REQUINS : caractéristiques et généralités Les requins ont un sang à température variable : ils s’adaptent à la température de l’eau. On dit qu’ils sont exothermiques car ils tirent une partie de la chaleur de leur corps du milieu dans lequel ils vivent. En fait, c’est leur métabolisme lent qui ne leur permet pas de produire la chaleur nécessaire pour garder leur corps à une température supérieure à celle de leur environnement. On trouve les requins partout dans le monde (sauf dans l’antarctique) : dans les eaux chaudes tropicales, dans les eaux du Groenland, dans les eaux superficielles lumineuses, dans les eaux profondes, sombres et froides ou près des récifs de corail. A part quelques exceptions, les requins nagent même en dormant pour pouvoir respirer : ils ne s’arrêtent pratiquement pas de nager. Les requins sont classés selon 9 ordres : Les Hexanchiformes, Pristiophoriformes, Hétérodontiformes, Squatiniformes, Squaliformes, Orectolobiformes, Lamniformes, Carcharhiniformes et les Rajiformes. Comment les reconnaître ? a) Les Hexanchiformes Ce sont les requins les moins développés. On compte deux familles (les Chlamydoselachidae et les Hexanchidae) et cinq espèces. Ils ont une nageoire dorsale, une anale et six ou sept fentes branchiales (au lieu de cinq). Exemple : le Requin-lézard, le requin griset et le platnez b) Les Pristiophoriformes On compte une seule famille (Pristiophoridés) et cinq espèces rares, difficiles à observer en liberté. Ils n’ont pas de nageoire anale, leur corps est aplati, leur museau est allongé et se termine par un long rostre. Ex : le requin-scie c) Les Hétérodontiformes (ou « requins cornus ») On compte une seule famille (Heterodontus) et huit espèces. Ils ont une grosse tête avec une crête osseuse au-dessus des yeux, une grosse épine devant leurs deux nageoires dorsales (épine dorsale), une nageoire anale. Les dents placées à l’avant de la bouche sont fines et pointues tandis que celles qui sont situées au fond sont larges et plates. Ex : Requin cornu d) Les Squatiniformes Il n’existe qu’une seule famille (anges de mer) et onze à quinze espèces environ. Leur corps est très aplati, leurs des nageoires pectorales sont très développées, ils n’ont pas de nageoire anale. Les branchies sont situées sur leur ventre. e) Les Squaliformes (Ou « requins épineux ») On compte trois familles et quatre-vingt six espèces. Leur corps n’est pas aplati et leur museau est court. Ils n’ont pas de nageoire anale et ont souvent une épine dorsale. Ex : Squale pygmée, Laimargue du Groenland f) Les Orectolobiformes On compte sept familles et trente trois espèces. Leur bouche (située en avant des yeux) est reliée aux narines par un sillon (qui leur permet d’exercer une succion) et ils possèdent des barbillons nasaux. Ils ont deux nageoires dorsales (sans épine) et une nageoire anale. Ex : requin-baleine , requin carpette roux, requin-nourrice, requin-tapis barbu, requin-chabot bambou, requin-zèbre g) Les Lamniformes On compte Sept familles et seize espèces. Ils font partie des requins les plus évolués. Ils ont cinq fentes branchiales, une nageoire une anale, pas de sillons ni de barbillons, pas de membrane nictitante, pas d’épine dorsale. Ex : grand requin blanc, requin-taupe, requin pèlerin, requin-taureau, requin grande-gueule h) Les Carcharhiniformes On compte huit familles et cent quatre-vingt dix sept espèces environ. Ils ont cinq fentes branchiales, deux nageoires dorsales (sans épine), une nageoire caudale, une membrane nictitante et une large bouche (située en arrière des yeux). Ex : requin citron, requin peau bleue, chien tacheté, roussette vipérine, requin à pointes blanches de récif, requin gris des récifs, requin-tigre, requin soyeux, requin-bouledogue, requin océanique, requin pointes noires, requin marteau… i) Les Rajiformes Les raies, poisson-scie à petite bouche, pastenague épineuse, diable de mer, chimère, torpille de Californie Lexique : Membranes nictitantes : paupières résistantes, semi transparentes qui sert de protection lors des attaques Spiracle, aussi appelé « évent » est une fente branchiale, sorte d’ouverture située derrière l’œil et qui permet d’évacuer l’eau. Qu’est-ce qui différencie les requins des poissons osseux ? La peau des requins n’est pas recouverte d’écailles plates comme celle des poissons osseux : la leur est recouverte de denticules cutanés, sorte de petites écailles qui ressemblent à de minuscules dents que l’on appelle « écailles placoïdes ». Leur mâchoire supérieure est « accrochée » au crâne. Ce qui leur permet de faire sortir leurs dents pour détacher de larges morceaux de chair de leur proie. Les requins n’ont pas de vessie natatoire contrairement aux poissons osseux. Les branchies des requins sont mobiles; Ce sont des fentes qui s’ouvrent vers l’extérieur et que les requins contractent ou dilatent. La plupart des requins ont cinq fentes branchiales mais certains en possèdent sept. Les nageoires des requins sont dures et ont la forme d’ailes d’avions. Taille et poids des requins : La longueur peut varier d’une espèce à une autre : elle peut aller de 15 cm à 15 m. Mais la plupart des requins n’atteignent pas deux mètres. De même, ils peuvent peser quelques grammes ou plusieurs tonnes. Les différentes parties du corps du requin : Elles ont toutes une fonction bien précise et permettent d’augmenter souplesse, accélération, rapidité etc. Les nageoires : Elles permettent au requin de garder son équilibre. Ainsi, la nageoire dorsale lui permet de stabiliser ses mouvements. On peut déterminer la longueur d’un requin-baleine simplement en mesurant sa nageoire dorsale (il suffit de multiplier par 9). Ce sont les nageoires pectorales qui permettent au requin de relever la tête lorsqu’il se déplace. Elles jouent le rôle de portance. Plus elles sont grandes plus le requin est lent. Par contre la taille de l’animal joue également sur la vitesse : plus il est gros, plus il est rapide. La nageoire caudale joue un rôle important au niveau de la propulsion. La queue : Totalement différente de celle des dauphins ou des baleines (placée horizontalement mais que ces derniers utilisent verticalement comme des palmes de plongeurs), les requins, eux, l’utilisent de façon horizontale alors qu’elle est placée verticalement. Cela s’explique par le fait que les extrémités de la queue (les lobes) fonctionnent comme des rames. La queue des requins n’est pas symétrique : le lobe inférieur est plus court que le supérieur. La peau et les dents : La peau des requins est recouverte de petites papilles gustatives (denticules cutanés, cryptes sensorielles), sortes d’écailles qui ressemblent à de minuscules dents (« écailles placoïdes »). Il faut savoir que plus le requin est rapide, plus ses denticules sont petits. Certaines espèces de requin ont une peau phosphorescente (ceux qui vivent dans les grandes profondeurs). Les requins ont des parasites : les copépodes (poux de mer) qui s’agrippent aux nageoires ou à la peau. Chaque espèce est reconnaissable par la forme de ses dents. Cela correspond pour nous à une empreinte digitale. Les dents des requins sont constituées d’un noyau de dentine (en ivoire) recouvert d’émail. Les dents des requins n’ont pas de racines : elles sont fixées sur les mâchoires et se détachent de la membrane qui les relie aux mâchoires ; elles peuvent ainsi se renouveler à l’infini ; en effet, les requins possèdent sept rangées de dents placées de façon parallèle. Elles se déplacent vers l’avant et servent à remplacer les dents cassées, usées ou tombées. Les requins peuvent ainsi remplacer près de 30 000 dents et peuvent avoir jusqu’à 3000 dents à la fois. Les requins les plus petits et les plus rapides qui se nourrissent de proies glissantes telles que calmars et poulpes, ont des dents plus longues et plus pointues pour pouvoir les saisir sans difficulté. Les grands requins carnivores qui se nourrissent de gros poissons ou d’otaries et de phoques ont des dents en triangles et en forme de scie pour tailler leurs proies. Les requins-nourrices (qui mangent des mollusques) ont de grosses dents en forme de cônes pour écraser les coquilles épaisses. Les requins qui se nourrissent de planctons (requins-baleines, requins pèlerins etc.) ont des dents minuscules, en forme de crochet. Le requin possède 7 sens : La vue, l’ouïe, l’odorat, le goût, le toucher, le toucher à distance ainsi que la capacité à percevoir les champs électromagnétiques. La vue et l’ouïe du requin : Les requins ont une très bonne vue, même si certaines espèces ne voient pas plus loin que 15 mètres. Pour ceux-là, l’audition est le premier sens qui intervient. C’est grâce à leurs oreilles internent qu’ils perçoivent les sons. L’oreille interne est formée de trois canaux. En effet, l’ouïe permet de percevoir/capter des vibrations dans l’eau grâce à leur ligne latérale (composée de cellules sensorielles). Cette ligne sont des récepteurs qui vont de la tête (contournent les yeux) jusqu’à la nageoire caudale. Les requins sont capables de percevoir des fréquences comprises entre 25 et 100 hertz. La taille des yeux diffère selon la technique de chasse de chaque espèce. Certaines ont de très petits yeux : C’est alors l’ouïe ou leurs récepteurs électromagnétiques qui les guident. Ex : les anges des mers, les requins-baleines, requins grande-gueule. Les requins-renards, les requins-crocodiles et autres mêmes espèces ont de très gros yeux car ils chassent principalement la nuit. Les requins qui chassent le jour et la nuit, ont des pupilles qui se contractent pour s’adapter à la lumière (comme celle du chat). Mais chez d’autres requins, elle reste fixe. Les requins voient presque tous la nuit. Cela s’explique par le fait qu’ils ont, sous leur rétine, des plaquettes réfléchissantes (le tapetum lucidum), que l’on pourrait comparer à un miroir et qui rend leur vue plus puissante. Pour protéger leurs yeux, certains requins ont une paupière nictitante (troisième paupière que les autres poissons n’ont pas) qui peut se refermer, un peu comme celles des oiseaux. Les yeux des requins sont sensibles aux différences d’intensité lumineuse : ils peuvent percevoir tous les mouvements même lorsque la lumière est faible car leurs pupilles se dilatent et se contractent pour régler l’intensité de la lumière. Les requins sont également capables de percevoir les couleurs. L’odorat et les organes sensoriels : Les narines des requins ne leur servent pas à respirer mais à flairer. Elles ont une fonction sensorielle. Les requins ont un système particulier qui leur permet de détecter les champs électromagnétiques et leur intensité. Ce système s’appelle « Ampoules de Lorenzini ». Les requins utilisent ce système pour viser leur proie au moment de la mordre, mais aussi pour se diriger et pour détecter les changements de température de l’eau. Les ampoules ont un rôle de boussole en quelque sorte. Elles leur permettent de détecter les obstacles et dangers (cônes volcaniques, courants) et de repérer des proies dans l’obscurité ou cachées. Le requin-marteau, par exemple, est capable de détecter les raies cachées sous le sable. Ils peuvent percevoir des vibrations de 5 milliardièmes de volt par centimètre carré. Les ampoules de Lorenzini se trouvent sur le museau. En effet, chaque pore de la peau, (situé sur le museau, en avant des narines, sur la tête, autour des yeux et le long de la ligne latérale), est connecté à des petits canaux remplis de liquide gélatineux qui s’enfonce dans la peau. A chaque terminaison de ces canaux, se trouve un petit sac ou ampoule relié à des cellules sensorielles qui sont elles-mêmes reliées à des fibres nerveuses connectées au cerveau. Ce sont ces cellules nerveuses qui sont sensibles aux champs. Les pores sont reconnaissables à l’œil nu : ce sont des petites tâches foncées sur la peau. Le goût : Pour les requins, le goût prend effet à partir du moment où il mord sa proie car ce sens est déclenché par les papilles gustatives situées dans la bouche. Ainsi, après avoir « goûté » sa victime, il peut la recracher si son goût ne lui convient pas (comme la chair humaine, par exemple, excepté les requins-tigres qui mangent tout ce qu’ils trouvent). Chez d’autres requins, le sens du goût se déclenche grâce à leurs récepteurs chimiques. C’est pour cette raison qu’ils font de grands cercles autour de leurs victimes : ils « goûtent » leurs proies avant de la manger. Certains requins, comme le requin-carpette ont des barbillons (dans les narines) dont il se servent pour goûter leurs proies. Chasse et nourriture : Les requins sont carnivores mais certaines espèces se nourrissent de planctons, d’algues, d’animaux microscopiques, de petits crustacés. Les requins sont, en général, des chasseurs solitaires. Il existe plusieurs techniques de chasse selon les espèces : Les requins qui nagent en eau libre (où il n’existe aucune cachette pour tendre des pièges) ont une technique : les ombres opposées. En effet, les requins qui vivent en haute mer ont une couleur de peau qui se confond avec celle de la mer (gris, bleus, verts). Ils ont le ventre clair et le dos sombre (exemple : le grand blanc). Or, sous l’effet des rayons du soleil, leur dos paraît plus clair tandis que leur ventre, dans l’ombre paraît plus sombre. La technique est simple : il leur suffit d’inverser ces tons en se retournant. Ainsi leurs proies ne distinguent plus les contours de leurs corps et vont confondre le ventre clair du requin avec la surface de l’eau ou le dos sombre du requin avec le fond de la mer. C’est pour cette raison que le grand requin blanc nage soit près de la surface soit près du fond et non entre deux eaux. Lorsque les grands requins carnivores pélagiques ne parviennent pas à reconnaître leur proie, ils se frottent à elle. C’est ainsi qu’ils l’évaluent. Puis, lorsqu’ils l’ont identifié, ils s’approchent, la mordent, s’éloignent, attendent que celle-ci meure d’hémorragie puis la dévore. C’est la technique du grand requin blanc. Le requin-nourrice se sert de sa grande lèvre pour aspirer l’eau et tout ce qui s’y trouve : les proies se retrouvent violemment propulsées dans sa gueule. Le requin-renard utilise sa queue comme un fouet pour assommer et effrayer les poissons, puis les dévorent. Les jeunes requins-tigres ont des grandes tâches noires et blanches (contrairement aux adultes) qui ressemblent à la couleur du fond de la mer éclairé par les rayons du soleil. Les adultes qui n’ont pas besoin de se dissimuler n’ont pas de grandes tâches. Les leur sont beaucoup plus uniformes. Le requin-tapis et les Anges de la mer qui vivent sur le fond de l’océan, ont sur leur peau marbrée des excroissances (qui ressemblent un peu à des algues) leur permettant de se camoufler pour attaquer les proies qui passent devant eux. L’estomac : Le requin peut replier son estomac et bloquer la digestion lorsqu’un aliment avalé est trop indigeste. Pour respirer : Les requins, comme tous les poissons, n’ont pas de poumons mais des branchies. Lorsqu’ils nagent, l’eau pénètre par la bouche et est évacuée par celles-ci. Les requins possèdent tous des fentes branchiales. Ils en ont en général cinq mais certaines espèces en ont six ou sept. Ces fentes sont mobiles et n’ont pas de membrane protectrice. Le requin peut ainsi les contracter ou les dilater lorsqu’il est nécessaire. Il existe trois façons pour le requin de respirer : la respiration « à jet », la respiration branchiale et la respiration par aspiration de l’eau. Pour pouvoir pratiquer la respiration « à jet » les requins doivent garder la bouche toujours ouverte et ne doivent pas cesser de bouger. Mais d’autres espèces font la même chose en mangeant : le requin-baleine par exemple, qui nage toujours la gueule ouverte, respire et mange en même temps. Les requins qui vivent en haute mer ne s’arrêtent jamais de nager, nuit comme jour (ceci dit, ils nagent plus lentement la nuit). D’autres espèces qui sont capables de rester très longtemps immobiles, comme le requin corail Triaenodon obesus. Les requins qui restent immobiles et nagent peu (comme le requin-tapis) respirent d’une façon différente : ils ouvrent et referment la bouche et activent dans leur gorge une « pompe » qui aspire l’eau. Ce système s’appelle « respiration branchiale ». La capacité respiratoire du grand requin blanc lors des attaques est importante ; leurs branchies sont plus longues et plus développées que celles des autres espèces plus lentes. Les raies, aspirent l’eau par leur spiracle (trou situé derrière les yeux). Tous les requins en possède un : il leur permet d'avoir plus d’air près du cerveau, mais également de respirer. Certains requins peut passer d'un système de respiration à un autre selon les besoins. Le foie : Les espèces qui vivent en haute mer et qui nagent sans arrêter ont un gros foie. C’est pour cette raison que certaines espèces peuvent mourir écrasés par leur poids (lorsqu’ils sont hors de l’eau) : leurs organes se compressent et s’écrasent. Le foie d’un requin-baleine de 8 mètres de long par exemple, peut peser 700kg. Celui du grand requin blanc est énorme : ce requin peut jeûner pendant plusieurs semaines après avoir mangé de grosses proies comme les éléphants de mer par exemple. Le fois est alors une sorte de réserve d’énergie. Le foie des requins qui vivent au fond des eaux est plus petit. Ainsi les courants ne peuvent pas les faire dériver. Flotter : C'est grâce au cartilage et à leur très gros foie que les requins peuvent flotter. Cela concerne les requins qui nagent en surface. En effet, leur foie est constitué d’huile hépatique (lipides et squalène) plus légère que l’eau. Les requins n’ont pas de vessie natatoire et peuvent donc se déplacer rapidement dans tous les sens. La vessie natatoire des poissons osseux est remplie de gaz : c’est ce qui les empêche d’être entraînés vers le fond de l’eau. Elle leur permet de flotter sans nager : ils la gonfle et la dégonfle lentement pour pouvoir se déplacer à la verticale uniquement. Les requins eux flottent grâce aux huiles, plus légères que l’eau, contenues dans leur foie. Ils peuvent donc se déplacer rapidement et dans tous les sens. La nage des requins : Les requins sont d’excellents nageurs. Il existe deux nages chez les requins : la nage de l’anguille et la nage du thon. La nage de l’anguille est une nage lente, souple. Grâce à cette nage le requin peut aller très loin et pendant longtemps. La nage du thon est nerveuse et utile pour chasser des proies très rapides (sardines, thons, maquereaux etc.). Cette nage permet de faire de brusques accélérations C’est la queue qui donne l’impulsion. Les requins utilisent ces deux nages en alternance. Petits, c’est surtout la nage de l’anguille qu’ils pratiquent. Exception toutefois pour le grand requin blanc qui utilise la nage du thon même petit. La vitesse des requins varie selon leur mode de vie. Elle peut aller de quelques centaines de mètres par heure (c’est le cas de requin-baleine) jusqu’à 2,5 kilomètres par heure (requin-bouledogue, par exemple) La reproduction et les naissances : Les requins s’accouplent généralement la nuit dans des lieux retirés. Pendant l’accouplement des espèces les plus petites, le mâle s’enroule autour de la femelle tandis que chez les espèces les plus grandes et plus souples, le mâle et la femelle sont côte à côte. Quoiqu’il en soit, la fécondation est toujours interne. On compte environ 1 à 10 petits par naissance mais chez certains requins, on peut compter jusqu’à 100 petits à la fois, jamais plus généralement. La majorité des requins est ovovivipare ou vivipare. Les œufs des requins ovovivipares se développent dans la mère (mais ne reçoivent pas de nourriture de sa part). Les petits des requins vivipares naissent déjà formés et sont nourris par la mère. Quant aux requins « ovipares » ils déposent leurs œufs dans le fond de la mer. Ces oeufs sont protégés dans une enveloppe résistante.