
Compréhension Orale : Les attaques de requins 
Grille de réponses. 
Transcription de l'extrait : 
 
Jerry : ça c'est un requin bouledogue qui est quasiment à sa taille adulte. 
Journaliste : Jerry est médecin, depuis 20 ans il recense les attaques de requins et 
analyse les morsures des victimes. 
Jerry : les deux espèces qui sont présentes sur les côtes réunionnaises et qui s'attaquent 
à des grandes proies et qui sont capables d'infliger des blessures telles que celles qui 
sont constatées sur les victimes qu'on a été amené à examiner sont essentiellement le 
requin bouledogue et le requin tigre. 
Journaliste : Jusqu'en 2011, la plupart des attaques se déroulaient dans des eaux 
troubles après des pluies, au lever ou au coucher du soleil, mais les derniers accidents se 
sont produits dans des conditions inhabituelles. Matthieu Schiler, avait semble t-il tout 
fait pour éviter les risques. 
Matthieu Schiler : On pourra dire que l'eau était trouble ceci cela, mais ceci dit moi je 
peux savoir où est ce que j'étais, j'ai surfé ... je me sentais serein quoi, je voyais le corail 
sous mes pieds ... j'aurai pas dit que voilà ça se serait passé. 
Journaliste : Matthieu a attendu que la houle soit au plus calme. Il s'est fait attaqué ici à 
quelques dizaines de mètres de la plage, en début d'après midi. 
Deux semaines après, un autre squale a commis une attaque tout aussi surprenante. A 
près d'un kilomètre de là, au Cap la Houssaye à 10h du matin. 
Jean-Pierre Castelani : Bah il est arrivé en diagonale, il est monté ici directement comme 
ça, il a attaqué directement le talonnier là-bas il est arrivé sur le côté, voilà. 
Journaliste : Au moment de l'attaque, JPC navigue sa pirogue à balancier. Vous l'avez pas 
vu arriver alors ? 
Jean-Pierre Castelani : On a rien vu du tout parce que en fait si vous voulez moi j'étais 
directement dans l'axe et puis il est arrivé légèrement de biais sur l'arrière comme ça 
quoi. Donc il est arrivé comme ça, il a glissé sur le ventre jusque sur le flotteur et il a 
commencé à déchirer la coque si je me rappelle bien à peu près à deux reprises en une 
fraction de seconde. 
Journaliste : ça a frôlé vos pieds non?  
Jean-Pierre Castelani : voilà, en fait c'est passé à peu près ce que j'en crois, à même pas 
un centimètre du talonnier puisqu'il m'a attaqué au pied gauche, juste en dessous quoi. 
Voilà, y'a eu une chance inouïe là dans cette affaire là, parce que c'est peut être pour ça 
d'ailleurs qu'il n'est pas revenu. Peut être que le fait d'avoir mis le coup de pagaie ça joue, 
il a eu peur, il est parti mais c'est surtout le fait que je n'ai pas saigné ... parce que si 
j'avais saigné je pense que là il revient certainement pour m'achever quoi.