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Bœuf mort par électrocution dans l’étable
Un fermier a remarqué de l’agitation dans l’étable après la rentrée du bétail. Il est entré dans l’étable et a vu
le bœuf le plus en avant s’effondrer. Quand il a essayé d’ouvrir les dispositifs d’attache en métal et de libérer
le bœuf, il a été électrisé. Il a encore réussi à libérer les autres bêtes et à les faire sortir de l’étable. Pour le
bœuf touché, il était trop tard. Que s’est-il passé ?
Causes :
Les recherches ont montré une cassure du conducteur
PEN au point de raccordement de la ligne aérienne à la
boîte de raccordement domestique. Lors de charges non
symétriques dans le réseau, la mise à la terre et le
conducteur neutre ont pris un potentiel indéfini. En plus,
le conducteur de protection relié au chauffe-eau dans
l’étable avait de ce fait également un potentiel indéfini. La
conduite d’eau en métal du chauffe-eau était reliée au
dispositif d’attache. Du coup, celui-ci était également
sous tension. Lors du contact simultané du dispositif
d’attache et du sol en béton dans l’étable, un courant a
circulé touchant le bœuf et l’électrocutant. Le fermier a eu
beaucoup de chance que le bœuf soit tué et non lui.
Mesures :
Les conditions de mise au neutre correctes et une bonne mise à la terre sont les garants du déclenchement
des dispositifs de protection contre les surintensités. Un contrôle périodique et un entretien par l’exploitant
de réseau selon l’ordonnance sur le courant fort et l’ordonnance sur les lignes électriques auraient mis à jour
ce défaut qu’était la cassure du conducteur PEN.
Manque d’entretien d’éléments électriques
Des derniers travaux de réglage sur une mortaiseuse à chaîne de l’année 1963 ont encore été exécutés. Ce
faisant, l’accidenté a pris de la main gauche la tige de commande pour l’avance. De la main droite, il a pris le
levier pour abaisser la tête d’alésage. Le
levier comporte un bouton-poussoir pour
enclencher et déclencher la machine. En
pressant sur ce bouton, l’accidenté a été
fortement électrisé. Il ne pouvait lâcher
par ses propres moyens ni le dispositif
d’abaissement de la tête d’alésage, ni la
tige de commande pour l’avance. Ses
cris ont attiré l’attention d’un collègue de
travail qui l’a libéré de la machine en le
tirant par son pull.
Causes :
La machine était entretenue
mécaniquement une fois par an. Les
éléments électriques ne subissaient
aucun entretien systématique. Il n’a donc
pas été constaté que la calotte de
protection sur l’interrupteur manquait depuis longtemps déjà. Cela a conduit à ce que le bouton-poussoir soit
mécaniquement de plus en plus sollicité, ce qui a provoqué sa cassure, libérant les éléments en métal sous
tension.
Mesures :
Un entretien et un contrôle périodiques de la sécurité électrique auraient permis d’éviter cet accident.