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Français SYNTHESE
Les Orientales,« Novembre »
1.
Un Poème finale
a)Deux Mondes qui s’opposent
Ce dernier poème « Des Orientales » proposent une Union de deux mondes
qui sont L’orient et l’occident .Deux champs lexicaux tendent à apparaître
champ lexical de l’orient avec des lignes précises : « flamme , feu , soleil ,
Orient , Asie , Sultan , sultanes , arabe, dromadaire, girafe , éléphant , dôme ,
Mahomet , minaret , sérail »
Dans la symétrie de celle-ci champ lexical de l’occident avec un cadre flou :
« Bleu, noirci, blanche, vitre, pluie, feuillantine, hiver, brouillard, Paris »
L’alternance de ces deux mondes se fuit de façon progressive :
Strophe 1 et 2 évoque l’occident
Strophe 3 et 4 évoque L’orient
Strophe 5 et 6 les deux sont mêlés
Ce poème est bien un poème de retour en douceur, progressif.L’affrontelent
de ces deux mondes se précise dès le vers 2, à travers le chiasme qui
opposent les mots symboliques « flamme » et « glace », « soir » et
« aurore ».L’antithèse entre les mots représentatifs. « Bleu » et « feu » et mise
évidence par le jeu de rimes. Dans la strophe 5, l’oxymore « Soleil
Brumeux » renforce encore cette opposition des deux mondes .Enfin un
parallélisme de construction vient définitivement confronter l’orient et
l’occident à travers les mots « vitre » et « vitraux » tous deux placé à la
césure et les mots « pluie » et « soleil » placé en fin de vers.
b) Pas de titre de la prof
Dans ce Tableau contrasté ,c’est bien un poème d’adieu qui apparaît .Dans une
structure harmonieuse et régulière (Dix sizains composés d’alexandrins) Le
poète ns ramène en occident .Un champ lexical de la fuite traverse le texte :
« abrégeant ,s’éclipse ,t’abandonne ,fuyant ,s’en vont » laissant les images de
l’orient de façon quasi définitive .l’occident s’installe plus précisément ,à
travers les souvenirs du poète des Strophes 6 à 10 .L’expression « pleurant ton
Orient » renforce la nostalgie du monde quitté accentué par le possessif « ton ».
Le risque est clair : en quittant l’orient on fait pleurer la muse et donc on perd
l’inspiration. Ainsi la muse exprime clairement cet état de fait dans la strophe 6
par une intervention au style direct : « l.33 ».
Les antithèses expriment les sentiments de la muse tandis que le temps des
verbes viennent confirmer le changement .Le présent du verbe « ruisselle »
vient contraster avec l’imparfait du verbe « avait (v.35).La répétition de la
locution « plus de » qui apparaît 3 fois dans la strophe 4 et qui est placé en
anaphore au début de caque hémistiche trahit encore l’idée de départ .Enfin
l’épigraphe évoque la fuite de temps, la fatalité du départ et l’aspect éphémère
de la beauté
3) Une douce nostalgie
L’orient a peine quitter manque déjà ,ainsi les adieux se font à travers une sorte
de synthèse , de retour en arrière grâce à un lexique précis et symboliques des
références à d’autres à d’autres poèmes du recueil apparaissent : « djinns,
sultan ,sérail , pachas , sultanes ,arabes » Tous ces mots font partis des titres des
autres poèmes .Le poète cherche à recréer de façon rapide les images qu’il a
développé tout le long du recueil :3 effets d’énumération « pyramides
,Palmiers ,galère capitanes » v14 , « imans de Mahomet » v26 ,trahissent cette
accélération. Au delà du bilan ,la deuxième partie du poème propose un retour
sur l’enfance :cette fois-ce :le passé évoqué est plus lointain et relate les
souvenirs du poète .tout un champ lexical de l’enfant apparaît « enfant »x2 ,
« ingénue » , « jeune » x4 , « jeux » , « école », « 10ans », « jeune fille »,
« rajeunie » .Le retour spatial vers l’occident se transforme très vite en un
retour en arrière temporaire . Bilan et souvenirs teintent d’une douce
nostalgie : les souvenirs évoqués montrent une fuite du temps que le poète
annonçait dans l’épigraphe et qu’il ne peut maitrise.
2.
Un échange avec la muse
a)La présence de la muse
La muse désigne l’inspiration du poète elle est souvent personnifier sous les
traits d’une femme, dans ce poème, elle est féminisée mais elle est surtout
infantilisé : dès la première strophe elle est comparée à « un enfant
transi » .L’antithèse entre les mots « feu » et « transi » dans ce vers permet de
la définir : elle est à la frontière entre l’occident et l’orient. La
personnification se précise au fil des vers à travers la référence aux corps :
« Tes yeux, nu, tes mains » les mains sont d’ailleurs mis en valeur par
l’adjectif « diaphanes » sur lequel porte une diérèse. Enfin les adjectifs
qualificatifs contribuent à la peindre en détaillant ces traits « honteuse,
seule, diaphanes ». La muse apparait à travers la deuxième personne du sg
« tu » l’inscrivant d’office dans un dialogue et lui attribuant ainsi un rôle
d’interlocutrice la personnifiant .La muse apparaît surtout dans la première
partie du poème à travers le thème de l’orient :l’apparition de celle-ci est
déterminée par la présence en orient .le portrait se termine dans la dernière
strophe sur la métaphore « frais papillon » :image qui symbolise l’aspect
éphémère de la beauté et de la vie faisant écho à l’épigraphe du départ
b)La présence du poète
Le poète est très présent dans le texte d’abord par l’utilisation e la première
personne du sg »je » qui revient régulièrement, ainsi le registre lyrique qui
se dégage par cette présence permet d’accompagner ces dernières images de
l’orient, la présence du poète se fait plus évidente au fur et à mesure que les
strophes avance. En effet ,bien que le poète apparaisse pour la première fois
au vers 5 à travers le possessif « ma » ,sa présence s’intensifie à partir de la
6eme strophe par une image symbolique créé par le jeu des pronoms « tu
viens à moi » .le poète se dessine clairement et sa présence se mêle à celle de
la muse .Dans cet même strophe ,le poète donne la parole à la muse créant
une confusion autour du pronom « je » qui jusque là appartenait qu’a lui
.Enfin le portrait du poète se précise autour des adjectifs « jeune, sauvage,
seul, rêveur »Nous avons ici les caractéristiques de l’écrivain romantique
c)Leur Dialogue
Les deux présences se mêlent de façon plus précise dans la strophe 7 autour
du pronom « nous » qui est mis en valeur par un effet de répétition
immédiate au vers 38. La relation entre la muse et le poète semble être
privilégié depuis le début, le poète se montre protecteur .Il anticipe les
craintes et les angoisses de la muse et il y répond en proposant une
alternative qui correspond à ses propres souvenirs .enfin c’est dans une
douce harmonie que les deux personnages se retrouvent .leur présence
étant concrète dans les vers 37 avec une répétition du mot « mains » et un
jeu sur les possessifs « mes » et « tes » qui fixent l’image
J’ai regroupé les citations et j’ai pas mis les vers qui correspondent à leur
emplacement .Faites le vous-même !!!!!
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