
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ONU: l’édition du jour
lundi 14 novembre 2016
Les grands titres:
• Ban Ki-moon discute au téléphone avec le
• Climat : l'année 2016 devrait être encore plus
• MARRAKECH : la révolution des transports prend
• MARRAKECH : les pays en développement
• MARRAKECH : des dizaines de chefs d'Etat et de
• Journée du diabète: la prévention est essentielle
• Colombie : l'ONU salue la conclusion d'un accord
• Des réformes réglementaires sont indispensables
Président-élu américain Donald Trump
de l'ampleur, selon des experts à la conférence sur
le climat
gouvernement attendus à la conférence sur le
climat
de paix remanié entre le gouvernement et les FARC
• RDC : le Conseil de sécurité souligne la nécessité
chaude que 2015, selon l'OMM
s'entraident à affronter le changement climatique
grâce à la coopération Sud-Sud
pour lutter contre la maladie, selon le chef de
l'ONU
pour améliorer la qualité des emplois atypiques,
selon l'OIT
de mener le processus électoral dans un climat
pacifique et inclusif
Ban Ki-moon discute au téléphone avec le Président-élu
américain Donald Trump
12 novembre - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a eu vendredi après-midi
une conversation téléphonique avec Donald Trump, qu'il a félicité pour son élection à la
Présidence des Etats-Unis, a indiqué son porte-parole dans un compte-rendu à la presse.
Lors de cette conversation, le chef de l'ONU s'est félicité des « appels à l'unité du
Président-élu Trump » à la suite de son élection, a ajouté le porte-parole.
Le
Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon,
discute au téléphone avec le Président-élu
américain, Donald Trump. Photo ONU
« Le Secrétaire général s'est dit confiant que les États-Unis et les Nations Unies
maintiendront leurs traditionnels et forts liens de coopération pour faire progresser la paix
et la sécurité, le développement durable et les droits de l'homme dans le monde entier », a
encore dit le porte-parole, qui a précisé que les deux hommes ont convenu de rester en contact.
Document destiné aux médias
non - officiel
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Mercredi, Ban Ki-moon avait déjà publiquement félicité Donald Trump pour son élection. Il avait rappelé que les défis
mondiaux actuels exigent une action mondiale concertée et des solutions communes.
MARRAKECH : la révolution des transports prend de l'ampleur,
selon des experts à la conférence sur le climat
12 novembre - Les efforts pour révolutionner les transports dans le monde prennent de
l'ampleur, alors que de plus en plus de gouvernements et d'entreprises explorent les
possibilités offertes par les véhicules électriques et les systèmes de transport à faibles
émissions de carbone, ont souligné des experts à la Conférence des Nations Unies sur le
climat de Marrakech (COP 22).
Au
Maroc, des gens attendent de monter à bord
d'un tramway qui relie à Rabat à Salé. Photo
Banque mondiale/Arne Hoel (archives)
« Le secteur des transports est très bien positionné en matière de décarbonisation
(réduction des émissions de CO2) et de bien-être humain. (...) Les pays sont en train
d'intensifier leur action », a déclaré Paula Caballero, Directrice du Programme climat au
World Resources Institute, lors d'une conférence de presse samedi.
Selon elle, le 'Nouvel agenda urbain' adopté à Habitat III, la Conférence des Nations Unies sur le logement et le
développement urbain durable, à Quito en octobre 2016, « résume cela très clairement ».
« Habitat III s'est déroulé il y a un mois et il est clair que la transformation nécessaire dans le secteur urbain, ce qui est
nécessaire dans nos villes, peut être propulsée par le transport », a ajouté Mme Caballero. « Il s'agit de veiller à ce qu'il y ait
une infrastructure pour les vélos et un meilleur système de transport public ».
Les transports représentent un quart des émissions de gaz à effet de serre
Le secteur des transports représente 24 % des émissions de gaz à effet de serre liées à l'énergie. Si rien n'est fait, les
émissions pourraient passer de 7,7 gigatonnes à environ 15 gigatonnes d'ici 2050. Pour 45% des pays, le secteur des
transports est la principale source d'émissions liées à l'énergie.
Lors de la Conférence de Marrakech sur le climat, les experts et les responsables du secteur des transports ont fait le point
sur les progrès réalisés depuis la précédente Conférence des Nations Unies sur le climat à Paris (COP 21) l'année dernière.
Au cours des 12 derniers mois, le projet MobiliseYourCity a obtenu un financement de 35 millions d'euros et a annoncé le
début de l'élaboration de plans de mobilité urbaine durable au Maroc et au Cameroun. L'Initiative mondiale pour les
économies de carburant (GFEI) appuie 40 nouveaux pays pour tirer parti des avantages financiers et en termes de CO2 des
économies de carburant pour les véhicules. Et le projet d'Accréditation carbone des aéroports compte aujourd'hui 173
aéroports certifiés dans le monde, dont 26 aéroports neutres en carbone.
« Le transport peut-être révolutionnaire »
Le Partenariat pour des transports durables à faible intensité de carbone (SLoCaT) a lancé une feuille de route mondiale
pour la décarbonisation du secteur des transports à la COP 22. Le SLoCaT est un partenariat, incluant des organisations
internationales, des entreprises et des organisations non gouvernementales, qui se concentre sur les transports terrestres dans
les pays en développement.
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« Le secteur des transports est pleinement impliqué. Nous pensons que nous sommes de mieux en mieux organisés, nous
pensons avoir un soutien politique croissant et que nous avons les bonnes idées », a déclaré le Secrétaire général du
SLoCaT, Cornie Huizenga, lors de la conférence de presse.
La Ministre marocaine chargée de l'Environnement et 'Championne pour l'action climatique', Hakima El Haité, a exprimé
son optimisme pour l'avenir. « Le transport peut être révolutionnaire demain. Nous aurons des routes solaires et peut-être des
véhicules solaires », a-t-elle déclaré lors de la conférence de presse.
« Les projets dans le secteur des transports, en créant une nouvelle réalité sur le terrain, augmentent la compréhension et le
soutien de la population à l'action climatique qui, à son tour, amène les gouvernements à s'attaquer au changement
climatique », a-t-elle ajouté.
MARRAKECH : des dizaines de chefs d'Etat et de gouvernement
attendus à la conférence sur le climat
12 novembre - Dix jours après l'entrée en vigueur de l'Accord de Paris sur le climat, des
dizaines de chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus mardi à la Conférence des
Nations Unies sur le changement climatique (COP22) qui a débuté à Marrakech, au
Maroc, le 7 novembre.
A cette conférence, les pays cherchent notamment à définir les règles de mise en oeuvre
de l'Accord de Paris et à établir un plan viable pour fournir au moins 100 milliards de
A
dollars par an aux pays en développement afin de soutenir l'action climatique.
l'ouverture de la COP 22 (de gauche à
droite): le Président du Groupe
intergouvernemental d'experts sur le
changement climatique, Hoesung Lee, la
Secrétaire exécutive de la CCNUCC,
Patricia Espinosa ; le Président de la COP
22, Salaheddine Mezouar ; et la Présidente
de la COP 21, Ségolène Royal. Photo/
CCNUCC
Une ratification très rapide
L'Accord, qui avait été adopté par les 196 Parties à la Convention-cadre des Nations Unies
sur les changements climatiques (CCNUCC) en décembre 2015 à Paris, appelle les Etats à lutter contre le changement
climatique en visant une limitation de la hausse de la température mondiale bien en dessous de 2 degrés Celsius, et à
s'efforcer de ne pas dépasser 1,5 degré Celsius. Il est entré en vigueur le 4 novembre 2016, après un processus de ratification
particulièrement rapide.
La Conférence de Marrakech accueille toute une série de réunions et d'évènements, dont le segment de haut niveau auquel
participeront les chefs d'Etat et de gouvernement, à l'invitation du Roi du Maroc, Mohammed VI, mardi 15 novembre.
Lors de la première semaine de la COP 22, en parallèle aux négociations entre les parties, une série de journées thématiques
sur les forêts, l'eau, les villes, l'énergie et les transports ont souligné le rôle crucial des acteurs non étatiques, qu'il s'agisse
des entreprises, des villes et des organisations non gouvernementales, pour mettre en œuvre l'Accord.
Samedi, la Secrétaire exécutive de la CCNUCC, Patricia Espinosa, co-hôte de la COP 22, s'est félicitée que 105 pays ont
désormais ratifié l'Accord de Paris. « Cela donne à l'Accord beaucoup de poids et beaucoup de crédibilité », a-t-elle dit lors
d'une conférence de presse.
« Cela s'est produit en un temps record », a-t-elle ajouté. « Maintenant, il est d'autant plus urgent de finaliser les éléments
qui vont permettre de rendre pleinement opérationnel l'Accord de Paris ».
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Une COP de l'action
Le Président de la COP 22, Salaheddine Mezouar, Ministre des affaires étrangères et de la coopération du Maroc, a souligné
de son côté un « état d'esprit extrêmement positif, un engagement de tout le monde pour maintenir la dynamique et aider à
ce que cette COP 22 soit celle que nous avons tous voulu, une COP de l'action, une COP de l'engagement, une COP qui
confirme la détermination de l'ensemble des parties, de l'ensemble de la communauté internationale à poursuivre l'action en
faveur du climat ».
M. Mezouar a souligné que les grandes priorités de la Présidence marocaine de la COP 22 étaient de créer un pont entre le
monde des négociations et le monde de l'action, d'œuvrer pour que les Etats augmentent leurs engagements nationaux, de
focaliser l'attention sur la finance climat et de transformer les initiatives climat lancées à la COP 21 en projets concrets.
Interrogé sur les incertitudes suscitées par l'élection présidentielle américaine, M. Mezouar a déclaré que les participants de
la Conférence de Marrakech restaient « confiants » et qu'il fallait « garder le cap » et cette « formidable dynamique ».
Colombie : l'ONU salue la conclusion d'un accord de paix
remanié entre le gouvernement et les FARC
13 novembre - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué dimanche les
efforts déployés par le gouvernement colombien et les rebelles des Forces armées
révolutionnaires de Colombie –Armée populaire (FARC-EP) pour conclure un accord de
paix modifié qui intègre bon nombre des propositions des groupes représentant les
Colombiens qui ont voté « non» lors du référendum du 2 octobre 2016.
Le
Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon,
s'addressant aux personnes assistant à la
signature des accords de paix en Colombie, à
Carthagène, en septembre 2016, avant qu'ils
ne soient rejetés par référendum le 2 octobre
2016. Photo: OSSG
« Le Secrétaire général reconnaît également les nombreux groupes et individus de la
société colombienne qui ont présenté des propositions visant à modifier les textes et qui
ont participé de façon constructive au processus de dialogue », a souligné son porteparole dans une déclaration à la presse.
« Tout au long de cet exercice, les Colombiens se sont écoutés et ont réaffirmé leur désir
collectif de paix. Ils ont maintenant une nouvelle occasion d'aller de l'avant sur cette voie vers la paix, plus unis
qu'auparavant », a-t-il ajouté.
Ban Ki-moon a également félicité les parties prenantes d'avoir maintenu fermement leur engagement en faveur du cessez-lefeu et de la cessation des hostilités. Il a réaffirmé l'appui de l'Organisation des Nations Unies au processus de paix et a
souhaité que les efforts puissent être orientés dès que possible vers la mise en œuvre d'un accord de paix définitif.
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RDC : le Conseil de sécurité souligne la nécessité de mener le
processus électoral dans un climat pacifique et inclusif
14 novembre - Lors d'une visite de trois jours en République démocratique du Congo
(RDC), le Conseil de sécurité des Nations Unies a appelé les différents acteurs à la
responsabilité à travers notamment la « tenue d'élections libres, justes, crédibles,
ouvertes, transparentes, pacifiques et dans un délai raisonnable, conforme à la
Constitution congolaise ».
Les
membres du Conseil de sécurité parlent à la
presse après une rencontre avec le Président
de la République démocratique du Congo,
Joseph Kabila, le 12 novembre 2016.
Photo/Ph. Joh Bompengo de Radio Okapi
Codirigée par l'Angola et la France, La délégation du Conseil a rencontré à Kinshasa «
dans un esprit de diplomatie préventive » le Président de la République et le Premier
Ministre ainsi que les représentants des partis politiques de la majorité et de l'opposition
et de la société civile.
La fin du mandat du Président Kabila est prévue le 10 décembre. L'élection présidentielle, a l'origine prévue le 27 novembre,
continue d'être un sujet de division en RDC.
« Nous avons souligné (…) que le processus électoral devait pouvoir se tenir dans un
climat pacifique, dans un esprit de consensus, qui rassemble, non pas qui divise, mais qui rassemble l'ensemble de forces
politiques congolaises », a déclaré le Représentant permanent de la France à l'ONU, François Delattre, lors d'une conférence
de presse donnée par le Conseil à Kinshasa samedi en fin de journée.
Pour M. Delattre, il est essentiel que les discussions se poursuivent dans un cadre large et plus inclusif, afin d'atteindre le
consensus sur un calendrier électoral précis et accompagné également de mesures de confiance notamment au niveau de la
liberté d'expression.
Samedi, les ondes de la station soutenue par l'ONU, Radio Okapi », étaient brouillées et Radio France internationale était
toujours coupée.
« Le Conseil considère qu'il s'agit d'une nécessité en soit de rétablir le signal de Radio France Internationale (RFI) », a dit
l'Ambassadeur français qui a également fait part de l'appel des 15 à lever l'interdiction de manifester « ou en terme plus
positif à respecter le droit aux manifestations ».
« Il faut [faire] participer tout le monde », a pour sa part souligné le Représentant permanent de l'Angola, Ismaël Abraão
Gaspar Martins. « Il faut l'engagement de tout le monde pour exécuter[le processus électoral], pour aller de l'avant avec le
pas qu'il faut franchir pour éviter une crise qui s'annonçait très sérieusement dans ce pays », a-t-il ajouté.
Lors de leurs entrevues avec les différents interlocuteurs congolais, les 15 ont souligné leurs convergences de vues sur trois
points : le refus de la violence et la promotion du dialogue, la recherche d'une solution politique basée sur le respect de la
constitution congolaise, et la forte conscience des interactions avec le contexte régional et international.
Le Conseil de sécurité s'est ensuite rendu dimanche à Beni, ville dans l'est de la RDC ou 64 civils avaient été massacrés le
14 aout dernier, pour se rendre compte du travail de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la RDC
(MONUSCO) sur le terrain et des défis auxquels elle est confrontée.
Les Quinze se sont entretenus avec les autorités politiques et militaires de la province ainsi que différentes couches de la
population représentées au sein de la société civile.
A l'issue de la visite de la délégation, le Représentant permanent adjoint de la France auprès de l'ONU, Alexis Lamek, a
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souligné l'importance de mutualiser les efforts, non seulement avec les pays de la région, les forces nationales et les forces
de la Mission de l'ONU (MONUSCO), mais aussi avec la population du Nord-Kivu.
Pour sa part, le Représentant permanent de l'Angola a affirmé l'importance de mettre en œuvre des stratégies appropriées
pour faire cesser les actes terroristes en assurant notamment le déploiement de troupes spécialisées.
Climat : l'année 2016 devrait être encore plus chaude que 2015,
selon l'OMM
14 novembre - Tout semble indiquer que 2016 sera l'année la plus chaude qui ait été
observée depuis le début des relevés et que la température moyenne sera même
supérieure au record établi en 2015, selon des données provisoires publiées lundi par
l'Organisation météorologique mondiale (OMM) alors que se déroule la Conférence des
Nations Unies sur le changement climatique à Marrakech (COP 22).
Dans
la province du Sindh, au Pakistan, une mère
essaie de protéger sa fille de quatre ans de la
chaleur accablante. Photo PNUD/Hira
Hashmey
D'après ces données, la température moyenne en 2016 devrait être supérieure d'environ
1,2 °Celsius à ce qu'elle était à l'époque préindustrielle.
La température moyenne de la période janvier-septembre 2016 a dépassé de 0,88
°Celsius la normale de la période 1961-1990 (14 °C), qui est utilisée par l'OMM comme
période de référence.
Les températures sont montées en flèche les premiers mois de l'année en raison du puissant épisode El Niño de 2015/16 et,
d'après des données provisoires, sont restées suffisamment élevées en octobre pour que le record de l'année la plus chaude
pressenti pour 2016 se concrétise. Si cela se confirmait, alors le 21e siècle compterait 16 des 17 années les plus chaudes
constatées depuis le début des relevés (l'autre étant 1998).
Selon l'OMM, les indicateurs relatifs au changement climatique affichent eux aussi des valeurs record. La concentration des
principaux gaz à effet de serre dans l'atmosphère continue d'augmenter et atteint des niveaux sans précédent. L'étendue de la
banquise arctique est demeurée très faible, en particulier au début de l'année et lors de l'embâcle d'octobre, et la fonte de
l'inlandsis groenlandais, très marquée, a débuté particulièrement tôt.
L'ouragan Matthew
L'épisode El Niño a poussé à la hausse les températures océaniques, ce qui a contribué au blanchissement des coraux et
accéléré le rythme d'élévation du niveau de la mer.
Jusqu'à présent, le phénomène le plus meurtrier de 2016 a été l'ouragan Matthew, à l'origine de la plus grave urgence
humanitaire qu'ait connue Haïti depuis le tremblement de terre de 2010. En 2016, les extrêmes météorologiques ont entraîné
d'importantes pertes socio économiques dans toutes les régions du globe.
« Comme chaque année, les records continuent de pleuvoir. 2015 était exceptionnellement chaude, mais tout indique que
2016 le sera encore plus », a déclaré le Secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale, Petteri Taalas. «
L'excédent de chaleur dû au puissant épisode El Niño a disparu, mais le réchauffement de la planète se poursuit ».
« Dans certaines régions arctiques de la Fédération de Russie, la température était supérieure de 6 °C à 7 °C à la normale. Et
dans de nombreuses autres régions arctiques et subarctiques de la Russie, de l'Alaska et du nord-ouest du Canada, la
température a dépassé la normale d'au moins 3 °C. Or jusqu'ici, les records de chaleur s'exprimaient en fractions de degré »,
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a souligné M. Taalas.
« Les changements climatiques ont augmenté la probabilité d'occurrence des phénomènes extrêmes et aggravé leurs
conséquences. Les vagues de chaleur et les inondations 'du siècle' reviennent à intervalles plus réguliers et la hausse du
niveau de la mer a accru la vulnérabilité aux ondes de tempête qui accompagnent les cyclones tropicaux », a-t-il ajouté.
L'OMM a publié la déclaration provisoire sur l'état du climat mondial en 2016 afin que les débats de la COP 22 puissent
reposer sur des informations précises. La version finale de cette déclaration sera publiée début 2017.
Elle complète le rapport intitulé « Le climat mondial: 2011-2015 » publié la semaine dernière. Ce rapport souligne que, sur
les 79 études publiées de 2011 à 2014 dans le Bulletin de la Société météorologique américaine, plus de la moitié
démontrent que les changements climatiques d'origine humaine avaient contribué au phénomène extrême considéré.
Certaines d'entre elles indiquent que la probabilité d'occurrence des vagues de chaleur a été multipliée par dix, voire plus.
MARRAKECH : les pays en développement s'entraident à
affronter le changement climatique grâce à la coopération SudSud
14 novembre - La coopération Sud-Sud s'accroît, alors que les pays en développement
s'entraident à faire face au changement climatique, à s'engager dans un développement
durable et à mettre en œuvre l'Accord de Paris sur le climat, ont souligné lundi des hauts
responsables des Nations Unies et les ministres de plusieurs pays à la Conférence sur le
changement climatique à Marrakech (COP 22).
Le
Conseiller spécial de l'ONU David Nabarro
au Forum de haut niveau sur la coopération
Sud-Sud sur le changement climatique à la
COP 22 à Marrakech. Capture vidéo Centre
d'actualités de l'ONU
« Il est encourageant de voir combien la coopération Sud-Sud gagne du terrain », a
déclaré le Conseiller spécial du Secrétaire général de l'ONU sur le Programme de
développement durable à l'horizon 2030 et sur le changement climatique, Dr. David
Nabarro, lors d'un Forum de haut niveau sur la coopération Sud-Sud sur le changement
climatique, organisé au pavillon de la Chine à la COP 22, où des dizaines de chefs d'Etat
et de gouvernement sont attendus mardi, dix jours après l'entrée en vigueur de l'Accord de
Paris.
Un incubateur pour faciliter les partenariats
Dr. Nabarro a souligné que les Partenariats du Sud sur le climat, également connus sous le nom d'Incubateur de Partenariats
du Sud sur le climat (SCPI), initié par le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, en marge de la cérémonie de signature
de l'Accord de Paris en avril dernier, « consistent à établir des liens ».
L'ONU a établi cet incubateur pour générer, faciliter et appuyer des partenariats qui aideront les pays en développement à
faire face au changement climatique. « Le SCPI s'appuie sur le système des Nations Unies pour répondre aux besoins des
pays en développement avec des homologues disposés et capables de le faire. Grâce au SCPI, nous pouvons aider chacun à
apprendre de l'autre », a déclaré Dr. Nabarro. Il a noté que le SCPI a examiné « 300 bons cas de partenariats bilatéraux,
trilatéraux et plurilatéraux », qui ont été facilités par les Nations Unies, des organisations non gouvernementales et des
banques multilatérales de développement.
De son côté, le Président de la COP 22, Salaheddine Mezouar, qui est également le Ministre marocain des affaires étrangères
et de la coopération, a affirmé que la coopération Sud-Sud n'est « pas en opposition avec la coopération Nord-Sud ou SudNord ».
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« A travers la coopération Sud-Sud, on veut affirmer que les pays du Sud se prennent en charge, qu'ils ont beaucoup à
partager et qu'ils ont beaucoup à apporter les uns aux autres », a-t-il ajouté. « Comme on est dans un monde qui change, les
équilibres du monde nouveau passent également par ce renforcement des partenariats Sud-Sud et de la coopération Sud-Sud.
Cette dynamique de partenariats Sud-Sud et de coopération Sud-Sud aidera à aller beaucoup plus vite et aidera également les
pays en développement à trouver d'autres leviers pour répondre aux défis qui sont les leurs ».
L'Accord de Paris encourage la coopération Sud-Sud
La Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC), Patricia
Espinosa, a rappelé aux participants du Forum que, « s'il est clair que les pays développés doivent apporter leur soutien aux
pays en développement pour atteindre leurs objectifs de l'Accord de Paris, cet Accord encourage également un soutien
complémentaire telle que la coopération Sud-Sud ». « La coopération Sud-Sud est en train de rapidement devenir une
composante de la coopération internationale pour faire face au changement climatique », a-t-elle dit.
M. Nabarro a remercié la Chine pour son leadership et son « généreux soutien » pour faire avancer la coopération Sud-Sud
et pour « unir de manière décisive l'action sur le climat et l'action en faveur du développement durable ».
Il a mentionné un programme de la Chine, le Fonds de coopération Sud-Sud sur le changement climatique, qui « accroît les
capacités d'un plus grand nombre de pays en développement à s'engager dans ce type de collaboration ». Il a également
souligné les contributions significatives de la Chine à la transition régionale et mondiale vers de faibles émissions de
carbone grâce à une alliance sur l'énergie solaire et l'Initiative pour les énergies renouvelables en Afrique (AREI). Il a aussi
mentionné le Brésil, à la tête des efforts pour la plate-forme Biofuture, une initiative conjointe visant notamment à
'décarboniser' le secteur des transports (réduire les émissions de CO2).
Au début du Forum de haut niveau, le Représentant spécial de la Chine pour les questions relatives au changement
climatique, Zhenhua Xie, a déclaré que son pays était prêt à partager ses expériences en matière de lutte contre le
changement climatique. « Nous devons promouvoir une plus grande coopération Sud-Sud », a-t-il dit. « J'appelle les
organisations internationales à agir comme ponts » dans ce domaine, a-t-il conclu.
Journée du diabète: la prévention est essentielle pour lutter
contre la maladie, selon le chef de l'ONU
14 novembre - A l'occasion de la Journée mondiale du diabète (14 novembre), le
Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé à se concentrer sur la
prévention et le renforcement des services de santé afin que tous ceux qui sont
atteints de cette maladie invalidante puissent recevoir l'aide dont ils ont besoin.
Instituée par l'Assemblée Générale de l'ONU afin de sensibiliser le public contre les
risques de cette maladie, la Journée a cette année pour thème 'Regardons le diabète
Adeniran,
en face'.
54 ans, souffre du diabète de type 2 et reçoit des
soins réguliers au centre médical de Lekki, à Lagos
au Nigeria. Sa jambe droite a été amputée et il porte
une prothèse. Les diabètes de type 2 sont dus au fait
que le corps ne puisse pas traiter efficacement
l'insuline. Photo: OMS/A. Esiebo
« Le diabète est l'une des principales causes de déficience visuelle et de cécité dans
le monde », a rappelé lundi M. Ban dans un message. « Parce que les changements
sont progressifs et indolores, ce n'est souvent que quand elles commencent à perdre
leur vue que les personnes atteintes se rendent compte que quelque chose ne va pas. À ce stade, il est parfois trop tard pour
améliorer ou rétablir la vue », a-t-il alerté.
Selon l'ONU, quelque 422 millions d'adultes vivent avec le diabète, une maladie qui gagne du terrain, chaque année,
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principalement en raison du vieillissement de la population et de la progression de l'obésité. Sa prévalence a presque doublé
dans les 35 dernières années, l'augmentation étant la plus forte dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire.
le taux global de diabète a presque quadruplé depuis 1980, avec, ce qui représente un risque pour la santé que
« Cette maladie réduit l'espérance de vie et, si elle n'est pas prise en charge, peut entraîner de graves complications telles que
des amputations, des accidents vasculaires cérébraux ou des insuffisances rénales » a prévenu le Secrétaire général,
soulignant les conséquences dévastatrices du diabete sur les budgets des ménages et les économies nationales.
Ban Ki-moon a encouragé les personnes atteintes de diabète à faire examiner leurs yeux régulièrement par un personnel
qualifié afin d'identifier les problèmes et de recevoir des conseils et un traitement.
«En contrôlant leur glycémie et leur pression artérielle », a-t-il ajouté, « les patients peuvent réduire le risque d'altération de
leurs vaisseaux sanguins. Même en cas d'altération, un traitement rapide peut permettre de ralentir l'évolution de la maladie
», a-t-il précisé.
Des réformes réglementaires sont indispensables pour
améliorer la qualité des emplois atypiques, selon l'OIT
14 novembre - Il est nécessaire d'améliorer la qualité des emplois atypiques par des
réformes au niveau réglementaire et par d'autres mesures, selon un nouveau rapport de
l'Organisation internationale du travail (OIT) publié lundi.
L'étude, intitulée 'L'emploi atypique dans le monde: identifier les défis, ouvrir des
perspectives', constate un essor des formes atypiques d'emploi à l'échelle mondiale, y
compris des hausses du travail temporaire, du travail à temps partiel, du travail
Le
intérimaire et de la sous-traitance, du travail non salarié dépendant et des relations de
Directeur général de l'Organisation
internationale du travail (OIT), Guy Ryder. travail déguisées.
Photo OIT/Marcel Crozet
« Les formes atypiques d'emploi ne sont pas nouvelles mais elles sont de plus en plus répandues sur les marchés du travail
contemporains. Nous devons nous assurer que tous les emplois procurent aux travailleurs un revenu stable et suffisant, une
protection contre les risques professionnels, une protection sociale et le droit de se syndiquer et de négocier collectivement
et que les employés connaissent l'identité de leur employeur », estime la Directrice générale adjointe de l'OIT pour les
politiques, Deborah Greenfield.
Les emplois atypiques peuvent donner accès au marché du travail et offrir une certaine souplesse aux travailleurs et aux
employeurs. Mais le rapport met en garde sur le fait qu'ils s'accompagnent souvent d'une plus grande insécurité pour les
travailleurs. Dans les pays où les formes atypiques d'emploi sont répandues, les travailleurs risquent d'alterner emplois
atypiques et chômage. Les travailleurs occupant un emploi temporaire peuvent subir une décote salariale allant jusqu'à 30%
par rapport aux travailleurs classiques effectuant le même travail.
Dans certains cas, en particulier quand les arrangements contractuels ont perturbé la relation de travail, il est clairement
établi que les travailleurs ont du mal à exercer leurs droits fondamentaux au travail, ou à avoir accès aux prestations de
sécurité sociale et à la formation professionnelle.
Dans les pays industrialisés, la diversification du travail à temps partiel en « horaires de travail très courts » ou contrats «
zéro heure » (sans durée minimum de travail garantie) trouve des parallèles avec le travail précaire dans les pays en
développement. Au Royaume-Uni, 2,5% des employés avaient des contrats zéro heure fin 2015. Aux Etats-Unis, 10% de la
main-d'œuvre ont des horaires de travail irréguliers et sur appel, les travailleurs à faible revenu étant les plus touchés.
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ONU: l’édition du jour
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Au Bangladesh et en Inde, près des deux-tiers de l'emploi salarié est précaire; au Mali et au Zimbabwe, un employé sur trois
est dans la précarité. En Australie, où l'emploi précaire est une catégorie d'emploi spécifique, un employé sur quatre est
concerné.
Le rapport propose quatre recommandations stratégiques pour améliorer la qualité des emplois atypiques. Il recommande de
colmater les brèches réglementaires, renforcer la négociation collective, renforcer la protection sociale et instituer des
politiques sociales et d'emploi qui favorisent la création d'emplois et qui répondent aux besoins des travailleurs.
ONU: l'édition du jour est préparé par la Section des services d'information de la Division de
l'information et des médias, Département de l'information des Nations Unies
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