57°
Année
19.901
ÉOITSONI
S^LSUV*
Mercredi
2
Mai
1915
CETTE
NUIT
la
radio
allemande
a
annoncé
:
Grand
Quotidien
Régional
:
1
fir.
SO
Rédacteur
en
chef
:
jscques
ZEHNER
L'
EST
REPUBLICAIN
5
b
",
Avenue
Foch,
NANCY
Tél.
40.01
HITLER
est
mort
L'Amiral
DOENITZ
lui
succède
et
déclare
:
La
fin
de
l
'aventure
h
E
chaos
est
sur
l'Allemagne.
La
U
pourriture
du
régime
national-
socialiste
et
toute
l'horreur
de
ses
méthodes
viennent
de
s'étaler
au
grand
jour.
L'appareil
militaire
s'ef-
fondre.
Les
chejs
errent
à
l'aventure
en
quête
d'un
salut
impossible.
C'est
dans
ces
circonstances
qtfie
meurt,
dans
Berlin
voué
a
l
extermi-
nation,
Adolph
Hitler.
L
histoire
verra
en
lui
le
plus
ambitieux
et
le
plus
frénétique
de
tous
les
aventu-
riers.
Mussolini,
son
ami
et
son
pre-
mier
modèle
,
qu'il
admira
jusque
dans
sa
déchéance,
vient
de
tomber
sous
les
balles
des
justiciers
populai-
res.
L'a-t-il
sa
?
L'Allemagne
se
rendra
à
peine
compte
de
la
profondeur
de
cette
chute.
Dans
ce
qui
reste
du
territoire
d'un
troisième
Reich
orgueilleux
et
«
Mon
devoir
est
de
sauver
Se
peuple
allemand
de
sa
destruction
par
le
bolchevisme,
La
lutte
ne
conii&ue
que
pour
cette
tâche
»
Frontière
allemande,
1
er
mai.
La
radio
allemande
a
fait,
à
22
heures,
la
déclaration
suivante
:
On
annonce
du
G.
Q.
du
fiihrer
que
notre
fùhrer
Adolf
Hitler
est
tombé,
cet
après-midi,
à
son
poste
de
commande-
ment
a
la
chancellerie
du
Reich,
combattant
jusqu'à
son
dernier
souffle
pour
l
'Allema-
gne
contre
le
bolchevisme.
Le
30
avril,
il
avait
désigné
pour
lui
succéder
ie
grand-
amiral
Dœnitz.
DEUX
CRIMINELS
ONT
PAYE
prétentieux,
le
désarroi
règne
en
mat
tre.
Les
luttes
civiles
se
sont
déc.en-
chées.
Demain
le
sol
sera
occupé
par
les
armées
des
démocraties
victorieu
ses.
Les
hommes
de
main
,
les
orga-
nisations
du
parti,
disparaîtront.
Rien
ne
restera
que
ça
et
une
croix
gammée.
Il
subsistera,
hélas,
leg^
fatal
du
Fiihrer,
une
mentalité
déformée
et
faussée
de
toute
.
une
nation
aveu-
gle.
Et
rien
n'est
plus
incompréhensi-
ble
devant
cette
mort
que
l'engoue-
ment
de
l'
Allemagne,
toutes
classes
et
toutes
traditions
comprises,
pour
un
personnage
dont
le
seul
moteur
agissant
fut
la
haine
jointe
au
man-
que
de
discrimination.
Hitler
était
un
mégalomane
Rien
d'étonnant
qu'il
ait
invoqué
l
appui
de
la
Providence
dont
il
se
préten-
dait
le
mandataire.
«
Ouvrier
d
oc-
casion
et
manœuvre,
dessinateur
et
aquarelliste
»,
il
était
devenu
soldai
en
19!
4,
ne
sachant
que
faire
de
sa
personne.
Reconvalescent
à
l
hôpital
de
PaseWalk,
en
Poméranie
,
que
viennent
d'occuper
les
Russes,
il
y
vécut
la
Proclamation
de
la
révolu-
tion
de
1918
par
les
marins
mutinés
je
la
Baltique.
Et
c'est
qu
il
ap-
prit
combien
la
mentalité
du
pttofte
allemand
se
laisse
impressionner
fa-
cilement.
Sa
carrière
est
connue.
Il
V
a
dé-
peinte
lui-même
dans
un
livre
«
Mein
Kamof
»,
qui
restera
le
signe
sensi-
ble
de
son
esprit
tourmenté
et
de
sa
conception
effarante
des
hommes
et
des
faits.
Adepte
de
T
astrologie
comme
W
al
lenstein
.
le
chef
militaire
de
la
ffuer-
re
de
30
ans.
immortalisé
par
Schil-
ler,
il
croyait
que
sa
chance
se
ter-
minerait
avec
sa
55
e
année.
Il
meurt
Agé
de
56
ans
et
un
mois.
«
Fiihrer
,
commande
et
nous
te
suivons
I
»,
avait
dit
Gœbbels,
hé-
raut
tapageur
d'une
gloire
présumée.
Croyait-il
alors
qu'il
aurait
un
jour
à
sombrer
avec
tout
V
appareil
mons-
trueux
d'un
système
Politique
insen-
dans
la
mort
et
la
destruction
?
Quelques
heures,
quelques
jours
au
plus
après
la
disparition
de
celui
qui
s'
entendait
dire
avec
complaisance
qu'il
était
le
plus
grand
chef
que
le
monde
ait
connu
l
En
réalité,
eue
restera-t-il
de
ce
rè-
gne
de
l'incohérence
?
Le
souvenir
populaire
d'un
réalisateur
sur
le
plan
social
joint
à
un
prometteur
d
orvié-
tan
pur
le
plan
politiaue
et
à
un
prophète
du
règne
millénaire
de
la
race
germaine.
La
légende
s
empare-
ra
de
lut
comme
de
Barberousse,
et
le
comparera
à
Parsifal
et
à
Sieg-
fried
Déjà
l'A
llemand,
enclin
aux
mythes.
Cherche
des
coupables,
res-
ponsables
de
la
fin
tragique
de
son
héres.
Il
accuse
les
Américains
et
les
An
viais
de
l'avoir
trahi
dons
la
lutte
co->*
r
e
la
Russie
et
ses
idées.
D^ns'Berlin
en
feu
et
en
sang,
le
Fiihrer
a
entendu,
avant
de
périr,
le
bruit
de
la
lutte
géante
qui
mar-
que
la
fin
de
son
entreprise
éphé-
mère
Lui
qui
accusait
les
chels
de
la
dernière
guerre
d'avoir
fait
mourir
en
Vain
les
soldats
allemands
pour
une
cause
qu'ils
n'avaient
su
comprendre,
s'en
va
après
avoir
perdu
non
seule-
ment
son
armée,
mais
iusqu
au
der-
nier
lambeau
du
territoire.
Et
le
monde
entier
re"^i
r
f
nlus
librement.
/.
ZENNER.
L'annonce
de
la
mort
d'Hi-
tler
fut
précédée,
à
la
radio
de
Hambourg,
par
de
la
musique
wagnérienne
et,
en
particulier,
par
le
«
Crépuscule
des
dieux
».
Puis,
suivit
l'annonce
qu'une
importante
déclaration
allait
être
faite.
Vint
ensuite
la
«
7
e
Symphonie
»,
de
Bruck-
L'
amiral
DOENITZ
ner.
Enfin,
ce
fut
l'annonce
de
la
mort
d'Hitler.
Pendant
ce
temps,
la
radio
du
sud
de
l'Allemagne
donnait
de
la
musique
légère.
Le
nouveau
<
fiihrer»
fait
appel
au
peuple
allemand
...
Frontière
allemande.
Immédiatement
aprèb
l'annonce
faite
par
la
radio
allemande
de
la
mort
d'Hitler,
le
«
grand
amiral
».
Dœnitz,
commandant
en
chef
de
la
marine
de
guerre
allemande,
a
lancé
par
radio
la
proclamation
suivante
au
peuple
d'Allemagne
Le
temps
n'est
plus
les
deux
responsables
de
la
guerre
la
plus
effroyable
que
le
monde
ail
connue
passaient
en
triomphateurs
de-
vant
des
hordes
de
fanatiques.
L'un
est
tombé
en
lâche
sous
les
bal-
les
des
patriotes
italiens,
l'autre
sombre
dans
l'enfer
d'une
bataille
perdue,
après
avoir
sacrifié
son
pays
et
son
peuple
par
son
achar-
nement
démentiel
à
prolonger
une
résistance
inutile.
«
Hommes
et
femmes
allemandes,
soldats
de
la
WehrmaclU,
notre
fuehrer
Adolf
Hifler
est
tombé.
Notre
peuple
tout
entier
est
en
deuil
et
ho-
nore
sa
mémoire.
»
«
Hitler
avait
reconnu
le
danger
que
constituait
le
bolchevisme
et
il
a
con-
sacré
sa
vie
à
le
combattre.
A
la
fir
de
son
combat
et
d'une
vie
qui
n'a
jamais
dévié
du
droit
chemin,
vient
se
placer
sa
mort
héroittue
dans
la
ca-
pitale
du
Reich.
a
Toute
sa
vie
n'a
été
que
le
service
du
peuple
allemand.
Sa
lutte
centre
le
bolchevisme
n'a
pas
seulement
pro-
fité
à
l'Europe
mais
au
monde
entier.
«
Le
Fùhrer
m'a
désigné
pour
lui
succéder.
Pleinement
consoient
de mes
responsabilités,
je
prends
le
oo
m
m
ari-
de
ment
du
peuple
allemand
en
eee
heures
fatales.
«
Mon
premier
devoir
est
rte
sauver
le
peuple
allemand
de
sa
destruction
par
le
bolohevisme.
Et si
la
lutte
con-
tinue,
c'est
uniquement
pour
achever
cette
tftehe.
a
Aussi
longtemps
qu'Anglais
et
Américains
nous
empêcheront
de
réa-
liser
cette
fin,
nous nous
défendrons
aussi
contre
eu*.
Anglais
et
Améri-
cains
ne
se
battent
pas
pour
leur*
propres
intérêts,
mais
pour
la
diffu-
sion
du
bolchevisme.
«
LA
GUERRE
TOUCHE
A
SA
FIN
»,
déclare
la
radio
de
Hambourg
Frontière
allemande
Le
doc
tour
Scharping,
qui
avait
souvent
prédit,
à
la
radio
de
Berlin,
te
triomphe
final
de
l'Allemagne,
a
déclaré
à
la
radie
de
Hambourg
:
«
La
guerre
touche
à
sa
fin.
Elle
peut
se
terminer
demain.
Des
cen-
taines
de
milliers,
des
millions
d'enfants
et
de
femmes
allemandes
éplerent
à
la
fenêtre,
dans
les
rues
vides,
le
retour
d'un
pere
ou
d'un
époux
qui
ne
reviendra
pas.
Nous
saluons
aujourd'hui
ces
héros
qui
sont
tombés
pour
que
l'Allemagne
connaisse
des
jours
meilleurs,
s
LA
CARRIÈRE
DE
CELUI
QUI
VOULAIT
ASSERVIR
LE
MONDE
20
avril
1889.
Naissance
d'Hitler
à
Braunao-sur-
Irvn
en
Autriche.
1914.
Hitler
s'engage
au
I6«
régi-
ment
d'»nf
a
nterie
bavaroise.
14
octob
r
e
1918.
Il
est
blessé
et
gazé.
16
septembre
1919.
Il
adhère
au
parti
ouvrier
allemand.
24
février
1920.
Il
expose,
devant
2.000
auditeurs.
les
25
points
du
pro-
gramme
du
nouveau
parti,
qui
p
r
end
le
nom
cte
parti
n
a
tional-sociafiste
(N.S.
D.A.P.).
21
juillet
1920.
Il
est
nommé
président
de
ce
parti.
9
novembre
1923.
Putsch
de
Mu-
nich.
6
février
1924.
U
est
condamné
à 5
ans
de
prison.
Il
est
enfermé
à
la
forteresse
de
Landsberg
sur
la
Lech
et
y
rédige
«
Mein
Kampf
».
20
décembre
1924.
II
est
amnistié
et
reconstitue
son
parti.
14
septembre
1930.
Il
remporte
6
millions
de
voix
aux
élections
et
ga-
gne
107
sièges
parlement.
31
juillet
1932.
Il
gagne
130
siè-
ges
aux
élections
générales
et
son
parti
devient
le
plus
poissant
du
nouveau
Reichstag.
30
janvier
1933.
Il
est
appelé
par
Hindenburg
à
la
présidence
du
gouver-
nement.
5
mars
1933.
Hitler
dissout
le
Reichstag
Les
nouve-ties
élections
lui
donnent
290
sièges
soit
ta
majorité
absolue.
(Voir
la
suite
page
2)
(Voir
la
suite
page
2)
HORTHY
prisonnier
des
Américains
Etat-major
des
forces
expédition-
naires
alliées
:
La
7
e
armée
américaine.
Qui
a
fait
prisonnier
plusieurs
personna-
lités
de
marque
au
cours
dse
der-
niers
jours,
a
capturé
Idans
un
château
à
Wilheim
l'ex-régent'
de
Hongrie
Horthy
et
sa
famille.
En
outre,
la
7
e
armée
américaine
a
découvert
dans
sa
maison
à
Gar-
misch-Patenkirchen
le
feldmaré-
chal
List.
Le
feld-maréchal
Rit
ter
von
Leeb
a
de
son
côté
été
appré-
hendé
près
de
Fussen,
alors
qu'il
travaillait
dans
son
jard'.n,
et
le
maréchal
von
Kleist
a
été
égale-
ment
capturé.
HIMMLER
et
HITLER
à
une
époque
ij
premier
ne
pensait
sans
doute
pas
qu'U
serait
amené
è
offrir
un
jour
aux
Alliés
la
reddition
inconditionnelle
de
l'Allemagne.
î
QUATRIÈME
PAGE
L'EST
RAPUBI.ICAIN
La
mort
d'HITLER
t
MAI
IMS
SES
DEBUTS
DQE
N
ITZ
s
'adresse
au
peuple
allemand
(
Suite
de
la
page
\)
c
Ce
que
le
peuple
allemand
a
réa-
lisé
et
«euffert
est
unique
dans
l'his-
toire.
Dans
ses
temps
de
majeur
qui
vont
venir,
je
ferai
mon
possible
pour
rendre
la
vfe
supportable
à
nos
cou.
rageux
femmes,
hommes
et
entants.
«
Pour
réaliser
tout
cela,
j'ai
besoin
de
votre
arôe.
Maintenez
l'ordre
et
i«*
discipline
dans
les
villes
et
les
cam-
pagnes.
Que
chacun
fasse
son
devoir
et
nous
saurons
alléger
tout
ce
qui
est
en
notn
pouvoir,
le
Seigneur
ne
nous
abandonnera
pas.
»
...
et
lance
un
ordre
du
jour
à
la
Wehrmacht
Apres
la
proclamation
lancée
au
peuple
allemand,
l'amiral
Dœnitz
a
«dressé
l'ordre
du
jour
suivant
à
l'armée
allemande
:
SA
CARRIÈRE
(
Suite
de
la
page
/
)
Le
22
mars
de
la
même
année,
il
re-
çoit
les
pleins
pouvoirs
à
une
majorité
écrasante,
et la
l«r
décembre
1933,
N.
S.
S.
A.
P.
est
identifié
à
l'Etat.
30
juin
1934.
«
Purge
»
nazie
:
.'e
capitaine
Rœhm,
Ernst,
et
d'autres
dirigeants
nazis
sont,
massacrés
sur
les
ordres
d'Hitler.
Le
général
Schleicher
est
assassiné
à
Berlin.
25
juillet
1934.
Assassinat
du
chancelier
Do!
I
fus
à
Vienne.
1er
août
1934.
Mort
d'Hindenburg;
Hitler
est
proclamé
chancelier
et
Reichs-
fuhrer
de
l'Allemagne.
13
janvier
1935.
Accord
ent^e
le
parti
national-scciahste
et
ia
Reichswehr.
15
janvier
1935.
Plébiscite
de
la
Sarre.
15
mars
1935.
Première
violation
du
traité
de
Versailles.
Rétablissement
du
service
militaire
obligatoire
en
Al-
lemagne.
Mars
1936.
Occupation
militaire
de
la
région
rhénane
sur
la
rive
gauche
du
Rhin.
25
novembre
1936.
Signature
du
pacte
antikommintern
avec
le
Japon.
12
mars
1937.
invasion
do
l'Autri-
che
et
«
Anscbluss
».
Mars
1938.
Déclenchement
de
ta
campagne
contre
la
Tchécoslovaquie.
29
septembre
1938.
Accord
de
Mu-
nich.
Les
trôupes
allemandes
occupent
le
'
enderna.'nr
le
pays
des
Sudèies.
Mars
1939.
Occupation
de
toute
la
Tchécoslovaquie
et
nomination
d'un
*
Protecteur
»
allemand
à
Prague.
23
mars
1939.
Annexion
de
Me.
mel.
22
ju.
I
!et
1939.
Déc.enchement
de
la
campagne
pour
Dantzig.
23
août
1939.
Signature
du
pacte
de
non
ag-ession
germano-soviétique.
,-r
septembre
1939.
Agression
al-
lemande
contre
la
Pologne.
Hitler
part
sur
le
front
et
désigne
pour
lui
suc-
céder,
au
cas
il
disparaîtrait,
le
ma-
réchal
d'empire
Hermann
Gœririg,
ou
à
défaut
cfe
ce
dernier.
Rudolf
Hess.
3
septembre
1939.
Déclaration
de
guerre
de
la
France
et
de
l'Angleterre.
9
avril
1940.
Invasion
de
la
Nor-
vège
et
du
Danemark,
puissances
neu-
tres.
9
mai
1940.
Invasion
de
la
Belgi-
que
et
de
la
Hollande,
puiss®nces
neu-
tres.
et
déclenchement
de
l'offensive
allemande
à
l'ouest.
25
octobre
1
940.
Entrevue
de
Mon-
toire
entre
Hitler
et
Pétain.
6
avril
1941.
Les
Allemands
en-
vahissent
la
Grèce
et
la
Yougoslavie.
22
juin
1941.
Dénonçât
ion
du
p
a
cte
germano-sov
:
étique
et
agression
allemande
contre
l'U.R.S.S.
11
décembre
1941.
L'Allemagne
dé-
clare
la
guerre
aux
Etats-Unis.
,
..
^P
'
uil
,et
1944.
Attentat
contre
Hiter
à
son
quartier
général.
«
Mes
camarades,
«
Le
Fiihrer
est
tombé.
Fidtle
à
son
Idéa»
;
sauver
les
peuples
de
l'Europe
du
bolchevisme.
Il
a
risque
sa
via,
®t
il
a
trouvé
la
mort
dos
héros.
Le
plus
grand
des
héros
de
l'histoire
de
l'Allemagne
a
quitté
la
scène;
pleins
de
vénération
et
de
deuil,
nous
incli-
nons
profondément
nos
drapeaux
de-
vant
lui.
«
Le
Fubrer
m'a
désigné
pour
l
i
succéder
à
ia
tête
de
l'Etat
et
comme
commandant
suprême
de
la
Wehr-
macht.
Je
prends
le
commandement
de
tous
les
services
des
forces
armées
allemandes,
avec
la
volonté
de
pour-
suivre
la
lutte
contre
le
bolchevisme,
jusqu'à
ce
que
des
centaines
de
mil-
liers
de
familles
allemandes
de
l'Est
soient
libérées
de
l'esclavage
et
sau
vées
de
la
destruction.
«
Contre
les
Anglais
et
les
Améri-
cains,
je
poursuivrai
la
lutte
aussi
longtemps
qu'ils
nous
empêcheront
de
lutter
centre
le
bolchevisme.
La
si-
fation
exige
de
vous,
qui
avez
déjà
accompli
tant
d'exploits
historiques,
ot
qui
souhaitez
la
fin
de
la
guerre,
da
nouveaux
efforts.
J'exige
de
vous
la
discipline
et
f'obéissance.
«
Le
chaos
et
l'anéantissement
ne
peuvent
être
évités
que
si
vous
exé-
cutez
mes
ordres
sans
réserve.
Celui
qui
recule
devant
son
devoir
est
un
lâche
et
un
traître,
car
II
livre
ainsi
les
femmes
et
les
enfants
à
la
mort
ou
à
l'esclavage.
Le
serment
de
fidé-
lité
que
vous
avez
prêté
au
Fiihrer,
vous
le
devez
maintenant
à
moi,
le
successeur
du
Fiihrer.
a
Soldats
allemands,
faites
votre
de-
voir
!
La
vie
même
de
notre
peuple
est
en
danger
!
»
L'AGONIE
DE
BERLIN
LE
«
mûMD
AMIRAL
»
DŒNITZ
La
liquidation
totale
de
la
garnison
n
'est
pins
qn'uae
qnestiaa
d'heures
Avec
la
presque
totalité
de
la
vilfc
entre
les
mains
de
l'armée
rougé,
la
bataille
de
rues
décroît
rapidement
a
intensité
et
la
liquidation
complète
de
la
garnison
ennemie
n'est
plus
qu'une
question
d'heures.
Les
Russes
combattent
au
delà
de
la
porte
de
Brandebourg.
Quelques
points
de
résistance
6ub6istent
aux
abords
de
l'Alexanderplatz
e;
dans
le
Tiergarten.
Un
correspondant
de
«
L'Etoile
Rougé
»
déclare
que
la
Luftwaffe
a
établi
des
écrans
de
fumée
alin
de
tenter
de
ravitailler
en
munitions
les
derniers
îlots
de
résistance
allemands
ou
des
groupes
de
S.
S.
combattent
fu-
rieusement
bien
que
se
sachant
con-
damnés
à
une
mort
certaine.
Paris.
Le
grand
amiral
Karl
Dœ-
nitz,
fils
d'un
ingénieur,
est
le
16
septembre
1891
à
Berlin.
Entré
com-
me
cadet
dans
la
marine
impériale
le
1
er
avril
1910,
il
fut
nommé
lieutenant
a
bord
du
croiseur
«
Bresiau
».
le
27
septembre
1913,
et,
en
1916,
appelé
com-
me
professeur
à
l'école
des
sous-ma-
rins.
,
Le
lec
mars
1918,
il
prit
le
comman-
dement
du
soas-marin
«
_
UC
25
»
et.
un
peu
plus
tard,
celui
du
«
UB
6
08
».
A
bord
de
ces
bâtiments,
il
participa
activement
dans
la
Méditerranée
à
la
guerre
sous-marine.
Après
la
guerre,
il
fut
appelé
au
ser-
vice
d'inspection
des
sous-marins.
Pro-
mu
cap
I
-.ainé
de
corvette
en
1928,
il
se
vit
attribuer
en
1930
les
foncions
q
e
premier
officier
de
l'état-major
mari-
time
de
la
mer
du
Nord
a
Wiihelmsha-
fen.
Commandant
du
croiseur
«
Emden
»
1;'3L
d
effectua
une
eroisière
dans
1
Oeean
Indien,
au
retour
de
laquelle,
en
été
1935,
il
fut
nommé
commandant
en
chef
des
sous-marins
récemment
mis
en
service.
11
surveilla
personnel-
lement
!
éducation
des
jeunes
com-
mandants
de
sous-marins
et
y
apporta
toutes
les
qualités
d'un
technicien
emerite.
Contre-amiral
depuis
1930,
il
était
nomme
le
21
avril
1940,
par
Hitler,
vice-amiral.
En
récompense
des
coups
portes
^
par
les
sous-marins
allemands
dans
1
Atlantique,
Dœnitz
fut
nommé
amiral
le
14
mars
1942.
Enfin,
en
jan-
vier
1944.
l'amiral
Dœnitz
était
pro-
mu
grand
amiral
et
prenait
le
com-
mandement
en
chef
de
la
marine
de
guerre
allemande.
Hitler
saluant
Hindenburg,
quelques
semaines
après
sa
prise
du
pouvoir,
au
cours
d'une
cérémonie
au
mémorial
aux
morts
à
Berlin.
Dernere
Hitler,
Goering,
Roeder
et
GoebbeLs.
Evacuation
*
imminente
du
Danemark
par
fa
Wehrmacht
Reuter
apprend
de
Stockholm
que
le
comte
Bernadotte,
de
retour
de
Copenhague,
aurait
informé
le
roi
Christian
de
Danemark
des
conditions
d
évacuation
de
son
pays
par
les
Allemands.
La
radio
suédoise
a
annoncé
que
les
troupes
allemandes
commencent
à
se
retirer
des
grandes
villes
de
*
.4
-
dans
laquelle
se
trou
v
e
Copenhague
Mais
cette
information
est
dementie.
Stockholm.
Trois
membres
du
mi-
nistère
des
Affaires
étrangères
se
ren-
dront
aujourd'hui
à
Copenhague.
Après
la
médiation
du
comte
Berna-
dotte,
il
semble
acquis
que
les
Alle-
mands
ne
résisteront
pas
au
Dane-
mark,
même
si
le
Reich
ne
capitule
pas.
On
est
persuadé,
dans
la
capitale
suédoise,
que
cette
semaine
verra
la
libération
des
pays
nordiques.
La
radio
britannique
annonce
que
des
manifestations
de
masse
se
sont
déroulées
hier
en
Norvège
et
au
Da-
nemark.
A
aucun
moment,
les
Alle-
mands
n'ont
osé
intervenir.
PARIS,
Les
détenus
des
bagnes
alle-
mands
libérés,
ayant
à
leur
tête
M.
Bol-
préfet
du
Rhône,
ont
ranimé
hier
après-
midi
la
flamme
au
tombeau
du
Soldat
In-
connu.
Trois
ordres
du
jour
de
Staline
Le
Pape
s'apprête
à
lancer
un
message
au
monde
Cité
du
Vatican.
A
la
v-ei
f
le
de
la
cessation
des
hostilités,
»e
Pape
s'apprêterait,
dit-on
à
lan
c
er
au
monde
un
message
par
radio.
QUI
LE
COMTE
BERNADOTTE
A-T-IL
RENCONTRÉ
EN
ALLEMAGNE:
Himmler
ou
les
chefs
militaires
?
Stockholm
-
Le
comte
Bernadotte
est
rentré
hier
matin
à
Stockholm,
n
n'a
voulu
faire
aucune
déclaration
au
sujet
de
ses
négociations
avec
les
Allemands.
Trois
ordres
du
jour
du
maréchal
Staalne
ont
annoncé
bier
soir
la
prise
de
Brandebourg
par
les
tioupes
Joukov;
de
Stralbund,
Grimmen,
Dern-
mm.
Mathin,
Waren
et
Wesen
bere
par
celles
de
Rokossovsky
;
enfin
de
Boguine.
Skoczow,
Frenstat
Cadea
et
Vellka-Bytca
dans
les
Carpathes
par
les
forces
de
Yeremenko.
Franco
songerait
à
restaurer
la
monarchie
Londres
Le
«
Times
»
apprend
ue
Madrid
que.
selon
des
propositions
qui
ont
été
faites
au
prétendant
don
Juan
par
un
émissaire
du
général
Franco,
un
conseil
de
régence,
com-
posé
de
quatre
membres,
serait
cons-
titué
en
vue
de
préparer
la
restaura-
tion
de
la
monarchie
Les
négocia-
tions
seraient
très
avancées.
On
mande
de
Stockholm
à
l'agence
Reuter
:
Le
comte
Bernadott
e*"
rentrant
n
Suède,
s'est
arrêté
hier
sorir
à
l'hôtel
d'Angleterre
à
Copenhague.
Le
com-
te.
qui
serait,
dit-on,
porteur
d'une
proposition
de
reddition
incondition-
nelle
adressée
par
Himmler
aux
gou
vernernents
britannique,
américain
et
soviétique,
a
refusé
de
faire
la
moin-
dre
déclaration
aux
journalistes
qui
le
questionnaient.
Comme
on
lui
demandait
s'i<
re-
tournerait
en
Allemagne
pour
conti-
nuer
ses
conversations,
le
comte
Rèr-
ruadotte
a
répondu
négativement
et
a
ajouté
qu'tl
rentrerait
à
Stockholm
aujourd'hui.
Von
Bosch
et
DoenBz
auraient
pris
part
aux
entretiens
TiOndres.
La
radio
britannique
m
nonce
que
ce
n'est
pas
avec
Ht
min-
ier
que
le
comte
Bernadotte
s'est
en-
tretenu,
au
cours
du
voyage
qu'il
vient
d'effectuer,
mais
avec
de
hautes
personnalités
militaires
allemandes,
dont
le
maréchal
von
Busch.
com-
mandant
en
chef
des
forces
alleman-
des
de
l'Allemagne
du
Nord,
et
l'ami-
ral
Dœnitz,
commandant
la
flotte
allemande.
Des
personnalités
politiques
et
mi-
litaires
suédoises
auraient
assisté
à
ces
conversations.
D
autre
part,
au
cours
de
son
pas-
sage
à
Copenhague,
le
comte
Berna-
dotte
a
rencontré
Werner
Best,
mi-
nistre
du
Reich
au
Danemark.
Les
Alliés
réalisent
un
front
unique
DE
LA
FRONTIÈRE
DES
ALPES
A
LA
BALTIQUE
^ection
n
L
1
Tr
V
ente
e
et
d
coi*du
'
Brenn
^I
^Véné^
laT
^rm"'
n01
'
d
"
est
du
,
lac
de
Garde,
en
leur
coie,
les
farces
de
Tito
ont
atteint
Tri.
ste
el
R.,L.
progresse
au
de
a
de
la
Piave.
De
Néo-Zélandais
de
la
8*
armée
avec
les
Yougoslave^
a
T
"Î5
«a
jonction
des
un
front
um.ue
existe,
dores
et
déjà,
de
^
Au
nord
du
massif
bavarois,
la
7
e
armée
opère
à
24
klm.
au
delà
de
Fus.
son
et
serait
à
portée
de
canoÂ
d'Ions.
bruck.
Le
même
Radio-Luxembourg
annon-
çait
hier
soir
que
les
Américains
vien-
nent
d'atteindre
l'Inn,
près
de
Brau-
nau,
ville
natale
d'Hitler.
La
ire
ar
_
mèe
française
opère,
elle
aussi,
en
Au.
triche,
à
l'est
du
lac
de
Constance.
En-
tes»,
plus
a
l'est,
la
armée
améri-
caine
qui
marche
en
direction
de
Linz
est,
à
son
tour,
entrée
en
Au-
triche,
à
l'est
de
Passau.
Dans
la
partie
nord
du
front,
la
3
armée
britannique
possède
mainte
•tant
une
solide
tête
de
pont
sur
la
rive
droite
de
l'Eibe.
Hambourg
se
trouve
largement
dé-
bordé
et
les
blindés
britanniques
sent
à
une
trentaine
de
kilomètres
du
grand
port
balte
de
Lubeck.
A:nsi
se-
ra
bientôt
coupée
la
roule
terrestre
de
retraite
aux
forces
allemandes
qui
sont
encore
au
Danemark
et
l'on
com
prend
leur
hâta
à
l'évacuer.
Ce
n
est
pas
enconquérants,mais
en
libérateurs
que
les
Français
entrent
en
Autriche
Impatience
féirile
à
Londres
Londres
En
général.
l'impre^
slon
demeure
à
Londres
iju'one
im-
portante
déclaration
sera
faite
au-
jourd'hui
la
séance
des
Communes,
mais
on
n'écarté
pas
la
possibilité
du
un
événement
décisif
soit
annoncé
avant
cette
réunion.
Les
milieux
officiels
londoniens
met-
tent
l'opinion
britannique
en
garde
contre
toute
impatience
qui
pourrait
se
manifester
à
propos
des
offres
de
paix
faites
par
les
Allemands.
Cette
resarve
semble
destinée
à
calmer
le
publtc.
dont
l'état
d'esprit
est
telle-
ment
tendu
qu'il
risque
de
dépasser
les
événements
qui
vont
pourtant
très
vite.
M.
Churchill
a
présidé
lundi
la
réu-
nion
du
cabinet
britannique
dont
tous
les
membres
ont
«
maintenu
le
contact
toute
la
Journée
pour
suivre
heure
par
heure,
l'évolution
de
situation
diplomatique.
LE
1"
MAI
Le
peuple
de
Paris
a
défilé
de
la
Bastille
à
la
Nation
Palence,
dit-on
également
à
New-York
La
radao
française
a
envoyé
le
sa-
lut
de
la
France
aux
habitante
de
I
Autriche
en
proclamant
la
volonté
du
gouvernement
de
ia
République
française
de
participer
à
la
restaura
tion
de
J
indépendance
autrichienne.
."
5?
n
est
pas
en
conquérants,
a
ajouté
la
radio,
mais
en
libérateurs
que
les
soldats
français
pénètrent
sur
le
sol
de
1
Autriche
».
OLERON
EST
NETTOYÉE
Une
communication
officielle
du
Q.
G.
du
front
de
l'Atlantique
annon-
Dans
l'Ile
(FOléron,
nos
troupes
se
sont
emparées
de
Saint-Pierre
et,
pour-
suivant
rapidement
leur
progression
dans
le
nord
de
l'Ile,
ont
nettV
les
derniers
nids
de
résistance
e/rhemis,
taisant
de
nombreux
prisonniers
Le
commandant
allemand
susurant
la
défense
d'Oléron
s'est
rendu
dans
la
soirée.
DÉBARQUEMENT
A
BORNÉO
On
confirme
à
Londres
que
les
trou-
pes
australiennes
ont
débarqué
dans
l'île
de
Bornéo.
Les
unités
alliées
sont
appuyées
par
uns
forte
aviation
New-York
La
radio
américaine
déclarait
hier
soir
que
dans
les
mi
lieux
politiques
de
Washington
on
considère
que
les
bruits
d'après
les-
que
?
,°!î
pouvait
s'attendre
à
me
capitulation
allemande
d'une
façon
é
î
é
Sans
'^dément.
On
n
»,v5?
A*
,a
ca
Pital
e
fédérale,
quelque"
Jour!"
r
'
8
"
Ue
PréC
'
s
avant
iV
o'c'o»
sur
le
point
de
regagner
Moscou
San
Francisco.
De
très
hautes
personnalités
américaines
de
San
Francisco
prévoient
que
le
départ
de
M.
Molotov
est
imminent.
A
SAN
FRANCISCO
n
i?
Francisco.
-
L'Argentine,
la
Russie
blanche
et
l'Ukraine
sont
ad-
mis
à
la
conférence
de
San
Francisco
Sous
un
ciel
nuageux
de
timides
apparitions
du
soleil
ne
réussissent
pas
à
tiédir
l
'air
refroidi
par
la
chute
de
neige
de
la
nuit
dernière,
le*
Pari-
siens
ont
défilé
en
pardessus
pour
la
fête
du
I
e
'
mai.
Groupée
place
de
la
Bastille
et
dans
toutes
le
rues
avoisinantes.
les
multi-
ples
délégations,
par
le
faubourg
Saint-Antoine,
gagnent
la
place
de
la
Nation.
A
14
h.
45,
le
cortège,
musique
de
la
Ville
de
Paris
en
tête,
s'ébranle.
Sui-
vent
la
C.
G.
T.,
le
Comité
central
du
parti
communiste,
le
Comité
directeur
du
parti
socialiste,
puis
des
rescapés
des
camps
d
AuschwiU,
de
Ravens-
bruck.
des
Buchenwaid.
Viennent
en-
suite
les
représentants
de
mouvements
de
résistance,
puis
les
délégations
syn-
dicales
de
Paris
et
de
banlieue
Au-
dessus
de
plusieurs
groupes
se
déta-
chent
des
potences
est
pendue
l'ef-
figie
de
Pétain.
Elles
sont
accueillies
aux
cris
de
M
Pétarn
au
poteau
».
«
mort
aux
traitres
»
De
nombreuses
banderolles
expri-
ment
des
mots
d'ordre
ou
des
reven-
dications,
ou
bien
rendent
gloire
aux
arrnees
alliées.
Tout
le
long
du
par-
cours,
une
foule
dense
acclame
les
manifestants.
Cours
de
Vincennes.
le
cortege
s'im-
mobilise
devant
une
tribune
tapissée
de
rougé.
Georges
Buisson,
secrétaire
de
la
C
G
T.,
se
fait
l'avocat
du
programme
du
C.
N.
R
u
demande
que
cesse
la
mansuétude
à
l'égard
des
traîtres,
en
particulier
de
Pétain
Un
rapatrié
de
Buchenwairi.
Paul
rades
6
au
noin
de
ses
cama-
Mrne
Couette,
de
PU
nion
des
Syndi-
H
a
Jo
IS
r
IenS
"
ex
P
rime
les
revend
ica
tions
des
femmes
M.
Henaff.
secrétaire
général
de
i
Union,
compare
Pétain
à
Bazaine
et
proteste
croître
la
politique
des
salai-
-r
Monmou5se
Au.
secrétaire
de
la
UC*iT
v
salue
les
nations
libres
qui
combattent
le
fascHme
II
demande
q'ie,
le
traître
Pétain
soit
châtié
«
vi-
te
et
bien
».
Pendant
que
les
orateurs
parlent,
le
cortège
continue
à
défiler,
s'écoule
lentement
derrière
les
tribunes
et
M
disloque.
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