
ZOOM n juin 2015 - 2
Médecine Moderne
Cela fait désormais 5 ans que le groupe déploie la RRAC dans tous les
établissements MCO en France.
Le temps est donc venu de dresser un bilan !
Sur le plan de la méthodologie, la démarche est à présent solidement
ancrée dans nos pratiques. Les référents RRAC sont devenus des
interlocuteurs privilégiés des praticiens, des Care Unit Managers et plus
largement de l’ensemble du personnel pour mieux connaître et pratiquer
la RRAC. Les outils d’évaluation (CPI - Clinical Performance Indicators)
permettent de faire le point sur l’avancement de la spécialité et d’acter
les plans d’actions dont le suivi rigoureux mènera à l’amélioration des
pratiques pluridisciplinaires.
Quels sont les résultats ?
Nous pouvons affirmer que la qualité des soins progresse. Les retours
patients (satisfaction, résultats fonctionnels, douleur, information,
préparation au retour…) désormais objectivés de façon de plus en plus fine
par les QPI (Quality Performance Indicators) s’améliorent régulièrement.
Les KPI (Key Performance Indicators) (durée de séjour, taux de prise en
charge en ambulatoire, ..) continuent à évoluer favorablement aussi. Les
équipes Capio ont par exemple réalisé 7 % des prothèses de hanche ou
genou niveaux 1 et 2 en ambulatoire au cours du premier trimestre 2015.
Une jolie performance !
D’autres succès se retrouvent dans toutes les spécialités : Chirurgie
digestive, urologique, gynécologique, bariatrique, neurochirurgie et même
cardiaque. L’ambulatoire, plébiscité par les patients, atteint des taux
historiques en ophtalmologie, ORL, chirurgie de la main et explorations, y
compris cardiologiques.
14 équipes Capio sont labélisées à ce jour et de nombreuses autres sont
sur le rang pour les rejoindre dans les mois qui viennent.
La communication locale et nationale de ces excellents résultats nous
a permis de renforcer la confiance des patients et des tutelles. Nous
progressons fortement en activité et en parts de marché là où nous
sommes les plus avancés dans la RRAC.
Nous bénéficions aussi d’une reconnaissance de la part des tutelles
comme l’attestent les réunions que nous avons actuellement avec les ARS
et l’accueil favorable à nos propositions de collaboration avec elles autour
de la RRAC.
Nos partenariats avec les mutuelles commencés sur les sites de Domont et
de Ste Odile vont pouvoir s’étendre à d’autres établissements et spécialités
après les évaluations très favorables et la satisfaction de tous (patients,
payeur, praticiens, cliniques).
Enfin 2015 est le lancement de la récupération rapide après médecine
sur le site pilote d’Aguilera. Les débuts sont très encourageants mais il est
trop tôt pour faire un bilan réel.
Ces résultats sont des succès d’équipe. Merci à vous tous. Beaucoup a été
fait, mais beaucoup reste à faire pour que toutes nos cliniques obtiennent
les mêmes résultats pour toutes les interventions et toutes les spécialités.
La concurrence a bien compris que la RRAC était un magnifique concept
et marche désormais sur nos traces. Il ne faut donc pas nous endormir et
continuer à avancer pour continuer à faire la différence au service de nos
patients.
Je compte sur vous !
Dr François Demesmay
Directeur Général Délégué
Directeur des Activités Médicales
n Récupération rapide après chirurgie,
où en sommes-nous ?
Capio se veut être une entreprise de services
reconnue dans le secteur pour sa qualité :
qualité des soins et de la prise en charge
grâce à la médecine moderne, qualité de
ses infrastructures et outils, qualité de ses
collaborateurs, … Mais la qualité ne se décrète
pas. Elle se cultive, se mesure, s’analyse pour
être améliorée.
Dans ce cadre, les cliniques ont commencé à
recueillir en 2015 des indicateurs de résultats
communs aux cliniques du groupe (QPI=Quality
Performance Indicators).
Pourquoi ce projet est-il important
au niveau du groupe ?
Les indicateurs de résultats permettent avant
tout d’évaluer le bénéfice réel de la prise en
charge pour le patient (quels sont les résultats
cliniques obtenus, quel est le ressenti du
patient, sa satisfaction… ?). Ils complètent les
indicateurs de processus (taux de patients avec
un jeûne moderne, qualité du dossier patient…).
Une fois maîtrisés, ces indicateurs permettront
également de donner une dimension qualitative
et objective à notre communication : convaincre
les patients, les autorités locales, ou même les
mutuelles de l’excellence de la prise en charge
par des faits et non des opinions.
Enfin, ce projet est précurseur des démarches
nationales qui se mettent en place aujourd’hui
(évolution des indicateurs nationaux, paiement
à la qualité…).
Quels sont ces indicateurs ?
Trois types d’indicateurs sont mesurés, sur des
prises en charge ciblées :
n Des indicateurs « cliniques » médicaux : taux
de réhospitalisation, complications, taux de
transfusion par exemple
n Des indicateurs « cliniques » évalués par
les patients : douleurs au repos ou à la
mobilisation, gènes (nausées – vomissements
post-opératoires, insomnies par exemple)
n Des indicateurs de satisfaction du patient
Dans un premier temps, ces indicateurs
sont mesurés sur quelques prises en charge
(prothèses de genou et de hanche, résection
transurétrale de la prostate, cholécystectomies,
pontages et valves) puis seront étendus selon
leur pertinence.
Que faire de ces indicateurs ?
Ces indicateurs ne seront pertinents que s’ils
sont analysés et discutés avec l’ensemble
des professionnels qui ont pris en charge les
patients : quelles informations sont utiles, existe-
t-il une marge d’amélioration de nos pratiques,
que mettre en place dans l’intérêt du patient… ?
La comparaison avec les valeurs moyennes
de l’ensemble des cliniques Capio permettra
d’attirer l’attention sur les valeurs atypiques et
les indicateurs à analyser plus finement, dans
une démarche d’amélioration continue et pour
un meilleur service rendu au patient.
Clarisse Paget
Responsable Qualité
n La Qualité, une priorité chez Capio