Évaluation d`impact environnemental de l`électrification des

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Présenté dans le cadre des consultations sur la politique énergétique :
« Vers une nouvelle politique énergétique à l’automne 2015 »
Évaluation d’impact environnemental de
L’électrification des automobiles dans un contexte québécois
Par
Marie-Eve Robinson
12 février 2015
1
TABLE DES MATIÈRES
PAGE
1.
SUJET À L’ÉTUDE
4
2.
MOTIFS
4
3.
BUTS
5
4.
ASPECTS TRAITÉS
5
5.
LE PÉTROLE
7
5.1 L’APPROVISIONNEMENT EN PÉTROLE
7
5.2 PRÉOCUPATIONS ENVIRONNEMENTALES
8
5.3 LE RAFFINAGE DU PÉTROLE
9
LE LITHIUM
9
6.1 L’EXPLOITATION DES MATIÈRES PREMIÈRES
9
6.2 LES MINES DE LITHIUM
10
6.3 L’ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE
10
6. 4 L’ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE (suite)
11
6.5 PRÉOCUPATIONS ENVIRONNEMENTALES
11
6.6 PRÉOCUPATIONS ENVIRONNEMENTALES (suite)
12
6.7 LIMITES DES ÉTUDES D’IMPACTS
12
6.8 LIMITES DES ÉTUDES D’IMPACTS (suite)
13
LE GRAPHITE
14
7.1 LES MINES DE GRAPHITE
14
IMPACTS COMMUNS DES EXPLOITATIONS MINIÈRES
14
8.1
ASPECTS COMMUNS DES EXPLOITATIONS MINIÈRES
15
8.2
RISQUES & IMPACTS COMMUNS À L’EXPLOITATION
6.
7.
8.
MINIÈRE & PÉTROLIÈRE
15
2
TABLE DES MATIÈRES (suite)
PAGE
9.
LA PRODUCTION DES BATTERIES
16
10.
LE BILAN DE LA VOITURE ÉLECTRIQUE
17
10.1 LES MÉTHODES DE CALCULS
17
10.2 LES RISQUES LIÉ AUX FILLIÈRES ÉNERGÉTIQUES
17
10.3 LES RISQUES LIÉ AUX FILLIÈRES ÉNERGÉTIQUES (suite)
18
10.4 IMPACT DE L’UTILISATION DES VÉHICULES
19
10.5 LES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉ À LA FILIÈRE ÉNRGÉTIQUE (recharge)
20
10.6 LES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉ À LA FILIÈRE ÉNRGÉTIQUE (recharge)
(suite)
21
10.7 LES ÉMISSIONS DE CO2 ÉMIS PAR LES VOITURES À ESSENCE
22
11.
LES BESOINS EN ÉLECTRICITÉ (l’offre et la demande)
22
12.
LA POLLUTION SONORE
23
13.
LE RECYCLAGE DES BATTERIES AU LITHIUM
23
13.1. LE RECYCLAGE DES BATTERIES AU LITHIUM (suite)
24
13.2. LES RÉALITÉS ET CONTRAINTES DU RECYCLAGE
24
LES MESURES D’ATTÉNUATION
25
14.
14.1 R & D SUR LE CONTRÔLE DES (MRN) (matières radioactives naturelles) 25
14.2 UTILISATION DES BATTERIES EN FIN DE VIE UTILE POUR
L’AUTOMOOBILE
25
14.3 RÈGLEMENTATION DU RECYCLAGE DES BATTERIES
25
14.4 RÈGLEMENTATION DU RECYCLAGE DES BATTERIES (suite)
26
14.5 ÉVALUATION DES IMPACTS DES USINES DE TRANFSORMATION
ET DE FABRICATION
26
15.
CONCLUSION
27
16.
BIBLIOGRAPHIE
28
3
LISTE DES TABLEAUX
PAGE
TABLEAU 1. Répartition des émissions de GES au Québec en 2010, par secteur
d’activité
TABLEAU 2. Émission de GES du transport routier au Québec en 1990 et 2010
6
6
TABLEAU 3. Listes des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et
leurs effets
TABLEAU 4. Quantification des besoins en graphite et en lithium pour différents
types de batteries
8
9
TABLEAU 5. Résumé de certains impacts environnementaux des projets de Québec
Lihium et Nemaska Lithiuum
11
TABLEAU 6. Durée de vie des matières radioactives naturelles
13
TABLEAU 7. Comparaison des impacts de l’exploitation minière et pétrolière
d’activité
TABLEAU 8. Inventaire nationale des rejets de polluants
15
16
TABLEAU 9. Comparaison de l’impact sur la santé du pétrole et de
l’hydroélectricité
18
TABLEAU 10. Émissions et impacts lors de l’utilisation des véhicules
19
TABLEAU 11. Impact des différentes filières énergétiques
20
TABLEAU 12. Mitsubishi i-Miev estimation de l’émission de CO2 par année
21
TABLEAU 13. Mitsubishi i-Miev CO2/an (comparaison de sources d’électricité)
21
TABLEAU 14. CO2/an selon la consommation d’essence
22
TABLEAU 15. Processus de recyclage de batterie de la compagnie Toxco Inc.
24
4
1.
SUJET À L’ÉTUDE
L’évaluation environnementale des impacts de l’électrification des voitures dans un
contexte québécois. Une comparaison entre la situation actuelle et l’électrification
démontrera les avantages ou pas de promouvoir l’utilisation des véhicules électriques au
Québec. Des avantages sont anticipés dans un contexte de développement durable, de
diminution de Gaz à effet de serre (GES), d’amélioration de la qualité de l’air et de la
santé humaine.
2.
MOTIFS
Plusieurs scientifiques s’entendent pour dire que le réchauffement climatique s’est
accentué depuis l’industrialisation et que l’activité humaine joue un rôle important dans
cette problématique.
1
Le réchauffement climatique risque d’engendrer de grandes
répercussions sur le temps, le niveau des océans et l'Arctique d'ici la fin du siècle. Au
Québec, le transport est responsable de 42.5% des émissions de gaz à effet de serre
(Tableau 1), Les automobiles à elle seules ont rejetées 10.78 Mt.éq. C02 dans
l’atmosphère en 2010 ce qui équivaut à 39.2% du total des émissions du secteur des
transports (Tableau 2). Puisque l’électricité au Québec est produite à 96% par
l’hydroélectricité, il est facile de conclure que l’électrification des transports est une
solution pour diminuer l’impact du secteur des transports sur le réchauffement
climatique. 2Si on remplaçait un million de voitures au Québec, soit 25 % du parc actuel,
par des voitures électriques, on diminuerait les émissions de GES de 3,4 millions de
tonnes par année. L’électrification des automobiles pourrait aussi être un projet
intéressant d’un point de vue socio-économique puisque 3 le Québec importe la totalité du
pétrole qu’il raffine. Si la tendance se maintient, le prix du pétrole continuera
d’augmenter suite aux coûts d’extraction de plus en plus important des réserves. Le
Québec est en plein développement minier en relation avec l’exploitation de matières
premières utilisées dans les piles lithium-ion des véhicules électriques. Ce développement
minier pourrait profiter à l’accessibilité des matières, l’économie et la création d’emploi
tout en diminuant les sorties d’argent en importation pétrolière de la province.
5
3.
BUTS
L’objectif de cette évaluation est de déterminer les effets positifs et négatifs de
l’électrification des automobiles au Québec. Les aspects étudiés et évalués dans cette
étude comprennent : l’exploitation de matières premières telles, le lithium et le graphite,
les impacts liés à l’utilisation des véhicules, la fin de vie des batteries et des mesures
d’atténuation utilisées et suggérées.
4.
ASPECTS TRAITÉS
 L’approvisionnement en matières premières
 Les impacts communs des exploitations minières
 La production des batteries
 Le bilan de la voiture électrique
 Les besoins en électricité
 La pollution sonore
 Le recyclage des batteries au lithium
 Les mesures d’atténuation
 Conclusion
6
Tableau 1. Répartition des émissions de GES au Québec en 2010, par secteur d’activité.
(Source : Inventaire Québécois des émissions de gaz à effets de serre en 2010 et leur évolution
depuis 1990)
Tableau 2. Émission de GES du transport routier au Québec en 1990 et 2010
(Source : Inventaire Québécois des émissions de gaz à effets de serre en 2010 et leur évolution
depuis 1990)
7
5.
LE PÉTROLE
5.1
L’approvisionnement en pétrole
Le Québec a exploré et étudié quelques sites en but de faire de l’exploitation
pétrolière dont l’île d’Anticosti, un trésor naturel et Old Harry dans le golf du St-Laurent.
Pétrolia a récemment commencé son exploitation en Gaspésie mais celle-ci reste très
marginale comparée à la consommation du Québec. Le site d’exploitation de Pétrolia est
situé tout près des zones habités et pourrait contaminer l’eau l’air et le sol détériorant
ainsi la qualité de vie des gens et des écosystèmes avoisinant. L’exploitation en sol
Québécois fait face à une opposition sociale assez forte puisque l’extraction serait faite en
majeure partie par fracturation hydraulique, une méthode controversée sur son efficacité
et craint par rapport à son impact environnemental. Ce type d’exploitation a mauvaise
réputation puisque le procédé d’exploitation est plus polluant et utilise beaucoup plus
d’énergie et d’eau que l’exploitation de gisements conventionnels. Le pétrole de type
Brent qu’importe le Québec provient d’outre-mer et de différents types de gisements,
mais avec l’inversion du flux de l’oléoduc Enbridge ligne 9b et l’annonce d’un nouveau
oléoduc de Transcanada « Énergie Est », les raffineries de Montréal raffineront une partie
du pétrole issu des sables bitumineux de l’Alberta (Athabaska). 4En 2008 l’exploitation
des sables bitumineux était responsable de 19% du total canadien d’émission de gaz à
effet de serre dans le secteur des transports. Au cours de la même année cette industrie à
émise à elle seule, 37 millions de tonnes équivalent carbone (CO2e ).
8
5.2
Préoccupations environnementales
4
Dans un rapport produit par la Société royale du Canada sur les impacts
environnementaux et sur la santé humaine de l’industrie du pétrole des sables bitumineux
du Canada, une analyse du processus des eaux grises produite par l’exploitation des
sables bitumineux de l’Athabaska démontre le non respect de plusieurs normes sur la
qualité de l’eau et de toxicité aquatique L’acide naphténique est un des éléments toxique
contenu dans ces eaux. Son impact environnemental est lié à la dégradation rapide de la
faune et la flore aquatique. Un bassin de rétention situé très près d’une rivière comme à
Athabaska a un risque élevé de contamination importante si il y a une fuite dans celui-ci.
L’eau de ces bassins est réutilisée au maximum pour les cycles d’extraction future. Pour
réduire les besoins en eau celle-ci est réutilisée pour plusieurs cycles d’extractions. Les
hydrocarbures aromatiques polycycliques liés aux hydrocarbures ont des impacts
importants sur la qualité de l’air et la santé humaine (Tableau 3.)
Tableau 3. Liste des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et leurs effets
Source : La Société royale du Canada, Environmental and health impacts of Canada’s oil sands
industry,repport.
9
5.3
Le raffinage du pétrole
Les raffineries du Québec pourraient voir leur bilan environnemental s’alourdir du simple
au double en raffinant le pétrole lourd provenant de l’ouest Canadien. La ligne 9b
d’Enbridge prévoit acheminer 300 000 barils et Transcanada 1.1 million de barils par
jours en sol Québécois.
Source : Document : «Ce que vous devez savoir sur la venue du pétrole de l’Ouest vers le Québec mais que
les pétrolières préfèrent que vous ne sachiez pas», rédigé conjointement Greenpeace et l’AQLPA.
6
LE LITHIUM
6.1
L’EXPLOITATION DES MATIÈRES PREMIÈRES
Le type de batterie le plus rependu pour le véhicule électrique est la batterie
lithium-ion. Plusieurs matières différentes sont utilisées pour sa fabrication telle, le
lithium, le graphite, le nickel, le cobalt et le magnésium. Le graphite est présent en plus
grande quantité que le lithium dans ces batteries. (Tableau 4.). L’exploration et
l’exploitation du lithium et du graphite sont en pleine expansion au Québec. La
diminution de la production et de l’exportation provenant de la Chine ainsi que
l’augmentation de la demande permet de réaliser des projets miniers rentables pour
l’industrie. La qualité des matières premières pour la fabrication de batteries lithium-ion
pour la voiture électrique est primordiale et les projets miniers Québécois s’avèrent
répondre aux critères du marché.
Tableau 4. Quantification des besoins en graphite et en lithium pour différents types de
batteries.
Source: Focus Graphite inc., Technical report on the Lac-Knife project Northern Qc, Canada
10
6.2
LES MINES DE LITHIUM
L’exploitation minière au Québec fait face à une critique sociale mais semble être,
présentement, plus acceptable que l’exploitation pétrolière par la majorité des citoyens.
Plusieurs projets de mine de lithium sont soit en exploration, en étude de faisabilité ou en
exploitation sans avoir fait face à une opposition sociale soutenue autre que locale. Le
lithium Québécois est surtout associé à du spodumène, un silicate d’aluminium dont
l’extraction à ciel ouvert est privilégié pour des raisons économiques. La majorité du
minerai extrait et transformé au Québec sera exporté en Chine et au Japon mais une partie
de la production de carbonate de lithium Québécois est dédiée à des compagnies comme
Phostech Lithium, à Candiac pour une transformation en phosphate de fer lithié qui
servira à l’usine Bathium, à Boucherville pour la production de sa batterie Lithium Métal
Polymère (LMP) utilisé pour la Bluecar en Europe. Celle-ci est souvent comparée au
concept de Bixi mais sur quatre roues.
6.3
ÉVALUATION RNVIRONNEMENTALE
Les deux principaux projets miniers de lithium au Québec en ce moment sont
Québec Lithium, situé à La Corne (60km au nord de Val-D’or) et Whabouchi situé dans
la région de la Baie-James. Québec lithium exploite sa mine de La Corne depuis 2012
tandis que le projet de Nemaska lithium est toujours à l’étude. Ils n’ont pas été assujettis
à l’analyse d’impact environnementale provinciale puisque l’extraction est de moins de
7000 tonnes métriques par jour. Avec la révision de la loi sur les mines adoptée en
Décembre 2013, les exploitations minières ayant un volume d’extraction de plus de 2000
tonnes métriques par jour y seront maintenant assujetties. Des rencontres entre les
résidents locaux et les compagnies minières ont eu lieu afin d’échanger sur les
inquiétudes environnementales des habitants et élaborer des mesures d’atténuation. Ces
deux
projets ont par contre, été assujettis à la loi canadienne sur l’évaluation
environnementale.
11
6.4
ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE (suite)
Un tableau à été produit (Tableau 5) pour résumer et comparer certains aspects des
impacts environnementaux retenus et évalués dans les études d’impacts produites en
vertu de la loi Canadienne sur l’évaluation environnementale des compagnies 5Québec
Lithium inc. et de 6Nemaska Lithium.
Tableau 5. Résumé de certains impacts environnementaux des projets de Québec Lihium
et Nemaska Lithiuum.
Note : Les critères d’évaluation respectifs à chacun des projets sont expliqués dans l’évaluation environnementale
respective de ceux-ci.
6.5
PRÉOCUPATIONS ENVIRONNEMENTALES
7
Selon un rapport effectué par Cheminfo Service Inc. commandé par
Environnement Canada, les métaux lourds et les radionucléides provenant des résidus
miniers font parties des grandes inquiétudes environnementales de l’exploitation de
lithium. Le Thorium, principal élément, et l’Uranium, à plus petite échelle sont les
principaux polluants issus de ces exploitations minières. Ils sont considérés comme
naturellement radioactifs et ne font pas partis des substances qui sont encadrées par la loi
fédérale sur les effluents des mines de métaux.
12
6.6
PRÉOCUPATIONS ENVIRONNEMENTALES (suite)
Le rejet de ces deux substances entre sous la juridiction de la loi fédérale sur les
pêches qui encadre le rejet de substances nocives dans l’eau habitée par les poissons.
Santé Canada a émis un document de recommandations intitulé : « les lignes directrices
canadiennes pour la gestion des matières radioactives naturelles » où l’on retrouve entre
autres des recommandations concernant l’exposition des travailleurs, des limites de rejets
dérivés de ces matières et leur durée de vie radioactive. Au provinciale, la directive 019
sur l’industrie minière est complémentaire à la législation fédérale mais n’as pas de force
légale. La directive 019 n’encadre pas particulièrement le Thorium ni l’Uranium, mais
certaines normes spécifiques peuvent être appliquées à certains sites miniers selon leur
particularité. Aucune forme de loi, règlement ou pratique ne semblent encadrer les
radionucléides issus de l’extraction minière de terres rares à ce jour. Les inquiétudes face
à ce type de rejet minier est plutôt récent et une forme d’encadrement semble être à
l’étude à l’échelle internationale. Le service des eaux industrielles (SEI) du ministère du
développement durable, de l’environnement, de la faune et des parcs (MDDEFP) n’a pas
été directement impliqué dans l’analyse du dossier de la mine de Québec lithium et
essaiera d’obtenir de plus amples informations sur ce site minier de la part de la direction
régionale concernée. (Courriel échangé avec M. Francis Perron, Direction des politiques
de l’eau, Service des eaux industrielles (SEI), (MDDEFP).
6.7
LIMITES DES ÉTUDES D’IMPACTS
Les impacts environnementaux concernant les radionucléides n’on pas été
mentionnés dans les évaluations environnementales des projets miniers de lithium au
Québec. Il est pourtant connu qu’en Chine la plus importante mine de lithium à ciel
ouvert au monde, située à Bayan Obo à produit un parc à résidu évalué à 11km2 et que
l’eau souterraine, les sols, les animaux et la végétation des environs ont été contaminés
de façon radioactive. La mine a dû ralentir ses activités pour revoir et améliorer ses
pratiques environnementales
13
6.8
LIMITES DES ÉTUDES D’IMPACTS (suite)
Les politiques et pratiques environnementales du Québec semblent généralement,
plus respectueuses de l’environnement que celles de la Chine, mais l’absence de
règlementation et de suivis documenté concernant les matières radioactives naturelles et
le rejet des effluents miniers des mines de lithium comportent des risques importants de
contamination environnementale et des risques pour la santé des habitants des régions
minières. La durée de vie des matières radioactives naturelles varie mais peuvent rester
nocive pour une longue période. (Tableau 6)
Tableau 6. Durée de vie des matières radioactives naturelles (MRN)
Source : Lignes directrices canadiennes pour la gestion des matières radioactives naturelles (MRN).
Gouvernement du Canada
14
7
LE GRAPHITE
7.1
LES MINES DE GRAPHITE
Le Canada est un moyen joueur dans la production de graphite à l’échelle
mondiale. Le graphite est un élément utilisé dans la fabrication de l’anode des batteries
lithium-ion. Timcal exploite depuis plusieurs années une mine de graphite au Lac des Iles
situé près de Mont-Laurier. Deux nouvelles compagnies viennent s’ajoutées à la
production québécoise ;Focus Graphite et Mason Graphite. Focus Graphite, exploitant
une mine de graphite au Lac Knife situé à 35km de Fermont, a conclu une entente avec
l’institut de recherche en économie contemporaine (IREC), une filière d’Hydro-Québec.
Cette entente leur permettra d’utiliser deux technologies; l'une pour purifier le graphite
afin d’obtenir une qualité pile, l'autre pour en fabriquer les anodes. Mason graphite
souhaite exploiter une mine au lac Guéret dans les environs de la centrale Manic 5 et est
en procédure d’évaluation environnementale. Avec cette exploitation, Mason Graphite
pourrait mettre sur le marché le graphite le moins cher au monde avec une grande
capacité de production estimée à 50 000 tonnes par année. Avec un faible coût de
production et un raffinage ayant une qualité comparable au graphite synthétique mais a
plus faible coût, ce projet présente un potentiel économique prometteur. Ces deux
exploitations minières prévoient un projet de mine à ciel ouvert. Les particules fines de
graphite rejetées ou déversées accidentellement peuvent contaminer l’air, l’eau et le sol.
L’inhalation de ces particules fines peut aussi affecter les poumons et le système
respiratoire.
8
IMPACTS COMMUNS DES EXPLOITATIONS MINIÈRES
La pollution de l’air dû à l’utilisation de la machinerie est un impact commun à ce
type d’exploitation. L’entretien de la machinerie et la conformité aux règlementations les
concernant sont respectés. Les précautions prises pour le Storage des combustibles à fin
d’éviter les accidents de déversement sont pratiques courantes. Des plans compensatoires
pour la perte de l’habitat du poisson sont généralement réalisés
15
8.1
ASPECTS COMMUNS DES EXPLOITATIONS MINIÈRES
Un plan de réaménagement et de restauration du site doit être présenté au Ministère
des Ressources naturelles du Québec avant le début des travaux et doit être renouvelé tout
les 5 ans. Après approbation, le dépôt de 100% (depuis décembre 2013, avant était70%)
du coût évalué dans le plan doit être mis en garanti par le propriétaire. La récupération
des eaux de ruissèlement pour l’utilisation dans le processus de séparation et le traitement
de celle-ci avant le rejet dans l’environnement est aussi une pratique commune.
8.2
RISQUES & IMPACTS COMMUN À L’EXPLOITATION MINIÈRES & PÉTROLIÈRE
Plusieurs risques et impacts sont communs aux exploitations minières et
pétrolières. Un tableau représentatif d’une analyse personnelle comparant les deux types
d’exploitation à été fait. Ils obtiennent des résultats comparables mais le secteur minier
démontre un léger avantage dû, entre autre, à la localisation des sites situés plus au Nord
où la végétation est moins dense et où la perte de territoire habitable des animaux a un
impact moins fort. (Tableau 7).
Tableau 7. Comparaison des impacts de l’exploitation minière et pétrolière
16
9
LA PRODUCTION DE BATTERIES
L’impact environnemental causé par la production des batteries et les effets sur la
santé humaine sont difficilement qualifiable et quantifiable. Des informations concernant
les risques de contamination de l’air, de l’eau et du sol, dû au processus de transformation
et de fabrication ont été demandés au Ministère des Ressources naturelles québécois mais
aucune information n’a été obtenue. L’inventaire national des rejets de polluants (INRP)
à été consulté en ligne sur le site d’Environnement Canada et une seule donnée y a été
trouvé concernant l’usine de transformation Phostech Lithium inc., à St-Bruno de
Montarville. Cette usine procède à la transformation de carbonate de lithium, en
phosphate de fer lithié pour l’usine de fabrication de batterie Bathium à Boucherville.
Aucun rejet dans l’air, l’eau et le sol n’est démontré. Des chiffres sur les rejets hors site
comprenant l’élimination hors site et le traitement avant l’élimination finale,sont par
contre disponibles.(Tableau 8). Cependant, un communiqué a été publié par Clairiant,
copropriétaires de Phostech Lithium avec Sud-Chëmie indiquant que sa nouvelle usine de
Candiac est dotée d’équipements éco-énergétique ainsi que des plus récents équipements
de contrôle d’émission et de recyclage des effluents, entièrement conformes aux normes
élevées du Québec. La description de ces normes à été demandée au Ministère des
Ressources naturelles mais aucune réponse n’a été obtenue. Aucune donnée concernant
Bathium n’a été trouvée en consultant le registre de l’INRP ni par l’entremise de courriel
échangé avec l’usine.
Tableau 8. Inventaire nationale des rejets de polluants (INRP)
17
10
LE BILAN DE LA VOITURE ÉLECTRIQUE
10.1 LES MÉTHODES DE CALCUL
Trois façons de calculer l’émission de CO2 des véhicules électriques sont utilisées.
La première, appelée « du puits au réservoir». Le deuxième calcul s’effectue « du
réservoir à la roue» considérant ainsi le CO2 émis lors de la production et de la recharge.
La troisième est une combinaison des deux premières donc, « du puit à la roue ». Le
qualitatif « zéro émission » des Véhicules .électriques (VÉ) souvent utilisé n’est pas
inexact mais plutôt
incomplet et fait souvent objet de critiques sur l’information
véhiculée aux consommateurs.
10.2 LES RISQUES LIÉS AUX FILIÈRES ÉNERGÉTIQUES
Les différentes étapes de l’approvisionnement en énergie comportent des risques
importants de dégradation de la santé humaine, d’accidents et parfois même de mort. Il
est donc important de faire la comparaison de ces risques face à l’électrification des
transports à fin de déterminer la source d’énergie la plus favorable à utiliser pour nos
déplacements en voiture. Un tableau de comparaison de deux filières énergétiques ( le
pétrole et l’hydroélectricité) à été réalisé pour cette étude. (Tableau 9). On peut en
conclure que la filière énergétique de l’hydroélectricité a un impact moins important que
celle du pétrole.
18
10.3 LES RISQUES LIÉS AUX FILIÈRES ÉNERGÉTIQUES (SUITE)
Tableau 9. Comparaison de l’impact sur la santé du pétrole et de l’hydroélectricité
19
10.4 IMPACTS DE L’UTILISATION DES VÉHICULES
Les voitures à essence émettent beaucoup de polluants dans l’air et dans
l’environnement. Ces gaz, composés organiques volatils et particules fines ont des effets
néfastes pour la santé humaine, la faune, cause du smog et contribuent au réchauffement
climatique. Ces polluants peuvent causer et aggraver des maladies pulmonaires,
cardiaques et voir même accélérer la mort de certaines personnes. Les voitures
électriques tant qu’a elles, n’émettent aucun polluant et n’ont même pas de tuyau
d’échappement! (Tableau 10)
Tableau 10. Émissions et impacts lors de l’utilisation des véhicules
20
10.5 L’ÉMISSION DE CO2 LIÉ À LA FILLIÈRE ÉNERGÉTIQUE (recharge)
L’émission de gaz carbonique lors de la recharge de véhicules est un facteur
primordial à intégrer dans l’évaluation environnementale. La production d’électricité
provient de plusieurs filières énergétiques qui émettent chacune une quantité de gaz
carbonique. (Tableau 11)
L’électricité au Québec est produite à 96% de façon
hydraulique avec réservoir. L’émission de CO2 de cette source d’énergie est estimée à
10g éq CO2/ kWh, ce qui en fait un choix de premier rang pour réduire l’empreinte
carbone du secteur automobile.
Tableau 11. Impact des différentes filières énergétiques
Source : Publication d’Hydro-Québec : Hydro-Québec, En bref Juin 2013
21
10.6 LES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉS À LA FILIÈRE ÉNERGÉTIQUE (recharge) (suite)
Un exercice de calcul sur l’émission de CO2 émis par année a été effectué pour la
voiture électrique Mitsubishi i-Miev Ces calculs inclus la fabrication de la batterie,
l’utilisation et la recharge à l’hydroélectricité.(Tableau 12).
Tableau 12 Mitsubishi i-Miev estimation de l’émission de CO2 par année
(1) ’’The electric car guide’’ par Michel Boxwell, (Mitsubishi i-Miev)
(2) Ressources Naturelles Canada « Les véhicules les plus écoénergétiques pour l’année modèles
2012 »
(3) Hydro-Québec, En bref Juin 2013
VÉ = véhicule électrique
Par contre, si la production de l’électricité utilisée pour la recharge provient du gaz
naturel ou d’une centrale au charbon, le bilan carbonique peut s’avérer nettement plus
élevé. Un exercice de calcul à aussi été effectué pour comparer l’impact sur l’émission de
CO2 dû à la filière énergétique utilisé pour la recharge (Tableau 13).
Tableau 13 Mitsubishi i-Miev co2/an (comparaison de sources d’électricité)
22
10.7 LE CO2 ÉMIS PAS LES VOITURES À ESSENCE
Un tableau de l’émission de CO2 émis par année par les voitures à essence à été
effectué pour fin de comparaison avec le modèle électrique i-Miev de Mitsubishi.
Différentes consommation d’essence au 100km ont été considérées mais ne sont pas
associé à des modèles de voitures précis.(Tableau 14)
Tableau 14 CO2/an selon la consommation d’essence
1 litre d’essence = 2.3kg de CO2
11
LES BESOINS EN ÉLECTRICITÉ (l’offre et la demande)
Selon un calcul d’Hydro-Québec le remplacement de 1 million de véhicules à
essence par des véhicules électriques permettraient de diminuer l’émission de gaz à effet
de serre de 3.4 millions de tonne par année. La demande en électricité augmenterait
annuellement de 2% (+/-3 tétrawattheure) pouvant être comblée par une moyenne
centrale hydroélectrique. Cette augmentation de consommation d’électricité ne nécessite
aucun nouveau barrage et peut être entièrement comblée par la production actuelle
d’Hydro-Québec.
23
12
LA POLLUTION SONORE
Il y a des coûts financiers et environnementaux associés au bruit résultant de la
circulation automobile telle, la construction de murs pare-son au bord des autoroutes ainsi
qu’une insonorisation supérieure et coûteuse des bâtiments. Des impacts sur la santé
humaine sont aussi causés par la nuisance du bruit telle, la perturbation du sommeil et la
baisse de capacité de concentration. L’importance de ces impacts augmente dans les
centres urbains et le long des voies à circulation dense et/ou rapide. Le véhicule
électrique est beaucoup moins bruyant que la voiture à moteur à combustion. La traction
des pneus et la résistance au vent sont les principaux émetteurs de bruit.
13
LE RECYCLAGE DES BATTERIES AU LITHIUM
Actuellement, les petites batteries au lithium de nos appareils technologiques
peuvent être recyclées mais, le lithium est parfois difficile à récupérer puisqu’il n’est
présent qu’en petite quantité et difficilement séparable des autres matériaux. Une société,
Toxco Inc. se démarque en récupérant plus de 95% du lithium grâce à son processus de
recyclage de batteries. Cette compagnie opère une importante usine à Trail en ColombieBritannique où elle recycle des plus petites aux grosses batteries militaires. Le processus
de recyclage de la compagnie permet de séparer les matières et de récupérer celles qui ont
une valeur de revente sur le marché. (Tableau 15)
24
13.1 LE RECYCLAGE DES BATTERIES AU LITHIUM (suite)
Tableau 15 Processus de recyclage de batterie de la compagnie Toxco Inc.
13.2 LES RÉLAITÉ ET CONTRAINTES DU RECYCLAGE
Même si la compagnie prévoit être en mesure de recycler ces batteries en fin de vie
et investie dans la recherche et le développement pour rendre le processus rentable cela
n’en assure pas l’approvisionnement. Présentement, il n’y a pas vraiment de système
implanté pour assurer le recyclage et la compagnie doit demander une valeur monétaire
pour le dépôt des batteries.
25
14
MESURES D’ATTÉNUATION
14.1 R & D SUR LE CONTRÔLE LES MRN (matières radioactives naturelles)
Suite à la contamination radioactive due, entre autre, à l’activité minière,
l’administration de la sécurité nucléaire nationale de la Chine recommande l’implantation
de normes administratives pour contrôler les rejets des matières radioactives naturelles.
Une étude d’impact environnemental sur la radioactivité devrait être faite pour toute
exploitation minière autre que celle de l’uranium. Une règlementation s’inspirant de ces
recommandations aurait intérêt à êtres implantée au Québec pour assurer la protection
adéquate de l’environnement et de la santé. Des investissements en recherche et
développement s’avèrent aussi nécessaires puisque les conséquences de la contamination
sont méconnues et peu documentées.
Source : National nuclear safety administration, “ The situation of NORM in non-uranium mining in
China”, October 2011
14.2 UTILISATION DES BATTERIES EN FIN DE VIE UTILE À L’AUTOMOBILE
La stratégie d’électrification des transports déposée par le Parti Québécois prévoit
une évaluation des scénarios de réutilisation des batteries pour un usage moins exigeant.
Les accumulateurs peuvent être réutilisés pour le stockage d’énergie dans les systèmes de
production d’énergie non constante tel, le solaire ou l’éolien.
14.3 RÈGLEMENTATION POUR LE RECYCLAGE DES BATTERIES
En appliquant une valeur monétaire induite au recyclage des batteries à l’achat, et
en instaurant un encadrement règlementaire, le recyclage des batteries des véhicules
électriques pourrait
devenir une industrie
viable avec de bonnes pratiques
environnementales. Le même processus est présentement utilisé pour les pneus de nos
véhicules. Cependant, pour que cette industrie soit rentable, la valeur des matières
recyclables doit pouvoir compétitionner avec celle des nouvelles matières extraites.
26
14.4 RÈGLEMENTATION POUR LE RECYCLAGE DES BATTERIES (suite)
Certaines recommandations sont sujettes à améliorer le processus de recyclage à fin
qu’il soit satisfaisant, rentable et appliqué à grande échelle:
1-Une règlementation assurant une standardisation des batteries en circuit fermé
2-Une valeur du lithium assez haute sur le marché pour permettre que son recyclage soit
concurrentiel aux nouvelles exploitations. La création de L’institut du transport électrique
créé par l’entremise de la stratégie d’électrification des transports 2013-2017, pourrait
contribuer à la réalisation de bonnes pratiques environnementales concernant le recyclage
des batteries. Le recyclage de celles-ci permettrait de récupérer en majorité les matériaux,
métaux et solvants ce qui permettrait de limiter l’extraction des matières premières
revalorisables et de procéder à l’élimination responsable des déchets. La revalorisation
des métaux pourrait en faire une ressource énergétique pouvant être considérée comme
renouvelable contrairement au pétrole.
14.5 ÉVALUATION DES IMPACTS DES USINES DE TRANFSORMATION ET DE
FABRICATION
Un suivi des rejets dans l’air, l’eau, les sols et de l’élimination hors site des usines
de transformation et de fabrication devrait être fait pour identifier les risques de
contamination possible. Pour l’instant, la faible activité de ces usines diminue l’ampleur
des impacts pouvant être anticipés mais l’accroissement de la production
pourrait
augmenter considérablement les risques et impacts potentiels reliés à ces activités.
27
15
CONCLUSION
L’électrification des voitures électriques au Québec comporte plusieurs avantages.
L’exploitation minière semble légèrement favorisée face à l’exploitation pétrolière qui se
heurte à une forte opposition citoyenne et à un bilan environnemental critiqué. Ses
impacts environnementaux sont légèrement moins importants dû à la localisation des
sites miniers. Puisqu’ils sont situés plus au Nord, la déforestation semble apporter un
impact moins fort sur l’habitat des animaux puisque l’espace global leur étant destiné est
moins altéré par la présence d’activités humaines. L’approvisionnement hydroélectrique
est un avantage majeur réduisant l’émission de gaz à effet de serre qui, pour la voiture
électrique, est majoritairement attribué à la recharge du véhicule. Une amélioration
capitale de la qualité de l’air et l’absence d’impact négatif sur la santé humaine ont aussi
des aspects favorables à l’électrification.
Certaines mesures d’atténuation pourraient s’ajoutées au bilan positif de
l’électrification des voitures au Québec. Premièrement, des efforts en recherche et
développement doivent être fait afin de bien gérer les risques liés aux
matières
naturellement radioactives. Deuxièmement, le recyclage des batteries en fin de vie est
primordial pour diminuer son impact environnemental. Troisièmement, le suivi des
procédés de transformation et de fabrication des piles doit être fait pour bien évaluer leurs
possibles impacts sur l’environnement et la santé humaine.
En appliquant le principe d’internalisé les externalités dans le domaine des
énergies, les consommateurs recevrait une meilleur indication sur le coût réel de ses
choix. Les impacts environnementaux et sur la santé doivent être comptabilisé aux prix
des énergies. Le bilan économique de l’importation du pétrole est encore plus négatif
lorsqu’on y inclut les externalités.
Le gouvernement doit maintenir voir augmenter les incitatifs financiers pour l’achat
de véhicules électriques ainsi que bonifier son programme de déploiement de bornes de
recharges. Le programme d’électrification des transports semble plutôt passif et suivre la
tendance du bien vouloir des acheteurs. Bénéficiant de l’hydroélectricité, le Québec
devrait passer au mode actif dans le domaine de l’électrification des transports.
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Mise à jour :
La compagnie Québec Lithium a mis fin à ses activités en 2014 sans avoir versé au
gouvernement les sommes pour la restauration du site.
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/421688/minequebec-lithium-un-projet-juge-prometteur-s-effondre
29
16.
BIBLIORAPHIE
1. Institut nationale des sciences de l’univers, Site internet, En ligne,
<http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ONERC_SPM_V3.pdf>
(5e rapport d’évaluation du GIEC document téléchargeable),
Consulté le 27 Sept 2013
2. Hydro-Québec, Site internet, En ligne,
<http://www.hydroquebec.com/electrification-transport/chiffres.html>,
Consulté le 27 Sept 2013
3. Ressources naturelles Québec, Site internet, En ligne,
<http://mrn.gouv.qc.ca/energie/statistiques/statistiques-import-exportpetrole.jsp>, Consulté le 27 Sept 2013
4. La Société royale du Canada, Site internet, En ligne,
<http://rscsrc.ca/sites/default/files/pdf/RSC_ExP_ExecutiveSummary_ENG_Dec14_10_FIN
AL_v5.pdf >
(Environmental and health impacts of Canada’s oil sands industry, document
téléchargeable)
Consulté le 25 Oct 2013
5. Agence canadienne d’évaluation environnementale, Site internet, En ligne,
<http://www.reviewboard.ca/upload/project_document/EA1011001_Review_of_the_Rare_Earth_Elements_and_Lithium_Mining_Sectors.PDF://
www.ceaa.gc.ca/050/documents-fra.cfm?evaluation=59158&type=5>
(Résumé de l’évaluation d’impact environnemental Québec Lithium, document
téléchargeable) Consulté le 25 Oct 2013
6. Agence canadienne d’évaluation environnementale, Site internet, En ligne,
<http://ceaa.gc.ca/050/documents-fra.cfm?evaluation=80021>
(Résumé de l’évaluation d’impact environnemental Nemaska Lithium, document
téléchargeable) Consulté le 25 Oct 2013
7. Review board., Rapport finale (mars 2012) « Review of the Rare Earth Elements
and Lithium Mining Sectors, Site internet, En ligne,
<http://www.reviewboard.ca/upload/project_document/EA1011001_Review_of_the_Rare_Earth_Elements_and_Lithium_Mining_Sectors.PDF://
www.ceaa.gc.ca/050/documents-fra.cfm?evaluation=59158&type=5>
(Résumé de l’évaluation d’impact environnemental, document téléchargeable)
Consulté le 10 Nov 2013
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