Prom. No. 2428 MÉTHODE CALCUL DE A L'AIDE DE SUITES THÈSE PRÉSENTÉE POUR A L'OBTENTION L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE, ZURICH, DU GRADE DE DOCTEUR ES SCIENCES TECHNIQUES PAR MICHEL CUÉNOD DE VEVEY ET CORSIER (VAUD) Rapporteur: Prof. E. Gerecke Corapporteur : Prof. Dr E. Stiefel LAUSANNE - IMPRIMERIE LA CONCORDE 1955 Leer - Vide - Empty AVANT-PROPOS L'auteur tient rapporteurs de à cette exprimer ici sa vive reconnaissance thèse, MM. les professeurs E. Gerecke Leurs conseils et leur aide bienveillante lui ont l'élaboration de Genève, ce mars travail. 1955. et aux deux E. Stiefel. grandement facilité Leer - Vide - Empty INTRODUCTION Plusieurs méthode article linear : de « travaux calcul in A. Tustin montre tion donnée au en of comment une été de analysing terms moyen certain nombre déjà l'aide A method of Systems effectuer ont à suite de des consacrés suites. séries décomposer triangles et d'opérations ainsi telles » une Ce nouvel exposé la son the behaviour of time suites à Dans dements établit la relation (1) *, de fonc¬ calcul comment définies un que addition, la signification produit, quotient, en se basant sur géométrique de ces opérations. En intégrant comment calculer à l'aide — — particulier l'intérêt de cette méthode de calcul lorsque les phénomènes que l'on considère sont caractérisés par des décalages dans le temps. En conclusion, il déclare que cette méthode de calcul des perspectives intéressantes qui mérite¬ ouvre raient d'être approfondies. — Dans l'article « Contribution à l'étude des (2), phé¬ temps » le produit composé que correspond à l'intégrale de Duhamel et que le quotient composé correspond à la résolution de l'équation intégrale de Volterra. Nous avons mis en évidence certaines analogies que l'on peut relever entre le calcul opérationnel nous entre avons deux montré suites et le calcul à l'aide de suites. Les graphie chiffres entre parenthèses donnée en annexe. se réfèrent à la biblio¬ méthode part, le d'autre part. Il expose certains où la méthode analytique classique conduit à compliqués résolution et où d'équations la méthode de calcul avantageuse : différentielles second membre d'allure et résolution d'équations avec déca¬ quelconque, différentielles non équations différentielles aux partielles auxquelles conduit l'étude phénomènes de propagation, compte tenu résolution des des — de leurs pertes et de leurs réflexions, étude de fonctions aléatoires, calcul de transformation la opérateur-temps opérationnel dans certains cas l'intégrale de Laplace n'est pas applicable. du Il calcul montre parti qu'offre illustre et à l'aide d'exemples où le le calcul à l'aide de suites dans le domaine des réglages automatiques, tant pour la caractéristiques dynamiques des organes de réglage que pour le calcul de la variation de la grandeur à régler à la suite d'une perturbation quelconque agissant sur le dispositif de réglage. détermination des Il expose l'utilisation du calcul à l'aide de suites dans le domaine des L'essentiel de Il a fait l'objet ce réglages multiples. travail était terminé en d'une thèse de doctorat. demande des rapporteurs, il des exemples et par certaines 1952. Sur la complété par adjonctions concer¬ a été en particulier l'exactitude de ce mode de calcul, compléments qui en ont retardé la publi¬ nant * cette d'une dérivées en nomènes transitoires à l'aide de suites de qui existe entre analytique calcul linéaires, — comportement d'un réglage automatique. Il expose les fon¬ opérationnel lage suites le de le à l'aide de suites s'avère utiliser la suite de la dérivation pour résoudre des différentielles du premier et du deuxième et et des calculs équations ordre calcul cas un triangle unitaire, A. Tustin définit la suite qui correspond à l'opération de l'intégration. Il indique que l'inverse de cette suite donne la suite qui correspond à la dérivation. Il montre comment reprend, puis élargit du calcul à l'aide de suites et théoriques cation. Leer - Vide - Empty PREMIÈRE PARTIE PRINCIPES DU CALCUL A L'AIDE DE SUITES DÉFINITION I. Nous considérons une certaine fonction déterminée par rapport à réelle, indépendante. A chaque valeur pendante correspond donc une et une univoque variable de la variable indé¬ et une seule valeur de la fonction. Lorsque veut ration fonctionnelle à appliquer cette certaine opé¬ fonction et lorsque l'on une peut admettre que cette opération a un caractère linéaire, il peut être avantageux de la décomposer en fonctions élémentaires opération, tats obtenus. autre chose auxquelles on applique de superposer ensuite les résul¬ calcul opérationnel n'est pas et Le qu'une utilisation systématique de ce procédé ; les fonctions élémentaires sont, dans ce cas particulier, les composantes harmoniques ; cette et cette décomposition recomposition peuvent être ramenées à des intégrations, sans que l'on ait besoin de traiter chaque composante individuellement. Une autre façon de décomposer une fonction est de la considérer comme étant constituée par une suite d'impulsions. La forme même que l'on donne à ces impulsions importe peu. Elles peuvent avoir l'allure d'un triangle, d'une impulsion rectangu¬ laire, d'une fonction exponentielle, etc. Il est pos¬ sible d'appliquer l'opération fonctionnelle considérée à chacune des impulsions élémentaires, puis de les résultats ainsi obtenus. A superposer l'analyse spectrale à laquelle conduit l'intégrale de Fourier correspond ainsi une analyse impulsionnelle. Soit F(t) une certaine fonction représentée par la figure 1 avec, en abscisse, la variable indépen¬ dante t. A cette fonction F(t) nous faisons corres¬ pondre la suite S(F). Nous exprimons conventionnellement cette correspondance par le signe (.AJ * F(t)AS(F) Cette suite tion * les F(t) = \j1;...îf.;...]. donnée par les valeurs de la fonc¬ correspondant aux valeurs t, 2t, 3t,..., est Conformément choisie pour la indépendante, mesure de cette ainsi la fonction t étant l'unité Nous variable. suite décomposons F(t) base t comme d'impulsions rectangulaires ayant et les ordonnées /1; /2, ...,/„, comme hauteur. L'unité T doit être choisie suffisamment petite pour que l'on puisse admettre que sur l'intervalle d'une unité, la fonction varie linéairement, c'est-à-dire qu'elle puisse être assimilée à sa tangente. L'exac¬ en une ... l'on cette de la variable m,... aux symboles littéraux et «Règles et Recommandations pour les signes», ASE, Publ. 192, N° 124. titude du calcul à l'aide de suites peut être amé¬ en réduisant l'unité choisie pour la mesure liorée de la variable indépendante. Réciproquement, nous pouvons dire que toute suite définit une certaine fonction en considérant que chaque terme de la suite donne la valeur moyenne de la fonction pour la valeur de la variable indépendante caractérisée par l'ordre du terme de la suite, puis en joignant entre eux les points ainsi définis. Cette fonction n'a pas besoin d'être analytique. Elle peut être donnée par un relevé expérimental ou une analyse statistique. La indépendante peut être quelconque, cepen¬ variable dant, nous fonctions Dans ne avec considérons dans la suite que des seule variable indépendante. une la plupart des exemples d'applications que développerons, cette variable sera le temps ; aussi c'est la variable que nous adopterons dans nos considérations générales ; toutefois, ces consi¬ dérations sont valables également pour toute nous autre Si variable. décomposition d'une fonc¬ harmoniques et sa décom¬ position en une suite d'impulsions, nous voyons qu'à l'intégrale de Fourier correspond le calcul tion nous en ses comparons la composantes de la fonction pour les valeurs unités de la variable indépendante. Cette seconde façon de procéder particulièrement avantageuse lorsque la fonc¬ sous forme analytique, mais d'un relevé expérimental. Il résulte, par exemple, est tion n'est pas donnée suffit de mesurer de la variable la fonction pour les valeurs unités indépendante. 10 OPÉRATIONS AVEC LES SUITES II. Addition et soustraction 1. 2. F(t) et G(t) deux fonctions, et S(F) ; gn ;...] [/i 5 /2 S •••»/»;•••] et S(G) [gl; g2; les deux suites correspondantes. Les termes de la suite S(F -\- G) résultant de l'addition de deux suites S(F) et S(G) sont donnés par la somme des termes correspondants Soit = = S(F + G) S(F) + S(G) = + [gi = [/i + ëi ; = ... [/2 ; /. + ; gn ; suite S(F-G) résultant du produit simple S(F) et S(G) sont donnés le des termes produit correspondants. Nous par cette désignons opération par un point (). termes S(F.G) la [gi> S(F).S(G) •••; gn-, ] = es; En si particulier, k fois à la caractérise multipliée suite est une cette puissance simple sont considérée, élevés donnés par les termes de la suite à puissance cette S(F*) simple chacun : m-, /!;...; /„;...]• = Les termes de la suite tient k fois disons que la suite est « élevée simple ». Les termes de la suite nous puissance . qui \fii /2;...;/„;•..]• [figi;hgz; ••.;fngn;...]. = = par elle-même, = U+ de quotient simples des suites /2 ;...;/„;...] ;...] ; & ; Les Produit et S(F:G) S(F) par de la suite résultant du quo¬ S(G) la suite sont donnés par le quotient des termes correspondants. Nous désignons cette opération par deux points (:). S(F:G) Définition de la suite Fie. 1. à une correspondant [gii fonction donnée. De De la définition même des suites découle la suivante pondance corres¬ = S(F):S(G) = définition même la correspondances \~; -f ...]= g2i ; gn-, Lgl des suivantes De même à la soustrac- tion de deux suites W respond une les termes • J découlent les A A S {F1) G{t) : A -S(FtG) Il « est suite S{(F) tion des deux suites térisées les par S Fie. 2. Définition de l'addition à l'aide de suites — (F) S(G) [1 ; 2 ; 2 donne la 1] + [1 ; 2 ; 2 ; = = 1] carac¬ [1 [1 - S{F : G). nécessaire souvent intercalaire » = [fa ; 2 ; fa = fin = - fa ; /« ; termes ... ; se servir les termes voisins fin; ...] (/0 + fx) : 1] ; 2 ; 2 ; [2 avec 1 ; de dont Si(F) valeurs suivantes numériques S{F-G) Suites intercalaire et échelonnée 3. des Nous effectuons l'addi¬ figure • > gn suites F{t)k donnés par la moyenne des addition. ...]: : F{t).G{t) F(t) donnés Exemple La •;- ; #2 ; suite dont sont correspondants. termes S(G) cette /„ ...; cor¬ par la soustraction S(F + G) ; : F(t) + G{t)AS{F+ G). = [f1; /2 1] ; 4 ; 3 ; signification géométrique K (fn—1 ~T~ fn) 1]. de avec f0 = valeur de F(i) pour { = 0. : de la sont 11 Ainsi que le calaire représente Si(F) la caractérise tion la valeur moyenne de le premier, le deuxième, ., approximativement . Elle donne fonction et 3t/2 ; correspond d'environ . Ions sont décalés les uns par rapport aux autres d'une unité ; leur hauteur est donnée par la diffé¬ rence entre les termes voisins de la suite intercalaire. Nous définissons ainsi la nième intervalle. le les une ; 5t/2 ; ... la suite à demi-unité ; (2n-l) t/2 S[F) en « suite échelonnée Se{F) avec ; ... avec /«i = [fel /«2 ; h + f* - ," feS', /» + /3 _ - fl + ft _ fn~l ~1~ fn Produit et qu'il Considérons façon de décomposer position comme d'une laires, ainsi Si(F). fonction d'échelons représente la figure fen ', • •] /« —/o h —h fn—2 + fn~l fn fn quotient composés composé existe une certaine relation grandeurs A(t) et B(t). Par exemple A(t) est la force qui agit sur un point et B{t) caractérise la position de ce point, ou A(t) est une force électromotrice et B(t) est le courant qui est rectangu¬ 4. Ces éche- les deux entre résulte. en étant donnée par la super¬ succession que le une ,' _ fonctionnelle autre • fo + h A. Produit Une • — 4. Définition de la suite intercalaire • _ = fen de la considérer Nous supposons que l'on ait fait varier A(t) selon une impulsion unitaire I(t) représentée par la figure 5a et caractérisée par un rectangle dont la base est égale à l'unité choisie et dont l'amplitude est égale à 1/t, c'est-à-dire dont la surface est égale à 1. Nous supposons que l'on ait pu mesurer la varia¬ tion de B(t) résultant de l'impulsion unitaire de A l'on ait obtenu la courbe et que par la figure 5b S{GAB) et = la GAB(t) représentée S(Gab) : caractérisée par la suite [gt ; g2 ; g3 ; Nous définissons la fonction « rm réponse impulsionnelle ... ; g„ Gab^) de B par ;...]. comme étant rapport à. A », 1 f fntf-tn-t %. ¥ 4-4 &}û / Fie. 4. — ' 1 ir en nX o —•> une a d'une fonction suite d'échelons T —-» Définition de la suite échelonnée Décomposition : décalage un avant. /«3 — Se (F) fo + fi = u Fie. 3. » valeurs de la pour les abscisses intercalaires F(t) t/2 figure 3, la suite inter¬ première approxima¬ la fonction F(t) pendant en F(t) rectangulaires. Se[F). Fie. 5. —Définition d'une de la réponse impulsionnelle C^^(t) une variation de la grandeur A grandeur B à selon une impulsion unitaire I(t). 12 c'est-à-dire « taire de A ». la réponse de B à une uni¬ impulsion supposons que le phénomène considéré est linéaire et superposable, c'est-à-dire que l'effet, Nous à savoir la variation de proportionnel à A(t). Nous suppo¬ 0. 0, A(t) B(t) B(t), est = bx = T (angi) b2 = T {aagi + aagi) b3 = T (aag3 + o.-2g2 + aagi) T (aagn + ai2gn-l + la cause, à savoir la variation de également que pour t < proposons de déterminer la variation résultant d'une variation quelconque sons Nous = B(t) de A(t) représentée par la suite S(A) : S(A) 6o figure par la = = t ± = 2(4((* dont la suite représente figure 6a, la ri est intercalaire (ao + ai) 2 abscisses l'amplitude S{(A) [aa = i 5 2 + Clingl) varia¬ cette t; 2t; ... • ; m; duit par une ^(*t)) • ((n + Gu 1 A)t). - termes ... ; a{n; • • ' 2 S(B) est produit composé de la suite suite S (Gab) et représentons ce pro¬ étoile (*) : S(B) ... le t([S{(A)*S(Gab)]). = de Le schéma de calcul produit 1 ' 1) t) + comme par la Si(A) : ; a« ;a« ; (ai + aa) 0; donnée par les Si(A) - Nous définissons la manière dont la suite tion de A peut être considérée comme étant cons¬ tituée par une suite d'impulsions intervenant et • an 0 obtenue aux • n ...] A(t) successivement • n avec: Ainsi que le telle que ...] ; t=l [ai; = bn caractérisée et b„ ; ... = nous de [b1; b2; S(B) ...] = (an_1 + a") "1 ' • ' • composé d'après lequel du ressort (1) s'effectue le tableau suivant ; considérons d'une façon générale que l'on pose de faire le produit S(A) * S(B) : S{A)= at S(B)= 6, r «1*1 o2 a3 62 h o2&! Ol&2 a3bt o„TBji-n) 5(.A)*5(B)=a1fr1; a162+o261; ... ... ... se pro¬ On 6n dnbl ... ... ... a262 ...On—162... atb3 ...On—263... ox63-f o262+a361;... n Vat ...; r ZT )T b a Via. 6. — Définition du produit composé de deux suites. Nous constatons que l'on procède de la même façon que pour la multiplication, dans le système décimal, Ainsi que le représente la de B résultant de la première figure 66, la variation impulsion aa est égale à la réponse G^s(t) de B(t) à une impulsion unitaire, Ta*i e* caracté¬ réponse multipliée par aa '• 1/t deux — les : il — [aagi ; o«g2 ; aag3 ; aagn ; La variation de B résultant de la 2me est égale à la .]. [0 ; aagi; aagz ; atig3 ; ... ; impulsion aa par raa et aag(n^.1) ; a^gn; qu'il dizaines, puis ne .]• Si impulsion aa réponse de B multipliée par raa et décalée de 2 unités, et ainsi de suite. La variation de B représentée par la figure 66 est donnée par la superposition de ces différentes variations partielles. Elle est caractérisée par la suite S(B) : égale : doit les centaines, qui donne le résultat produit composé d'une k fois, nous disons symboli¬ élevons cette suite à la puis¬ effectuons quement que nous composée k « le » S(A)*S(A) à la unités, puis etc. multiplication. suite par elle-même sance retourné, c'est- être faut pas faire les reports d'une colonne nous La variation de B résultant de la 3me est suivantes chiffres faut d'abord écrire les de la réponse de B multipliée des à l'autre lors de l'addition décalée de 1 unité T différences l'ordre à-dire == t des chiffres donnés par la succession des suites considérées, avec toutefois les des termes risée par la suite 6n+l—*;... i=l t * ... * S(A) = [S(A)]K puissance composée » ne doit pas être avec la «puissance simple» (suite S(A*)), obtenue en élevant chaque terme de la suite à la puissance k ainsi que nous l'avons définie dans le paragraphe précédent. Cette « confondue 13 Exemple. Nous suites vantes as effectuons multiplication la caractérisées par les valeurs (en admettant S(A) S[B) S(A) S(B) * t == == == = 1) entre numériques h "i- 2 sui¬ 1 1 2 1 1 2 2 1 2 4 4 2 1 2 2 1 7 7 4 1 W «i b2\ ^ «3—«1 2 4 deux : 1 1 les «4 »1 b2 b2 11A T" /b2\ Nous cherchons combien de fois b^ entre dans donne le de la suite du terme qui premier alf quotient. Nous multiplions chaque terme de la suite S(B) par a1/b1 et soustrayons la suite ainsi obtenue de S(A). Nous cherchons combien de fois bx entre dans le premier terme de cette nouvelle suite, ce qui donne le deuxième terme de la suite du quotient, et l'opération se continue ainsi. Nous constatons que ce quotient composé s'ef¬ fectue selon les mêmes règles que la division dans ce figure 7 donne la signification géométrique de produit composé. La surface hachurée (1) représente la suite S (A) multipliée par le facteur 1 ; la surface hachurée (2) représente la suite S(A) multipliée par 2 et décalée de 1 unité, la surface hachurée (3) repré¬ sente la suite S (A) multipliée par 1 et décalée de La ce 2 unités. le système décimal des chiffres donnés par la termes des suites considérées, avec la différence que, lors des soustractions, on ne succession des fait de pas résultat des d'une report colonne soustractions, positif l'autre ; à. négatif, ou le est conservé dans la même colonne. Le calcul numérique d'un quotient composé peut s'effectuer le plus commodément Soit S(C) [cj = ; c2 ; c„ ; ... ... ] faisant en usage de la formule de récurrence suivante : la suite cherchée obtenue par le quotient composé des suites S(A) et S(B) ; le terme général c„ se calcule au moyen de la relation suivante Cn = ainsi SWS(B) c, du B. ^(«2-Vl) quotient composé est l'opération inverse de produit composé. Soit h nouveau les deux grandeurs A(t) et B(t) reliées entre elles par une fonctionnelle. Nous S(B) variations. Si et S(A) qui l'on effectue S(B) par S(A), qui correspond à la de : = ^(«2-«l^) on caractérisent le Nous retrouvons bien effectuant directement le les obtenus termes en quotient composé. supposons que l'on ait déterminé la variation de BU) résultant d'une variation donnée de AU) et que l'on connaisse les suites fc2en_i) . ^3_ai___^2_ai_^etc. Le relation . Quotient composé celle du certaine obtenons &„_2C3— h Signification géométrique produit composé. — nous &n_\Ci bnCl («n = = Fig. 7. 7- : ces deux quotient composé S(G^b) détermine la suite Exemple Nous contrôlons [1 on ; qu'en divisant la suite 4 ; 7 ; 7 ; 4 ; 1] par la suite retrouve bien la suite S (A) 1 4 7 7 variation de A selon 1 2 2 1 savoir la 0 2 5 6 4 2 4 4 2 0 1 2 2 1 2 2 1 0 0 0 0 variation de B résultant d'une une impulsion unitaire, h, réponse de B à une impulsion unitaire. Nous exprimons symboliquement ce quotient composé par le signe ($) ou par une double barre de fraction. La façon dont il s'opère ressort du tableau suivant : 4 1 1 S(B) [1 ; = S(A)*S(B)— [1 ; 2 ; 2 ; 1] 2 ; 1] 12 2 1 12 1 = : 14 Remarques Nous voyons que la Nous considérons les deux a) A (x) B(x) obtenons = (bjx+ J2z2 + b3a? + ...)• produit de • • deux ces suivant • ) : x3 + = coefficients des puis¬ du ou quotient que celles règles qui permettent de calculer les coefficients du polynôme obtenu par le produit ou le quotient de 2 polynômes. Il est connu que le produit entre polynômes est lequel associatif, produit que l'on peut et pas effectue le on entre mettre évidence en = également commutatif et associatif, est ZS(C) un c'est-à-dire que : = tient composé. d) Considérons les deux suites S {A) produit 2 3 2 1 3 2 1 — 1 — 1 1 dit, 0 si la variation de B résultant de B à pouvons nous A, impulsion une vu unitaire. de suites à l'aide sont considérées s'étendent du calcul Cependant, les règles valables lorsque les sur un intervalle très fonctions grand par rapport à celui de l'unité choisie, ce qui n'est pas le cas pour l'impulsion unité. Aussi, est-il préférable de ne pas choisir cette unitaire de 1 (t) Puisque U référence, ou = unité impulsion mais de la fonction comme fonction l'échelon unité prendre exponentielle F(t) = 1 — e~^T. produit composé est commutatif, il est avantageux, en ce qui concerne l'exactitude des calculs, de commencer par faire le produit composé de la suite qui figure au numérateur par la suite de la fonc¬ tion unitaire, puis d'appliquer à la suite qui en résulte l'opération du quotient composé avec la suite qui figure c) et le au dénominateur. Considérons le effectuons la S(C) = c1 + c2 S(A)*S(B) produit composé S(C) des termes de S(C) : = somme + c3 ... + c„ + ... ... = • h+ ... • • + b„+ ...). • • • 3 ; 2 ; 1]. 2 — — 1 •9 21 1 0 12 8 4 — ; 1 4 9 6 — 9 4 — 27 — — 21 obtenons 18 0 — 14 ainsi indications Quelques du quotient Dans e) unit A alterné de 9 9 &AB de B suite une le sur alternée problème instable. de la stabilité données dans l'annexe I. sont nombreux à B cas est connue la relation par la « dynamique qui courbe de réponse rapport à A», dite aussi «réponse indi¬ cielle de B par rapport à A », c'est-à-dire par la varia¬ par tion de B résultant d'une variation de A selon un rectangulaire. Cette courbe de réponse peut soit avoir été calculée, soit avoir été relevée expéri¬ mentalement ; l'impulsion unité / (t) est égale lorsque l'unité T est suffisamment petite à la dérivée de l'éche¬ lon rectangulaire unitaire U(t) ; en première appro¬ ximation la réponse Gab(() à l'impulsion unité est donnée par la dérivée de la courbe de réponse Q>ab [t). échelon Nous avons vu que la suite échelonnée Se (A) décom¬ posait la fonction A (t) en une suite d'échelons rectan¬ gulaires. La variation de B résultant d'une variation quelconque de A peut également se calculer en faisant le produit composé de la suite échelonnée Se(A) par la suite caractérisant la courbe de réponse <Pab (<) : = [Se(A)*S(4>AB)]. . Ce mode de ... ... ; 3 1 S(B) .. ... 1 2 ... a1b1+a1b2+a2b1+a1b3-\-a2b2-\-a3b1-\-a1bi-{+ bn+ ) a1(b1+ b2+ b3 + bn+ ...) + + a2(b1+b2+b3+ + bn +...)+... + On {bj, + b2 + b3 + + «n + ) {h + b2 + («1 + «2 + «3 + = = 1 0 Nous avons [1 applications avantageuse dans certaines que le quotient composé de la suite S(A) par la suite S(B) donne en principe la variation de la grandeur A résultant d'une variation de B selon Nous = quotient composé S(A) ï S(B) 3 nécessaire pour cela de connaître l'expression analy¬ tique des variations de A et B. Nous verrons que cette propriété est pratiques. : S(B) et soit qu'il sans 1] 4 — variation unitaire de une — 0 les variations ramener 3 ; 2 ; 1 3 — de la variation de A est connue, calculer la variation de B résultant d'une variation quelconque de A. Autrement ; 2 ; 1 quotient le et [1 = Nous effectuons le 0 = le IS(4):IS(B). = facteur S(B)*S{A) S{A)*S{B) S{A)*S(B) + S(A)*S(C) S{A)*[S(B)+S(C)]. b) Si nous combinons composé, nous pouvons, des termes de la somme : Cette propriété est très commode pour le contrôle numérique de l'opération d'un produit ou d'un quo¬ produit composé le 1S(A)-1S{B). = suite du dénominateur polynômes n'importe Nous voyons ainsi que commun. : également démontrer que lorsque l'on quotient composé entre deux suites S(C) S (A) | S(B), la somme des termes du quotient est égale au quotient de la somme des termes de la c'est-à-dire que l'ordre dans commutatif et produit produit des termes somme peut x que les termes de la série du produit composé s'obtiennent selon les mêmes d'un termes effectue le les termes de la suite obtenue par le pro¬ duit composé de S (.A) par S (B). Nous en concluons de sances des de la effectue le on suite du numérateur par la ••• dans les On somme produit au ZS(C) polynômes (ax bj) x2 + (a2 bt + ax b2) A(x)-B(x) + (aih +. aih + «3fci)x* + Nous reconnaissons égale est des suites dont (c^a; -f- e^a:2 + a33? + polynôme le : = Nous effectuons le et polynômes composé lorsque A (t) mais tend des termes limité, faire est avantageux, en particulier s'annule pas en régime permanent, une valeur constante, car le nombre ne vers de la suite Se(A) Si(A) ont échelonnée tandis que les suites de termes illimité. S(A) et se trouve un nombre 15 Selon la forme que l'on donne à la fonction unité fonction exponentielle, etc.), on peut donner 6. (triangle, A. d'autres significations au produit composé, mais l'opération de ce produit reste la même. Réciproquement si l'on fait le quotient composé de la suite S(B) qui caractérise l'effet par la suite échelonnée Se(A) qui caractérise la cause, on obtient en première approximation comme résultat la suite qui caractérise la réponse indicielle G[t) pour * < T* t > T* : o = F(t—T*). = \ [/o + h h+ U ; de la suite seul terme 5<(F) = = = ... ; • • • ; /-i + U; S(F) ajoute on ; [h;h; ...;/»; ...]*[0;0; [0;0; 0;/i;/2 ;...;/„; ...] S(F)*D(+T). ... 0 ; produit 0,5 [1 ; 1], I^U réduite à -* : = S(F)»0,5[1;1] + [|]. Cette suite donne intercalaire en première approximation la valeur moyenne de la fonction pendant les différents intervalles unitaires ; ainsi que l'indique la figure 3, les valeurs de l'intégrale F(t)dt peuvent calculer se / en faisant la somme impulsions définies par les termes de la et multipliées par l'unité choisie : des 1] suite le par par la suite la suite •]• cette que donc la fonction est ... = Si(F) un = S(G) = produit auquel = F(t) décalée de l'intervalle T* ainsi que le représente la figure 8. Soit S(F) [/i ; k ; ••;/»; ...] la suite qui à F(t). On voit immédiatement que correspond la suite S(G) qui correspond à G(t) s'obtient par le produit composé de la suite S(F) par la suite 0 ; 1], le nombre de zéros étant donné par [0 ; T. le quotient T* /t La fonction G(t) G(t) G{t) intégration. Soit S(F) [f1 ; f2 ; ; f„; ...] la suite qui correspond à la fonction F(t) et 5,- (F) sa suite inter¬ calaire, ainsi que le représente la figure 3. composé fonction telle que une Première Nous voyons immédiatement intercalaire S< (F) est obtenue Décalage 5. Soit de B par rapport à A. Intégration suite intercalaire ... i F{t)dt = tl^Jl T 2t /o + /i fF(t)dt JF{t)dt (k+Ji = , + /i+ U Hfê+'i+ï)- L+A^ .+h±+L)T 0 La suite Fie. 8. Définition du — décalage. suivante qui caractérise l'intégrale est donc la : t Nous définissons par térise l'opération D(+T) Autrement dit, D[-\-T) signifie cette le = la suite D(-j-T) décalage du qui carac¬ produit composé que la fonction en d'une suite avec correspondant à arrière de l'intervalle T. — = — D(—1) * S{F) Z)(-l)*[/i;/2;/3;... [/2 > /3 ; ti ; • = [0;0; ...;0;1]. suite est décalée = fF(t)dt\ o Inversement, nous définissons par le produit composé avec la suite D( T) le décalage de T unité en avant, c'est-à-dire que le (T -f- l)nième terme devient le premier terme de la nouvelle suite, le (T + 2)nième terme devient le 2e terme, etc., les termes pour t < 0 étant supprimés. Ainsi par exemple : S(G) s( • • ; /»+i ; ; / « ; • avec t Elle = nr. est obtenue suite intercalaire en faisant unitaire [1 ; 1 ; ; 1 ; ...] produit composé ci-dessous : ... 0.5 (fo + fi le produit de la S( par la suite de la fonction comme le montre le fi + ft k+ h 1 i ...) ...) 0,5 (/0 + h 0,5 ( 0,5 ( h + k h+ h k +h h + k U+ h ..-) ) ••) 0,5 (/„ + /! h + 2A + h U + ih+ih + h---) 1 •] 16 Nous avons produit composé était le que vu commutatif, c'est-à-dire effectuait le que l'ordre dans lequel on n'avait pas d'influence sur son produit résultat. Nous en concluons que s( 0 : = t s( fF(t)dt\ + = o = = = t([s(F)*0,5[1;1]+|J*[1;1;...;1;...]) ^S(F)*[1;1]*[1;1;...;1;...] /0[1;1;...;1;...]) t(5(F)*[0>5;1;1;...;1;...]+^[1;1;...;1;...]). + la retrouvons formule même que celle le terme en indiquée plus (1) /0. Ce procédé d'intégration est bien connu le nom d' intégration selon la règle du trapèze par A. Tustin avec en « sous ». t[0,5;1;1;...;1;...]*[t([0,5;1;1;...1;...]*5(F) §[1;1;...;1;. ..])]• Nous proposons de nous = = [1 ; 2 ; ... ; n; . (2) = En la hihne obtenons nous intégration < ;1; ..]» + . < la même opé¬ suivante pour l'expression : t- S^fdtJdt...jF(t)dt^=T^S(F)*[OM;l;...-,l-,...y T avec = 1 et /„ = |([l;l;...;l;...]*[0,5;l;l;...;l;...]w)) 1 2 3 4 0,5 1 1 1 . 0,5 1 1,5 2 . 1 2 3 1 2 . 1 . . proposons de calculer la deuxième inté¬ U{t) [1 = ; 1 ; 1 ; = ... j ; 1 ; ... nA ... .. n-2 ... n-3 ... 0 pour t < 0 pour t > 0 ...] £7(0) avec 1 = et T i 0,5 2; 4,5:8 ](fd,f = .. effet, les termes de parabolique correspondant à la fonction t2/2. Nous retrouvons, en U(t)dt = [0,5;1;1;...;1;...]3*[1;1;...;1;...] + + 0,5 [1;1;...; 1 ;...]* [0,5 ; 1 ; 1 ; ; 1 ; la = [0,25 = [0,5 ;2;4,5;8 ;...]. suite Intégrations successives appliquant cette même opération à la pre¬ mière intégrale, nous pouvons déterminer les inté¬ grales d'un ordre plus élevé. Nous obtenons ainsi, pour l'intégrale double, en tenant compte du fait que si F(0) ^ co on a : En u F(t)dt ; 1,25 ; 3,25 ;...] + [0,25 bien à la fonction 0 ; 0,75 s'y attendre, cette parabolique t2/2. Cependant, pour les intégrales élevé, l'approximation est moins .] ; 1,25 suite ; ...] correspond d'un ordre plus bonne. Cela pro¬ varie plus linéai¬ vient du fait que la fonction ne pendant un intervalle unitaire. La valeur rement moyenne de la fonction sur cet intervalle n'est plus donnée par sa valeur médiane. Une meilleure approximation = .. [0,25; 1;2;3;...]*[1;1;...;1 ;...] + + 0,5 [0,5; 1,5; 2,5; 3,5; ...] Comme il fallait B. 1 t ... = = fd,fU{t)dt 0,5n... .. unitaire i t 1... .. rectangulaire donné par la n . nous de l'échelon 0. = )dt) + 0 0 S(U) = successivement appliquant ration, Nous : S(F) . ^0([0,5;1;1;...;1;...]*[1;1;...;1;. ..])). grale produit composé Nous effectuons le formule Çtdt = ? o ..] . Exemple t o S(F) . o que c'est /V(t)& t : < o + donne l'intégrale de la une parabole. calculer savons t F{t) expression cette s(JdtfF(t)d?)= T*(V)*[0,5;1;1; + fonction linéaire. Nous regroupement de t 0 Exemple = 0 Un (2) Nous Çdt fF(t)dt) sant usage nous de l'intégration est de la suite échelonnée l'avons définie au paragraphe obtenue Se(F), 3. en fai¬ telle que 17 Il est que la /cième intégrale d'un échelon unitaire est donnée par l'expression connu rectangulaire suivante : t t 0 0 fu{t)dt ... la suivante •. Nous à cette La base de petit triangle ce égale est à l'unité choisie t, sa hauteur est égale à la différence entre les deux termes voisins de la suite intercalaire. 0 qui correspond La suite £ = = figure 9. t fdt fdt Nous nous proposons de déterminer la dérivée de la fonction à l'abscisse t nx et pour ce faire, considérons le petit triangle hachuré de la nous intégration concluons en : est dF(t) I : dt (F((n ë \~ + 1)t) + F(m) \ S(n)=jïï[l;2*;3»;...;»*;...]• mi F (m) +F((n-l)x)\l 2 )r 2 . a Considérons à nouveau une fonction F(i) carac¬ térisée par la suite S(F) et la suite échelonnée Nous pouvons intégrer chacun des termes de et ensuite superposer le résultat de ces Se{F). Se[F), li,tn*'n'i' 0 Ainsi pour la fritale t pour t = = intégration, nous 2t : 3t : Fig. 9. + Ainsi pour 3*)-/^°(l + 2*) + k^. la suite échelonnée par la suite produit composé T* j-r kl ...]. La suite produit composé de la suite [1 ; 1] : échelonnée [1 ; 2* ; 3* ; ; donnée par le la suite intercalaire S{(F) par ; est Se{F) = [s(ii,)*0>5[l;l]+^0]]*[l;-l]. ; 1 dt t 1] 1 t fo + h 2 . , /, + /, /, + /, 2 2 ' 2 fn+l + /n t si fdt fdt... oo et 1.. /.+/_i\ fn + /n-1 : t - fF{t)dt\ = rS(F)*0,5 [i; 1] + = 1 et A- deuxième (3) 2, c'est-à-dire pour la première intégrales, nous pouvons aisément contrôler que nous obtenons le même résultat que celui déjà obtenu. A. Première dérivation Considérons à nouveau intercalaire Si[F). la une suite ; /3 fi i • • ; /n+i • /«-i ;...]• intercalaire par la suite [1 ; 1], en divisant le résultat ainsi obtenu par l'unité choisie t et en — décalant à-dire en ce résultat d'une unité prenant le deuxième mier terme, le troisième terme terme, en terme avant, c'estcomme comme pre¬ deuxième etc. = fonction S(F) /o s(ï)==K[5(7r)*0,5[1;l]+&]]*[i;~i]*z)(-i)) ^([5(F)*[l;0;-l]+/0[l;-l]J*Z)(-l)). (4) Dérivation laquelle correspondent [/2 obtenue = 7. 2ï Nous voyons immédiatement que cette suite est en faisant le produit composé de la suite o [^]]*[l;-l]*j£[l;2*;3*;...;>**;...]. Pour A* £</.-/.) fh + h_f» + f1\_ 1 2 V ^^(/e-/!) [fl+h \dtj~xl Nous voyons ainsi que la /cième intégrale d'une F(t) est donnée par le produit composé + 1 = ) _l//,+1+/, dF fonction suivant /,+/0\ 2 Nous obtenons donc pour la suite correspondant l'expression suivante : St{F) [1 dF \ à la fonction dérivée = — T t=nx — * dt de ... : = 17 ,_oT l'aide de suites. 1//.+ A dF Nous obtenons le résultat du » Définition de la dérivation — à ^ (^±h (1 + 2*) f-^fo + 2* + '\ (n-Vt : *=T, £(/-^(l nk obtenons *.**+& pour<=T: pour /*&,#- —i différentes intégrations. et F(t) la à suite Le en signe symbolique avant D (—1) signifie de 1 unité de temps. ce décalage 18 obtenons Nous expression légèrement diffé¬ indiquée par A. Tustin (1) qui définit la suite correspondant à la différentiation comme l'inverse de la suite correspondant à l'intégration une rente de celle qui et obtient le résultat suivant \dt) t : f'0 où dF donnée par la valeur de -j- pour est [0,5;1;1;...;1;...] = indiquée dans l'annexe I D(—2) et formule (4) est D'une fonction parabolique l]2 — F{t) 51 y 1 Nous effectuons formule (4) le = 0 •••'Y S--- avecT = l. 4,5 donné par la Nous 0,5 — 0,5 Nous obtenue 12,5 8 ce qui est = Sto le premier cette = terme de la suite ainsi en résulte La seconde dérivée s'obtient mière dérivée à la suite qui 0,5 2 pose k 0,5 2 calculer ... (5) la deuxième : = 12,5 1 12,5 L'inexactitude = 1 et effectuant en la formule (5) dans 18 24,5 18 24,5 0,5 2 4,5 4 4 4 les deux par 4 premiers termes et : [°'875;1;1;---;1;--] nous obtenons bien le {7=1, ainsi qu'il fallait s'y attendre. qui affecte le premier terme montre précision du calcul à l'aide de suites dérivées d'un ordre supérieur. les limites de la pour les F'(0) =0. —16 —25 —9 part le premier terme, constant T par 0 supprimons = : après avoir divisé [d2 t2\ YT([s(F'H^,0;-l]+f'mi;-l]]*D(-l) 2 4 S(^2) A donné 8 —4 la : F(0) admettant 8 1 3,5 obtenons terme = = 4,5 2 caractérise la pre¬ appliquant en 4,5 — il fallait s'attendre. en de parabolique avec 10—2 : [l;2;3;4;...;»;...], auquel 0,5 on Nous opération avant. en [l;0;-l]*-\] proposons produit composé laquelle suite par 2. Il bien le résultat de deux unités ^([/ri,[i;-i]]*D(-i))- Nous obtenons le B. Dérivations successives même * F(i)=^ 12,5 —4,5 8 —2 = .... 8 divisons s(|0 4,5 0,5 2 supprimons et décalage nous 10—1 2 1] [1;0;-2;0;1] dérivée de la fonction 2 — Exemple produit composé : 0,5 1]*[1; 0; façon générale, la suite de la dérivée façon suivante : + 0,5; 2; 4,5; 8; 12,5 ; = F(0) t dt 2 — *£(-*))+ (2^i([/é[l ;-!]*[!; 0; -l]*-2]*Z)(l-*))+ + dF : = [1; 0; = /„[!;-!] + : ? ; A. sous de calculer la dérivée de la proposons nous + d'ordre k est obtenue de la Exemple Nous ; o ; * (2ïji [1;0; avec de la dérivation qui affecte le résultat par l'application de la L'erreur 0 + i*[2;_4;+4;-4;...]=S(f)4-==- obtenu = {[[S(F) [i -1]2 /o [i -1] »[l;0;-l]]*i)(-2)]) l(/ai;-l]*I>(-l)) S{F"] = = t 19 ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES LINÉAIRES III. 1. Considérons tout d'abord *%+>* Cette équation est l'équation intégrale la est m = obtenue axn+i dérivée la par suivante xdt + C — br(-j+ ax0+ xx : +xz-\- ... +xn+^~±) de : t I j = o constante d'intégration aux linéaire donné par la relation suivante o les conditions quotient composé permet de calculer la suite S(x) qui caractérise la solution de l'équation diffé¬ rentielle. On voit que le (n + l)ième terme est Ce ordre : t ax+ b 1er équation une différentielle du type suivant C du Equations différentielles linéaires limites. Pour Si l'on soustrait F(t)dt. le pour suivante récurrence à déterminer par t = 0 nous (#n+i a obte¬ de celle obtenue expression cette nlème terme, obtient on bx x«) + y (Xn + Xn+^ — formule la de : T = 2 ^" "f~ ^"+1^ nons : C cuc(0) + C donc = Nous obtenons ainsi a {x — Cette 0 = (0). ax la formule ±[S[x) : *(0)) + Çxdt b = Nous traduisons forme d'équations de ...] la suite JF{t)dt. équation intégrale suites. Soit 5 (x) [x1 = sous ...] la valeur + S(x) = ... qui correspond à la fonction F(t), initiale f0 F(0). formule (2), nous obtenons : = — ; 1 ; [1 ax0 ; 1 ; T ... (S(F) + Nous résolvons * [0,5 1; ; ... ; 1 ; ... équation en b S (x) = S(F). produit composé obtient que contient la les termes voisins du entre la relation suivante S(x) a t i + OXn ôr^n-l — = : i U- correspond à celle que nous avons déjà obtenue, avec la différence que dans le cas précédent l'unité était réduite de moitié et que la relation était appliquée entre les termes voisins Cette relation le terme intermédiaire de la suite intercalaire. particulier + de d'Adams. Il est connu que équations (40): aux différentielles dx linéaires du type non . , a^=q>(*,t). ...])• par rapport à correspond à un cas d'intégration classique cette méthode s'applique la méthode ...] + En t„ S(x) on intégrant à tn+i et obtient cette dans l'intervalle en la équation appliquant règle du t : : a(x„+i — x„) S(F)«TtO,5;l;l;...;l [a + 0,5 6 ;...]+(| fJ(f-fcr0)+BX0)[l;l;...!l;...l T ; 6 t ; 6 t ; ... ; 6 t ; ...] = / <p{x,t)dt ^ k de trapèze, = (6) = : Cette formule de récurrence = ; 1 ; 1 ; §[1;1; cette ; 1] *D(- 1)] + - a ...] + 6t(%)*[0,5;1;1;...;1;...] 1; ^[1;1; ...]) + = ... ; Klxn+1 et a 0 on ; x2 ; la suite En utilisant la ; obtenue différentielle de la différentiation à l'aide de suites nièœe terme de la suite ;xn; avec S(x) [1 parenthèse, cette = ; (4) En effectuant le o de la fonction que l'on se propose de déterminer et dont on connaît la valeur initiale x(0) [fx ; /2 ; ; x0, et soit S(F) fn * également l'équation être peut directement à appliquant — o ... formule («P^n, tn) +<p[xn+1,tn+1)y 20 Dans le particulier cas linéaire, est on cp(a;, t)= Il d (xn+1 + bx + — t : dt c F(t). i 0 t : 0 bxn + fn — — bxn+1 + fn+1). l'aide suites de selon la formule identique l'application lorsque l'intégration que effectuée selon la est considérations sion étendues à notre (40 préci¬ peuvent ainsi d'Adams cas Toutes les trapèze. la stabilité et la d'un Çdt ÇF(t)dt + (ax{0) + bx (0)) t + ax nouveau cette équation inté¬ d'équation de suites et introdui¬ les expressions des premières et deuxièmes sons intégrations à l'aide de suites : forme sous être ordre S(x) + (S(x)* [0,5 6t ; 1 ; 1 ; . . ; 1 ; . .. Considérons équation différentielle une + : d2x dx , , Cette équation est l'équation suivante : + obtenue + bx-\- dérivée la par de + + t xdt + + avec C1= avec x0 ax0[l; 1;1; = x(0) = t pour -j- 0. = effectuons les et les Nous introduisons tion que avions nous cette dans constante obtenue, ce qui donne l'équa¬ ( J— (0)] + b x (x — équation est l'équation suivante : x(0)) + cfxdt obtenue t a(x = c Çdt Çxdt = C2 + + = En considérant que tantes, nous obtenons a (x — x(0) — ;1; ... i(0) ; /0 = . . .] .F(O). de + = (/0 + t équation par rapport à S(x) produits composés contenus dans cette : ÏS(F) - t * t2 cx0)[0,5 [0,25 ; 1,5 (ax0 + bx0)[l ; br + 3ct2 Cdt /V(«) dt ; 2,5 3,5 ; ; 2 ; 3 ; ; ...] + ...] + ...] + (a*6-^)[l;l;...;l;...]] [a + 0,5&t + 0,25ct2 t ; 1 ; 2 ; 3 ; + ct2 ;...]. ; bz + 2ct2 ; 6t + (7) oo oo avec ~ + lx(0)dt\ — t C.C2 dérivée 0 tt xdt + t 0 t + la t 0 fF(t)dt. 0 par ix(0) dt\+ b( jxdt — S(x) t 0 Cette parenthèses : i a = ...] + ...;n; (ax(0) + bx{0)) — Nous résolvons x(0) et ; x0 1 ;...; 1 ; t(ai0+ bx0) [1;2;3; / F(t)dt C1= 1 ...; + c = T*(V)*[0,5;l;l;...;l;...;p ;...]* [1 §[0,5;1;1; ;...])+ = , t a~ du deu¬ .] + +CT»(S(*)*[0,5;1;1;...;!;...]» |[0,5;1;1;...;1;...]*[1;1;1;...;1;...]) • supérieur xième ordre (O)- o Nous traduisons à grale a linéaires ô o c o 44). à différentielles Equations 2. du règle = est nécessite cette méthode concernant la méthode de (6) de la méthode d'Adams à = / dt I xdt c o i l'expression déjà t t I xdt -f- -\- b ax obtenue. On peut en conclure que la méthode de résolution d'une équa¬ tion différentielle du premier ordre au moyen du à 0 t —Xn)=-^{ On retrouve calcul F(t)dt dt xdt= 0 t soit résulte en différentielle l'équation où peut poser x(0) — ax(0). x(0) et i(0) sont des cons¬ : t) + b ( (xdt On peut aisément étendre ce procédé de calcul équations différentielles d'un ordre supérieur. à des Cependant les calculs deviennent assez compliqués l'approximation devient moins bonne par suite des intégrations d'un ordre supérieur que cela et — x{0)t + nécessite. 21 résoudre Pour Exemples 3. nous dispositif mécanique représenté Considérons le la figure 10 formé par un amortisseur B et un calculer la course X proposons de fonction de la force K qui agit Nous en a au nous point / et considérons Nous de K du ressort. caractéristique = et posons état un : X = 12 un par et X0 + AI. 0 — un ressort. Nous - 0 = dt compte du fait que K0 tenons obtenons et = fX0, Si que on — une 3 4 ; ; ;...] 0 = variation de la obtenons, et ...; 1; quotient composé ce 5 8,5; ... en •] . . .] : 1; 1; 1; 0,118; 0,221; 0,313; 0,393; ... ... ... ... ... ... 3,348 4,348 ... : 1= [0,118 ; 0,221 Cette variation ; 0,313 ; 0,393 ; 0,463 ; 0,527 ;...]. confond se correspond figure analytique. , = n; : bdx x0 1;...]. [8,5; 1; 1; obtient 11 ; 1 rectangulaire ; 2 ; 2,661 3,661 4,661 2,661 0,313 0,313 0 = : [1 4 3 amortisseur ... nouveau 01,882 2,882 3,882 4,882 1,882 0,2210,2210,221 et dX, 8 10,118 0,118 0,118 0,118 Dispositif mécanique constitué Fig.10. K=K0+ AK et = Nous effectuons I variation une de X par rapport à et initial de repos ç=> d'amortissement /„ et ; 1 ; 1 ; [0,5 échelon "ï avec constante un admettant T b^+fx^m = selon 1 = à considérons Nous force * T ^[l;i; + point. Ce système obéit à l'équation différentielle suivante, dans l'hypothèse que l'on peut négliger la masse de la partie mobile : b = S(*)*[0J5;1;1;...;1;...] = P ce sur : TS(x)+S{x) par ressort F. suites, (6) de l'aide à Nous utilisons la formule 1. = b T, = équation cette T ainsi obtenons et dispositif mécanique A. Calcul d'un admettons et avec bien au la courbe 2 de la résultat obtenu par voie A A' AK _ avec Nous définissons par T dispositif du j- la constante mesurée à l'aide de l'unité dx „ T-x Considérons le = dt x = ainsi que le rectangulaire figure 11 * + — particulier cas échelon de la = *[1; 1; ...; T et de temps obtenons : A-. où A- la forme d'un a représente la courbe 1 1 15 ;...]. Fie. 11. Nous admettons par exemple que la constante de 1 sec. La solution ana¬ 8 sec et que T temps T = = lytique culier de est l'équation donnée par différentielle dans ce cas exponentielle courbe une parti¬ — à : Courbe 2 : Courbe 3 : : —^- = 1 — e t = 1 e~ 5 : un l'unité variation La suite choisie relative de n'est la pas course négligeable. d'un dispositif variation relative de la course X de suites lorsque l'unité calculée choisie au est correspondant à cette fonction, que repré¬ figure 11, est la suivante : la courbe 2 de la grand mérite gration est qu'elle Le Sf rectangulaire. retard. moyen sente échelon variation relative de la course X calculée par voie analytique et calculée au moyen de suites avec Courbe 4 du dispositif mécanique variation de la force variation relative de la force K. lorsque i I Réponse une selon Courbe 1 SK. 4)= [0,119 ; 0,221 ; 0,313 ; 0,393 ; 0,463 0,581; 0,631; 0,675;...]. ; 0,527 ; de cette dernière méthode d'inté¬ à l'intégration des se prête bien équations différentielles dont le terme perturbateur est quelconque, tel que, par exemple, celui qui est défini 22 par la courbe de la suite suivante S[k) [1 ft = ; figure A-0 , la Il 1,6 1,5 ; ; 1 ; 1,3 ; 0,09 ; ; 0,7 0,04 ; 0,5 ; ; 0,4 ; 0,3 ; 0,22 connu y{x) que ; Nous intégrons w{x) dx* K équation cette x,t donnée est deux fois et obtenons XX y(*) 15 C1 et = C2 — sont ^1 Pour x intégrales les constantes de x, 0, = sont nous en : X ( fdxf^ dx+ I Cidx + c-. par les conditions / l'équation par : d2y{x) 0,02] 0. = est différentielle suivante (3) 0,15 avec laquelle correspond 12 à : d'intégration à déterminer limites. aux nous posons y(x) = Comme 0. nécessairement nulles pour concluons que : 2/(0) = 0 = cette les valeur C2. 2 La constante condition «5 y{l) = d'intégration Cx se détermine par la 0. Nous obtenons ainsi : i(/V'w(x)dx -f- C±x 1 S 0 Fie 12. à une Réponse — variation /i du i. t stc C1 dispositif mécanique allure quelconque. une Courbe 1 : variation relative de la force K. : variation relative de la du course point Si la X. se effectuons le nous par la suite [0,5 r-rr I dx I w{x)dx. de la force selon Courbe 2 Si = b ; 1 ; 1 composé par la suite obtenons : produit composé ; 1 ; ; 1 ; ...] [8,5 ; 1 ; 1 ; ; de cette suite . . quotient ...] nous et le ... 1 ; . répartition de exprimer laisse pas la de charge est quelconque façon analytique, il et ne est avan¬ tageux de se servir du calcul à l'aide de suites pour effectuer ces intégrales doubles. d'illustration, nous considérons le cas parti¬ charge constante égale à w0 entre xx et x2 ailleurs, ainsi que le représente la courbe 1 de A titre culier d'une et nulle la figure 14. t0,5;l;l;...;l;...]*[l;l,6 ; 1,5 ; 1,3 ;1; 0,7; 0,5; 0,4 ;0,22;0,15; 0,09; 0,04; 0,02] = [8,5;i;i;i;... ;i;..J Le résultat de ce quotient composé est représenté par la courbe 2 de la figure 12. Nous voyons que par suite de l'amortissement, la variation de x se trouve ralentie et en quelque B. Calcul d'une corde La 13 figure représente points A une tendue entre deux dont la répartition Soit K la traction à est la flèche y(x) en donnée chargée longueur l charge courbe w(x). la Dans une la corde est soumise à ses proposons de déterminer chacun des points de cette corde. w„ y y chargée particulier. charge. Courbe 1 : allure de la Courbe 2 : allure de la corde. ce cas de charge particulier, il 12. = x = — _ «ï-,\V—*i)2 analytique et est possible de l'on obtient le charge répartie de façon quelconque. ('—^)2 p°ur o<x<x1 l x1 < x <C x2 ^î{(i-xi)2-(i-x2)2)-(*-*i)2+(x-*i)2] Détermination de la flexion d'une corde avec cas nous pour — un faire le calcul par voie résultat suivant : 1K Fie. 13. Flexion d'une corde de portant par — dans corde et B et laquelle deux extrémités. Nous Fie. 14. sorte écrasée. pour x2 <^ x <^ l. 23 En admettant, obtenons nous de la 2 vantes y y § 2tf l =10 xx = 4 xz = 7, Nous déterminons la suite double de s( = H2'7x (2,7 s-(s-4)*) x = P°ur oo<4 /dx/w(2;)^ o Cl x — 16 + ** — 14 x + 49) (Va La suite vante %) — + 33) pour qui correspond 7 < x = — = = ^(-3,3^ = à cette fonction est la sui¬ -^ /y < 10. ~^fdxfW(x)dx -^=~l,Z5^. = Ce [0 = ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 0,5 ; 2 ; 4,5 ; 0 ; 0 ; appliquons S(w) S[w) = la méthode de calcul à l'aide de la suite «•„ [0 qui caractérise la charge ; 0 ; 0 ; 1 ; 1 ; 1 ; 1 ; 0 ; 0 ; 0]. : ; 7,5 ; 10,5 ; 10] 13,5]] - = [1,35 ; 2,70 ; 4,05; 5,40; 6,25 ; 6,10; 4,95 ; 3,30 ; 1,65]. sont les mêmes valeurs que celles obtenues par analytique. Cet exemple présente aérienne ^ [1,35; 2,70; 4,05; 5,40; 6,25; 6,10; 4,95; 3,30; 1,65]. : ^ [1,35 [1 comment résoudre Nous 0 voie : suites. Soit i O %) + 10,7 l'intégrale »v0[0;0;0;0,5;2;4,5;7,5;10,5;13,5] = Nous obtenons ainsi <^ 7 caractérise o donc |£(_*«+ 10,7*-16) qui : I -£ (— ir2 = w(x) X X flexion représentée par la courbe 14 caractérisée par les équations sui¬ figure 4 <C = : : pour y exemple la Hâ(36-9) = = par avec le pratique, car il indique problème d'une ligne électrique un côté charge inégalement répartie. Il permet position des conducteurs pour une portée partiellement déchargée de givre, contrôle qui, sinon, doit se faire par voie graphique ou empirique. D'autres problèmes tels que celui de la flexion d'une poutre encastrée avec une répartition quelconque de la charge peuvent être traités selon le même principe. de contrôler la 24 ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES IV. parfois, en particulier dans l'étude de de propagation et de réglage, que l'on ait à résoudre des équations différentielles dont la variable est caractérisée par un décalage. L'an¬ nexe III expose les données d'un problème condui¬ sant à une équation de ce genre. De telles équations conduisent à des calculs très compliqués si l'on se propose de les résoudre à l'aide des méthodes de calculs classiques ; elles Il arrive phénomènes laissent par contre aisément résoudre au moyen du calcul à l'aide de suites. Soit par exemple une se différentielle du 1er équation degré DÉCALAGE AVEC 8 est la valeur du l'unité t petite, on décalage lorsque ; , , , a^+bx(tNous intégrons cette T) aux moyen de suffisamment T A T Nous résolvons cette S(x) équation par rapport à S(x) : = [jM-ozoJ-rï&z.J. i>(+6) Sf.?>-r[0,5;l;l;...;l ;...] + [a; 0 ; 0 ;... ; 0 ; 0,5 6t ; 6t ; Jt ;... ; Jt .[1;1;...;1;...J ;...] : minateur F(t). équation compte des conditions tenant = au est peut admettre que qui Le nombre de zéros dxlt) mesurée unité cette et obtenons limites en est égal à 9 caractérise la suite du déno¬ — 1. Exemple Nous admettons que la fonction F{t) est caractérisée un échelon rectangulaire et admettons les valeurs : par < j a{x—x0) + b x(t—T) dt =jF{t) traduisons d'une a équation + bx S(x) + équation cette de suites ([S(x) dt. : 8 ; b a = sec *o sous la forme En choisissant l'unité comme : équation = = /o égale [0,5 ;1;1; ... ;1; ...] + = S(F)*T[0,5;1;1;...;1 ;...] + S(x) Le résultat de 1 ; T = = 4 sec, 0. à 1 seconde, nous obtenons : 8S(x) + S(x), [0,5 ;1;1 j...;l ;...] * !°[l;l;...;l;...]]*Z)(+e)) = suivantes 0 T Nous numériques < [1 ; 1 ;... ; 1 [8 = ;...] [1;1;...;1 ;...], [0,5 ;1;1;...;1 ;...] « [0,5 ; 1 ; 1 ;... ; 1 ; ; 0 ; 0 ; 0 ; 0,5 ; 1 ; 1 ;... ; 1 ] ;...] quotient composé figure 11. On voit est représenté par que cette courbe 3 est située au-dessus de la courbe 2 obtenue au para¬ 0 ; par suite du décalage graphe précédent avec T ce la courbe 3 de la = qu'il faut prendre en considération, la variation de x dépasse tout d'abord sa nouvelle valeur d'équilibre. Si ce décalage est important, le phénomène prend une allure oscillatoire. Nous verrons au paragraphe II de la avec : 6<-<8+l, partie que ce phénomène peut (voir fig. 31). deuxième instable même devenir 25 V. ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES LINÉAIRES ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES ET problèmes posés par la technique des équations différentielles dont les de Beaucoup conduisent à coefficients variables soit sont variable indépendante, variable à intégrer. Le principe même du implique que l'on puisse des en fonction en de la calcul à l'aide de suites superposer les variations Il n'est donc pas appli¬ équations de ce type. Cepen¬ fonctions unitaires. cable sans autre aux dant, nous avons vu consiste une soit fonction de la que le formalisme de première approximation en fonction continue par une à ce calcul fonction discontinue varie par échelon. Ce formalisme peut également être appliqué aux coefficients des équations diffé¬ des chacun Pour échelons, peut on admettre que les coefficients sont constants et on est ainsi ramené au cas des équations différen¬ tielles linéaires avons coefficients à constants nous que déjà justifiée en particulier pour l'étude de certains problèmes (self qui se sature, régulateur qui arrive à fin de course, etc.) pour lesquels la variation des coefficients n'est pas connue, mais s'effectue par palier. Le principe de la résolution d'équations de ce genre est de l'effectuer par étapes successives, de chaque étape il faut résoudre. à tenir initiales de la variable à nouvelles valeurs des des un début des compte que des une équation les coefficients diffé¬ sont fonction du temps. en = palier pour le «(*) a{t) - + b(t) x = : S(F)«B(—«).T[0,5;ljl;...;l ;...]+ Q(/(—Jfatf+ajirç) [ai + O.&bir; biT, Ht, ...; 6,-t; [1;1 ;...;! ;...] ...] Lorsque t atteint la valeur tu, il faut arrêter l'opé¬ ration, puis la recommencer avec les valeurs /*, a*, bic et xk qui correspondent à xk. Le principe de la résolution est le même lorsque coefficients les de fonction sont la variable à intégrer. a(x)^ + b(x)x F(t). = Nous admettons que pour xu Lorsque x <C < x xp compris est a = const. = b = const. = entre ces valeurs, au, on bu. obtient : S(F)./)(—«u).T[0,S;l;l;...;l;...]+Q(/tt- 4*u) aBza)[l;l;...l;...] + l"u + 0,5iiBT;6uT;6aT;...;6aT;...] Les valeurs tu, résultent xu ne du mais lorsque x atteint la l'opération doit être ensuite en F(t). U << t < tk = avec Lorsque /T'Y* x précédente étape de l'équation était plus élevé que le premier, il faudrait prendre également en considération les valeurs des dérivées de x correspondant à a;,-. En utilisant le calcul à l'aide de suites, on obtient de valeurs coefficients. par exemple 1er ordre dont du Au intégrer, ainsi Considérons rentielle à caractérisent la variation des coeffi¬ qui de l'équation variables obtenue par le calcul de la U. Si l'ordre correspondant à t valeur de est étapes correspondant ces échelons cients = traité. Cette méthode chacune X{ LINÉAIRES NON remplacer qui rentielles. avec VARIABLES COEFFICIENTS A valeur d'avance, précédent ; pas connues du palier xv ce qui détermine U, arrêtée pour être recommencée les nouvelles valeurs des paramètres. coefficients les fonction de lution sont calcul indiqués varient simultanément de t, les deux modes de réso¬ ci-dessus doivent être conjugués. x et Nous admettons que pour h < t < tk Nous t est a = const. = en b = const. = bi. intégrons cette équation compris entre U et tt : et (x — x{) + bi ! H x Circuit et obtenons, lorsque Nous >t a> Exemple >k I F(t)dt, dt= H électrique formé d'une résistance d'une induction saturable considérons le circuit électrique représenté par la figure 15 et formé d'une résistance R et d'une inductivitc avec noyau de fer L (i). La figure 16 indique la valeur de l'induction en fonction du courant. En première approximation, cette valeur est donnée par 26 2 segments de droite. Soit i, la valeur du courant de saturation. Il en résulte que pour 0 < i < i, LU) i, < i < LU) oo i—innilruir— Lx = = Lorsque le courant atteint la valeur de saturation, devons introduire la constante de temps T2 et tenir compte du fait que la valeur initiale du courant nous est alors Lv égale à i,. Il en résulte : [l;2,8î..,„...]+Q(l-Q+^T.)[l;l;..,l;...] an ;1;...] [r2+0,5;l;l;... \W L, Nous L admettons, par L 7^ hn Fig. 15. — Circuit tion en fonction du courant, pour différentielle bien qui permet de calculer = LU) ^ „ T{ = LU) —=^- — M ' 4+ dl u = — courant 3. , de = maximum Ri- ; ...] [1 ;2;3;...;n;...] +1,5 [1 ; 1;-;1;...] \ij ' im : [3,5; 1;1;... ;!;...; [3,5; 1; !;...;!;...] lm temps • , Cette variation • circuit, du pour t s établit = représentée brusquement et par la connu oo. XI . est courant 17 ; on peut y reconnaître le coude bien dû à la saturation. xi Nous admettons que la tension u est enclenchée puis maintenue constante de [0,715; 0,795; 0,853; 0,895; 0,926;...]. figure .,,,.. qui [8,5;1;1;...;1;...] [0,118 ; 0,221 ; 0,313 ; 0,393 = i . = \im) [2,5;3,5;4,5;5,5;...] -f- constante = = pour xi im Un le di Ti 7'. [1;2;3;..;»;...] <C 0,4 = Nous divisons par R et obtenons avec — connue : u 8 : Nous obtenons d'une inductance saturable. courant est = que Fig. 16. —Valeur del'induc- électrique formé d'une résistance et L'équation exemple l lm —— 1 obtenons avec : Z,(0)=0 i\ '(-) m^r» US [l;l;l;...;l;...]*[0,5;l;l;...;l;-]+0,5[l;l;...;l;-] = \lm] [T1 + Ofi;i;U...lU.:] [1;2;3;4;„. /^\ \im) [1;2;3;4;„. [T,+0,5;l;l;... ;!;...; i,. tt io a f ;n;...l = pour i < 6 * t 0 ;n;...] Fig. 17. dans un circuit et — Variation du courant électrique formé d'une résistance d'une inductance saturable. 27 ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES VI. Le calcul à l'aide de suites peut également être phénomènes de propaga¬ utilisé pour l'étude des tion ; nous considérons propagations obéissent suivant Il est des cas qu'elles différentielles : dH_ =— suivantes au début de la transmission ces de la transmission pour ' mw des 2 dt de symboles h2(t) système (4). ce est donnée par le tableau I Nous admettons de faibles variations par rapport à un état initial et posons : d'équations H j H0 + AH = V=V0+ AV. \ Nous introduisons les Vr et définissons les variations et vantes Notre AH Hr v 2W = le T)+B(t + T) — + n z z parcourir l'onde à la transmission. Pour déterminer les fonctions A B et suites = — nous temps que S(h2) = SM = met faisons usage du calcul à l'aide de obtenons et : S(A) *D(+T) + S(B) *D(-T) w dv dx z dt d^ = _ J_ wz chiffre = la forme sui¬ bien générale connue ; nous limites. S{A) S(B) A{>-ï,)+B{>+$ = = et Nous B en S(A»)~zSW = "(*,«)=—*-; système d'équations représente tèmes d'ondes qui propagation. se déplacent qui quelconque deux dans les deux Les fonctions sys¬ S(h(x)) sens = A[t, x) et B(t,x) W : qui caractérisent les fonction des conditions = s(^ *D(+ T) -S(v2) ces aux : ^D{_T) caractérisent x respec¬ SV)-z1S[v1) obtenons Nous introduisons -• que les SK). S(hJ&SM sions — limites deviennent Nous considérons les suites la la vitesse d'écoulement V par rapport à la vitesse de translation w des ondes : *<*.<) aux S(h2) de ce système d'équations obtenons, en admettant que * z D(—T) et D(-\-T) signifient 5 (B) doivent être décalées (A) tivement du laps de temps —T, +T. dt de W- D(-T). et S{h1) caractéristique - Les suites suites S dh puisse négliger = * Les conditions transmission. La solution M D(+T) z fonctions A de la (')• z2 c2 toute = Vf dh wmHr Ce (t) T sui¬ : z l'on z1 vx — avec = système d'équations prend dx est A(t = x ^^('-D-ae AV et = _ avec relatives h2(t) = : h vante grandeurs de référence Hr = f(t) h^t) préciserons par la suite la signification grandeurs. Nous considérons une trans¬ de longueur lc et obtenons ainsi à la fin mission dx : à la fin de la transmission de les condi¬ d'après limites. Nous considérons les conditions aux Nous dt dV_ signification fonctions à déterminer sont des tions dV_ m = dx La le connu d'équations système au d'abord tout pertes. sans DÉRIVÉES PARTIELLES AUX Z2 + 2 tDf_ T) y *D(+ T). valeurs dans les expres¬ h(x) et c(x) en un point de la transmission et obtenons : = * \hY1D{T* ~T) + ^ D(T - r,)] 28 S(r{x)) = S(v2) + lZ* * ZD(TX—T) 1z Z Z2 + D(T 2z Tx)] — Tx = l'onde de met temps que = — trans- exprimé à la distance x, parvenir particulier Tx avons S(K) Sfa) = S(f) = 0. Il = z2+ nous ^±-Z D{- T) z, — (l J) introduisons S(h(x)) la suite 5(c2) ^ (l 1 avec rx de la r» — dans expression après quelques distance de celle calculs : la * 1 — % + z2+ au de long temps Tx à la temps T l'extrémité au il où puis temps 2T—Tx. transmission Si réfléchi sera étant en il où à réfléchi nouveau facteur de réflexion r± par le multiplié temps 2T le début de au est en et dessinons nous fonction du temps la varia¬ le en signal à la distance x nous obtenons diagramme représenté par la figure 19. au début z h(x)\ transmission, facteur de réflexion à la fin de la = transmission forme la début au voyager le va arriver et atteindra puis x signal tion du rjraD(2T) facteur de réflexion = Ce émis soit ainsi de suite. D{Tx) + r2D(2T—Tx) rx unitaire multiplié par le facteur de réflexion rz. Il parcourt la transmission en sens inverse, il atteint l'abscisse étant 2?(_D —v.Dt+T) 2 par perte. qu'un signal ayant supposons impulsion de cette transmission î1) - la S(/) et deux extré¬ ses d'une transmission Représentation — transmission. cette cette 2 par la représentée longueur lc une : Nous + D(+ T) obtenons, et est : x sans x au = caractérisée par Fig. 18. z ^— D(+ T). - équation + suite cette mités. d'une Nous et f = D{- T) 18 z 5(/) de figure Tx. à : z,— Nous tirons de cette 5W transmission, z z2+ z ±±- * de égal : + -^- D(+ T) -*-%-D(- T) * S(,2) Zl - résulte en nombre de termes nuls un les facteurs de réflexion r± et r2 à début de la au rl4 ;2TxxO; farj*; ...]. X 0 ; T,) Considérons la transmission moyen au de l'unité de temps choisie. En — signification physique évidente w lation à (T signifie X 0 Tx La avec 2 (ly,)»; = Tx 2(T-Tx) » . T z *T* . r,r,(hrj -" 2 2T * ~T transmission. 2 Considérons, par Tx Nous obtenons s(M*))=s(/): Si nous S(h(x)) = exemple, = 2 T particulier = avec : 5. S{h(x)) 1;0;0;0;0;0;0;0;0;0;—rxr2 i^p [0 façon générale, = division, ; 0 ; 1 ; 0 ; nous 0; obtenons 0; 0 ; rxr2 ; 2{T obtenons nous S{f) -=-^ [Tx r„2r,x0; Variation du signal à la distance x — X 0 T.) : 0 ; 0 ;r2; de la suite caractérisant la variation à la suite d'une impulsion unitaire. Considérons, par exemple, le cas où f(t) a la forme d'un échelon rectangulaire unitaire : ; 1 ; 2 (T— Tx) X 0 ; r^f ; 2TX X 0 ; X première impulsion. Après laps temps 2{T—Tx) cette impulsion arrive en retour, multipliée par le facteur de réflexion r2. Après le laps de temps 2Tx, cette impulsion arrive à nouveau multipliée par r^2 et ainsi de suite. Si la fonction f(t) a une allure quelconque, il suffit de faire le produit composé de la suite S(t) par Au temps Tx arrive la le 0;0;0;0;rir2;0;0; ...]. De — du début d'une transmission. 0 ; 0 ; 1 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; r2 2 Fig. 19. : effectuons cette S(f) un cas 0 ; ; nous S(A(*i)) 2TX X = obtenons ^p \T' (1 + r2) ; 2(T — : X 0 ; Tx) X 2{T—TX) (1 + rx X + r2) 1 ; ; ...]. 29 Centrale à moyenne chute Centrale à haute chute Exemple de bélier dans Coup conduite une une d'une conduite forcée ali¬ cas Nous admettons hydro-électrique. centrale jet est grandeur de référence, Pelton et que le que les turbines sont du type choisissons, comme statique H0 et la vitesse libre. Nous la hauteur obtenue à pleine du vannage et Lm la course la pleine ouverture de l'obturateur. course du terme signe négatif considérons à à obtenons gauche provient de : nouveau de faibles par rapport à l'état initial et obtenons Vm rateur pleine variations l0 = à l'instant m 1= Il en ^ relative de l'obturateur ouverture = ~ tique g #o h / —Zi<»i Par identification Zi +z 2-°'5 g = — = nfin 2~5 n« d'équilibre peut être consi¬ pour la durée des constant comme phénomènes que nous considérons. Il en résulte : initial, = — 2 ** = 0 2 l — T obtenons nous = c2 r Z2+ Nous : = —2r nous en manœuvre et zi = r d'abord —1. Z proposons de déterminer la variation de d'une résultant aval de la conduite donnée de l'obturateur et considérons faible variation selon une un tout échelon rectan¬ gulaire. Nous choisissons l'unité égale à la durée de la propagation des ondes de pression le long de : mwVT wVm Hr g//„ conduite forcée et obtenons _ avec 5 Nous supposons que la conduite forcée est alimentée par une chambre d'équilibre et que le niveau du plan pression D'autre part m/sec ; = / 1000 0,5 z résulte m/sec : variation relative de l'obturateur. = m/sec caractéris¬ Chiffre déré : 5 m/sec 1000 pression du : 5 .... d'eau dans cette chambre avec m Vitesse de propaga¬ tion des ondes de de l'extrémité aval partir fait que les x sont mesurés à de la conduite. Nous Vm correspondant Nous 100 1000: de l'obtu¬ ouverture \/-liL = Le maximum de l'obturateur. Soit L la ouverture H0 Vitesse de l'eau dans forcée la conduite à Nous considérons le mentant Hauteur de chute constante d'accélération ÊM 1 9,81 m/sec2 = _ — — — m : 0,6 ; 0,36 ; 0,60) [1 ; 1 ; —0,6 0,36 ; 0,216 ; 0,1296 ; 0,1296 ; 0,216 ; 0,0776 ; —0,0776 ; 0,0466 ; 0,0466 ; 0,0279 ; 0,01679 ; 0,01679 ; 0,0279 ; 0,01008 ; 0,0060 ; 0,0060 ;...] 0,01008 ; 0,24 ; 0,24 ; 0,144 ; 0,144 ; [0,4 ; 0,4 ; 0,0863 —0,0863 ; 0,0517 ; 0,0517 ; 0,031 ; 0,031 ; 0,01865 ; 0,01865 ; —0,0112 ; 0,0112 ; 0,0066 ; 0,0066 ; ...]. = (1 T la — — w vitesse de = propagation des ondes de pression — = — — — — — — — — — — Tw= poids spécifique e coefficient de = D = E = e = Cette variation de l'eau compressibilité la de l'eau en diamètre de la conduite module d'élasticité des épaisseur des parois tive parois. marche à pleine ouverture et considérons les : par la courbe 1 de {hx > 0) ce (l <[ 0) la surpression est posi¬ qui explique le signe négatif du terme de droite. Nous supposons que la conduite est à caractéristique nous admettons comme état de régime initial particuliers suivants représentée 20. Nous voyons que la surpression s'annule oscillant autour de sa valeur initiale. En cas de fermeture de l'obturateur unique, une est figure 2 cas simplification, cette variation est repré¬ forme positive sur la figure 20 et les figures suivantes qui indiquent donc les surpressions A titre de sentée sous sa résultant d'une fermeture de l'obturateur. 30 Pour la conduite à moyenne chute, obtenons nous Pour : fa -s(t) (1 + 0,43) [1 ; 1 ; 0,428 ; 0,428 ; 0,184 0,0787; 0,0787; 0,0317; 0,0317 - ^^ W 0.1 0,184; Cette variation est = —0,715 [1 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; obtenons nous : 0,43 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0,184;0;0;0;0;0,079;0; ...] [0,2 ; 0,4 ; 0,6 ; 0,8 ; 0,2]. * 0,0194 ; chute, conduite à moyenne ; 1 ; 0,8 ; 0,6 ; 0,4 ; — 0,112 ; 0,112 ; 0,0427 ; 0,0427 ; 0,0194 0,00825; 0,00825; ...]• une -0,43) lm 0,0136; 0,0136; 0,00582; 0,00582; 0,0025 0,0025; ...] [1,43 ; 1,43 ; 0,612 ; 0,612 ; 0,262 ; 0,262 = = ; représentée figure 20. par les courbes 2 de la Nous voyons que la s'annule en gardant surpression toujours le signe. même Nous retrouvons le résultat connu pour le déjà de la variation cas de l'obturateur de la turbine selon un échelon rectangulaire (5). calcul à l'aide de suites est ticulièrement avantageux l'on se de propose variations Le par¬ lorsque calculer les pression de ré¬ sultant d'une variation quel¬ l'ouverture, telle conque de variation de la l'obturateur. variation course de la de pression pour une centrale à haute chute (z=0,5 ; ^ = 0,6). » Courbe variation pour de la pression centrale une à moyenne chute (z Variation de la pression en aval d'une conduite forcée à la suite d'une faible variation de l'obturateur selon une fonction Fie 20. — I Fig. 21. Variation de la — forcée à la suite d'une selon une pression manœuvre allure rectangulaire. Courbe 1 centrale à haute chute : (z = 0,5 ; r^ = sec). 2 = 5; r1= —0,43). aval d'une conduite de l'obturateur quelconque. 0,6). = Courbe 2: centrale à moyenne chute (z 5 ;rl=—0,43). Courbe 3 : centrale à basse chute (coup de bélier en masse Tc = en Le résultat de courbe 3 de la produit ce figure est représenté par la 21. Nous retrouvons le caractère périodique des varia¬ pression d'une conduite à haute chute, et le caractère apériodique des variations de pression d'une tions de que celle qui est, par de la figure 21 et S(=) exemple, représentée par la qui est caractérisée par courbe 1 la suite permet = [0,2 ; 0,4 ; 0,6 ; 0,8 ; 1 ; 0,8 ; 0,6 ; 0,4 ; 0,2], d'étudier Si le : -ri;0;0;0;0; rf;0;0;0;0;-7i;...]. l ainsi obtenons (rx = — une pour conduite à haute en peut être améliorée choisie. en méthode élégance les phénomènes de forcée, phénomènes qui inter¬ aval de la conduite n'est pas libre mais une turbine à réaction, le fac¬ 0,2[1 partant, le facteur de réflexion réflexion, il courbe 2 de la n'est pas valeur le de facteur qui s'y rapporte. D'autre part, si la conduite caractéristique variable, il intervient des réflexions successives. Il est, sans autre, possible de généraliser le calcul à l'aide de suites de ces phénomènes, en tenant compte de ces facteurs. Cependant, cette générali¬ de réflexion 0 ; 0 ; 0 ; ; [0,2 ; 0,4 ; 0,6 ; 0,8 résultat r2 est possible de déterminer la correspondante et de calculer 0; ; 1 ; 0,6 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ;0,36 ...] 0,8 ; 0,6 ; 0,4 ; 0,2 ;]. — ; 0 ; ; à sation sortirait du cadre de notre Le Cette constant, mais dépend du débit, c'est-à-dire de la vitesse et de l'ouverture de l'obturateur. A chaque l'ouverture 0,6) 0;0;0;0;— 0,216 * avec de conduite jet teur zx et est = temps si la conduite alimente *» : calcul ce de viennent pour une variation périodique de l'ouverture, en résonance avec la péroide propre de la conduite. ^^-^pt^OsOjOîO; Nous de l'unité résonance d'autre part SJtÙ L'exactitude réduisant : S(£\ chute conduite à basse chute. de ce produit figure 21. est représenté par la exposé. On reconnaît peine que la méthode de calcul à l'aide de suites appliquée à ce cas particulier rejoint la méthode semigraphique de Schnyder-Bergeron. (6, 7). sans 31 VII. la Lorsque CALCUL AVEC UNE de l'unité choisie est très grandeur faible par rapport à l'intervalle sur lequel les fonctions en considération, on peut, en approximation, négliger rations le intervenir, intégrer ou ou revient à assimiler qui ce prend première on décalage que les opé¬ d'intégration font différenciation de UNITÉ DE GRANDEUR NÉGLIGEABLE à différencier à suite la à suite intercalaire. Ce sa mode de calcul est moins exact que celui que nous avons exposé précédemment ; il a cependant l'avan¬ tage de conduire à des formules mettre en tion qui évidence de existe entre plus simples et de façon plus explicite la rela¬ de Laplace. Le tableau III rappelle les corres¬ pondances qui existent entre certaines fonctions et opérations fonctionnelles analytiques, les fonctions et opérations équivalentes du calcul opérationnel d'une part, et celles du calcul à l'aide de suites, d'autre part. Nous voyons qu'à l'opérateur p du calcul opérationnel correspond la suite [1 ; 1]. Ce tableau pourrait être facilement complété. Nous — attirons l'attention le calcul formation que G. le fait que nous considérons sur la formule de trans¬ sur opérationnel basé Doetsch utilise (9) : le calcul à l'aide de suites d'une part, le calcul infinitésimal le calcul et opérationnel ftp)=fe-»F{t)dt. d'autre part. o 1. Relations entre le calcul à l'aide de suites et le calcul Lorsque analytique l'unité choisie tend Cette formule doit être soigneusement distinguée Wagner (10) et N. W. Me Lachlan particulier utilisent : de celle que K. W. (11) en zéro, l'impul¬ vers oo sion unitaire telle que nous l'avons définie dégénère en une fonction de Dirac. Nous rappelons que cette fonction caractérisée impulsion 0 de durée infiniment courte, d'ampli¬ temps t tude infinie, dont l'intégrale est égale à 1. La réponse à l'impulsion unitaire correspond dans ce cas à la fonction de Green, le produit composé correspond à l'intégrale de Duhamel (8) et le quotient composé correspond à la résolution de Yéquation intégrale de Volterra. est une par t S[A) S{B) A f A{t T) B(t) — dT. o Le tableau II opérations d'une part de l'unité, récapitule compare les différentes fonctionnelles obtenues en tenant compte et en d'autre part la valeur évidence la simplification des formules, qui résulte du grandeur négligeable. 2. et négligeant et met en calcul avec une unité de Relations entre le calcul à l'aide de suites et le calcul Nous avons vu une fonction en considération exposant réel conduit au qu'une éléments en des opérationnel autre façon simples fonctions de décomposer prendre exponentielles à consiste à complexe, et que ce mode de calcul calcul opérationnel dont le fondement ou mathématique est pfe-*F(t)dt. o au = * rtp) = donné par les transformations La grande analogie qui opérationnel et le calcul à existe entre le calcul l'aide de suites ressort du tableau III. A la transformation temps-opéra¬ qu'une décomposition en composantes harmoniques de la fonction consi¬ dérée, correspond la décomposition de cette fonction suite d'impulsions. Cependant une diffé¬ en une rence entre les deux modes de calcul est que, grâce à la transformation opérateur-temps, le résultat du calcul opérationnel peut être exprimé en fonc¬ teur, qui n'est en fait tion du temps, alors que le résultat du calcul à l'aide de suites reste exprimé sous forme d'une suite. Il existe une modes de calcul Le autre différence entre ces deux : calcul opérationnel basé sur les transfor¬ Laplace, grâce aux travaux d'éminents mathématiciens parmi lesquels on peut citer les de Doetsch (9) travaux K. W. Wagner (10), Carson (12), et plus récemment, la théorie de distribution de Schwartz (13), satisfait actuelle¬ ment à toutes les conditions de la rigueur mathé¬ matique, alors que le calcul à l'aide de suites est calcul approximatif. Par contre, l'application un de ce dernier est plus étendue. Si nombreuses que soient les transformations du calcul opérationnel, leur nombre est relativement très restreint, et ces mations de transformations ne s'appliquent qu'à des fonctions 32 analytiques. La calcul à l'aide de suites peut être, dans de nombreux cas, avantageusement combiné le calcul opérationnel, en permettant, par avec de calculer de nouvelles exemple, obtenues transformations, f(p) qui correspond la fonction suivante : \TP 1 e~*T + e-pT = combinaison de transformations la par Proposons-nous de calculer opérationnelle à la fonction \/p connues. Soit deux fonctions formées par la opérationnelles d'une série et g(p) fonctions de En considérant en admettant T réponse une 4, = nous à échelon unité et un obtenons : : f(p) ê(p) Si l'on opérationnelles f(p) somme = = fi(P) + k{p) + giip) + ëiip) + 5(F) fonctions temps connaît les terme Le résultat correspon¬ ces suites, et partant, les chaque suites correspondantes S^), S(f2),... et S(gj), S(g2),..., il est facile de calculer, à l'aide du produit ou du quotient composés, la suite qui correspond au produit ou au quotient de f{p) par g{p), ce qui n'est pas toujours possible à l'aide des transfor¬ dant à [1]+Z>(+4)* [1;1;...;1;...]Î = v/Jj" S • de de quotient composé ce représenté est par la courbe 2 de la figure 22 qui est un exemple de la façon dont de nouvelles transformations opérateur- temps peuvent être déterminées à l'aide de suites. mations usuelles. 3. moyen du calcul au Exemples Le calcul à l'aide de suites s'avère très avanta¬ lorsqu'il s'agit d'exprimer en valeur numé¬ rique le résultat de calculs, surtout lorsqu'il faut combiner des fonctions obtenues par voie expéri¬ geux mentale des fonctions déterminées par voie avec A. Intégrations dérivations successives de Les suite de la /cième de la termes l'impulsion dérivation de unitaire fdt fdt Exemple opérationnelle: f(p) fl(t) dt A T* [1 ... 1 VP = T* Tl k(k+i) ; k ou donnés par : ; — 1]"* = k(k+l)(k + 2) 3! k(k + l)(k + 2) ...{k+n—2) = V/TTt (n-1) 22. L'erreur A/7/) sont =—t=- La fonction temps qui lui est équivalente est connue : 1 Cette fonction est représentée par la F(t) —y=- figure intégration I[t) t ( t Considérons la fonction l'impul¬ sion unitaire les coefficients du binôme de Newton analytique. courbe 1 de la et qui affecte II dans l'annexe mode ce d'intégration B. D'autre part sous ,..} ! est indiquée : g(nAlri.-i3»=iri._ifc.-*(-*+1). J dt"[)=it1, — t* L ' k(—k+l)(—k+2) 3! 2 ; "" ; _fr(_ft+l)(_fc + 2)...(— k+n-2) (n-1)! Ainsi pour A: nous = 0 *=1 /c = 2 k=3 k = 4 h = 5 Nous obtenons [1 [1 [1 [1 [1 [1 : 1]°= 1 I]1 1] [1 ; _l]« [l;-2; 1] _l]»=[l;_3; 3;-l] _l]4 [l;_4; 6;-4;l] -1]» [1;-5;10;—10;5;-1]. — = — — = = = reconnaissons les coefficients triangle arithmétique donnés par le de Pascal. développement est valable également lorsque fractionnaire, ce qui permet de calculer les fonc¬ tions gamma V(k) (14). Ce Fig. 22. Exemple de opérationnelles — de fonctions transformation k est à l'aide de suites. +,°° 1 1 T(k) —700 Courbe 2 : F(t) = ~ f -/o. = -1 Ar*-1 e-x dx o eft XL e-PT-\. Vp dp H ;---J' s(rW)Hli;-i]'. 33 Dans le (avec t particulier cas 1) = k ou = obtenons nous - , obtenons et caractérise produit composé qui Nous effectuons le S(x) : : [1; 1; S(x) ^-'M'=^KH^(H(H---] _T '"J [0,111 [9;-8] 0,374 ; 0,444 0,726;...]. "1 1.13.135.1357. '2'24' 2 46'2 468' ~~[ ;1; ...] ... = k suite Cette 0,506 ; 0,297 ; ; 0,562 ; 0,613 ; 0,657 ; 0,692 ; représentée est 0,209 ; par la courbe 4 ; de la 11. Nous voyons que pour les premiers termes, la différence avec la fonction obtenue par voie analy¬ figure j(p) 1 0,375 ; d'autre part connu = 0,5 qu'à 0,274 ; ; 0,247 ;...]. opérationnelle la fonction . la correspond —= 0,314 ; fonction 1 F(t) temps = \nt yp caractérise [1 ; figure 22 : la suite qui courbe correspond bien à celle obtenue par la courbe 1 de la représentée pour —j= cette 1]5 — qui ce confirme la validité de (0 cas ce Tu*-1 F (t (^- u) du) — = T* [1 ; 1 = solution lorsque tant l'aide à la fonction F(t) a très est effet en quelconque expérimental. [1 résul¬ [1 = = B. Calcul d'un ; 1 ; 1 ; Nous considérons à par la dispositif mécanique tisseur un et nouveau ressort. différentielle suivante J~di transformons l'aide de suites p. 21) un : T équation différentielle à T+l 1;-T]J 1;...]*[T;-T] [T] 1;...] . expression Nous [T+l;-T] Nous effectuons le cette T- cette ; 1 ; zéro. vers T] [1;1; amor¬ l'équation + x=k{t). obtenons et et (voir b dx Nous 10 [1 moyen r[i]-======u- ___ [T+li—T] dispositif mécanique le constitué par Nous avions obtenu figure — ••]*|[1][LJ ; ... au ;!;] 1 ; 1 ; ; [1;1;...;1;.. = représenté 0. : avantageux allure une d'un relevé exemple par suites de = retrouvons la même nous [T+li calcul x0 l'unité choisie tend lorsque o Le avec l'aide de suites, du calcul à 1]* * S (F). — b e Nous vérifions que dans la solution obtenue obtenons S mais appréciable, est relative pour les termes déve¬ ce particulier. Il est connu que le produit de l'opérateur p* avec une fonction /(p) pour A: quelconque négatif est donné par une intégrale d'où il résulte (14) : dans loppement qu'elle diminue en valeur plus élevés. Dans le cas particulier où /<:(*) est égal à l'échelon rectangulaire unitaire, nous avons vu que la solution de cette équation différentielle est la fonction expo¬ nentielle représentée par la courbe 2 de la figure 11 tique +[T Il est ; +[T [1 = quotient composé contenu dans : T+l; —T y f2 y3 T+l'(T+l)2'(T+l)3' ' •• ' (7/+l)n>- 2"2 : T + 1 TS{x)*[l; T = — constante de = fJ S(x) du calcul logie y3 temps mesurée T+l~ (T+l)2 ^3 0 S(k) S(k) T[l ;-!] + [!] [T+l;-T] cette (T + l)2 7*3 T4 (T + l)2 (T + l)3 différentielle à l'aide équation opérationnel, on obtient l'expression suivante : expression entre avec = x{p) Cette S(k), = l'unité T, Si l'on résout tionnelle i] + S{x) h m avec : — sous forme HP) pT+1 particulièrement bien opérationnel et le calcul à (T + l)3 opéra¬ = illustre le calcul rpl 0 Nous voyons que nous qui correspond temps au obtenons Nous supposons à 3 variation de nouveau k selon que T un = 8 échelon xn l'aide et admettons rectangulaire. = m comme terme l'expression général suivante : rrn l'ana¬ = 1- de suites. une t L'erreur qui l'annexe II affecte sous ce (1 + T)n résultat est indiquée dans C. Nous contrôlons que si l'unité T 34 tend vers zéro, la méthode le résultat obtenu par retrouvons nous analytique Nous 1 = E(p) i+v,r est tension Nous La limite suivante est zéro, nous J = i, , obtenons x„Ax(t)=[i = * «t faisant tendre en X vers + e-y*. forme début au opérationnelle de la successivement de la transmission. les approxima¬ : Lorsque les pertes sont relativement faibles, il est légitime de développer l'expression qui se trouve sous (l E(p) sous considérons par : a) Première approximation : — l'expression E(t) appliquée tions suivantes connue r posant A- = 1- différentielle équation cette obtenons et x u Xn en résolvons rapport à : le radical. Nous obtenons ainsi p * = 1- I e T \/p2LC + p(LC+ CR) = + GR^é »-0 Dans le cas obtenu avec limite où l'unité choisie le résultat obtenu par voie avec est nulle, ^Pv/Zci/i le résultat le calcul à l'aide de suites coïncide bien analytique. ILG+CR avec C. Etude de la propagation d'une électro-magnétique Nous avions déjà perte. Nous sans considéré le cas d'une = propagation cas Il en électro-magnétiques. résulte Pi avec : = Tx ax = = — x = = — w suites, S(UX) -»=GU+C dt fe-l(p+a) facteur d'amortissement = temps que met l'onde à arriver à l'abscisse x. nous S (F) Nous R = L = G = C = résistance spécifique spécifique admittance spécifique capacité spécifique. n'était pas E(t) lui est qu'à décalée du temps Tx la ligne tension et admettons que la tension appliquée à son début. Nous nous proposons sous de déterminer la tension quelconque de la En faisant qui en résulte en un point ligne, en négligeant les phénomènes u et i usage du calcul opérationnel, nous : Nous sont les = _^ = expressions (R + Pm (C + P0„. de U et 1 sous considérons le 150 En éliminant le courant i de obtenons : ce x est égale début de la transmission par e~P*. Nous sur de la une propagation d'une ligne haute tension les données suivantes obtenons : grandeurs caractéristiques les : R = 0,123 Q/km L = 1,32 mif/km C = G forme cas écartement entre conducteurs 7 m, section des conducteurs 450 mm2. c~ opéra¬ 0,88 10-2 uF/km • 0 R 0,123 2L 2-1.32-10-3 = tionnelle. nous au multipliée électro-magnétique kV, caractérisée par vantes -d£ et onde de réflexion. obtenons D{+ Tx)e-Vx. Exemple numérique initial, l'instant : La variation de la tension à la distance inductivité considérons obtenons * à la variation de la tension avec /e-*r«e-fc = w A l'aide des dt dx vitesse de translation des ondes d'une ux w facteur d'amortissement LC \LC propagation avec perte. A titre d'illustration, nous considérons l'exemple de la propagation d'une onde électro-magnétique le long d'une transmission électrique homogène. Le système d'équations qui caractérise cette propa¬ gation est bien connu : c>x 2 onde proposons d'étudier le nous p système d'équations, w = -j= \JLC = 46,5 1/sec 2,9-105 km/sec sui¬ 35 Nous proposons de déterminer la variation de distance x 6250 km. nous la tension à une Nous obtenons e-Vz : e-io-«.i,e.G,25.io» = dans le deuxième = e-i = i(—-) 0,368 [11 X 0; 0,5; 0,9 1 ; 0,7 ; 0,54 ; 0,4 ; 0,28 ; 0,18 ; 0,10 ; 0,04] [11 X 0 ; 0,184 ; 0,332 ; 0,368 ; 0,332 ; 0.268 ; 0,199 ; 0,147 ; 0,103 ; 0,067 ; 0,037 ; 0,018] (courbe 2 de la figure 23 b) = 0)368 = 6,25-10» x S(U(x)) [S(F) *Z)(21.6)] 0,368. = Nous considérons deux un la tension E varie selon une Dans le premier cas, Le calcul onde choc. obtenons nous <IH ;!;•• rectangulaire, échelon ; 1 ; tension Ux : •] (co urbe échelon un rigoureux donne, pour la variation de la l'expression suivante, lorsque E varie selon rectangulaire (10) : 0 .. 1 c e la approximation Deuxième b) cas : la tension E varie selon 8»t fi.1 cas : = t pour fig. 23a). <^ ut ï4V"-"} ax Em S e vf sA in 0 a1 v s» t>: pour ^2 s» *9 «9 J1 = fonction de Bessel du de premier degré (15). ma nous l'avons défini, cette expression donne la réponse ^euJ^) de la tension Ux par rapport Ainsi que Fig. 23a. — d'une transmission Courbe 1 : Courbe 2 : lle Courbe 3 : 2me Propagation d'une tension le long électrique en tenant compte des pertes. Variation de la tension au début de la trans¬ mission. à une à de la variation de la tension approximation distance x = une distance x = Dans le deuxième cas, de temps 2 millisecondes 6250 km. de la variation de la tension approximation en courbe de à la tension E. est qu'elle comporte choisissant comme Nous = \im/ ; 1 ; [0,5 ; 0,9 0,10 ; 0,04] 0,9 (courbe 0,7 ; 0,54 (courbe 1 ; ; 0,4 ; de la 0,28 ; 0,18 ; figure 236) ainsi [10 en numérique l'intégration valeur suites, ainsi que cela ressort nous ; ; variation de E selon obtenons ; ; figure 23a). 3 de la une : 0,370 ; 0,387 ; 0,403 ; 0,418 ; 0,432 0,457 ; 0,468 ; 0,478 ; 0,487 ; 0,495 0,508 ; 0,514 ; 0,519 ; 0,524 ; ...] X 0 ; 0,445 0,502 Pour S(-JL) à l'aide de obtenons = unité : traduction du tableau IV. S{QgUx) 6250 km. Sa facilitée si l'on effectue grandement une onde de choc, : =[0,5; 0,4; 0,1;-0,1;-0,2;-0,16; 0,12 ; 0,14 ; 0,10 ; 0,08 ; 0,06 ; 0,04] * [10 X 0 ; 0,370 ; 0,387 ; 0,403 ; 0,418 ; 0,432 ; 0,445 ; 0,457 ; 0,468 ; 0,478 ; 0,487 ;...]. — — — — — — Le résultat de courbe 3 de la ce figure mation que subit le le long de la ligne. Fig. 236 Propagation d'une tension de choc le d'une transmission Courbe 1 : Courbe 2 : variation de la tension long électrique. au début de la trans¬ mission. lre à Courbe 3 : 2e à approximation une distance x approximation une distance x de la variation de la tension 6250 km. = de la variation de la tension = c) Propagation compte tenu de l'inertie du champ magnétique à l'intérieur du conducteur Nous égale 6250 km. avons la résistance Nous choisissons ms et dans le s(^) ^m' obtenons premier = également comme unité de temps : cas : 0,368[llx0;l;l;l;...;l;...] (courbe 2 de la figure 23 a) admis spécifique à la résistance thèse est 2 produit composé est donné par la 236 qui met en évidence la défor¬ signal par suite de sa propagation l'exemple précédent que du conducteur était constante, dans au courant continu ; cette hypo¬ pour des phénomènes relativement lents de l'ordre de la milliseconde ou supérieurs ; pour correcte phénomènes plus rapides, il faut tenir compte de la champ magnétique à l'inté¬ rieur du conducteur. L'inertie de ce champ amortit les oscillations d'une fréquence très élevée. Si l'on consi¬ dère au début d'une transmission électrique une varia¬ des durée d'établissement du tion de la tension selon une impulsion ayant une durée 36 de front très courte, il en résulte le long de la trans¬ un étalement progressif du front de cette onde. mission Ce phénomène été reprise par suivant a en échelon un étude qui a qui conduit au résultat première approximation en admettant une K. W. Wagner variation de la tension E selon Pleijel, été étudié par H. et début de la transmission au pour 1 — <$>(z) t •<[ 1 y/- du intégrale = de la courbe d'erreur de Gauss (15) (km) propagation w0t = vitesse de c = M P = Z0 = a A titre les = c = M s/p «-o 300 000 r>o = 1 0,1323. de l'onde _ de x prenons celui d'un conduc¬ de diamètre, caractérisé par suivantes (10) : évidence l'étalement du too =^=*~ *» y^4 i wt Courbe 1 : Courbe 2 : km/sec Propagation d'une tension le long électrique compte tenu magnétique du champ intérieur du conducteur. — Variation de la tension au début de la trans¬ mission selon un échelon rectangulaire. Variation de la tension à résultant de l'échelon une distance x rectangulaire = 30 km selon la courbe 1. : : Variation de la tension une au début de la trans¬ onde ayant Variation de la tension à une un front de 0,1 distance x résultant d'une variation de la tension de la transmission selon la courbe 3. : 0,1323 jTt V4$ m,i d'une transmission Courbe 4 = au us. 30 km début 2,59 -10-3 x * " ^ = 0,5 500 30 km du début de la Nous admettons au tout début de la gulaire représenté *> d'abord ligne par la qui ligne 30 300 000 une selon courbe 1 la variation de la tension Ux en un une dis¬ : 100 us. variation de la échelon rectan¬ de la résulte figure 24 ; au point x au Nous admettons ensuite au De nombreux exemples pourraient être encore donnés de l'utilisation des suites pour l'étude des phénomènes de propagation qui obéissent à un dérivées partielles. On aux particulier, mettre en évidence que, si les pertes sont très importantes, on retrouve les mêmes conditions que celles qui caractérisent la transmission de la chaleur. On pourrait déterminer l'influence de l'impédance de la source de tension système d'équations moyen de la formule mentionnée ci-dessus est donnée par la courbe 2 de la même figure. début de la transmission onde ayant une durée de front de 0,1 microseconde, ainsi que le représente la courbe 3 de la figure 24. Nous une Fig. 24. de l'inertie v/300 000.«—30 calculée S($eux)- 2/ 6,1 0 nous 0,0777 tension E est ^ T cm Nous calculons la variation de la tension à tance Ux résulte de la mission selon 4,89 Z donnée par le la suite Se(E) par est donné par la courbe 4 ÏZ électromagné¬ Courbe 3 résulte tension 0;...; 0; ...]. ; GT t 500 ohm = en 1 numériques données Z0 11 d'exemple, de cuivre de teur 0,2; 0,2; 0,1 ; 0 ce 24 ...] ; 1 ; forme de l'onde de choc. tique (km/sec) propagation de la lumière (km/sec) coefficient de perméabilité résistance spécifique du conducteur (Q mm2 m) impédance caractéristique (Q) rayon du conducteur (cm). = la ... qui pénétration du champ électromagnétique à l'intérieur du conducteur et des pertes qui accompagnent cette pénétration. Cette méthode de calcul est applicable pour toute autre vitesse de = de ; produit qui met en i «'o 0,2 Le résultat de « x ; ; 1 ; 1 ; : : produit composé ^89/^0 V"P f? v/n/il Ve zo — 0,2 front d'onde z = ; 0,02 micro¬ caractérisée par la suite de la suite figure intervalle de un est par la suite échelonnée de la «>- pour T variation [0,2 ; 0,4 ; 0,6 ; 0,8 Em Se(E)=Em[0,l : w n = unité comme cette La variation 0 <S>(z) S(E) et rectangulaire (10) E choisissons seconde; pourrait, et en celle des différents modes de réflexion si la trans¬ mission matique est de de ces longueur limitée. Une différents du cadre de notre exposé. cas étude sortirait systé¬ cependant 37 ÉTUDE DE FONCTIONS ALÉATOIRES VIII. Le formalisme du calcul à l'aide de suites prête particulièrement aléatoires. Cette application qui publications se bien à l'étude de fonctions prennent théorie de l'information en (16). déjà l'objet de considération la fait a termes des suites mination entre L'annexe III donne Ce fonctions développement Soit Ak(t) une conduit aléatoires au est résultat suivant certaine Nous supposons que la réponse Gk/(t) de Af(t) à une impulsion unitaire de Ak(t) est connue. Le e2(A/) qui Af(t) aléatoire se caractérise calcule de la = façon suivante U des suites corrélation = — T T = période pendant aléatoires Ak et laquelle les A/ sont prises fonctions en consi¬ dération T unité de temps choisie = T k1 = / Ak(t) dt — y[ pendant = la valeur moyenne de Ak(t) première unité de temps. 2T k2 )dt =±JLk{t)i T : 2^AtmApn) m=l ..., Ago, Agi, AQi, ... sont kn =1 (n—1)T les termes fonctions d'auto¬ définies : A„ = T^gl n=l OO T = f&k{t)l)dt OO qui caractérisent les Ai{Q) et Ag(Q) ainsi Ak(e) knkn+m m A/2(nT)=T(;Uvlffo + n=l Ato, An, Am, 2 OO S - fonction la U e2(A/) S* T u cause moyen - : tivement faibles par rapport à des valeurs moyennes de f(t) et de k(t). carré fonctions " -s Akm= connue. fonction aléatoire qui (par exemple les fluctuations de la charge d'un réseau) et Af(t) la fonction aléatoire qui caractérise l'effet (par exemple les fluctuations de la fréquence d'un réseau). Par le signe A nous signifions qu'il s'agit d'écarts rela¬ caractérise la ces : de la méthode deux ces suivante 1 l'écart de façon l*o qui permet la déter¬ d'une moyen quadratique certaine fonction aléatoire qui dépend d'une autre fonction aléatoire, lorsque la relation dynamique justification la caractérisent qui s'obtiennent de la ~fAk(t)Ak(t + e)dt Agm = TVg»g,,+m o T * flT oo gn OO Ag{6)= f'Gk,{t)Gl,(t+Q)dQ. =^JGt,{t)dt. (n-l)T Le calcul à l'aide de suites se prête bien à la de l'écart moyen quadratique des de la fréquence lorsque la fonction détermination Les intégrations qui d'auto-corrélation ment au se déterminent laissent ces calculer fonctions commodé¬ moyen du calcul à l'aide de suites. Les fluctuations aléatoire qui caractérise (17, 18). est connue les fluctuations de charge Leer - Vide - Empty DEUXIÈME PARTIE APPLICATION DU CALCUL A L'AIDE DE SUITES A LA THÉORIE La théorie des essentiellement suivants 1. RÉGLAGES AUTOMATIQUES DES les étudier deux problèmes tant d'un des conditions de stabilité réglage automatique. à la suite d'une régler, à : Détermination grandeur perturbation affec¬ Détermination des variations de la 2. réglages automatiques consiste à dispositif le allons Nous réglage. de quelques avantages montrer pra¬ tiques offerts par le calcul à l'aide de suites pour la résolution de ce genre de problèmes. DÉFINITIONS 1. hydro-électrique A titre d'illustration, nous cas du réglage de vitesse d'un groupe hydro-électrique représenté schématiquement par la figure 25. couple G groupe considérons le Grandeur de sortie Grandeur d'entrée Description du réglage d'un groupe dispositif de réglage angulaire R dispositif hydraulique Le moteur m vitesse est charge qui n de la turbine l n de la turbine / groupe angulaire ouverture ouverture H vitesse couple soumis constituent aux le « provoquant les réactions du Les variations relatives n, l, moteur variations k terme m de la perturbateur » de réglage. dispositif m ne sont pas simul¬ tanées mais sont liées entre elles par une certaine relation fonctionnelle. Nous allons passer en revue les différentes façons de caractériser cette relation. i Fie. 25. Dispositif du réglage de vitesse d'un groupe hydro-électrique. — C m, La turbine T entraîne le le générateur pilote générateur G ainsi que GP. L'ouverture de la turbine commandée par le servo-moteur SM. Lorsque le commutateur C est dans sa position 2, le moteur M est alimenté par le générateur auxiliaire GA indépen¬ représente schématiquement la figure 26, ce réglage peut être représenté comme étant constitué par un circuit formé par 3 éléments : Ainsi que le R H i est dont la vitesse peut être variée à volonté, damment de celle du générateur G. Y , Fig. 26. G R H Représentation schématique du circuit d'un groupe hydro-électrique. Groupe (turbine -f- alternateur). Dispositif de réglage. Dispositif hydraulique. — de réglage l Variation relative de la vitesse. Variation relative de l'ouverture de la turbine. m Variation relative du k Variation relative de la n couple moteur. charge électrique. 40 Dans ce but, nous admettons que le circuit de réglage est ouvert et nous prenons en considération le dispositif de réglage avec, comme « grandeur d'entrée », variation la angulaire n*, vitesse relative arbitraire et « comme de la de grandeur sortie », la variation relative l de l'ouverture de la turbine. Une troisième façon de déterminer les caracristiques dynamiques du dispositif de réglage est de faire varier la grandeur d'entrée n, de mesurer variation cette Equation 2. "J réglage laborieuse et de conduire à contente pas d'une est un l Fig. 28. peu n(f) Une deuxième de relever Nyquist » du un Nyquist façon d'établir la relation est cette expérimentalement dispositif de réglage la « courbe de variation de la = cas où fait n un saut brusque ensuite constant, c'est-à-dire varie selon échelon rectangulaire ainsi que le représente reste figure 28b, dispositif de variation la résulte est définie du angulaire du groupe. du servo-moteur. course particulier réponse réglage. de relative de l étant la courbe de comme qui en réponse réglage <S>ni(t) grandeur par mesure vec¬ un n une avec pulsation vj1 ; la grandeur de sortie l oscillera également autour d'une valeur moyenne. On mesure l'amplitude de l'oscillation de n, et on représente dispositif que l'on obtient de la façon suivante : on fait osciller la d'entrée n autour d'une valeur moyenne le résultat de cette Définition de la courbe de — variation de la vitesse = l[t) Dans le Courbe de è) du et 3. j*£ a) compliqué et dès que l'on ne approximation très grossière des caractéristiques dynamiques des organes de réglage. réglage se MB 4 ^"0 SJB) 0 des calculs inextricables, tant pour la détermination des conditions de stabilité que pour l'étude de la variation de la grandeur à régler, dès que le circuit de simultanément la sortie l ainsi que le de ^-1Âf classique consiste à déterminer le système d'équations différentielles auxquelles obéis¬ sent ces deux grandeurs. Cette méthode a l'incon¬ d'être mesurer grandeur figure 28a. la r\tn La méthode vénient de et variation de la représente différentielle du Courbe de réponse 4. J(u)j), dont la grandeur absolue J Jx | est égale à l'amplitude de l'oscillation de l divisée par l'am¬ plitude de l'oscillation de n, et l'argument n>lt égal au déphasage entre ces deux oscillations, ainsi que le représente la figure 27. teur dit, c'est la variation relative autrement résultant d'une variation de n selon un de l échelon rectangulaire unitaire. Lorsque la variation de la grandeur d'entrée est quelconque, la courbe de réponse peut se calculer en résolvant l'équation intégrale de Volterra et en intégrant la solution (19). Soit l(t) la variation relative mesurée de la course du servo-moteur résultant d'une variation quelconque n{t) de la vitesse angulaire. La réso¬ lution de l'équation intégrale suivante permet de Gni(t) calculer la fonction : t / «(t) G„i(t l{t)= — x)dT. o Fig. 27. — Si l'on effectue la même pulsation iu2 on série de on ... obtient , rents mesure J(u»n) différentes u>3, u)4, famille de vecteurs une ... vecteurs, on fréquence une ... obtient la courbe de variable. Ainsi que nous l'avons vu, cette fonction Gni(t) est la variation de l que l'on obtiendrait si n variait selon une impulsion unité. Comme l'échelon rectan¬ autre un une ; u)n ; • • l'intégrale de l'impulsion unité, intégrer Gni(t) pour obtenir la courbe de réponse. gulaire unitaire est il faut $nl= • J(u]3), «/(i"4) En reliant l'extrémité de dispositif, appelée également ment à pour obtiendra de façon générale Si l'on répète cet essai pour J2. pulsations autre vecteur Nyquist. Définition de la courbe de ces / G„i{t)dt. diffé¬ Nyquist du courbe de comporte¬ Il est pratiquement très difficile, sinon impossible d'effectuer directement ces analytique. Nous vu avons par voie connaît les opérations que si on 41 transformations de résolution la Laplace, l'équation intégrale quotient de ces transformations. Il suffit de diviser ce quotient par l'opérateur p pour obtenir l'expres¬ sion opérationnelle de la courbe de réponse. <pnt f\ = = J "{P) P / *„i (0 en* dt. HP) Nous définissons le quotient -f-4- étant la comme Calculée de de Volterra revient à faire le façon suivante S(n) les suites. Ainsi que l'avons exposé précédemment, la résolution l'équation intégrale de Volterra est équivalente au quotient composé des suites correspondant aux deux fonctions connues. La suite S(<t>ni(0) corres¬ pondant à la courbe de réponse s'obtient donc en faisant le produit composé de ce quotient composé nous de s'obtient n* de n la de : S(n*)*S(4>U)*S(<t>im)*S(Vmn). = réponse du circuit La suite de la courbe de fonction de transfert cp„j du dispositif de réglage. Malheureusement, si n(t) et l(t) ont des allures compliquées, il n'est pas facile de leur appliquer la transformation de Laplace ; d'autre part, la transfor¬ mation inverse peut également conduire à des calculs compliqués. Ces difficultés s'aplanissent si avec suites, la variation de de variation 5(<t>âi)j S(<t>'im) et S(<J>m„) sont les suites qui corres¬ pondent aux dérivées des courbes de réponse ^ni[t), ^>im{t) et <t>mn(0 autrement dit ce sont les suites qui correspondent à la réponse du dispositif de réglage et du groupe à une impulsion unité. n(-P). l'on fait usage du calcul l'aide à d'une résultant réglage S(<D*,) = = Ce la suivante ouvert est ; 1 ; [1 ; 1 ; ... S(<M * résultat S(Vlm) illustre frappante l'analogie entre du : ...] *S(<Wi)*S(<DW *S{H>'mn) * (9) 5(4>;n). de façon particulièrement nous que avons déjà le calcul à l'aide de suites et le calcul relevée opéra¬ tionnel. 5. Détermination de la courbe de qui correspond à une courbe de Nyquist réponse donnée par la suite unitaire. S(<Ml)) (8) S(f),[l ;!;... ;!;...] _ S(l) = m ^hït="i] S(n) étant la suite correspondant à S(l) étant la suite correspondant à l La suite de la dérivée de la courbe de la suite de la réponse S(<Dy à l'impulsion S(G.,) = = L'avantage de la courbe de réponse est qu'elle une image très concrète des caractéristiques dynamiques de l'organe de réglage considéré et qu'elle est relativement facile à déterminer expé¬ rimentalement. Son inconvénient est qu'elle ne donne n(t) (t). donne du réponse unitaire Gni(t) est • |^. S(n) indication immédiate aucune Il réglage. donc sur nécessaire la stabilité de pouvoir réponse donnée, la courbe de Nyquist correspondante. Il est connu que cette courbe de Nyquist se déter¬ mine à l'aide de l'intégrale de Fourier (20) : déterminer est partir à d'une courbe de oo que, si différents organes de réglage branchés en série, la fonction de transfert Il est sont connu donnée par le produit des fonctions de transfert de chacune d'elle. J(u>) = /nu I <t>(0 <r->°* dut est Considérons réglage d'un par groupe c'est-à-dire que le est sur sa exemple que le hydro-électrique commutateur C de circuit est la ouvert, 25 forme opérationnelle n = J(iu) figure : n* <p„j q>;m <pm„ d'où il résulte que la fonction de tranfert q>nn du circuit de réglage ouvert est la suivante : produit de deux fonctions opérationnelles correspond à l'intégrale de Duhamel à laquelle correspond également le produit des deux suites qui s'y rapportent. est connu que un peu différemment : oo / <t>(t) u) sin wtdt -f- /m / *(«) o cos wtdt. o Si l'on remplace /ni par p et que l'on divise cette expression par p on retrouve l'expression de la transformation de Laplace. Le résultat de cette intégrale se trouve contenu dans les tables de transformation du calcul opérationnel. Si l'on a relevé expérimentalement une courbe de réponse, on peut toujours trouver une approximation de son expression mathématique en la considérant comme n Il = n du groupe résultant d'une variation quelconque de la vitesse n* du groupe auxiliaire GA est la suivante sous exprimée oo 2. La variation de la vitesse position ou de étant potentielles le ^W am une ou = étant réel de fonctions exponentielles ^ ou somme du temps : {amea^ + b„tn + cide*) complexe. 42 En déterminant la forme opérateur de cette expression, en y remplaçant p par /ui et en la mul¬ tipliant par /u) on obtient ainsi directement l'ex¬ pression de la courbe de Nyquist. Pratiquement, cette méthode peut conduire à des calculs assez laborieux, dès que l'allure de la courbe de une réponse ne se laisse pas traduire expression mathématique simple. Une de méthode autre réponse pour courbe la à de passer Nyquist de la par courbe a„ et bn tels que : a„ F(t) t= (2Ttn cos de =,) que cette transformation à l'aide de suites ; soit : = la suite i b„ ^ JF{t) sin que cet voulue. 2îin faire ui, on sur lequel dure de réponse un s'impose. S (sin sin intégration doit T, celui pendant transitoire. Si la courbe tend pas vers zéro en régime per¬ manent, il faut lui soustraire une fonction simple telle que cet écart s'annule. ne (u^i)) (uJjSt) Les ... ; ; [sin (u^t) ... ; sin qui correspondent intégrales à cos ; ; sin (uJ1ni) cos ©o ; réponse et : ; ...] (ui^t) ; ...] (uJxt) ...] ; (o)12x) (u^m) cos comporte <D(nx) ; à la courbe de ... = ; ; [cos (uj1t) = (u)j3t) <D(3t) ; les suites Cette intervalle fini phénomène le l'intégration <D(2t) (ut^)) cos : ; qui correspond voit immédiatement d'effectuer appareil permet Une remarque se à [<D(T) S (cos (2irn ^ dt\ et En identifiant constante, telle que, la surface hachurée de la figure 29a. l'intégration o = la différence entre est et cette Une troisième méthode pour passer de la courbe réponse à la courbe de Nyquist est de réaliser S(0) dt intégrer faut réponse exemple, Si, par contre, l'organe considéré a un caractère astatique, la grandeur de sortie tend en régime permanent vers une variation linéaire, éventuelle¬ ment superposée à une constante. C'est, dans ce cas, cette fonction linéaire qu'il faut soustraire, ainsi que le représente la figure 296. t = qu'il par de faire est usage d'un analysateur harmonique (21). Cet appa¬ reil permet de réaliser graphiquement l'intégration des coefficients de Fourier surface la courbe de et à ; sin (u^î). oo At>(t) sin (uj^) dt A^W et o cos (^îO dt o peuvent être ramenées à deux sommes : oo lîe J^x) = wxT V <S>(nx) sin(iu1nT) (10) Im J^x) Cette méthode = uijT V correspond <b(m) cos (^m). à la détermination des coefficients de Fourier par la méthode classique de Runge (10). Les sommes ainsi définies peuvent être aisément calculées à l'aide de machines à calculer. Fie. 29. — Détermination de la courbe de correspondant Si par statique, grandeur à une courbe de exemple, l'organe Nyquist réponse donnée. considéré a un caractère ainsi que le représente la figure 29a, la de sortie tend vers une constante. La Ainsi, à partir de deux variations simultanées quelconques de la grandeur d'entrée et de la grandeur de sortie d'un dispositif de réglage, obtenues par un essai unique, facile à réaliser, il est possible, à l'aide des suites, sans aucun artifice mathématique, de déterminer les courbes de réponse et les courbes de Nyquist du dispositif et d'analyser ainsi toutes ses caractéristiques dynamiques. 43 DÉTERMINATION DES CONDITIONS DE STABILITÉ II. Les critères permettant de déterminer les condi¬ tions de stabilité d'un fait l'objet de signe négatif provient Le déjà réglage automatique nombreuses publications (en parti¬ agit d'en réel culier 19 à aussi ont 30), rappeler brièvement leur principe. Lorsque l'équation différentielle nous contenterons-nous réglage est connue, le critère de Hurwitz donne les conditions les coefficients de cette équation doivent remplir pour que la partie réelle des racines de l'équation caractéristique soit négative, c'est-à-dire pour que le réglage soit stable (22). Ces conditions peuvent être également contrôlées graphiquement à l'aide du critère de Leonhard (23). Lorsque la courbe de Nyquist de chaque élément du dispositif de réglage est connue, on obtient la courbe de Nyquist du circuit de réglage J r ouvert en faisant le produit de ces différentes courbes de Nyquist (c'est-à-dire en additionnant leur phase et en faisant le produit de leur grandeur absolue pour chaque pulsation) (24) Jnl'Jlm'Jmn- = R réglage grandeur régler. La courbe symétrique par rapport à l'axe correspond à la courbe de Nyquist pour des négatives. Nyquist énonce que le réglage est stable si, lorsqu'on parcourt la courbe de Nyquist oo on entoure le point /jdeii) -t-ooàu) (-f- 1, jo) dans le sens des aiguilles d'une montre valeurs de de que « à du fait que le inverse de l'écart initial de la en sens uj Le critère de = autant de critères Nyquist et ont fois que le — système de racines ouvert a (25). instables Les = de ont reçu Hurwitz, de Leonhard et de déjà de nombreuses applications chacun leurs avantages et leurs inconvénients. L'aide que peuvent apporter les suites pour la déter¬ mination des courbes de Nyquist peut faciliter l'application du critère de Nyquist. Nous rappeler une troisième méthode qui peut rendre de grands services à l'ingénieur praticien face à un réglage automatique dont il doit mettre au point la stabilité. encore voulons instable instable stable apiriodique .Ji, stable »•» »•' S Tt h) .. 1 T, "—^^" -" 1 T e ^ o Fig. 30. — Condition de stabilité d'un avec retard. pour 1 *M 6 t — 7\ Tt-Tt pour Fie. 31. 0 < t < Tt < l 7\ pour — avec Condition de stabilité d'un retard et t>T2 une 0 < Tt *(0 1 6 réglage statique = î (l — courbe pour t é-TtV~T'>\ réglage statique exponentielle. < T, pour t > Ts 44 des courbes indiquées dans l'ouvrage, donné 26, et représentée par les figures 30, 31, 32, 33 et 34. Sur ces figures sont représentées également les conditions que les coefficients, qui caractérisent courbes de réponse, doivent ces le soit Ces stable. relations remplir pour que réglage à une par la référence £<• 0,01 BfiS établies de la façon suivante : soit q)nn l'ex¬ pression écrite sous forme opérationnelle de la courbe sont 001 _ x ^ ",' S — Condition de stabilité d'un retard et deux courbes 0 n) réglage statique exponentielles. -M' Tx—T% \ i + posant comme condition que immédiatement calcul ni les conditions de stabilité sans procédé graphique (26). t-T,\ -Tte T, rT) — pour fé = < T3 t pour en En posant <çnn 1 dont on dé¬ partie réelle soit négative. Ainsi, lorsque l'on se propose d'ausculter la stabilité d'un réglage automatique, il suffit d'ouvrir son circuit de réglage, de déterminer, par un essai facile à réaliser, les variations des grandeurs qui caractérisent les extrémités de ce circuit de réglage ouvert, puis à l'aide de suites, de déterminer la courbe de réponse du réglage ouvert, d'assimiler cette courbe de réponse à une des courbes repré¬ sentées par les figures 30 à 34 dont on peut déduire 2 avec termine les racines ouvert. caractéristique leur 1 Fig. 32. de réponse du réglage obtient l'équation on t > T3 1 t 0 Fig. 33. avec / L—«—- ^ Condition de stabilité d'un — retard et caractéristique {0 pour Condition de stabilité > Ti t 3" — n = - I2 Pulsation de l'oscillation Cas limite apériodique Constante de temps du limite apériodique cas 31! 0 < t < pour ^ réglage astatique linéaire. l ir u»0 = — 1 =- Tx T0 = Tt. Nous supposons que l'on ait pu déterminer, soit expérimentalement, soit par le calcul, la courbe de réponse mation, du réglage cette ouvert courbe de <P„n. En première approxi¬ réponse peut être assimilée © inslablt (D stablt plriodiqus Q)tlablt apériodique Fig. 34. avec retard — Condition de stabilité d'un et une exponentielle, ristique linéaire. courbe réglage astatique et une caracté¬ 45 DÉTERMINATION III. technique VARIATIONS DES réglages automa¬ tiques se développe, la stabilité du réglage apparaît condition nécessaire, mais non pas une comme suffisante. On exige que, à la suite d'une pertur¬ bation agissant sur le dispositif de réglage, l'écart de la grandeur à régler par rapport à sa valeur de consigne soit réduite à un minimum, tant en A mesure que la amplitude qu'en pouvoir réglage de le représenté l'on a Cette condition nécessite durée. nouveau de vitesse d'un groupe hydro-électrique par la figure 25. Nous supposons que déterminer pu la courbe de réponse du que la courbe de réponse de la vitesse par rapport à la charge, obtenue par la mesure de la variation de la vitesse résultant d'une réglage ouvert, ainsi variation de la -charge selon laire, dispositif le de Les variations de réglage n échelon rectangu¬ un Il en résulte donnée suivantes par (19, 20) la intégrales (11) produits et quotients composés expression comporte, on obtient ainsi la suite qui caractérise la variation de la grandeur à régler à la suite d'une perturbation. Nous insistons sur le fait que S(k), iS(<t>in) et 5(<t>nn) peuvent être des suites absolument quelconques, obtenues par exemple par voie expérimentale. L'analogie entre le calcul à l'aide de suites et le calcul opérationnel apparaît comme particulière¬ ment évidente. En posant : de n(p) fonction opérationnelle » » (p) » <Pkn{p) » » CPnn(p) k » » » l'équation intégrale n(p) = de » réglage devient n(t) k (t) <t>*n(«) Q>nn{t), la suivante : <ptn(p)-k{p) + (pm{p)-n{p). Nous la résolvons par rapport à o o Nous écrivons cette même un peu différente expression sous En t %f<t>tn{t—c)k(l)dT + jt C^nn{t — t)b* (T)rfT. 0 0 Lorsque le circuit de réglage est fermé, égale à la vitesse du groupe n. La n* est de vitesse n n{p) une = k{p) n (p) et obtenons : <P*»(p) (P) 1 + <P : < n{t)= (*), 5(0,,) [!;-!] < =fjt <M*-T)A-(x)dT+ fjt *„„(« —T)n* (t)<Zt. forme (n). En effectuant les : t n{t) deux des à S rapport que cette résultant des variations de somme par SW~"[i]-[i;-i]*S(<M' n* et de k peuvent se superposer. En appliquant l'intégrale de Duhamel, nous voyons que pour des variations quelconques, la variation de la vitesse est équation : S bloqué. étant RÉGLER GRANDEUR A LA Nous résolvons cette des calculer cet écart. Considérons à DE résultant d'une variation k charge se calcule analytiquement l'équation intégrale suivante : en la vitesse variation de la (t) temps appliquant la transformation opérateurexpression, on obtient la variation à cette de la vitesse résultant d'une variation donnée de la charge. Cependant, si k (t), <t>tn{t) et <t>nn(t) ont été expérimentalement et ne peuvent pas être exprimés analytiquement, la méthode de calcul à l'aide de suites est la seule qui puisse être appliquée. relevés résolvant Exemple n[t) = j( «*,(* —T)ft(T)dT + jt J<t>„n{t—j)n{j)dT. 0 La 0 résolution certaines directe difficultés. Elle de est cette équation facilitée en offre faisant usage du calcul à l'aide de suites. Nous avons vu que l'équivalent de l'intégrale de Duhamel était le produit composé. Nous obtenons ainsi S(n)=[l;-l]*5(d>il,)*S(fc) + : Variation de la vitesse d'un groupe hydro-électrique à la suite d'une variation de sa charge Les connues différentielles et variables dération. Le tableau VI et qui caractérisent le de vitesse d'un groupe hydro-électrique sont (21 à 38). Le tableau V récapitule les différents paramètres fert [l;-l]*5(4)11,)*5(îi). équations réglage courbe de qui doivent être pris indique les fonctions en consi¬ de trans¬ réponse des différents éléments qui constituent le circuit de réglage. 46 La figure 35 représente la courbe de réponse du dispositif hydraulique pour une centrale à basse, à moyenne et à haute chute. La figure 36 représente la courbe de réponse de l'ensemble constitué par le dispositif de réglage représente Les courbes 2 ouvert. rapportent chute dispositif hydraulique. le et la courbe de ont suites, et La figure 37 du circuit de réponse 3 des figures 36 et Ce même résultat peut être obtenu directement à de la fonction de transfert sans faire usage de la partir transformation tin réglage qui se 37 de centrales à moyenne et à haute été calculées au moyen du calcul à l'aide de mais remplaçant en par [i; -i], par [i; -1]» = [1; -2;i], par [i; -!]» = [!; -3;3; -1] : aux cas la transformation car fonctions opérateur-temps, fonction temps des n'est pas en opérationnelles correspondantes connue. Fig. 36. Courbe de — à Courbe 1 : une réponse variation de la vitesse par centrale à basse chute [Tc Courbe de à Courbe 1 : une réponse du couple moteur par Tc [1;—1]2+ [!;—!] [i;_i]»+A[l;-l]i+B[l;-l] + rC] centrale à basse chute (Te 38 * [l+A+B+C;— 3 [Tc + — 1 ; 2TC—1 — ; Tc] 2A— B;3+A;— 1] rapport représente 2 sec). (r —0,43). 0,6). = = = figure [1;1;1;...;1; ] variation de l'ouverture. Courbe 2: centrale à moyenne chute Courbe 3 : centrale à haute chute (r La = = TaTc 1 • à moyenne chute centrale à haute chute (r [1;1;1;...;1,...] TaTc Fig. 35. : 2 sec). (r —0,43). 0,6). = Courbe 2: centrale Courbe 3 rapport de l'ouverture. la variation de la vitesse d'un groupe hydro-électrique à basse chute résultant d'une variation de la charge selon un échelon rectan¬ gulaire (courbe de réponse <î>^(t) fermé). Dans ce cas particulier, être calculée par voie analytique, des valeurs numériques indiquées la formule donnée par le tableau suivant du circuit de cette ce au réglage variation peut qui, compte tenu tableau V et de VI, conduit au résultat : <Da(t) = 0,9894 [0,364 e-°.136' + + 0,585 e-o.32' sin (0,300431 Cette variation est figure 38. représentée — 38,15°)]. par la courbe 1 de la Fig. 37. — Courbe de Courbe 1 : réponse du circuit de centrale à basse chute (Tc Courbe 2: centrale à moyenne chute : centrale à haute chute (r Courbe 3 réglage = = 2 ouvert. sec). (r 0,6). = — 0,43). 47 Suivant l'unité choisie, T Tc, Tr prennent 0,5 t A, B, C, Ta, les constantes différentes valeurs : 1 sec 2 sec sec Ta 20 10 Tc Tr 4 2 1 8 4 2 A 0,1 0,025 0,0015625 B C 5 0,2 0,1 0,0125 Le résultat du calcul est donné par la T avec : = T = T = 2 sec 1 sec 0,5 sec 0,4 0,4 0,1 figure 38 pour la courbe pour la courbe 2, 3, pour la courbe 4. '& £—5 —T V —j Fie. 39. X\ il — Variation de la vitesse à la suite d'une variation —4 progressive charge. de la Courbe 1 : allure de la variation de Courbe 2 : allure de la variation de vitesse. charge. 6 Nous voyons que l'exactitude de ce calcul est nette¬ 2 sec et qu'elle peut être T ment insuffisante pour considérée = satisfaisante pour T 0,5 être encore améliorée en prenant par comme = sec pourrait T 0,1 sec. ; elle exemple = Ce même résultat peut être encore obtenu réponse du réglage ouvert. V en partant de la courbe de La variation $ ftW ^s^ «T^H ) ' 1 ' «r. bloqué / qui résulterait d'une dispositif de réglage est l'expression suivante : la de variation de la vitesse si le charge donnée par est <M0 = f i(i-, = k ) a = -o,i< !-« Cette variation est représentée par la courbe 5 de la Nous voyons que, aux premiers instants, l'écart de vitesse est plus grand avec réglage que sans réglage ; cela provient du coup de bélier qui, nous figure 38. Fie. 38. — Variation de la vitesse résultant d'une variation charge selon un échelon rectangulaire de la pour Courbe 1 : Courbe 2 : Courbe 3 : Courbe 4 : une centrale à basse chute. variation calculée par voie centrale à basse chute. analytique pour une variation calculée à l'aide de suites à partir de la fonction de transfert avec une unité t 2 sec. = variation calculée à l'aide de suites à partir de la fonction de transfert avec une unité t 1 sec. = variation calculée à l'aide de suites à partir de la fonction de transfert avec une unité T 0,5 sec. = Courbe 5 : variation calculée par variation de la vitesse réglage Courbe 6 : : analytique de le dispositif T = la de 2 partir de avec une sec. variation calculée à l'aide de suites à partir de la courbe de réponse du réglage ouvert avec une unité t = 1 sec. correct ; cependant, par la suite, l'écart de vitesse sans réglage prend des valeurs qui seraient inadmissibles. Nous admettons S(k) = k [1 ; 1 ; Nous introduisons dans la formule nous avons ces ; 1 ; (11) .. et .]. les valeurs que et effectuons S(Q>tn) et S(<t>„„) quotients composés ; le obtenues pour produits ... résultat est 2 sec et par la courbe 6 pour l'unité T la courbe 7 pour l'unité T 1 sec. Nous voyons que cette représenté = = dernière courbe bloqué. est variation calculée à l'aide de suites à la courbe de réponse du réglage ouvert unité Courbe 7 voie lorsque l'avons vu, fait en sorte que le dispositif de réglage agit tout d'abord dans le sens opposé à celui qui serait courbe 4 confond se obtenue Nous en concluons calcul est plus précise de la fonction l'avantage que pratiquement précédemment que cette pour dernière T = avec 0,5 méthode la sec. de que celle qui consiste à partir de transfert ; elle présente également les peuvent être relevées S(k), S (<!>*„) expérimentalement. suites et S(<t>nn) 48 Nous considérons le vement cas où la selon la courbe 1 de la par la suite suivante pour une charge figure unité T varie progressi¬ 39 caractérisée = 1 Si ; 1 ;... ; 1 ;...]. varie charge cette l'expression pour représentée par la suite dans obtenons la variation nous courbe 2 de la sec : la S(/c)=[0,05 ; 0,15 ; 0,35 ; 0,65 ; 0,85 ; 0,95 ; 1 introduisons nous S(4>b) figure 39. Nous constatons que, dès que progressivement, l'écart de vitesse se trouve très atténué. Il n'est pas aisé, voire même possible, de déterminer la transformation opérateur-temps correspondant à la fonction de transfert du circuit de fermé d'un réglage groupe à moyenne et haute chute, fonction de transfert donnée par le tableau VI. Par contre, cette détermi¬ nation est possible au moyen du calcul à l'aide de , suites, dès que la suite qui caractérise la courbe de réponse du réglage ouvert est connue. Nous intro¬ duisons dans l'expression de S(Q>b) donnée qui sont représentées par mule 11 les suites 2 et 3 de la V^~f - la et 37. Nous admettons une fonction une variation de rectangulaire et obtenons 40 pour une centrale à moyenne la courbe 2 de cette même figure pour une la courbe 1 de la chute / figure selon charge par la for¬ les courbes figure centrale à haute chute. Jt-"2 * l'exemple que nous donnons pourrait complétée ; il serait, par exemple, facile L'étude de être S 1> 1 « encore de déterminer 11 au moyen du calcul à l'aide de suites conséquences sur la tenue de la vitesse des caractéristiques dynamiques d'un dispositif de réglage non idéal. Il est possible, en particulier, d'étudier l'influence d'un accouplement non rigide entre le tachymètre et l'axe du groupe et de déter¬ miner les variations de la vitesse qui se produisent lorsque le dispositif de réglage arrive à fin de les course. Cependant, cadre de cet que nous une étude exposé donné avons plus détaillée sortirait du espérons que l'exemple et les cas numériques que et nous traités suffisent pour mettre en évidence les avantages offerts par le calcul à l'aide de suites nous avons Variation de la vitesse résultant d'une variation Via. 40. de la charge selon une impulsion rectangulaire pour centrales à moyenne et à haute chute. — Courbe 1 : Courbe 2 : centrale à moyenne chute centrale à haute chute, [r = (r 0,6). = — 0,43). dans l'étude des titude que l'on de calcul. réglages automatiques est en et droit d'attendre de l'exac¬ ce mode 49 RÉGLAGE AUTOMATIQUE AVEC PLUSIEURS DEGRÉS DE LIBERTÉ IV. réglage automatique Le liberté que nous avons avec considéré un seul degré jusqu'à présent et ne sant représente qu'un cas dégénéré relativement très simple du cas général d'un réglage automatique avec n degrés de liberté. L'étude complète de ce cas général sortirait du cadre de notre exposé. Elle a fait l'objet de plusieurs (29). travaux Nous proposons seulement d'en de montrer certains avan¬ nous rappeler le principe et tages qu'offre le calcul avec concrète d'un tel réglage. ffl S(GM) de unitaire respectivement A données m2 et n2. Nous obtenons le "l * S(x±) + S{Gnx) S(x2) = S {Gmx) * S{x2)+ S{Gnx) Représentation schématique d'un dispositif réglage avec plusieurs degrés de liberté. — A, un régler, (grandeurs semi-libres) soumis à perturbatrice des grandeurs m, n, (grandeurs libres) et des régulateurs Rx, Ry, y, S&i) s(ni) S(x2) S(n2) l'in¬ S(Gnx) I S(m2) S(x2) S(m1)*(5x2) —S(m2)*S(x1) S{mi) S(nx) S(m2) S(n2) S(m1)*S(n2)—S(m2)*S(n1) Dans le cas dynamiques qui existent, par exemple, grandeurs libres m et n. Nous pouvons d'une façon générale : écrire, x et résulte. S(Gmx) *S(m) + S(G„x) * S(n). S S(x), (m) et S(n) sont les suites qui carac¬ = térisent les variations de x, de 4 m et de n ; S ( Gmx) en S(Gmx) paramètres, il suffit système à k (h) S(k2) S ... ... S (h) S(xk) S S (rn^ S (m2) S (ni) S (n2) S(A-1) S(k2) S S S (m) (12) = (mk) Détermination 2. k de résoudre le S(xx) S(ni) S{x2) S(n2) (nk) des variations (h) de la grandeur à régler à la suite d'une perturbation les S(x) avec équations, qui réglage proposons de déterminer général et ... les relations entre : — réglage est Chaque grandeur à régler est une fonction toutes les grandeurs qui agissent sur le dispositif réglage ; ainsi, la grandeur x dépend de x*, y*, nous obtenons nous Nous considérons que le circuit de Nous 5(mj) *S(n2)—S(m2) xSfoi) s{mi)s(ni) S(m2) S(n2) ouvert. ... S(x1) * S(n2)—S(x2) * Sfoj) de faire A* essais caractéristiques dynamiques du circuit de m, n, S{n2) * — ... ..., 5(nj) * I S^) S{xj) fluence de : étant les suites à déterminer. et de même, Ainsi que le représente la figure 41, soit dispositif de réglage avec les grandeurs à de système d'équations suivant S(Gmx) Rx Détermination des n. pu déterminer par a = S( Gmx) r V Rw 1. et m S(x1) y x, de S(Gnx) (Gmx) En appliquant la règle de Cramer, nous obtenons, en considérant qu'il s'agit de produit et de quotient composés : < de déterminer, caractéri¬ impulsion la variation xx résultant des variations données mx et nx et la variation x2 résultant des variations S Fie. 41. suites à varie à la suite d'une x Nous considérons que l'on deux essais : les suites pour l'étude n les sont comment Nous admettons que les suites S(Gmx), S(G„x), des caractéristiques dyna¬ S(Gx*x), S(Gy*x), ... miques ... du dispositif considérons à de réglage nouveau que le sont connues. réglage est Nous ouvert et grandeurs que les tanément ; x*, y* m, n, obtenons nous varient simul¬ ... S{x) S{m) * S(Gmx) + S[n) * S{Gnx) + + S(x*) * S(GXX*) + %*) * S(Gy.x) + = + ... {m) * S{Gmv) + S{n) * S{Gny) + S * + (x*) S(Gx*y) + %*) * S(G,.r) + + S(H>*)*S(G„.f) S = A. + ... S(x) + ... c/ ... le Lorsque obtenons S(x) ce = fermé, S(x*) * ; [S(GXX) * S(y) = %*) ; ... SW ; = B. S(«>*) système d'équations suivant — S{m) * 5(G^) SjGmx) sm=m=S(m) WW3 donnée l'expression par • la car : = — [S(G„) * 5(<D'„) [1 = — s. S(GKX) + S(y) ; — 1] S * * * [SiGw) S(Gna) — S(GKy) S(m) [1]] = * — (<M- la S(GmK) de produits et de de Cramer, nous obtenons quotients composés -(SM.S{GflJ+S{n).S(GIlx)...) -(S(m).S[Gmy) + S(n).S(Gny)...) S[G„)-[i\ -(S(m).S(G„,J+S(n).S(G„J...) S(Gyu) - S(GXV) S(G„) [1] S( Gyy) S(GyI) ... ... S(G„) S(Gyy) - [1] ... — [1] _ — [1]] SjG^) [S{G„) S(Gxy) — [Ï\] 5(m)*[5(GnM)*[S(Gyy)—[1]]— S{Gmy)*S(Gyx)] ' introduisant numériques des S(Gmx), S(Gmy), S(GXX), correspondant S(Gxy), S(GyX), S(Gyy), S(m) et en effectuant les produits et quotients composés de cette expression, il est possible de calculer les variations des gran¬ deurs x et y résultant de la perturbation m. Cette détermination qui conduirait à des calculs très laborieux avec les méthodes de calcul classique est grandement facilitée si elle peut s'effectuer à En suites : = S(GXX) S(m)*S( Gmy) _ — ... règle de liberté WGxx)—[ 1]]*[5(Gw)-[1]]-S(G„)*S(Gxy) — appliquant degrés S(Gyx) [S(GXX) + ... 2 S(m)*S(Gmx) ... + * = avec — par exemple, pour la suite S (x) caractérisant la variation de x en tenant compte de nouveau qu'il S{x) = seule une * Réglage : — S(Gxy) + S(y) S(x) + S(w) S(n) * s'agit [1]] en S(Gmx) , (11) S{G„) _ En de liberté degré nous + [1]] + +S(w)*S(Gwy)=—S{m)*S(Gmy)—S{ri)*S(Gny)—... S(x) 1 avec — retrouvons formule [1]] + S(y) *S(Gyx)+ ...+ +S(w)*S(Gax)=—S(m)*S(Gmx)—S(n)*S(Gnx)—... S[x) particuliers : donne le qui réglage est [S{GXX) ç, « Nous = de * S{x)=-S{m) S[m) *S{Gma) + S{n) * S{Gnw) + ...+ 5(w) + + 5(**) * S{GX.„) + %*) * S(Gy*„) + + S(«.*)*S(G„*„). circuit Réglage + ... Cas Le système d'équations dégénère équation +S(*0*S(G.*,) S{y) 3. : S(Gax) S(G„y) les valeurs à l'aide de machines à calculer. S(GJ-[1] ... ... S{GVX) 5(0.,) S(GyJ S[CJ-[1] (13) Les principales qu'utilise l'application réglages récapitulées par le tableau VI. formules du calcul à l'aide de suites à la théorie des automatiques sont 51 CONCLUSION Si la théorie des réglages automatiques est un l'application du calcul à l'aide de suites semble indiquée, cette application apparaît également possible chaque fois qu'il s'agit de déterminer la relation qui existe entre deux ou plusieurs grandeurs variant en fonction du temps ou d'une autre variable et ayant des répercussions principaux des les unes sur domaines où les autres. Parmi les domaines où cette application peut suivants envisagée, être on peut citer les : Si l'on du filtre réponse de forme ou donnée, il un filtre ou de la transmission peut être, soit mesurée Parmi les cas expérimentalement, de où méthode peut cette pratiques l'application être envisagée dans ce domaine, on peut signaler soit calcul de calculée. déformation la calcul de la des impulsions distorsion d'un de haut- domaine dernières années. Pour des processus de fabri¬ cation de plus en plus automatique et, dans le domaine militaire, par suite de l'introduction de projectiles téléguidés, il est souvent nécessaire de transmettre un certain déplacement le plus fidè¬ lement et le plus rapidement possible ; parfois, la puissance de commande est très faible et les masses à mettre en mouvement sont très importantes, ce qui nécessite une cascade d'amplificateurs. Le calcul l'aide à de suites permet de déterminer facilement les caractéristiques dynamiques de cha¬ amplificateurs, et, dès que ces caractéris¬ tiques sont connues, de déterminer avec quelle des fidélité les mouvements sont transmis. III. Application du Une des raisons qui retarde le développement des économiques est que, contrairement aux sciences physiques, il n'est pas possible de procéder à des essais systématiques ; on en est réduit, après coup, à constater à l'aide de statistiques les relations qui existent entre les facteurs qui caractérisent la vie économique d'un pays, tel que le niveau des prix, de la production, des investissements, etc. Il que ces différents facteurs influent les les autres, mais que cette influence n'est pas instantanée. D'aucuns ont vu dans ces « déca¬ lages », c'est-à-dire dans le retard avec lequel les est connu uns sur facteurs la économiques réagissent les des crises économiques. cause Application à la technique faibles est technique des de déterminer la déformation que subissent des des filtres ou des signaux par leur passage dans lignes de transmission. L'étude de cette déformation se fait généralement en décomposant ces signaux en séries de Fourier, en calculant l'influence de la transmission sur chacune des composantes harmoniques de cette série, puis en reconstituant le signal au moyen du regroupe¬ des composantes harmoniques. Cette méthode assez fastidieuse, surtout si pas une forme analytiquement a l'inconvénient d'être le signal simple. considéré n'a Dans ce uns Un sur les parallèle l'étude de la stabilité des et la stabilité économie. en On peut considérer que les relations qui existent entre le prix, les investissements, la production, la des courants faibles Une des tâches essentielles de la courants entre réglages automatiques du calcul à l'aide de suites économiques sciences peut être établi II. calcul à l'aide de suites sciences aux autres ment signal un technique des commandes à distance ces cun pu déterminer la aisé de déterminer la déformation que subira signal de forme quelconque. La réponse du est qui est très proche de celui des réglages automatiques est celui des commandes à distance. Ce domaine a pris une très grande extension Un a de la transmission à télévision, le parleur, etc. Application du calcul à l'aide de suites I. moyen du au calcul à l'aide de suites. le à la être effectué peut avantageusement cas, le calcul de cette déformation consommation forment également un », mais il est difficile de donner réglage quantitative à ces « circuit une de valeur relations ; le calcul à l'aide de sujet des possibilités intéressantes. Considérons, par exemple, que l'on se propose de déterminer la relation qui existe entre les inves¬ tissements et la production, et que l'on ait relevé les statistiques des variations des investissements et de la production dans une série de cas. Grâce au produit et au quotient composés, il est possible de ramener les variations de la production (effet) à une variation unitaire de l'investissement (cause), suites ce qui ouvre à ce donne la possibilité de comparer les relations 52 tirer des valeurs moyennes. Bien entre elles et d'en investigation particuliè¬ rement délicate en économie, c'est qu'il n'est pas possible d'isoler un phénomène ; ainsi, une variation de la production peut être due à d'autres causes qu'une variation de l'investissement. D'autre part, nous avons vu que les opérations à l'aide de suites étaient basées sur l'hypothèse implicite que les phénomènes considérés étaient linéaires, ce qui n'est valable qu'en première approximation pour des petits écarts. C'est une raison de plus pour chercher à comparer le plus grand nombre de cas possible entendu, les en ce qui rend cette à ramenant une variation unitaire de la pour détermination des conditions de réglage automatique ; du moins, une étude systématique à l'aide de suites telle que celle stabilité d'un esquissons permettrait de déterminer qualitativement les dispositions qui contribuent à stabiliser les fluctuations économiques ou, au contraire, à les aggraver et de prévoir l'évolution immédiate de la conjoncture. Un autre domaine des sciences économiques où l'utilisation des suites apparaît comme indiquée concerne l'organisation industrielle. Grâce à une analyse statistique très poussée des facteurs de la production, il est possible de contrôler, de toujours plus près, le développement d'une entreprise et de conduire celle-ci de façon toujours plus rationnelle. facteurs, variations des stocks, des travail, de l'occupation des machines, de la production, de la vente, des amortissements, etc., ne sont pas indépendants, mais liés les uns Ces différents à médecine pour pour contrôler des réflexes physiologiques, en chimie pour observer longue échéance dont les grandeurs les causes du phénomène considéré ne des réactions à qui sont peuvent être maintenues constantes à volonté. Ces domaines se prêtent difficilement au forma¬ lisme mathématique, par contre, le calcul à l'aide de suites qui élargit l'emploi pratique de la notion de fonction est beaucoup plus facilement applicable. et part de données immédiates leur d'application pourraient être indiqués, en particulier en électrotechnique (par exemple, étude des phénomènes d'échauffement d'appareils soumis à une charge variable), en hydro¬ dynamique et aérodynamique. Leur énumération encore sortirait du cadre de exposé. cet nous heures aux ou D'autres domaines peut-être présomptueux de vouloir appliquer à proprement parler des critères de stabilité aux cycles économiques, analogues à ceux que l'on Il est que en développement la cause. utilise de certaines races, suivre l'action de certains remèdes de autres par des relations l'aide de suites permet dynamiques. Le calcul préciser les réper¬ de cussions que ces différents facteurs ont les les autres. En plus de l'analyse statistique uns sur statique l'aide de bilans, il est ainsi possible de déve¬ lopper une analyse dynamique du développement de l'entreprise. à V. Application aux De même dans les du calcul à l'aide de suites sciences naturelles qu'en économie, sciences naturelles on à peut sans Un des avantages du calcul à l'aide de qu'il certaines d'effectuer étude à l'aide de suites peut conduire à des résultats intéressants, en géologie par exemple pour déter¬ miner la annuelle qui existe températures et relation des entre le la formation mathématique très poussée. Il conduit opérations très simples : addition, soustrac¬ tion, multiplication, division. Les successions d'opé¬ rations que nécessitent le produit ou le quotient composés conviennent particulièrement bien aux machines à calculer, soit du type Hollerith avec cartes perforées, soit du type à relais ou électro¬ nique. L'inconvénient des machines du premier type, c'est qu'elles fonctionnent relativement len¬ tement et qu'elles nécessitent l'utilisation d'un nombre élevé de cartes perforées. Leur avantage, c'est que le nombre de termes que l'on peut prendre est pratiquement illimité et que l'on peut obtenir une exactitude aussi bonne qu'on le désire. L'incon¬ à des vénient des machines du deuxième type, c'est que le nombre des termes que la machine peut retenir entre les variations des sa « mémoire réduit. est » L'avantage, c'est beaucoup plus que les calculs peuvent s'effectuer en passe de révolu¬ recherche en technique Ces machines à calcul sont tionner les méthodes l'ingénieur possible ; un et suites telle est de a tout des de intérêt à mérites qu'elles puissent en du les présenter tirer tout le calcul à opérations profit l'aide de de façon être immédiatement effectuées par les machines à calcul. moyenne mouvement * des précipitations et celles du débit des cours d'eau, en zoologie pour étudier l'influence de facteurs climatériques sur le glaciers, suites, rapidement. constater soit comporte le calcul que c'est que son utilisation pratique ne fait appel qu'à des notions mathématiques élémentaires. Il peut être utilisé également par ceux qui n'ont pas une être amené des possible essais pour déterminer expérimentalement la nature de ces relations. Dans ce domaine également, une relations opérations à l'aide de suites dans IV. Utilisation de machines à calculer pour effectuer les En résumé, nous avons vu que le calcul à l'aide se prête particulièrement bien à l'étude de suites de fonctions dont on ne connaît pas l'expression 53 mathématique et qui sont enregistrement expérimental statistiques. Il permet un certain de résoudre caractérisées ou par d'appliquer à par des ces un données fonctions d'opérations fonctionnelles : dérivation, intégration, produit composé, etc., et intégrales nombre certaines équations différentielles où interviennent ces transformations de calcul et ces ces et fonctions. Il réduit résolutions à un schéma qui systématique opérations et permet ainsi de confier l'exécution de ces opérations à des machines à calcul. Etant donné son principe même, le calcul à l'aide de suites est un calcul approximatif. Nous avons vu que cette approximation peut être amé¬ rend l'enchaînement des liorée dans une certaine mesure en réduisant l'unité choisie. L'appréciation de l'exactitude des résultats auxquels conduit cette méthode de calcul est liée à la notion de rigueur telle que la conçoit l'ingé¬ nieur. La limite de la mesure, les précision simplifications qui des instruments de sont souvent néces¬ saires pour adapter l'étude du formalisme qui rend au phénomène consi¬ possible le calcul analytique sont d'autres causes qui restreignent les exigences de la précision à laquelle peut pré¬ tendre une investigation théorique. D'autre part, l'activité de l'ingénieur est tou¬ jours placée sous le signe de l'économie et les moyens à mettre en œuvre doivent être adaptés déré au résultat en vue ; une méthode de calcul appro¬ ximative, mais conduisant rapidement au résultat sera préférée à une méthode plus rigoureuse mais plus laborieuse dont les résultats seront également sujets à caution, par suite des autres causes d'in¬ exactitudes auxquelles nous avons fait allusion. Comme pour l'utilisation de tout schéma, le calcul à l'aide de suites est une méthode qu'il faut manier avec susceptible étendue avec discernement. d'être aux plusieurs Cette perfectionnée. fonctions variables Elle variable méthode pourra complexe indépendantes. à est être ou 54 I ANNEXE ÉTUDE DE LA STABILITÉ DU QUOTIENT COMPOSÉ Lorsque composé a la valeur du générale terme d'un quotient pu être déterminée, on peut utiliser un des critères connus de convergence applicables aux suites, en particulier le critère de Cauchy qui énonce que la suite [j/i ; y2 ; ] est convergente si la condi¬ ; y„ ; remplie | ljn+p dans cette expression est e n | J/n — < * * S(B) Nous Nous admettons que le nombre des termes de la suite S(B) soit limité à A- et effectuons le produit composé e S{B) * S(X). Nous 62 + xi quelconque nombre entier suffisamment grand. Xi : bt—i + bt—i Xi hjc + x3 xn h + ^n+l du /tième terme partir obtenons à les conditions suivantes ... -f- . . . + xk h =0 + xt+i h + xn+k h = 0 &*—1 + ... = 0. : avons composé [T] vu * [T que le + 1 ; — général terme T] était du quotient : Nous supposons que les termes de la suite cherchée aient la forme suivante T + 1 (n + p)lème Nous déterminons la différence entre le le niàme S(X) [1]. = iV<7l<00 Exemple = de diver¬ soit pas divergent, Nous considérons S(X). Pour que S(Y) ne S(X) soit convergent. l'équation qui caractérise S(X) : gence de S(X) S(B) ou terme : nombre entier un est un du JVlème partir à quotient composé [1] il faut que nombre arbitraire un p est du déterminent la condition de convergence ... ... tion suivante est propriétés Les Utilisation d'un critère de convergence 1. de terme ce quotient et = X2 = aiAi -f CL2A2 + a3^3 + *3 = «Mi (T + l)n+P T + 1 a1; a2, Nous voyons immédiatement que cette différence tend zéro quand n tend vers l'infini. est donc une suite ; V-k—\ ... caractéristique ... At—i + a/c—i + at~iA-i étant racines les l'équation de : h + <xt*_i + a2t,t_2 + vers quotient af^s + alA3 + ... + Aic—i • 1 ce + ... ar1^i+ar1-42+ar1^3+- .+a^zM*-i Xn Le résultat de A3+ A2 + Ai + xi : n+p T + 1 : ... + et*-1*-! = 0 conver¬ et il serait facile de prouver que la valeur limite de convergence est la valeur zéro. gente Ai, A2, As, Nous .. Aic—i étant les pouvons aisément constantes. vérifier que pour suffi¬ n grand, l'équation qui caractérise S(X) est satis¬ At. faite, quelles que soient les constantes Ai, A2 En introduisant les termes de S(X) ainsi définis, nous obtenons, en effet, pour la première de ces équations : samment ... 2. Discussion des racines de l'équation caractéristique Il est valeur Lorsque exceptionnel que terme général le nombre des dénominateur du d'un termes restreint, est puisse déterminer la quotient composé. de la suite qui figure au l'on du les conditions de stabilité quotient peuvent être déduites de la discussion des de l'équation caractéristique définies de la racines façon suivante ... + Ai-i)+bï-i {a.iAi+a2A2-\- ... + + 6X (a/-1^ + a/-M2 + Ordonnant constantes A, cette nous + ... équation obtenons a*Z^*-i) selon les = 0. facteurs des : : Considérons la suite quotient composé S(Y) b*(Ai+A2 + + afc_i4Jfc_1)+ fe*_2(a2ili+a242+ ...+a2t_iilit_1)+... + = à calculer des suites S(A) * S(B) S(A) = S(Y) résultant S(B) : et S(A) Ai (bt + ai bk-i + a? + A2 (bk + 0.2 bk-i + ai bk-2 + du + * S(B) bk-2 + ... ... + on*-1 h) + a2*-161) ••• + Ak{bk+ ajt_i t*_i + aA_x bk-2 + ... + a*ZÎ ti)= 0. 55 Chacun des facteurs des constantes est nul, puisque, les solutions de définition, par façon générale, les racines de caractéristique seront complexes a* = 01 4; : 2 + a*-1 bi ... —2 1 Ott—i sont ... l'équation caractéristique bk + abk-i + o?bk-2 + De Ai, Aï,...At—\ ai, 0.2, = cette 2 — 0. — 1 4 3 équation 3 : — — 2 6 4—3 e'P*. Pour que la suite S(Y) S(A) £ S(B) soit conver¬ gente, il faut, et il suffit que le module de toutes les racines soit inférieur à 1 : = II. Considérons la suite L'équation caractéristique «*<1. Car dans ce cas, xn->0 quand a2 peut se contrôler de différentes façons. Elle peut être vérifiée graphiquement en contrôlant la position du cercle unitaire dans le définie par plan de la fonction complexe l'équation caractéristique. a a — Cette condition n->oo. S(B) + 0,25 = = suite convergeant S(B) L'équation caractéristique a2 — [1 ; — 2 ; est la suivante 1]. : 1 — 1 1 1 2a + 1 2 ± = v/4 = — 0 0,25 — = Nous 1. sommes donc à la limite de la stabilité. Si l'on effectue le quotient composé S(X) [1] £ [1 ; —2 ; 1] on obtient en effet comme résultat une suite monotone croissante : = 0,25]. : 1. — zéro 1 : 0,25 1; 1; 0,75; 0,5; 0,3125; 0,1875; 0,25 1 0,75 0,75 4 0,5 < vers — suite 1 ; — une Exemple la — 0 i±>/T = ; la suivante est = [1 Le quotient est donc stable. Si on effectue le quotient 1 ; 0,25] on obtient en effet comme S(X) [1] J [1 ; résultat I. Considérons = 0,25 — 0,25 — 0,75 0,1875 0,5 —0,1875 0,5 —0,5 0,125 0,3125 —0,125 0,3125 —0,3125 ... 0,1875. .. ... 56 II ANNEXE ÉTUDE DE L'EXACTITUDE DU CALCUL Le calcul à l'aide de suites est tif dont le résultat Cette de calcul un approxima¬ affecté d'une certaine erreur. dépend en particulier du choix de l'unité indépendante. D'une façon générale, erreur variable la elle est diminue unité. réduction d'une dépens suites qu'il l'on lorsque Cette élévation réduit la valeur toutefois est nombre du de cette obtenue des aux L'AIDE A DE SUITES Nous voyons que lorsque l'unité T tend vers zéro, erreur tend également vers zéro ; elle est relati¬ cette faible vement définit ne rieures au puisque les termes série de la qui la contiennent que des puissances de T supé¬ carré et des valeurs de la dérivée supérieure à la 3e dérivée. des termes prendre en considération, et partant, d'une augmentation de l'ampleur des calculs. faut Une estimation de l'erreur introduite par la valeur de en effectuant le même l'unité choisie peut être obtenue calcul avec des valeurs toujours uuité. On obtient ainsi une « plus réduites suite de suites gente qui permet de déterminer la valeur obtenue pour une valeur nulle de l'unité. D'une obtenu de cette » conver¬ théorique Erreur 2. Il est unité de l'intégration de l'impulsion unitaire que la kiime intégrale de l'impulsion donne le résultat suivant dans le cas limite connu I(t) où l'unité choisie tend façon générale, l'erreur relative du résultat au moyen du calcul à l'aide de suites est importante pour des valeurs réduites très élevées de l'ordre des termes ; elle passe par pour une valeur intermédiaire. Les méthodes classiques du calcul des un ou F(t) très minimum erreurs peuvent dt = o a lorsque la valeur générale Pour le temps t faisant dt lit) I ... m, = dt = (*-!)! obtenons nous F(nx) du terme de la solution déterminée, l'erreur peut être calculée intervenir des développements en série. être pu t o être utilisées pour l'estimation de l'exactitude à laquelle peut prétendre le calcul à l'aide de suites. Dans certains cas, zéro. t t plus vers : (nT)*-1 (*-l)l = en définition, l'amplitude de cette fonction unité est égale à 1/t ; la suite qui caractérise cette fonction se Par réduit à seul un terme : m développons Nous à l'aide de la formule de Taylor le ntime terme de la dérivée T = + *(/<)) Erreur de la dérivation à l'aide de suites 1. \ En appliquant f„ ^ F<$] - - la formule que *(fr+l)(*+2) F"(t) + - 2F(t) + xF'(t) F"(t) F'(t) + + relative ...- déterminons l'erreur absolue En en différents pour le ordres, en erreurs déduisons l'erreur En du n'kma terme ' ' = Intégrale /„ = : fn . T = 1 — F{M) : de 1er ordre F(m) des façon suivante moyen du calcul à l'aide de suites au le résultat suivant l'erreur F{m)—fn = —, et intégrales des définies de la F(nT) 1. ' général En en £ F'"(t) + *Fr+...+-Ç F*. m=lv terme En Nous obtenons Nous (k+n-2) ^——{ F'"(t) +...+ Nous ~ t _ _ -(-1)*^') = établie, nous intégration nous avons obtenons pour le terme général de la kléme de l'impulsion unité l'expression suivante : 2 £ [2F(t) + jF'(t) + ii = = 1 k donc — E„ 1 = e» = 0. 57 2. Intégrale du 2 ordre k 2 = (avec F {m) = 1) 5. Intégrale du k" _ /n_T n 2 = 4 -r 1! „ 2.3.4 4 = n = (b1-1-» (« + 1) (n + 2) ~=i ft-2)). (n + ... , = . 2) (n*-i-n(n+l)(n + 2)...(n + k-2)y (ft-1) E2=3 eB 4 — Erreur relative 2.3 ï!=3 k : J^l E»= 2 3 3 (fc-1)! — Erreur absolue 2 (nT) t—l = n(n+l)(n + 2)...(n + (* !)! ^ 1 2 ordre F(nr) /» 1 1 T n 4 Nous 1.2.3 que plus l'intégrale est d'un ordre absolue augmente, le calcul à l'aide de moins en moins précis. Par contre, voyons élevé, plus l'erreur ' 2. 3.4 n n 1! ces premiers deux n est l'erreur relative tend " ...(»-!) 1 2.3 Nous voyons que dans de suites ... l'infini ; si vers cas, l'erreur premier e„^ (1 + 2+ - n du 3"* ordre Intégrale k = 3 (avec T 1) = Ainsi, pour la 10e obtenons F n (m) /» £n en en =* 1 1 1 2=0,5 ?- 2 ï- Ï-* 3 4 ï- 5 f = 0,5 3-4-5 1.2.3.4 0,33 ~15 2 0,25 2,5 0,2 n2 n(n + l) n2+n n 1 2 2 2 2 n = 2 3. obtenons /» ordre le 100e terme, zéro Erreur relative : que la k (t) de suite le terme bien que nombre le élevé, 3! général = : en = - est échelon un de exacte général qui unitaire, nous avons vu équation était une cette de la solution obtenue à l'aide du : et *„ = -6[l E(n) Ï+T) J T aV6C du même terme est la = t = nT et z = — E( : .,-•(!-. 1 + -: • b \(l + Z)« (1 + al' suivante aT 2 + des exponentielle L'erreur (3n2 + 2n) 3 ce (t). k calcul à l'aide de suites est le suivant posant — l'erreur s=i(l-e (BT)» T = %. l'équation différentielle dt solution fonction ——\- bx a sn(n+l)(n + 2) E„ 36 = si o Erreur absolue nous (inférieur à 4), mais que sujet à caution lorsque élevé vers l'équation : = d'un est toujours l'on prend est Le terme F(m) 2). est Erreur de la solution de Soit du é"" ordre tout arrive on relative tende rang Nous considérons et — + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8) auquel infini. Intégrale intégrale d'un ordre relativement faible le résultat Lorsque 4. au du 1" ordre Nous voyons que la différence absolue En augmente proportionnellement au rang n, mais que la différence relative e„ tend 1/n tend vers zéro lorsque le vers +/c ... suffisamment que revient à réduire l'unité choisie. 3.4.5.6 12,5 -^ (1 + termes 1Q = 1.2.3 tend n réduit geable. 0,5 1,5 se : l'intégration 8rî- quand zéro Nous voyons que cette erreur est loin d'être négli¬ Nous en concluons que la méthode d'intégration ainsi définie donne un bon résultat pour les intégrations 1 1 vers grand, l'erreur obtenons terme et nous est nulle. 3. toujours est très n z)«) en 58 ^"'-"((ÏT^-1) Nous admettons avec 1 + l + z e = ^l z2 + , \/, , \ z+^ + ...^l_z + 22_^ ^ ^ 2 _ z 0,1 = ne e~ et obtenons e c^ 0,5 10—2 10e terme 100e Erreur absolue : 0,0184-1/6 0,237-ÎO"4-1/6 Erreur relative : 2,77% 0,227 10-* Nous constatons que importante, termes l'erreur élevés. malgré est faible une et terme unité relativement s'annule pour les 59 III ANNEXE RÉGLAGE A D'EAU NIVEAU D'UNE HYDRO-ÉLECTRIQUE CENTRALE AVEC BASSIN DE COMPENSATION SITUÉ EN AVAL DE LA CENTRALE Pour utiliser rationnellement les ressources hydro¬ conduit pour le circuit de souvent est on réglage d A& de retenue relativement faible. L. La hauteur H du longueur de compensation commande, plan H° qui = R, AH débit à l'aval de la centrale Q2 = débit à l'entrée du bassin de compensation Q3 = débit à la sortie du bassin de compensation F„H, -r— constante = Vo Ti K = Tb F0 = Qx avec l'ouverture de la turbine. &Qi(*—Ti) Tb AQt d'eau du bassin mesurée par le détecteur D du l'intermédiaire régulateur est par AH dt La figure 42 représente schématiquement la centrale constituant, par exemple, le palier supérieur d'un tel aménagement. La turbine T est reliée au bassin de compensation B par l'intermédiaire du canal de fuite C de fermé à région, électriques prévoir plusieurs centrales disposées en cascade, équipées de bassins de compensation avec un volume d'une = = de temps du bassin de com- pensation surface du bassin à l'état de régime des ondes le propagation temps de long du canal de fuite K Fig. 42. Disposition — de principe la aménagement hydro-électrique avec réglage du niveau d'eau d'un bassin de compensation d'un par centrale une hydro-électrique de ce située en = variation amont compensation de l'eau de en réglage agit instantanément, (aménagement de à haute compensation prenons en rapport à est chute), que réglé par la considération un état de régime que variations nous Nous obtenons les relations suivantes réglage ouvert H <Pq,h = 1 + : et par Ke-^i 1 pTb + Ke-rn pTb caractérisons § IV de la avec équation permet d'eau et du de avoir d'air. bassin de calculer les variations du niveau de quelconque compensation à la suite du débit à la sortie de ce d'une bassin par exemple, que ce niveau d'eau pas le niveau de la galerie, ce qui pourrait comme conséquence l'introduction de poches contrôler, n'atteigne Tb correspond à l'équation décalage que nous avons indiquée au première partie. La résolution de cette Cette fonction de transfert différentielle variation AH dt résultant 1 pTb constante centrale amont, par l'indice zéro. pour le circuit de plan d'eau le niveau du bassin faibles de AQ3 du de débit à la sortie du bassin de : AH que la vitesse aval de la conduite forcée est H hauteur de la d'une variation bassin. régulateur. Nous faisons usage du calcul opérationnel et obtenons fonction de transfert suivante qui caractérise la Nous admettons que, par rapport à la rapidité de la variation du plan d'eau du bassin de compensation, le dispositif statisme du 60 ANNEXE APPLICATION Soit Ak A L'AIDE (t) une certaine la fluctuation exemple soit A/ (t) la de fonction de la fréquence la de A (par réseau) et (par exemple réseau). Nous aléatoire ce qu'il existe une relation fonctionnelle entre (t) et A/ (t), et que l'on connaît la réponse Gy (t) A/ (t) à une impulsion unitaire de Ak (t), réponse admettons Ak de qui caractérise relation fonctionnelle. cette DU CALCUL L'ÉTUDE DE FONCTIONS ALÉATOIRES d'un charge fonction aléatoire autre une fluctuation DE SUITES IV Lorsque tend le vers le zéro réglage réglage lorsque t bien est amorti, u A £2(A/) = u S A/("T)2 û Nous effectuons le Af*dt et est S(Gif) = Nous admettons que la fonction Ak (t) est connue l'intervalle T et qu'elle est nulle partout ailleurs. cette fonction Ak la suite intercalaire S S(Ak) u est = [k, donné par la (t), (Ak) limitée à h ; faisons nous u correspondre - M T au h \ëih+ kk gi h+i + gzh + moyen gk—i ku + gk carré et intervalle, etc. = — ; A^ est égal nous en : . ku_i + . gk + . A-„_2 • • ... ... gk + gt ... K ; + gkk2; + gt K+1_k ... ku-k ; • ; • ; ; faisons la au somme : u 2(s(A/c(nt)) *S(Gt/(nT)))2*= Akdt n=l 0 = 2t T • g\kl + gîkl+glk* + 2g1g2k1k2 gîkl+ g\k\ + g2 kf + 2 (gl g2k2k3 + + g2 g3 + gUI+gI^-i+ + Akdt *i fcz) + • (n-1) T + ëi g3 kk kk--i + Nous avons vu que la suite S(Af) qui correspond à la fonction aléatoire Af(t) est donnée par le produit de la suite S(Gkf) S(Af) S(Gui) • = = par la suite S(Ak) [gx * • ; g2 ; ... ; gt] ... ... kk-i kk-3 + +â% + 2(Eig,h-ikt+ g2 g4 + gl~i K + gt A2_x + + gîK. ... Un regroupement de + gk-i gk 2 g4_! gk cette kt k2) + I G*i dt; expression donne HT g2= I Gif dt etc. ... ku-! ku u = . + g1gkk1ki+ g2g3 kk-i kk-2 + + S(Ak) S{Gkl) T ëi M, + gl g3 mm -If'Akdt. avec A-„_2 + g3 • ; Nous élevons chacun des termes de cette suite T composé + g3 Av-i + Av_i S(Ak) = + g3 kk-i + + gk—1 moyenne de Ak (t) pendant le premier intervalle, A*2 est égal à cette valeur moyenne pendant le deuxième u 5 + ku + gkku. : h S(Gi/) * gi fo + g2 A-2 + g3 /fj Av_i gk—2 à la valeur de l'unité T, à savoir g% h-i g2 des suites : + g3 K_! + ku gt n=! produit composé obtenons ëi g2 ku] de l'intervalle T mesure ëi g\ ku termes kn ; et 2 (S(Ak(nr))*S(Glt(nT)y. = S(Ak) donné par la sur A fonction la rapidement vers zéro. Nous admettons que la suite Gt/ est limitée à k termes avec k «w. L'intégrale qui caractérise le carré moyen e2(A^) peut être ramenée en première approximation à une re=l L'écart moyen quadratique e(A/) racine carrée de cette expression. Gu/(t' Lorsque Gi/(t) tend suffisamment élevé. est somme : Le carré moyen e2 (A/) qui caractérise la fonction aléatoire A/ (t) est donné par l'intégration suivante : e2(A/) fonction la stable, est ^(s(Ak(nr))*S(Gk,(m))J : 61 = A {k\ +kl + gt(kl + *ï + kl+ + fî(ftî + *ï + *S+ ..-+*î) ...+kl) + kl) + H+ + 2 [gl g2 Cfl*2 + *2*S + + £3(^1*2 + ^3 + g2 + • " dratique moyen d'une deuxième fonction aléaoire dépendante de la première lorsque la relation fonc¬ tionnelle qui existe entre ces deux fonctions est connue. gl gs (^1 h + ^2 ^4 + + ëi Si [Kh + hK+ + ' • Cti fo + *2 **+i + gi g* • • + K-(k-i) ku]). • Nous introduisons les définitions suivantes au deux méthodes. La méthode qui fait usage de ces l'analyse spectrale exige une double transformation fonctionnelle : la première pour la détermination des fonctions d'auto-corrélation, la deuxième pour obtenir le spectre de fréquence correspondante. La seconde de ces transformations est rendue superflue par l'ana¬ lyse impulsionnelle qui fait directement usage des + ^«-2 ku) ... + : fonctions =;;(*!+ *î + Ak- l ^*, = - It 1 ^*, = ^4*, = - - , K~1 u également peut moyen de l'analyse spectrale (39). Le tableau IX compare les opérations auxquelles conduisent + fc«-2 K) • • détermination cette que s'effectuer ... + sait On + ^K-lM ••• qui permettent, à partir d'une donnée, de déterminer l'écart qua¬ formules ... + **-l *"«) • suites, des fonction aléatoire + ... d'auto-corrélation. *8+"-+ *» Exemple (^1 ^2 + ^2 ^3 + • (A'i ^3 + h h + • • • • • (*i h -f Â-2 A>+i -f + fr«-l M La figure 43 donne un échantillon du diagramme de charge d'un réseau électrique, diagramme que l'on peut considérer être constitué par la superposition d'à-coups de faible durée et de moyenne durée. + *«-s A'«) ... + *B_(i_i)*u) AU HW 120 AÇù = t (gf + gl + g§ + ^4y. = T (gi g2 ^?> = T (gl g3 + g2 g4 + + ... + g2 g3 • • • • • • + gf) ~*^~^*^**i^ + g*-i g*) + g*-2 gt) ao 20 0 Agt_1 = T *o m Fig. 43a. gl g* — BO 100 Diagramme 120 -^ UO relevé. 0. 'Cï-H HW Nous constatons que les termes Ajo, Ah.... et constituent une suite qui correspond ylj,! ... fonctions vante d'auto-corrélation définie de la A^o, *10 Aw<n«wv\j yJIMrty i#»>V aux : Fig. T S(At)£At(Q) AÂ-(t) i>, S{Ag) A, Af(Q) et AA i Gt, {t) = (t + 9) e*(A/) [AtoA,0-\- cas où t-* 0 et T-*- juste oo. La en " dt. cette e2(A/) Le tableau VIII sous rigueur que dans le qui caractérise £2(A/) toute somme forme intégration = est et sous de suites du -4/(6) et Ag(Q) multiplié par 2 : 2fA,(6) A, (6) récapitule analytique Fig. 43. 43c. — — A-coups Diagramme de moyenne durée. de la fluctuation de la d'un réseau charge électrique. = à l'intégration au moyen des fonctions d'auto-corrélation le résultat de de faible durée. A-coups "\. Fig. correspond produit — tiiL Git {t + 6) (AklAn+At2A!n+... +At(t-1)Ag(t-i))] Ce résultat n'est 436. HW Nous introduisons les termes des fonctions d'auto¬ corrélation dans l'expression de es(A/) et obtenons : 2 myi dt o =t y^ww^- W*«SftW *»'V^>— itoN^f^ façon sui¬ ; (courbe 1, <£*/(«)) forme du calcul à l'aide selon une impulsion relative la fonction d'auto-corrélation au du moyen calcul à l'aide ki, k2, k3... qui exprimées et d'autre part (courbe 2, Gt/(t)) (17, 18). La courbe 1 de la figure 45 représentant choisi 2 secondes de. les formules La figure 44 donne la réponse du dispositif de réglage du groupe thermique à une variation de la charge selon un échelon rectangulaire unitaire, d'une part suites. valeur calculée Nous avons unité de temps, les termes caractérisent la fonction AA-(i) sont la ... référence, en Ak(Q) comme donnés par les valeurs de figure 43c pour 1 ; 3 ; 5 de de unitaire nous avons pris courbe donnée par la secondes. Comme valeur la valeur At0 = 10,6616. 62 l'hypothèse d'un réglage de vitesse instantané, quadratique »-(A/) des fluctuations de fréquence est donné par le produit de l'écart moyen quadratique e(Afr) des fluctuations de charge multi¬ Dans l'écart moyen par le statisme résultant du réseau b«. plié futt f tylU % Nous déterminons les Ag0 = 0,482 + 0,312 + 0,162 + 0,052 An = 0,48 Ag2 = 0,48 Agi = 0,48 En . 0,31 + 0,31 • 0,16 + 0,31 • . 0,05 . joignant suite, = carac¬ : 0,356 ~ 0,05 . ~ 0,206 0,092 0,024. = points les Ag(Q) 0,16 + 0,16 0,05 qui de la suite termes térise la fonction d'auto-corrélation donnés par les de termes obtient la courbe 2 de la figure 45 qui caractérise la fonction d'auto-corrélation Ag (0). La courbe 3 est donnée par la multiplication de la cette 7- on courbe 1 par la courbe 2. Le carré moyen relatif de l'écart de e- égal ^/ au double de la surface Nous effectuons s cette intégrée intégration au à l'aide de suites et obtenons jj^j- \ 4- fréquence est par la courbe 3. moyen du calcul : 0,356 + 2(0,98.0,206 + 0,95.0,092 + = + 0,89.0,024) 3 0,978 = e(A/) l 0,99. d(A/) v-^2 1 Nous voyons que dans notre cas, l'hypothèse d'un réglage de vitesse instantanée introduit une erreur J / i ï ' 4 . S. 7 par élevé Fie. 44. — Caractéristique dynamique Réponse <J>i/(t) la charge Courbe 1 de la de du fréquence selon à une échelon un de vitesse. réglage variation rectangulaire unitaire. Courbe 2 Réponse Gk/(t) de de la charge selon : Dans le culier cas de notre la fréquence à une impulsion exemple, nous une d'environ excès négligeable. si l'on très faible plus 1 %, qui ce est Le résultat obtenu serait avait durée, compte des fluctuations de revient à choisir une unité tenu ce pratiquement légèrement plus qui faible pour la détermination de la fonction d'auto¬ corrélation des fluctuations de Toutefois, le résultat charge. n'en serait pas modifié. général variation unitaire. avons en parti¬ : e2(Afc)= Aïo = 10,6616 10-4 e(Aft) = 10-» V 10,66 bs = 7,4 % e,(A/) = Nous e(A/c)bB nous = e* 3,25 % 3,25 % . 7,4 % ^ 0,24 %-> 0,12 proposons d'étudier l'influence des Hz. carac¬ téristiques dynamiques du réglage de vitesse et pre¬ l'écart en régime permanent comme valeur de nons référence, ce qui revient à diviser les fonctions 0*/(i) et Gtf(t) par le statisme permanent 6.r. Nous choi¬ sissons la seconde minons la suite figure comme S(Gy) à unité de temps et déter¬ de la courbe 2 de la partir Fig. 45. de — Détermination du carré moyen des écarts à l'aide des fonctions d'auto-corrélation. fréquence 44. T S{Gkt) = Courbe 1 [0,48 ; 0,31 ; 0,16 ; 0,05] : At[B) = ^ fAk{t)Ak(t + 6)dt 0 Git(t) est <?*/(<) son intégration de 0 à oo 4>*/(i) en régime permanent. Elle étant la dérivée de donne la valeur de donc effet que égale à 1. Nous contrôlons facilement en T->ea oo Courbe 2 : ^4,(9) = : 0,48 + 0,31 + 0,16 + 0,05 = 1. Courbe 3: Ag(6).Ai(6) f Gk/{t) Gt/[t + 9)dt 63 Si la fonction d'auto-corrélation Ai sur (9) est constante lequel Ag (9) ^ 0, la réduction propriétés dynamiques du réglage de oo Ca,{6) dQ l'intervalle pour résultant des vitesse est nulle ; on voit en effet que le double de la surface intégrée par la courbe 2 est égal à 1. Si par contre les fonctions At (G) et Ag (9) sont A avec simultané¬ négatives, d'où il résulte que leur produit est positif, leur intégration, et partant l'écart quadratique de la vitesse peut être au contraire plus élevé que dans le cas d'un réglage de vitesse instantané. Par suite de l'action du réglage de vitesse, les fluctuations de charge traduites en fluctuations de fréquence se trouvent amplifiées. Nous voyons ainsi que les fonctions d'auto¬ corrélation permettent de juger immédiatement des propriétés du réglage de vitesse en ce qui concerne la .corrélation qu'il établit entre les fluctuations de charge et les fluctuations de la fréquence. t H A,0 + Ah + Ah + Ah + ... + A,^ 0 A,0 = T [fl + /f + /§ + Ah = t uu + ffl ... ment Il est facile de prouver que d'auto-corrélation -A/(6) tion du carré de en • > • • > /" sont caractérise qui regroupement de ^1/(6) dQ = cette I' (/, les valeurs intercalaires la aléatoire fonction expression + /, + + ... donne Uf A l'intégration considération et l'intégration est égale à de la fonc¬ la moitié de la fonction aléatoire limitée à u termes. F{t) Si en de F(t). la Un : \{Jm dtjo o Remarque prise /i i h suite particulier, comme c'est le pour la fonction est égale à l'unité, exemple précédent d'une fonction fonction d'auto-corrélation est égale cas dans notre Gjy(t) l'intégrale l'intégrale à %. de sa 64 TABLEAU Variables et paramètres caractérisant certains phénomènes V H Onde électro¬ magnétique Vibration de torsion dans une barre circulaire Vibration dans une longitudinale barre prisma¬ tique Onde de pression dans une conduite forcée Onde de translation dans un canal découvert I Tension tangen- tielle Tension agissant profil Pression normale dans un hydrau¬ Hauteur Vitesse de cement des profil Vitesse dépla¬ points de la dans du plan la Vitesse le l'eau conduite d'écoule¬ de ment dans d'écoule¬ de ment Vitesse l'eau canal Masse spécifique cons¬ tituant la barre spécifique de la matière cons¬ tituant la barre Masse de l'eau spécifique dans Masse l'eau canal la spécifique dans Vitesse de propagation des vibrations de torsion Vitesse des de propagation longitu¬ vibrations dinales conduite de propagation électro-magné¬ tiques de la matière Masse de des ondes spécifique Vitesse angulaire de torsion d'un Vf Inductivité barre lique d'eau m Courant Tension propagation (4) de le Vitesse des de ondes Vitesse de propagation pression de propagation des ondes de translation 65 II TABLEAU Récapitulation des principales opérations Avec Opération analytique composé Produit 1. grandeur unité de une du calcul à l'aide de suites négligeable non Avec une unité de grandeur négligeable : t B=fA(t—t) Gas(t) dt S[B)=T[Si[A)*S[GAs)] S(B)=t[S(^)*S(G^b)] o <h+fl2 2. lre intégration ! ; ; avecS<(^l)=|[ap+°i —^-1;—— 2 2 «2-f ...J ——; 2 : l fF(t) t(s(F)*[0,5 dt o d'ordre k intégration 3. t ; 1 ; 1 ; ^ [1. lre dérivation j£([s(F)*0,5[l;l] 1 dt d'ordre dérivation [£]]* [1 k ([s(F) : -1] ; * [1 ; 2* ; 3* ; * [1 ; 0 ;-l] +/„[1 + /o[l ; —1] + équation différentielle 1er ordre . [1: 0 ; * —1]*-] * 3*-i ; ... ; n*-i; ...]) ;...]) ; n» * X»(-l)) (S(F) *[!;-!] -[/„]) ^P*[1;-1P-^[1;-1P-1- + #(-*)) P; °î-1?-2] 1 ;1.„; 1;...]+ + *^>(l-*)) + 5(F)+- M (!(/, —te.)+o*,)[l;l;.„;1;...] [a + 0,5 6t; 6t; 6t; différentielle 5(«) S(x) S(F) *t2 [0,25 = ...; 6t; ; 1 ; 2 ; 3 ; ...] ... -[!;-!]+ [6] ; n ; ...] + 5(*J + , (S(F) * [1 ; 2*-i; -+^(/.«*-1»[*;-i]*D(-i)) S(^*t[0,5; dx ... = du 2e ordre: ,_,,, y lfV-«o) [0,5 ; 1,5 ; ...] + +T(oi0 + 6x0) [l;2;3;...;n;...] + +( ax0 — | fcr0J [1 ; 1 ; ... ; 1 ; ...] J [a+0,5 6t + 0,25ct2;6t + ct2;&t+2ct2; 6t+3ct2;...] S t(S(F)*[1 ;1 ;...;! ;...]) du : a^+bx=F(t) équation * (2^=ï([/'°[1 î-1] + , ;...]j jp-^ ;-l]] dt" «Px 1 + ^([S(F)*[l;0;-ip d*F 7. .... : dF 6. 1; t t + 5. ...]+ : fdtfdt ...fF[t)dt 4. ; 1 ; ... T'SfFl + fa^o+Tlairo+ftjo) ;—ax0] = [a+ÔT+cr2 ;—(2a+6r) ; a] 66 TABLEAU entre le calcul Correspondances Fonction Transformation analytique, III le calcul à l'aide de suites et le calcul Suite analytique opérationnel Fonction F(t) f(p) opérationnelle =je-r>F(t)dt 0 Addition F(t) + G(t) S[F)+S(G) HP) + BIP) Soustraction F[t) G(J) S(F)-S(G) /tP)-g(p) S(F) /(p) Intégrale de Duhamel Résolution intégrale de . - JV(t-O) . G(6) de l'équation de Volterra. * S[G) S(F)tS(G) F(t) Dérivation dF_ S(F)Ï[1;-1] dt S[F) * Bip) /(P): 8{P) . Intégration • I(P) [1 ;-l]-[/J :P I(P)-P -/o dl s/' Fonction de Dirac [1] -l«>td\l) —00 00 ++00 Dérivée de la fonction de Echelon rectangulaire <0pouri<0 uni¬ [> taire Fonction linéaire [1 ;-l] \x)e~f<M du) 4f' Dirac = \ ÎO .... - pourt<0 pour t > 0 our FH°4' Décalage [l]î[l ;-!] 1 pour t > 0 1:? [! ;!;... ;!;...] ^*[l;-l]2=i[l;2;3;...;n;...] l:p2T S(G) *D(+T) g(p).e~pT t< T T)pourf>T TABLEAU Détermination de la = IV propagation d'une onde électromagnétique le long d'une ligne à haute tension al e 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0 t 1 ms Ve2—1 21,6 25,8 30 34,4 38,7 43,1 1,52 1,02 0,800 0,671 0,578 e-e 0,368 0,303 0,247 0,202 0,166 0,136 /A(/Ve2~i) 0,36 0,55 0,75 0,931 1,10 vk=î/J(/Ve21} 0,1509 0,1678 0,1833 0,1968 0,2082 0,5189 0,5358 0,5513 0,5648 0,5762 0,2196 0,5876 60,2 64,5 0,050 2,76 3,35 69,2 0,330 0,041 4,0 0,0542 3,2 56 2.30 1 0,368 0,4029 0,4333 0,4598 0,4828 0,5018 0,0850 0,0838 0,0712 0,0645 0,0592 1,50 2,01 ux 0,0 0,0349 0,0653 0,0918 0,1148 0,1338 0,111 0,091 0,0745 0,0610 47,3 51,6 JVei-i/Jl(/Ve2-l)d9 0,184 0,165 0,139 0,126 0,104 0,0865 0,510 0,458 0,416 0,383 0,354 2,2 2,4 2,6 2,8 3,0 r e~° 67 TABLEAU Grandeurs caractéristiques du réglage V de vitesse d'un groupe Définition Désignation Variation relative de la vitesse relative de l'ouverture de la turbine » relative du couple moteur » relative de la » hydro-électrique Valeur numérique admise n l m variables k charge Constante d'accélération du groupe Ta 10 Te 2 sec TP 1 sec TT 2 sec b 2 a 1 moyenne chute z haute chute 5 z 0,5 sec PD* „• ° 366 JV n = PD* N vitesse t en = angulaire puissance nominale Constante de temps du c t/min en m2 du groupe kW en dispositif hydraulique gH L = Vm = longueur de la conduite forcée vitesse moyenne de l'eau à (m) pleine ouverture (m/sec) Constante de temps de la conduite forcée w = vitesse de propagation Constante de temps du des ondes de dispositif de pression réglage Facteur de stabilisation 6 = ma = 6 = ôj = (réglage accélérométrique) — dosage accélérométrique 1 — (réglage avec Facteur de sensibilité des a tgOe tgat Chiffre w statisme couples = tgae = variation relative du = variation relative du — par rapport aux écarts de fréquence tgat caractéristique = passager) statisme passager vitesse de couple couple résistant fonction de la vitesse fonction de la vitesse en moteur en de la conduite forcée propagation des ondes de pression Facteur de réflexion 2 r — z ~2 +z moyenne chute haute chute r r —0,43 0,60 68 TABLEAU VI Fonction de transfert et courbe de réponse du réglage de vitesse d'un groupe Centrales à moyenne Centrales à basse chute Masses tournantes . . cpmn pTa + <t>ron Régulateur 6 1 — + b + 3p — p + coth (Courbe 3e~Fc 1 de réglage . 1 l+2pTc pTa + a' 1+pT, q>jn <t>ln S + âV^h^-^ T)'"^ réglage S + (6 + pTr) ouvert q)nn + a2rr aïY 37^(67V—TJ T, = . \ [1 ;— ^ e S (<D„„) (2V-aTc) 2o2 6rcrr + abTrTa—2aTcTa—Ta* aTe)a*Tr (Ta (Courbe 1 fig. 37) ' = fig 35) 2 et 3 fl_ a \b+ pTr) 1 pT„+a + 1] * S (<t>im) * pTp/ S ((Dm») fig. 36) pTa+a 'V~p S \ 3p p + coth 2 et 3 (Courbes 1—2Pre ' ' ra + 3aTc —atrr <t>nn (0to) fig. 36) 1 (Courbe Circuit de i_ PTa pTp | {!—») (—r)" 1— fig. 35) (Courbes Dispositif a pTT t 2Prc l+P^c i <Pjm haute chute r« 1—e b + <J>nJ et à pTa + a x<* e <p„j Dispositif hydraulique hydro-électrique coth pTp) (<J)fa)* [1 ; —1]*S (<!>„,) (Courbes 2 et 3 fig. 37) ~¥fTe * — 1 Circuit de réglage fermé py« <Pjj / 1 + pT. + a 1 \ / 1-—2pT. 1+l6+P^j-?7VN-T +P?1» P'Tc + p p3 + Ap* + Bp + TaTo A = B = C = avec Pi > Pi Pi > = Pa = > —a ; Tr(a + b) pTr)'pTtt+a'\ 3p — 2Tc 1 Ta Tr Te = — w2 p3 + Ap2 + £p + C P + /'"> ; Ps = — {•-(£-») tg9 P2 + (Courbe ui2 1 — ap + fig. 38) a = 0 P —/<" S + (<Djj) 5(ft) *S(Çpfo,)*[l;—1] = [1] — (Courbes sin —p (uit+6) [1;— l]*S(<Dn„) 1 et 2 \ p cothpTP) C »/('p»+w«-ap+5L^Wuii(o-l-V avec / Ta Tr Te Ta([a—P)2 + -P' y a TaTe 1 Ofi i Ta + Te la—2b) racines de Ps \ i fig. 39) 69 TABLEAU VII de suites Récapitulation des principales formules du calcul à l'aide appliqué à la théorie des réglages automatiques 8. Calcul d'une courbe de à l'aide de suites réponse S(l) S(<M 9. Calcul de la courbe de S (Onn) = réponse [1 ; 1 ; 10. Calcul d'une courbe de Nyquist à S(l) ...] S[n), [1; —1] réglage ouvert (Vnl) (<t>'im) S S (<t>'m„) S (*rf) S ;...]. S (<t>') suite de la dérivée de la courbe de réponse ; 1 S avec ; 1 ; ... S(n) du circuit de ... ; 1 ; [1 . = partir = . d'une courbe de Re J (uuj t uu! = . = . (<X>'tm) * S (<t>'mn) réponse V <t> (m) sin (^ m) <t> (m) cos (idx ht) n Im J (uij) t w1 = V n 11. Calcul de la variation de la grandeur à régler à la suite d'une S 5(n) 12. Détermination des caractéristiques dynamiques S(Gmx) 13. Détermination des variations de la réglage avec n degrés (fc) » perturbation agissant sur ($*„) • le dispositif — — réglage [1;—1] = [l]-[l;-l].S(cl>„n) d'un dispositif de réglage avec S(Xl) SK)... S(*i) S[x2) S(n2)... S(fci) S(xt) S(nt)... S{kt) SW S(«J... S(h) S(mJ S(nJ... S[k2) S[mt) S(nt)... S(kk) n degrés de liberté. = grandeur à régler à la suite d'une perturbation agissant de liberté — de (5(m) . «(Gmx) + S(n) . S(G„*)...) S(Gyl)... (S {m) . S[Gm)+S[n) . 5(Gny)...) 5(GJ,„)-[1]...S(GB,Î,) (S (m) . S . S(G„„)...) S(G„„)... (Gm„) + S(n) S(G,«) S(G„„)—[1] S(*)=, S(C„) — [1] S(G„)... 5{C^,) 5(C„) S[Gvs)-[i]...S(GKV) •SfGxw) SiG^)... S[Gm)—[l] sur un dispositif de 70 TABLEAU VIII Détermination du carré moyen d'une fonction aléatoire Fonction au moyen de analytique Fonction de suites T Fonction d'auto-corrélation fluctuations de des Ak[Q) charge. = l'analyse impulsionnelle S(At) [Aka ; Ah = JAk(t)Ak(t+e)dt ~ ; ... Akm ; ; ... ; AkJ u 0 ^ ^*m=- avec T-yoa Kkn+m n=l m r \ kn=~ t Ak(t)dt;u=- (n-l)T T = unité de temps Fonction d'auto-corrélation de la réponse Gj/ (t) de la impulsion charge. à fréquence de unitaire une Ag(6) la S[Ag) Gt/[t) Gtt[t + B)dt = = [Affa ; Atl 0 Agm avec ^ t = ; ; ... Agm ; ... ;] gn gn+m n=l m ?» = \ f G» M * r»-i;T oo oo Carré de moyen de l'écart quence e2 fré¬ e2 (A/) = (A/)- JAk (9) Ag (6) 2 de £2 = Comparaison entre de (,4*0 4* + 2 2 ^V ^<J la détermination de l'écart l'analyse IX quadratique moyen d'une fonction aléatoire de Détermination fluctuations de fonction la puissance lim 1 d'auto-corrélation des 1. Détermination fluctuations de du réseau f moyen Analyse impulsionnelle fonction la de puissance d'auto-corrélation des du réseau T T = au spectrale d'une part et de l'analyse impulsionnelle d'autre part Analyse spectrale Ak(6) t 0 TABLEAU 1. (Ai) A/c (t) A/c (t + 6) An (9) dt. = ^ lim •» r-».oo f A/c (l) J A/c [t + 9) dt. o 2. Détermination de la densité de la spectrale des fluctuations Détermination f Ak(Q) cos2irv9d9. 2 de réponse Gk/ (t) à l'impulsion uni¬ la courbe puissance et de comportement dynamique fonction Détermination de la d'auto-corrélation de la réponse Gkj (t) Ik/ (v) oo entre les fluctua¬ les fluctuations de la qui fréquence. 3. caractérise la relation tions de la la caractérise la relation dynamique entre les fluctuations de la puissance et les fluctuations de la o qui Détermination de taire J*M 3. 2. puissance Ag(Q)=f Gk,(t) fréquence. Gk,(t + Q)dt. 0 4. Détermination du carré moyen des écarts de fréquence 4. Détermination du carré moyen des écarts de oo e"(A/) = /"/*(v)./w»(vjrfv. OO e*(A/) = 2 f At {&) At [Q) dd. fréquence 71 BIBLIOGRAPHIE (1) A. Tustin A method : of analysing the behaviour (17) (2) M. Cuénod Vaide phénomènes transitoires à temps. Bulletin tech. de (18) la de Von Karman et Biot tiques (4) méthodes mathéma¬ Librairie (20) 9 décembre 1949. M. 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Almeras Considérations sur le problème : de l'inertie de l'eau Influence la stabilité d'un hydro-électrique. groupe Blanche, novembre 1945, janvier 1946, (35) de la Concorde, 1945. 1946. précision sur la des électr., réglage. de Considérations Bull, de la Soc. franc, Numerische Behandlung von Diffe: rentialgleichungen. Springer, Berlin, Gôttingen und Heidelberg, 1951. (41) L. Collatz Arbeiten Einige : schâtzungen. Z. und 33 (1953). : du automatique avril 1952. L. Collatz Drehzahlreglung der Wasserturbinen. Schweiz. Bauzeitung, nos 39, 40, 41, septembre- Th. Stein (.A propos du réglage turbines hydrauliques) : (40) sur Houille mars D. Gaden vitesse des groupes générateurs hydro-électriques de basses chutes. Revue générale d'électricité, août 1948. Math. angew. uber Mech., Fehlerab32 (1952) octobre 1947. (36) J. Daniel turbines et (37) réglage de vitesse de Houille Blanche, nos 1 Accélération du hydrauliques. La (42) M. P. Théorie des coups de bélier de amplitude. 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Première 15 B. 16 13 intégration Intégrations successives C. Etude de la 32 . 33 propagation d'une onde électromagnétique VIII. Etude de 34 fonctions aléatoires 37 DEUXIÈME PARTIE à la théorie des réglages Dérivations successives 18 linéaires 19 Equations différentielles- linéaires 20 Exemples: dispositif mécanique Equations différentielles chargée avec décalage . 21 ... 22 39 2. 3. Courbe de Nyquist 40 4. Courbe de réponse 40 5. Détermination de la courbe de Nyquist qui correspond réponse ... linéaires . tance et II. Détermination des conditions de stabilité III. Détermination des variations de la à 25 formé d'une résis¬ d'une inductance saturable. aux Exemple Coup forcée grandeur 45 hydro-électrique sa IV. Réglage automatique à la suite d'une charge avec 45 plusieurs degrés de liberté : de bélier dans une conduite 1. 29 43 Variation de la vitesse d'un groupe 25 27 . : dérivées par¬ tielles . régler variation de Equations différentielles courbe de une 40 41 Exemple électrique à . 24 : Circuit du donnée Equations différentielles linéaires à coeffi¬ cients variables et équations différentielles Exemple 39 Description réglage d'un groupe hydro-électrique Equation différentielle du réglage du d'un automatiques Définitions 1. 19 Equations différentielles linéaires ordre supérieur non VI. succes¬ .... Application du calcul à l'aide de suites B. Calcul d'une corde V. dérivations 17 A. Calcul d'un IV. et l'impulsion unitaire d'un dispositif mécanique 17 1er ordre 3. Intégrations B. Calcul I. 2. 31 Dérivation Equations différentielles 1. opérationnel A. Première dérivation B. III. 31 le calcul à l'aide de sives de 10 de Exemples: A. 10 quotient simples Suites intercalaire 3. calcul à l'aide analytique entre suites et le calcul 10 Addition et soustraction 3. 7. Relations 9 le entre suites et le calcul Principes du calcul à l'aide de suites I. 31 Relations 49 Détermination des caractéristiques dyna¬ miques du circuit du réglage .... 49 74 Pages 2. Détermination grandeur à des régler variations de la turbation 3. Cas A. B. Annexe I à la suite d'une per¬ 49 particuliers : Réglage avec 1 degré Réglage avec 2 degrés de liberté de liberté. Etude : de la stabilité du quotient composé . 50 . 50 54 1. Utilisation d'un critère de convergence 54 2. Discussion 54 des racines de l'équation caractéristique Annexe II Etude : de 54 l'exactitude du calcul à l'aide de suites CONCLUSION I. II. III. IV. Application du calcul à l'aide technique des commandes à Application du calcul à l'aide de technique des courants faibles . .... Application sciences économiques Utilisation de effectuer les machines opérations calcul à l'aide de suites 51 51 du calcul à l'aide de suites aux 52 à calculer 2. Erreur de de 56 la dérivation à l'aide de 56 l'intégration de l'impulsion unitaire 3. aux sciences naturelles V. 51 suites à la du calcul à l'aide de suites Application . Erreur suites de suites à la distance 1. 56 Erreur de la solution de l'équation dif¬ férentielle du 1er ordre Annexe III : Réglage à niveau d'eau d'une hydro-électrique compensation situé en trale Annexe IV : 57 Application du avec cen¬ bassin calcul à l'aide suites à l'étude de fonctions aléatoires pour de aval de la centrale 59 de . 60 que comporte le 52 Bibliographie Imprimerie La Concorde, Lausanne (Suisse). 228/5.55 71 BIOGRAPHIE DE MICHEL CUÉNOD 13.9.1918 1930 à 1936 1936 1936 à 1941 Né à La Seyne-sur-Mer (Var), Etudes secondaires Maturité 1941 à 1950 Collège de Genève. classique (avec latin Etudes universitaires à l'Ecole nique fédérale, 1941 au France. et grec). polytech¬ section III B. Diplôme d'ingénieur électricien (travail de diplôme chez M. le professeur Tank). Ingénieur la à & Cle à Baden Société Brown, Boveri (plate-forme d'essai du département des redresseurs à vapeur de mercure, puis bureau de calcul du dépar¬ tement 1950 à 1954 Depuis 1954 de l'appareillage). Ingénieur à la Société Ofinco à Genève (participation à la construction de la centrale de Gondo et à la ligne du Simplon dans le Valais). Ingénieur l'Industrie, à la Société à Genève. générale pour