ZOOM n juin 2015 - 1
JUIN 2015
Journal d’information
du Groupe Capio
Votre rendez-vous de l’information
Zoom est publié par Capio Gestion
ISSN 1961 – 4640 – Capio Gestion - Le Cristal Parc - 113 Boulevard Stalingrad
69628 Villeurbanne cedex - Tél. 04 37 47 16 50.
Directeur de Publication : Philippe DURAND
Responsable de la Publication : Geneviève FAUGERAS Tél. 04 37 47 16 26 - 06 82 90 56 45 - e-mail : gf[email protected]
Création / Impression : Artlinéa Communication - Tél. 01 46 67 11 16.
Sommaire
n Page 2 – Médecine Moderne
n RRAC, en sommes-nous ?
n La Qualité, une priorité chez Capio
n Page 3 – Médecine Moderne
n Notre savoir-faire va au-delà des frontières
n Capio célèbre sa 150ème prothèse en
ambulatoire
n Page 4 – Organisations & Process
n La clinique Claude Bernard, modèle pour
les managers suédois
n Exit le DIF - Vive le CPF
n Page 5 - Organisations & Process
n
Elaboration d’une Charte du partenariat
social
n
De nouveaux outils pour une gestion
administrative plus moderne
n Page 6 - Nos projets - Nos équipes
n Le CSP fête ses 10 ans
n Page 7 - Nos projets - Nos équipes
n Le Département d’Information Médicale,
un service pivot
n Les sites Internet font peau neuve
n Page 8 - Nos projets - Nos équipes
n Domont : 1er centre ambulatoire d’Ile de
France
n Brèves
n Médipôle : C’est parti
n La nouvelle clinique d’Orange a ouvert ses
portes
n Dernière minute
n La clinique du Parisis rejoint Capio
n Chiffre clé
La baisse du tarif des varices en ambulatoire (environ 3.300 séjours par an), a entrainé
une perte financière pour CAPIO de 360 000 . de mars 2013 à février 2015.
Ligatures de veines et éveinages en Ambulatoire
500
550
600
750
700
650
2012 2013 2014 2015
731,8729,6
610,5
Tarifs GHS
620,2620,2
-16,85%
[Éditorial]
La qualité fera la différence !
Mars 2015. Le Ministère de la Santé annonce officiellement une baisse de
2.5% sur les tarifs de l’hospitalisation privée. Cette baisse d’un niveau
historique nous pénalise d’environ -8 millions d’euros par an, soit un tiers
de notre résultat opérationnel.
Plus que jamais, face à cet environnement difficile, nous devons poursuivre
la mise en œuvre de notre modèle. Ce modèle, centré sur une délivrance
différente des soins aux patients, rendu possible par de nouveaux protocoles
médicaux, est aujourd’hui reconnu par tous : patients, médecins, tutelles, et même nos
concurrents, publics ou privés, qui sont nombreux à nous suivre ! Plusieurs pratiques exemplaires
de cette médecine moderne sont d’ailleurs détaillées dans ce numéro, vous pouvez en être fiers !
Les équipes et les établissements leaders dans la mise en œuvre de notre modèle peuvent
constater une croissance d’activité supérieure à la moyenne et une productivité plus élevée qui
leur permet d’amortir les baisses de prix inéluctables de la part de lAssurance Maladie, tout en
ouvrant des possibilités de facturation de nouveaux services aux assureurs complémentaires,
basés sur la qualité de nos services.
La mise en œuvre de ce modèle nous permet de poursuivre lamélioration et la modernisation de
nos infrastructures. Le plan de modernisation que nous avons établi concerne l’ensemble de nos
cliniques et les projets de construction prennent forme au fil des mois. Vous pouvez d’ailleurs en
suivre l’avancement dans chaque édition de Zoom.
Elle entraîne également des transformations dans nos organisations et nos modes de
fonctionnement. Vos managers doivent être à votre écoute, et travailler avec vous à l’amélioration
de votre environnement et des outils mis à votre disposition. Les différents services supports, en
clinique et au siège, sont pour les accompagner.
Le dialogue avec vos instances représentatives est également un facteur de succès pour mener à
bien ces transformations, aussi avons-nous établi avec elles une « charte du partenariat social »,
dont vous pourrez prendre connaissance page 5 et qui doit être affichée dans toutes nos cliniques.
Cette stratégie claire fait de Capio aujourd’hui une entreprise différente. Une entreprise dans
laquelle on doit avoir plaisir à travailler et évoluer, un établissement de soins dans lequel on vient
se faire soigner en toute confiance.
Tout ceci, c’est grâce à vous tous, à votre motivation et votre implication au quotidien. Je vous en
remercie et compte sur vous pour poursuivre avec la même détermination.
Philippe Durand
Directeur Général
ZOOM n juin 2015 - 2
Médecine Moderne
Cela fait désormais 5 ans que le groupe déploie la RRAC dans tous les
établissements MCO en France.
Le temps est donc venu de dresser un bilan !
Sur le plan de la méthodologie, la démarche est à présent solidement
ancrée dans nos pratiques. Les référents RRAC sont devenus des
interlocuteurs privilégiés des praticiens, des Care Unit Managers et plus
largement de l’ensemble du personnel pour mieux connaître et pratiquer
la RRAC. Les outils d’évaluation (CPI - Clinical Performance Indicators)
permettent de faire le point sur l’avancement de la spécialité et d’acter
les plans d’actions dont le suivi rigoureux mènera à l’amélioration des
pratiques pluridisciplinaires.
Quels sont les résultats ?
Nous pouvons affirmer que la qualité des soins progresse. Les retours
patients (satisfaction, résultats fonctionnels, douleur, information,
préparation au retour…) désormais objectivés de façon de plus en plus fine
par les QPI (Quality Performance Indicators) s’améliorent régulièrement.
Les KPI (Key Performance Indicators) (durée de séjour, taux de prise en
charge en ambulatoire, ..) continuent à évoluer favorablement aussi. Les
équipes Capio ont par exemple réalisé 7 % des prothèses de hanche ou
genou niveaux 1 et 2 en ambulatoire au cours du premier trimestre 2015.
Une jolie performance !
D’autres succès se retrouvent dans toutes les spécialités : Chirurgie
digestive, urologique, gynécologique, bariatrique, neurochirurgie et même
cardiaque. L’ambulatoire, plébiscité par les patients, atteint des taux
historiques en ophtalmologie, ORL, chirurgie de la main et explorations, y
compris cardiologiques.
14 équipes Capio sont labélisées à ce jour et de nombreuses autres sont
sur le rang pour les rejoindre dans les mois qui viennent.
La communication locale et nationale de ces excellents résultats nous
a permis de renforcer la confiance des patients et des tutelles. Nous
progressons fortement en activité et en parts de marché là où nous
sommes les plus avancés dans la RRAC.
Nous bénéficions aussi d’une reconnaissance de la part des tutelles
comme l’attestent les réunions que nous avons actuellement avec les ARS
et l’accueil favorable à nos propositions de collaboration avec elles autour
de la RRAC.
Nos partenariats avec les mutuelles commencés sur les sites de Domont et
de Ste Odile vont pouvoir s’étendre à d’autres établissements et spécialités
après les évaluations très favorables et la satisfaction de tous (patients,
payeur, praticiens, cliniques).
Enfin 2015 est le lancement de la récupération rapide après médecine
sur le site pilote d’Aguilera. Les débuts sont très encourageants mais il est
trop tôt pour faire un bilan réel.
Ces résultats sont des succès d’équipe. Merci à vous tous. Beaucoup a été
fait, mais beaucoup reste à faire pour que toutes nos cliniques obtiennent
les mêmes résultats pour toutes les interventions et toutes les spécialités.
La concurrence a bien compris que la RRAC était un magnifique concept
et marche désormais sur nos traces. Il ne faut donc pas nous endormir et
continuer à avancer pour continuer à faire la différence au service de nos
patients.
Je compte sur vous !
Dr François Demesmay
Directeur Général Délégué
Directeur des Activités Médicales
n Récupération rapide après chirurgie,
où en sommes-nous ?
Capio se veut être une entreprise de services
reconnue dans le secteur pour sa qualité :
qualité des soins et de la prise en charge
grâce à la médecine moderne, qualité de
ses infrastructures et outils, qualité de ses
collaborateurs, Mais la qualité ne se décrète
pas. Elle se cultive, se mesure, s’analyse pour
être améliorée.
Dans ce cadre, les cliniques ont commencé à
recueillir en 2015 des indicateurs de résultats
communs aux cliniques du groupe (QPI=Quality
Performance Indicators).
Pourquoi ce projet est-il important
au niveau du groupe ?
Les indicateurs de résultats permettent avant
tout d’évaluer le bénéfice réel de la prise en
charge pour le patient (quels sont les résultats
cliniques obtenus, quel est le ressenti du
patient, sa satisfaction… ?). Ils complètent les
indicateurs de processus (taux de patients avec
un jeûne moderne, qualité du dossier patient…).
Une fois maîtrisés, ces indicateurs permettront
également de donner une dimension qualitative
et objective à notre communication : convaincre
les patients, les autorités locales, ou même les
mutuelles de l’excellence de la prise en charge
par des faits et non des opinions.
Enfin, ce projet est précurseur des démarches
nationales qui se mettent en place aujourd’hui
(évolution des indicateurs nationaux, paiement
à la qualité…).
Quels sont ces indicateurs ?
Trois types d’indicateurs sont mesurés, sur des
prises en charge ciblées :
n Des indicateurs « cliniques » médicaux : taux
de réhospitalisation, complications, taux de
transfusion par exemple
n Des indicateurs « cliniques » évalués par
les patients : douleurs au repos ou à la
mobilisation, gènes (nausées vomissements
post-opératoires, insomnies par exemple)
n Des indicateurs de satisfaction du patient
Dans un premier temps, ces indicateurs
sont mesurés sur quelques prises en charge
(prothèses de genou et de hanche, résection
transurétrale de la prostate, cholécystectomies,
pontages et valves) puis seront étendus selon
leur pertinence.
Que faire de ces indicateurs ?
Ces indicateurs ne seront pertinents que s’ils
sont analysés et discutés avec l’ensemble
des professionnels qui ont pris en charge les
patients : quelles informations sont utiles, existe-
t-il une marge d’amélioration de nos pratiques,
que mettre en place dans l’intérêt du patient… ?
La comparaison avec les valeurs moyennes
de l’ensemble des cliniques Capio permettra
d’attirer l’attention sur les valeurs atypiques et
les indicateurs à analyser plus finement, dans
une démarche d’amélioration continue et pour
un meilleur service rendu au patient.
Clarisse Paget
Responsable Qualité
n La Qualité, une priorité chez Capio
ZOOM n juin 2015 - 3
Médecine Moderne
La clinique de la Sauvegarde accueille de futurs
dirigeants
Le programme « Reimaging Healthcare » conçu par le NHS (National
Health System), permet à des cadres, managers, médecins, soignants
qui suivent un programme pédagogique de 10 mois élaboré par KPMG
Angleterre, d’alterner des séquences universitaires (Harvard), des stages
et des visites à l’étranger.
Dans ce cadre, quatre futurs managers ont été invités à découvrir les
fleurons du système de santé français, dans le public comme dans le
privé. Outre, lARS, les Hôpitaux Civils de Lyon, c’est la clinique de la
Sauvegarde qui a été retenue.
C’est une belle reconnaissance pour le travail accompli par les équipes
de la Sauvegarde.
Des chirurgiens orthopédistes allemands visitent la
clinique Ste Odile
Une dizaine de chirurgiens orthopédistes et de personnels soignants,
de Capio en Allemagne, se sont rendus à Haguenau pour s’initier à la
Récupération Rapide Après Chirurgie.
Nous avons interrogé Markus Fröhling, Chirurgien orthopédiste et
Directeur Médical de Capio en Allemagne sur ces motivations.
Quels étaient vos objectifs en emmenant vos collègues dans une
clinique Capio en France ?
La médecine n’a jamais évolué aussi rapidement qu’aujourd’hui.
Mais les évolutions ne se résument plus à de petites améliorations, mais
à des changements de paradygmes.
Un des changements notables est de pouvoir proposer aux patients des
prothèses de hanche et de genou en ambulatoire.
Connaissant l’avance du Dr Jérôme Villeminot et de ses collègues en
France, j’ai invité un groupe de chirurgiens, anesthésistes et managers
allemands à lui rendre visite.
Notre objectif était d’apprendre les bases de la Récupération Rapide
Après Chirurgie et de la prothèse de genou en ambulatoire, et de
rentrer en Allemagne pour mettre tout çà en musique.
A ce jour, nous avons démarré la LIA (Local Infiltration of Analgesia), qui a
contribué à réduire notre durée moyenne de séjour de 10 à 6 jours.
Mais ce n’est qu’un début ! Nous allons poursuivre ce process, notre
objectif étant d’atteindre une durée de séjour de 5 puis de 3 jours.
Nous avons bien noté que cela était également un travail d’équipe, et
très fortement dépendant d’une très bonne information du patient.
Quand nous aurons atteint 3 jours, nous aurons atteint la « Borne Basse »
en Allemagne. Nous avons bien compris que vous aviez réussi à faire
disparaître cette borne basse en France et à ce titre vous êtes pour nous
un exemple que nous espérons suivre un jour en Allemagne.
Je voudrais en profiter pour remercier Jérôme Villeminot et ses collègues
ainsi que tout Capio en France pour votre accueil et votre soutien.
La clinique de Domont accueille un professeur en
chirurgie orthopédique suédois !
Le Professeur Gunnar Nemeth, Professeur de chirurgie orthopédique
à l’hôpital Karolinska à Stockholm (le plus important hôpital public
en Suède) et administrateur de Capio a tenu à voir les pratiques des
équipes des Drs Moulay Meziane et Dominique Le Foll permettant de
réaliser des PTH et des PTG en ambulatoire.
Il a été extrêmement impressionné par le professionnalisme des équipes
de Domont et la qualité de la prise en charge offerte aux patients.
Un grand bravo à toutes nos équipes chirurgicales, médicales,
soignantes qui nous prouvent tous les jours à quel point nous pouvons
être fiers du travail accompli au cours des dernères années.
n Capio célèbre sa 150ème prothèse en ambulatoire
n Notre savoir-faire va au-delà des frontières !
Des futurs managers (NHS) visitent la Sauvegarde
Fin janvier 2015, nous avons organisé à Paris
une conférence de presse à laquelle ont été
conviés les journalistes de la presse grand
public.
Un premier dossier de presse avait été
réalisé fin 2013. Son objectif était alors de
sensibiliser la presse professionnelle du bien-
fondé de notre stratégie médicale, et plus
particulièrement du bénéfice pour le patient
de la Récupération Rapide Après Chirurgie.
Ce premier dossier de presse nous a ouvert
les portes des tutelles. En effet, peu après la
parution des articles, nous avons été invités au
ministère (DGOS) à la Haute Autorité de Santé
(HAS),
Début 2015, nous avons relancé une opération
de communication cette fois-ci pour le grand
public.
Il était important de montrer que cette stratégie
médicale était réellement bénéfique, mais par
des faits concrets.
Première prothèse de genou en ambulatoire
en mars 2012… Moins de 2 ans après, nous en
sommes à 150 (hanche et genou)… et moins de
3 mois après, en mai, nous en sommes à 250…
Je crois qu’il n’y a rien à rajouter si ce n’est
bravo à tous ceux qui nous ont montré le
chemin…
Capio partenaire de Vidéocaa 2015
Pour la deuxième année consécutive, Capio sera partenaire de
Videocaa, organisé en partenariat avec lAP-HP.
Cette année, nous pourrons suivre en direct tout au long de cette
journée les équipes de la clinique de la Sauvegarde. Plus d’informations
sur www.videocaa.fr
Notez la date dans vos agendas :
5 Novembre 2015
Cité Internationale Universitaire à Paris
Notez la date dans vos agendas :
ZOOM n juin 2015 - 4
Organisations & Process
Depuis le 1er janvier
2015, le Compte
Personnel de Formation
« CPF » s’est substitué
au Droit Individuel à la
Formation « DIF ».
Concrètement,
qu’est-ce qui
change pour le
salarié ?
Le CPF est désormais ouvert dès le démarrage
du parcours professionnel et jusqu’à la fin de la
carrre. Il suit donc le salarié quel que soit
l’employeur. Il n’est donc plus géré par les
employeurs mais par l’Etat.
Le CPF permet à toute personne, qu’elle
soit salariée ou demandeuse d’emploi,
d’acquérir :
n 24 heures par an pour un travail à temps
complet toute l’année (nombre d’heures
calculé au prorata du temps travaillé pour
les salariés à temps partiel ou en CDD)
jusqu’à l’acquisition de 120 heures
n Puis 12 heures par an dans la limite d’un
plafond total de 150 heures.
Le salarié peut utiliser son crédit d’heures
pour des actions telles que :
n Des formations permettant d’accéder à
une qualification ou une certification,
n L’acquisition d’un socle de connaissances
et de compétences (savoir de base),
n Des actions d’accompagnement à la
Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).
Les listes complètes des formations
éligibles au CPF dans chaque région sont
disponibles sur www.moncompteformation.
gouv.fr Accueil/Titulaire/Rechercher.
Par ex. plus de 2 000 formations en Rhône Alpes.
Comment utiliser le Compte
Personnel de Formation ?
Le CPF ne peut être utilisé qu’à l’initiative
du salarié. Pour cela, il faut dans un
premier temps qu’il active son compte sur :
www.moncompteformation.gouv.fr, faute
de quoi ni le salarié ni l’employeur ne
pourront utiliser ce crédit d’heures au titre de
formations.
A noter : Les heures acquises au titre du DIF
et transférées sur le CPF restent utilisables
jusqu’au 31/12/2020, selon les règles du
CPF. Pour cela, chaque salarié doit reporter
sur son CPF le nombre d’heures DIF
communiqué par l’employeur.
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas
à vous rapprocher du service RH de votre
établissement.
Christophe Coustilières
Responsable Développement RH
Christophe Coustilières a rejoint Capio
en 2013 en qualité de DRH de la clinique
des Cèdres, avant d’accepter le poste de
Responsable Développement RH au siège
au 1er Avril 2015.
Il est en charge de l’accompagnement
et du développement des équipes et de
la mise en œuvre des outils et moyens
nécessaires à la réalisation de leurs
objectifs.
n « Exit le DIF - Vive le CPF »
La clinique Claude Bernard a accueilli entre janvier et mars 2015 pas
moins de 80 managers suédois au cours de 4 sessions de formation.
Rappelez-vous les premiers numéros de Zoom et Interface dans
lesquels nous vous parlions des visites organisées en Suède avec
des équipes françaises (médicales et soignantes) pour nous inspirer
de leurs méthodes afin d’améliorer nos pratiques, nos
organisations.
Aujourd’hui, nos collègues du nord de l’Europe nous
rendent visite à leur tour, non seulement pour voir
comment nous avons mis en œuvre la médecine
moderne, mais également comment nous avons modifié
nos organisations pour les rendre plus efficientes.
L’élève aurait-il dépassé le maître ? Nous avons posé la
question à Sveneric Svensson, ancien Directeur Général
de Capio France, aujourd’hui Directeur Général de Capio
Suède et Directeur Médical de Capio Europe.
Pourquoi avoir choisi la clinique Claude Bernard
pour organiser vos sessions de formation et quelles
étaient vos attentes?
La Suède est divisée en plusieurs secteurs d’activité très différents
(la gériatrie, les clinique spécialisées en orthopédie ou en chirurgie
des yeux, l’hôpital public St Göran).
Sans management commun, ces établissements ont pris l’habitude
au fil du temps de travailler de manière autonome, sans aucune
mise en commun ou partage des savoir-faire. Aujourd’hui, la culture
Capio est bien plus forte en France qu’en Suède.
L’objectif de cette formation était avant tout de construire une
culture commune autour du modèle Capio et de définir une stratégie
commune pour faire face à nos propres enjeux.
J’ai été ravi de voir les améliorations réalisées à la clinique Claude
Bernard depuis ma venue en France en 2009. J’ai pu voir la confiance
et la fierté dans les yeux de toutes les personnes que j’ai rencontrées.
La sérénité et l’efficience sautaient aux yeux.
Quelles ont été les réactions des managers
suédois ?
Ils ont été très impressionnés de voir à quel point leurs
collègues français étaient engagés dans la mise en
œuvre du modèle Capio et nos valeurs connues et
intégrées dans leur quotidien.
Ce qui les a encore plus frappés, c’est le KPI d’utilisation
des effectifs. Les normes en termes de nombre de
personnels / service sont bien plus élevés en Suède
qu’en France.
Malgré cela, les personnels soignants semblaient moins stressés.
Cela peut s’expliquer par le fait que le personnel soignant a davantage
glissé vers des tâches administratives, et est moins disponible
pour le patient en Suède.
Ce type d’organisation n’est absolument pas créateur de valeur pour
le patient. Nous devons revoir quelles sont les tâches qui devraient
être effectuées par le personnel soignant et quelles tâches devraient
être faites par d’autres personnes, voire supprimées.
A titre personnel, je suis extrêmement fier de ce qui a été accompli
en France et espère y avoir contribué pendant mon séjour de plus de
4 ans parmi vous.
n La Clinique Claude Bernard sert de modèle
au management suédois !
ZOOM n juin 2015 - 5
Organisations & Process
n Elaboration d’« Une charte du partenariat social »
pour un fonctionnement transparent avec nos élus
Une enquête visant à déterminer le climat de concertation existant
entre les représentants du personnel et leurs directions dans tous
les secteurs d’activité de Capio a été menée à l’initiative du Comité
de Groupe Européen.
A l’issue de cette enquête qui a permis de mettre en exergue les
points à améliorer pour une relation de confiance avec les élus, la
direction générale de Capio et les 5 représentants du personnel au
Comité de Groupe Européen ont travaillé ensemble sur les différents
axes d’amélioration.
En s’inspirant du modèle Capio, les représentants syndicaux et la
direction générale ont ainsi élaboré la « Charte du Partenariat Social »
qui fixe les bases de collaboration entre nous.
Cette charte a été présentée conjointement au Comité de Groupe
Européen par Michèle Goya, Représentante Syndicale, membre
du Comité de Groupe Européen, et la Direction Générale de Capio
France représentée par Catherine Viatgé.
Catherine Viatgé
Directeur Général Délégué
Directeur Développement Process & Organisations
Cette charte concrétise notre volonté de travailler avec les élus,
dans un climat de confiance et de transparence réciproques, et
notre souhait de privilégier un dialogue constructif.
Un logiciel de paie unique
Cinq outils différents de gestion de la
paie existent aujourd’hui au sein de nos
établissements.
Ce patchwork de logiciels rend la gestion
administrative extrêmement lourde et
rend difficile l’extraction de données et
d’indicateurs sociaux.
Par ailleurs, le logiciel majoritairement
présent dans nos cliniques est totalement
obsolète et le fournisseur ne réalise plus de
maintenance évolutive.
En d’autres mots, ce logiciel ne répond plus
aux obligations réglementaires récentes,
comme par exemple l’obligation pour chaque
établissement de transmettre tous les
mois à la direction des affaires sociales les
déclarations sociales nominativement pour
chaque salarié (déclaration qui se faisait
jusque-là une fois par an et de manière
globale).
A partir de ce constat, il a été décidé
de créer un groupe de travail constitué
des responsables de paie de tous nos
établissements.
Ensemble, ils ont défini le cahier des charges
afin de lancer un appel d’offres, visant à
choisir le même logiciel de paie pour toutes
nos cliniques.
C’est ADP, numéro 1 en France, qui a remporté
le marché. Le déploiement de ce nouvel outil
démarrera en janvier 2016 dans les cliniques
lyonnaises et sera progressivement déployé
dans tous les établissements d’ici fin 2017.
Concrètement, quels en sont les
avantages ?
Le premier avantage est bien entendu d’avoir
un seul et même outil informatique pour
tous les établissements, mais surtout un
outil moderne qui intègre les dernières
technologies. Ce logiciel permettra également
l’établissement automatique de reporting et
tableaux de bord sociaux.
Il permettra en outre à chaque salarié via
un « Portail salariés » de consulter/modifier
ses données personnelles (changement
d’adresse par exemple) et de faire des
demandes administratives (demandes
d’acompte, d’attestation de travail, …)
connecté au logiciel OCTIME
Souvenez-vous, le projet Octime a été initié
en 2013.
L’objectif était d’avoir un outil unique de
gestion des plannings pour toutes les
cliniques.
Le déploiement a démarré mi 2013. Toutes
les cliniques seront équipées mi 2016.
L’interface de connexion entre l’outil de
paie et le logiciel de gestion des plannings
permettra encore à chaque salarié via le
« Portail salariés » de consulter lui-même
son planning, ses compteurs et de faire des
demandes d’absence.
Deux outils modernes au service du salarié
qui peut lui-même faire un certain nombre de
démarches, et au service des responsables
paie grâce à une gestion administrative
plus automatisée.
Sarah DECOURT
Responsable RH siège
n De nouveaux outils pour
une gestion administrative plus moderne
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