COMPLÉMENTS : ANALOGIES ...........................................- CoAn.1 -
An.1. Tableau des analogies ...............................................- CoAn.1 -
An.2. Eléments dissipatifs .................................................- CoAn.2 -
An.2.1. Electricité.................................................- CoAn.2 -
An.2.2. Thermique ................................................- CoAn.2 -
An.2.3. Hydraulique ...............................................- CoAn.5 -
An.2.4. Pneumatique...............................................- CoAn.6 -
An.2.5. Mécanique de translation .....................................- CoAn.6 -
An.2.6. Mécanique de rotation .......................................- CoAn.7 -
An.2.7. Résumé...................................................- CoAn.8 -
An.3. Eléments de stockage de l’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - CoAn.9 -
An.3.1. Electricité.................................................- CoAn.9 -
An.3.2. Thermique ................................................- CoAn.9 -
An.3.3. Hydraulique ..............................................- CoAn.10 -
An.3.4. Pneumatique..............................................- CoAn.11 -
An.3.5. Mécanique de translation ....................................- CoAn.12 -
An.3.6. Mécanique de rotation ......................................- CoAn.12 -
An.3.7. Résumé..................................................- CoAn.13 -
An.4. Eléments de stockage de l’énergie (type inertiel) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - CoAn.14 -
An.4.1. Electricité................................................- CoAn.14 -
An.4.2. Thermique ...............................................- CoAn.14 -
An.4.3. Hydraulique ..............................................- CoAn.14 -
An.4.4. Pneumatique..............................................- CoAn.15 -
An.4.5. Mécanique de translation ....................................- CoAn.15 -
An.4.6. Mécanique de rotation ......................................- CoAn.15 -
An.4.7. Résumé..................................................- CoAn.15 -
An.5. Compléments danalogie ............................................- CoAn.16 -
An.5.1. Constante de temps.........................................- CoAn.16 -
An.5.2. Complément dhydraulique...................................- CoAn.17 -
An.5.3. Circuit {R; L; C} ..........................................- CoAn.18 -
Version du 9 octobre 2016 (18h29)
COMPLÉMENTS : ANALOGIES
An.1. Tableau des analogies
Domaine Physique Effort Flux
Electrique Tension U V Intensité I C/s = A
Thermique Temrature T K Flux thermique
Q
J/s = W
Hydraulique Pression p Pa bit volumique q
v
m
3
/s
Pneumatique Pression dp Pa bit q
v
m
3
/s
canique de translation Force F N Vitesse w m/s
canique de rotation Couple C Nm Vitesse angulaire ω rad/s
Chimique Potentiel chimique J/mole Flux molaire mole/s
Thermodynamique Entropie E J/K Flux d’Entropie J/s
Acoustique Pression sonore P
r
Pa bit acoustique Q m
3
/s
Nous pouvons remarquer que le produit “Effort” - “Flux” donne la “Puissance”. Exemples :
P U I
électrique
 
P p q
hydraulique v
 
P F w
méc translation
 
P C
mécanique rotation
 
P P D
acoustique r
 
Pour la puissance thermique, nous n’avons pas exactement cela.
* Définition du débit acoustique : [m
3
/s]
QdV
dt
* Définition du flux de vitesse : [m
3
/s]
D w dA
© R. Itterbeek Compléments : Analogies Page - CoAn.1 -
fig. An.1. - Résistance.
fig. An.2. - Résistance thermique.
An.2. Eléments dissipatifs
An.2.1. Electrici
Afin de montrer les analogies entres les différents
systèmes, nous partirons à chaque fois des lois bien connues de
l’électricité. Dans le cas de l’ément dissipatif, nous avons la
résistance R et la loi d’Ohm qui s’écrit : .
U R i
Et donc nous avons :
U U U R i
 
1 2
An.2.2. Thermique
En thermique c’est la transmissionde chaleur qui est l’équivalent de la “résistance”. Cependant,
il existe trois modes de transmission de la chaleur : conduction, convection et rayonnement. Etudions les
trois cas.
A) Conduction
Soit un flux de chaleur traversant un corps de surface A et
d’épaisseur e. Le transfert de chaleur se fait par conduction et
progressivement, jusqu’à la stabilité du phénone. C’est la loi de
Fourier qui git ce genre de transmission. Elle s’écrit
traditionnellement sous la forme, En conduction unidimensionnelle :
 
Q A T
zQA
eT
i
f
   
Notations :
Q
flux de chaleur J/s ou W
λ
e
A
conductivité thermique
épaisseur de la paroi
surface au flux
W/mK
m
m
2
Le tableau des analogies nous indique :
UT
I
Q
et donc, si on remet la loi de Fourier dans le bon ordre, nous obtenons :
qui est l’équivalent de la loi d’Ohm avec : [K/W]
i
f
Te
AQ
 
Re
A
th cond
© R. Itterbeek Compléments : Analogies Page - CoAn.2 -
L’inverse de cette résistance est désig sous le nom de conductance thermique.
Remarque :
Quand Ohm voulut donner la relation entre le courant et la différence de potentiel vaux
deux bouts d’un conducteur, après quelques essais infructueux, il transposa simplement
la théorie de Fourier en électricité, remplaçant la température par le potentiel, la quantité
de chaleur par celle d’électricité. La relation de Fourier s’écrit :
QQ
tAT
z
Q
ti A V
z
V V
z
A
U
R
   
1
1 0
λ représentant l’inverse de la résistivité.
On peut donc bien parler de la résistance thermique d’un conducteur de longueur l et de
section A comme égale à , à condition que l’extérieur du conducteur ne conduise pas
l
A
la chaleur.
B) Convection
La loinérale de la convection s’écrit :
Q h A T
 
Notations : hcoefficient de convection W/m
2
K
Et donc :
l’équivalent de la loi d’Ohm avec : [K/W]
Th A Q
1
Rh A
th conv
1
C) Rayonnement
Le transfert de chaleur par rayonnement est un peu particulier. En effet, tout corps chauffé
transmet de la chaleur sous forme rayonnante. Mais ce phénomène est particulrement mis en valeur
lorsque les temratures sont élees. L’échange net d’énergie par rayonnement entre deux corps est cris
par la loi de Sfan-Boltzmann.
Entre deux corps noirs, l’un chaud (température T
1
), l’autre froid (temrature T
2
), en vis-à- vis
total (c’est-à-dire que tout le flux émis par l’un des corps est reçu par l’autre), le flux net échangé s’écrit :
.
Q flux émis flux absorbé A T T
 
1
4
2
4
Notations : σ la constante de Sfan-Boltzmann ( )
5 67510
8
.
W/m
2
K
4
Ala surface du corps émetteur m
2
Remarque - rappel : [f. (6)]
Les propriés d’émission des corps réels sont définies par rapport à celles du corps noir.
On finit l’émissivité
d’un corps comme le rapport de sa luminance (ou de son
émittance) à celle du corps noir. L’émissivité est un nombre strictement inférieur à 1. En
© R. Itterbeek Compléments : Analogies Page - CoAn.3 -
toute rigueur, l’émissivitépend de la direction et de la longueur d’onde.
Un corps réel est donc défini par :
son émissivité en ce qui concerne le rayonnement qu’il émet;
son coefficient d’absorption α en ce qui concerne le rayonnement reçu de son
environnement.
La loi de Kirchhoff indique que pour la même longueur d’onde et la même
 
direction.
On fait la plupart du temps l’hypothèse que les corps réels se comportent comme des
corps gris à émission diffuse. Cette hypothèse entraîne que l’émissivité, et par conséquent
le coefficient d’absorption, nependent ni de la direction ni de la longueur d’onde. Un
corps réel est alors caractérisé par une seule quantité son émissivité
.
Si les deux corps ne sont pas en vis-à-vis total, on fait intervenir un facteur de forme (F
1,2
) qui tint
compte de la géotrie consirée.
De la même façon, le flux net échan entre deux corps gris s’écrit :
,
Q A F T T
 
1 1 2 1
4
2
4
le facteur de forme fait intervenir cette fois la géométrie considérée et les émissivités des deux
corps. Exemple pour 2 surfaces grises :
: 2 surfaces parallèles en vis-à-vis
F
1 2
1 2
1
1 1 1
,
 
 
: 2 surfaces dont l’une A
2
entoure complètement l’autre A
1
FA
A
1 2
1
1
2 2
1
1 1 1
,
 
 
: si A
1
<<< A
2
F
1 2 1,
Il faut quand même remarquer que cette fois la relation entre “effort” T et flux” φ n’est pas
liaire. Cependant, si les écarts de température ne sont pas trop importants, on peut linéariser
T T
1
4
2
4
et le remplacer par : de sorte que :
4
3
1 2
T T T
moy
,
Q A F T T T
moy
 
4
1 1 2
3
1 2
T
moy
est une temrature intermédiaire entre T
1
et T
2
qui pourra être considéré comme constante.
On a alors une relation du type Newton en introduisant un coefficient de
Q h A T
r
 
transmission par rayonnement . De la même façon que précédemment, on définira la
h T F
r moy
4
3
1 2
,
résistance de surface au rayonnement :
[K/W]
Rh A
th ray
r
1
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