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Il n’y a ni Terre ni Nature de rechange.Si la biodiversité se révèle beaucoup plus riche qu’on ne l’avait ima-
giné 20 ans plus tôt – on ne connaît que le dixième des espèces existantes – elle est menacée. La préser-
ver est le devoir de tous, et c’est une des composantes majeures de l’action de Veolia Environnement,
leader mondial des services à l’environnement. Majeures, mais peu visibles, à l’instar des millions
de micro-organismes indétectables à l’œil nu. Directement ou indirectement,tous nos métiers protègent
la faune et la flore : lorsque nous dépolluons les eaux usées d’une usine, lorsque nous collectons les dé-
chets d’une collectivité, lorsque nous réduisons l’emprise au sol d’infrastructures de transport public,
lorsque nous accroissons le rendement d’une chaufferie à bois, nous protégeons la biodiversité des rivières,
des mers et des terres.
Dans ce domaine, quatre lignes de force guident nos interventions :
- Préserver les écosystèmes et leur vitalité. D’abord en traitant les pollutions rejetées par nos clients
municipaux et industriels, de sorte que leurs activités ne nuisent pas à la diversité biologique. Ensuite,
en allégeant au maximum l’empreinte environnementale des services d’eau, de propreté, de transport
et d’énergie dont ils nous confient la gestion. Par empreinte, il faut entendre toutes les empreintes, pas
seulement celles de carbone ou de matières premières, mais aussi celles d’eau, d’espaces consommés et
d’espèces touchées.
- Restaurer et développer la biodiversité urbaine. Dans un monde de plus en plus urbain,un enjeu crucial
sera de maintenir ou de réintroduire la nature dans la ville. Les agglomérations ne sont pas forcément
pauvres en biodiversité,mais force est de constater que la nature a déserté bon nombre d’entre elles.Ou
qu’elle y occupe la portion congrue, ne survivant plus que dans quelques « forteresses vertes » cernées
Protéger la biodiversité,
maintenirla
une priorité pour nos
2Éditorial