Document destiné aux médias
non - officiel
Mises à jour et alertes email sur le
Centre d’actualités:
www.un.org/french/news
lundi 14 novembre 2016
Les grands titres:
Ban Ki-moon discute au téléphone avec le
Président-élu américain Donald Trump
MARRAKECH : la révolution des transports prend
de l'ampleur, selon des experts à la conférence sur
le climat
MARRAKECH : des dizaines de chefs d'Etat et de
gouvernement attendus à la conférence sur le
climat
Colombie : l'ONU salue la conclusion d'un accord
de paix remanié entre le gouvernement et les FARC
RDC : le Conseil de sécurité souligne la nécessité
de mener le processus électoral dans un climat
pacifique et inclusif
Climat : l'année 2016 devrait être encore plus
chaude que 2015, selon l'OMM
MARRAKECH : les pays en développement
s'entraident à affronter le changement climatique
grâce à la coopération Sud-Sud
Journée du diabète: la prévention est essentielle
pour lutter contre la maladie, selon le chef de
l'ONU
Des réformes réglementaires sont indispensables
pour améliorer la qualité des emplois atypiques,
selon l'OIT
Ban Ki
-
moon discute au téléphone avec le Président
-
élu
américain Donald Trump
12 novembre
- Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a eu vendredi après-midi
une conversation téléphonique avec Donald Trump, qu'il a félicité pour son élection à la
Présidence des Etats-Unis, a indiqué son porte-parole dans un compte-rendu à la presse.
Lors de cette conversation, le chef de l'ONU s'est félicité des « appels à l'unité du
Président-élu Trump » à la suite de son élection, a ajouté le porte-parole.
« Le Secrétaire général s'est dit confiant que les États-Unis et les Nations Unies
maintiendront leurs traditionnels et forts liens de coopération pour faire progresser la paix
et la sécurité, le développement durable et l
es droits de l'homme dans le monde entier », a
encore dit le porte-parole, qui a précisé que les deux hommes ont convenu de rester en contact.
Le
Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon,
discute au téléphone avec le Président-élu
américain, Donald Trump. Photo ONU
ONU
: l
é
d
i
tion du
jour
ONU: l’éd
i
tion du jour
2
lundi 14 novembre 2016
Centre des nouvelles – www.un.org/french/news
Mercredi, Ban Ki-moon avait déjà publiquement félicité Donald Trump pour son élection. Il avait rappelé que les défis
mondiaux actuels exigent une action mondiale concertée et des solutions communes.
MARRAKECH : la révolution des transports prend de l'ampleur,
selon des experts à la conférence sur le climat
12 novembre
- Les efforts pour révolutionner les transports dans le monde prennent de
l'ampleur, alors que de plus en plus de gouvernements et d'entreprises explorent les
possibilités offertes par les véhicules électriques et les systèmes de transport à faibles
émissions de carbone, ont souligné des experts à la Conférence des Nations Unies sur le
climat de Marrakech (COP 22).
« Le secteur des transports est très bien positionné en matière de décarbonisation
(réduction des émissions de CO2) et de bien-être humain. (...) Les pays sont en train
d'intensifier leur action », a déclaré Paula Caballero, Directrice du Programme climat au
World Resources Institute, lors d'une conférence de presse samedi.
Selon elle, le 'Nouvel agenda urbain' adopté à Habitat III, la Conférence des Nations Unies sur le logement et le
développement urbain durable, à Quito en octobre 2016, « résume cela très clairement ».
« Habitat III s'est déroulé il y a un mois et il est clair que la transformation nécessaire dans le secteur urbain, ce qui est
nécessaire dans nos villes, peut être propulsée par le transport », a ajouté Mme Caballero. « Il s'agit de veiller à ce qu'il y ait
une infrastructure pour les vélos et un meilleur système de transport public ».
Les transports représentent un quart des émissions de gaz à effet de serre
Le secteur des transports représente 24 % des émissions de gaz à effet de serre liées à l'énergie. Si rien n'est fait, les
émissions pourraient passer de 7,7 gigatonnes à environ 15 gigatonnes d'ici 2050. Pour 45% des pays, le secteur des
transports est la principale source d'émissions liées à l'énergie.
Lors de la Conférence de Marrakech sur le climat, les experts et les responsables du secteur des transports ont fait le point
sur les progrès réalisés depuis la précédente Conférence des Nations Unies sur le climat à Paris (COP 21) l'année dernière.
Au cours des 12 derniers mois, le projet MobiliseYourCity a obtenu un financement de 35 millions d'euros et a annoncé le
début de l'élaboration de plans de mobilité urbaine durable au Maroc et au Cameroun. L'Initiative mondiale pour les
économies de carburant (GFEI) appuie 40 nouveaux pays pour tirer parti des avantages financiers et en termes de CO2 des
économies de carburant pour les véhicules. Et le projet d'Accréditation carbone des aéroports compte aujourd'hui 173
aéroports certifiés dans le monde, dont 26 aéroports neutres en carbone.
« Le transport peut-être révolutionnaire »
Le Partenariat pour des transports durables à faible intensité de carbone (SLoCaT) a lancé une feuille de route mondiale
pour la décarbonisation du secteur des transports à la COP 22. Le SLoCaT est un partenariat, incluant des organisations
internationales, des entreprises et des organisations non gouvernementales, qui se concentre sur les transports terrestres dans
les pays en développement.
Au
Maroc, des gens attendent de monter à bord
d'un tramway qui relie à Rabat
à Salé. Photo
Banque mondiale/Arne Hoel (archives)
ONU: l’éd
i
tion du jour
3
lundi 14 novembre 2016
Centre des nouvelles – www.un.org/french/news
« Le secteur des transports est pleinement impliqué. Nous pensons que nous sommes de mieux en mieux organisés, nous
pensons avoir un soutien politique croissant et que nous avons les bonnes idées », a déclaré le Secrétaire général du
SLoCaT, Cornie Huizenga, lors de la conférence de presse.
La Ministre marocaine chargée de l'Environnement et 'Championne pour l'action climatique', Hakima El Haité, a exprimé
son optimisme pour l'avenir. « Le transport peut être révolutionnaire demain. Nous aurons des routes solaires et peut-
être des
véhicules solaires », a-t-elle déclaré lors de la conférence de presse.
« Les projets dans le secteur des transports, en créant une nouvelle réalité sur le terrain, augmentent la compréhension et le
soutien de la population à l'action climatique qui, à son tour, amène les gouvernements à s'attaquer au changement
climatique », a-t-elle ajouté.
MARRAKECH : des dizaines de chefs d'Etat et de gouvernement
attendus à la conférence sur le climat
12 novembre
- Dix jours après l'entrée en vigueur de l'Accord de Paris sur le climat, des
dizaines de chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus mardi à la Conférence des
Nations Unies sur le changement climatique (COP22) qui a débuté à Marrakech, au
Maroc, le 7 novembre.
A cette conférence, les pays cherchent notamment à définir les règles de mise en oeuvre
de l'Accord de Paris et à établir un plan viable pour fournir au moins 100 milliards de
dollars par an aux pays en développement afin de soutenir l'action climatique.
Une ratification très rapide
L'Accord, qui avait été adopté par les 196 Parties à la Convention-cadre des
Nations Unies
sur les changements climatiques (CCNUCC) en décembre 2015 à Paris, appelle les Etats à lutter contre le changement
climatique en visant une limitation de la hausse de la température mondiale bien en dessous de 2 degrés Celsius, et à
s'efforce
r de ne pas dépasser 1,5 degré Celsius. Il est entré en vigueur le 4 novembre 2016, après un processus de ratification
particulièrement rapide.
La Conférence de Marrakech accueille toute une série de réunions et d'évènements, dont le segment de haut niveau auquel
participeront les chefs d'Etat et de gouvernement, à l'invitation du Roi du Maroc, Mohammed VI, mardi 15 novembre.
Lors de la première semaine de la COP 22, en parallèle aux négociations entre les parties, une série de journées thématiques
sur les forêts, l'eau, les villes, l'énergie et les transports ont souligné le rôle crucial des acteurs non étatiques, qu'il s'agisse
des entreprises, des villes et des organisations non gouvernementales, pour mettre en œuvre l'Accord.
Samedi, la Secrétaire exécutive de la CCNUCC, Patricia Espinosa, co-hôte de la COP 22, s'est félicitée que 105 pays ont
désormais ratifié l'Accord de Paris. « Cela donne à l'Accord beaucoup de poids et beaucoup de crédibilité », a-t-elle dit lors
d'une conférence de presse.
« Cela s'est produit en un temps record », a-t-elle ajouté. « Maintenant, il est d'autant plus urgent de finaliser les éléments
qui vont permettre de rendre pleinement opérationnel l'Accord de Paris ».
A
l'ouverture de la COP 22 (de gauche à
droite): le Président du Groupe
intergouvernemental d'experts sur le
changement climatique, Hoesung Lee, la
Secrétaire exécutive de la CCNUCC,
Patricia Espinosa ; le Président de la COP
22, Salaheddine Mezouar ; et la Présidente
de la COP 21, Ségolène Royal. Photo/
CCNUCC
ONU: l’éd
i
tion du jour
4
lundi 14 novembre 2016
Centre des nouvelles – www.un.org/french/news
Une COP de l'action
Le Président de la COP 22, Salaheddine Mezouar, Ministre des affaires étrangères et de la coopération du Maroc, a souligné
de son côté un « état d'esprit extrêmement positif, un engagement de tout le monde pour maintenir la dynamique et aider à
ce que cette COP 22 soit celle que nous avons tous voulu, une COP de l'action, une COP de l'engagement, une COP qui
confirme la détermination de l'ensemble des parties, de l'ensemble de la communauté internationale à poursuivre l'action en
faveur du climat ».
M. Mezouar a souligné que les grandes priorités de la Présidence marocaine de la COP 22 étaient de créer un pont entre le
monde des négociations et le monde de l'action, d'œuvrer pour que les Etats augmentent leurs engagements nationaux, de
focaliser l'attention sur la finance climat et de transformer les initiatives climat lancées à la COP 21 en projets concrets.
Interrogé sur les incertitudes suscitées par l'élection présidentielle américaine, M. Mezouar a déclaré que les participants de
la Conférence de Marrakech restaient « confiants » et qu'il fallait « garder le cap » et cette « formidable dynamique ».
Colombie : l'ONU salue la conclusion d'un accord de paix
remanié entre le gouvernement et les FARC
13 novembre
- Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué dimanche les
efforts déployés par le gouvernement colombien et les rebelles des Forces armées
révolutionnaires de Colombie –Armée populaire (FARC-EP) pour conclure un accord de
paix modifié qui intègre bon nombre des propositions des groupes représentant les
Colombiens qui ont voté « non» lors du référendum du 2 octobre 2016.
« Le Secrétaire général reconnaît également les nombreux groupes et individus de la
société colombienne qui ont présenté des propositions visant à modifier les textes et qui
ont participé de façon constructive au processus de dialogue », a souligné son porte-
parole dans une déclaration à la presse.
« Tout au long de cet exercice, les Colombiens se sont écoutés et ont réaffirmé leur désir
collectif de paix. Ils ont maintenant une nouvelle occasion d'aller de l'avant sur cette voie vers la paix, plus unis
qu'auparavant », a-t-il ajouté.
Ban Ki-moon a également félicité les parties prenantes d'avoir maintenu fermement leur engagement en faveur du cessez-le-
feu et de la cessation des hostilités. Il a réaffirmé l'appui de l'Organisation des Nations Unies au processus de paix et a
souhaité que les efforts puissent être orientés dès que possible vers la mise en œuvre d'un accord de paix définitif.
Le
Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon,
s'addressant aux personnes assistant à la
signature des accords de paix en Colombie, à
Carthagène,
en septembre 2016, avant qu'ils
ne soient rejetés par référendum le 2 octobre
2016. Photo: OSSG
ONU: l’éd
i
tion du jour
5
lundi 14 novembre 2016
Centre des nouvelles – www.un.org/french/news
RDC : le Conseil de sécurité souligne la nécessité de mener le
processus électoral dans un climat pacifique et inclusif
14 novembre
- Lors d'une visite de trois jours en République démocratique du Congo
(RDC), le Conseil de sécurité des Nations Unies a appelé les différents acteurs à la
responsabilité à travers notamment la « tenue d'élections libres, justes, crédibles,
ouvertes, transparentes, pacifiques et dans un délai raisonnable, conforme à la
Constitution congolaise ».
Codirigée par l'Angola et la France, La délégation du Conseil a rencontré à Kinshasa «
dans un esprit de diplomatie préventive » le Président de la République et le Premier
Ministre ainsi que les représentants des partis politiques de la majorité et de l'opposition
et de la société civile.
La fin du mandat du Président Kabila est prévue le 10 décembre. L'élection présidentielle,
a l'origine prévue le 27 novembre,
continue d'être un sujet de division en RDC.
« Nous avons souligné (…) que le processus électoral devait pouvoir se tenir dans un
climat pacifique, dans un esprit de consensus, qui rassemble, non pas qui divise, mais qui rassemble l'ensemble de forces
politiques congolaises », a déclaré le Représentant permanent de la France à l'ONU, François Delattre, lors d'une conférence
de presse donnée par le Conseil à Kinshasa samedi en fin de journée.
Pour M. Delattre, il est essentiel que les discussions se poursuivent dans un cadre large et plus inclusif, afin d'atteindre le
consensus sur un calendrier électoral précis et accompagné également de mesures de confiance notamment au niveau de la
liberté d'expression.
Samedi, les ondes de la station soutenue par l'ONU, Radio Okapi », étaient brouillées et Radio France internationale était
toujours coupée.
« Le Conseil considère qu'il s'agit d'une nécessité en soit de rétablir le signal de Radio France Internationale (RFI) », a dit
l'Ambassadeur français qui a également fait part de l'appel des 15 à lever l'interdiction de manifester « ou en terme plus
positif à respecter le droit aux manifestations ».
« Il faut [faire] participer tout le monde », a pour sa part souligné le Représentant permanent de l'Angola, Ismaël Abraão
Gaspar Martins. « Il faut l'engagement de tout le monde pour exécuter[le processus électoral], pour aller de l'avant avec le
pas qu'il faut franchir pour éviter une crise qui s'annonçait très sérieusement dans ce pays », a-t-il ajouté.
Lors de leurs entrevues avec les différents interlocuteurs congolais, les 15 ont souligné leurs convergences de vues sur trois
points : le refus de la violence et la promotion du dialogue, la recherche d'une solution politique basée sur le respect de la
constitution congolaise, et la forte conscience des interactions avec le contexte régional et international.
Le Conseil de sécurité s'est ensuite rendu dimanche à Beni, ville dans l'est de la RDC ou 64 civils avaient été massacrés le
14 aout dernier, pour se rendre compte du travail de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la RDC
(MONUSCO) sur le terrain et des défis auxquels elle est confrontée.
Les Quinze se sont entretenus avec les autorités politiques et militaires de la province ainsi que différentes couches de la
population représentées au sein de la société civile.
A l'issue de la visite de la délégation, le Représentant permanent adjoint de la France auprès de l'ONU, Alexis Lamek, a
Les
membres du Conseil de sécurité parlent à la
presse après une rencontre avec le Président
de la République démocratique du Congo,
Joseph Kabila, le 12 novembre 2016.
Photo/Ph. Joh Bompengo de Radio Okapi
1 / 10 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !