devoir n°3 commentaire technique écrit d`une ordonnance

publicité
BREVET PROFESSIONNEL : 2ÈME ANNÉE
ANNÉE SCOLAIRE : 2016-2017
NOM :
PRENOMS :
DEVOIR N°3
COMMENTAIRE TECHNIQUE ÉCRIT D’UNE ORDONNANCE
Selon le plan qui vous a été donné, vous rédigerez le commentaire technique de l'ordonnance que
vous trouverez ci-dessous
Dr CHAMPEAU Dominique
Médecine Généraliste
10 Rue Tesson
75010 PARIS
FRANCE
[email protected]
Tél :(33) 01.42.16.00.00
Fax : 01.42.16.00.01
75-1-70019-9
Paris le 23 septembre 2016
Consultation sur rendez-vous.
Madame COUTANT Véronique
Né le 12 Décembre 1941
Taille 165 cm Poids : 65 Kg Sexe : F
AUGMENTIN ® 500 mg/ 62,5mg: Prendre une dose matin et soir pendant une semaine
SOLUPRED ORO ® 20mg : Prendre trois comprimés par jour pendant 4 jours
ADVIL ® 400mg : Prendre un comprimé si douleurs et /ou fièvre ; renouveler les prises si besoin
PÉRUBORE ® : Pratiquer une inhalation matin , midi et soir pendant 4 jours
Achat d’un inhalateur en plastique
Signé :
1
champeau
VIDAL 2016
Médicaments
Mise à jour du 16/02/2016
®
*AUGMENTIN oral
amoxicilline, acide clavulanique
FORMES et PRÉSENTATIONS)
Comprimé pelliculé adulte à
500 mg/62,5 mg* : Boîtes de 16 et de 24, sous
plaquettes thermoformées.
Poudre pour suspension buvable adulte à
1 g/125 mg* : Sachets-dose, boîtes de 8 et de 12.
Poudre pour suspension buvable enfant à
100 mg/12,5 mg par ml* : Flacon correspondant à
60 ml de suspension buvable reconstituée, soit
224 doses-graduation (avec seringue pour
administration orale de 8 ml graduée en kg).
Poudre pour suspension buvable nourrisson à
100 mg/12,5 mg par ml* : Flacon correspondant à
30 ml de suspension buvable reconstituée, soit
112 doses-graduation (avec seringue pour
administration orale de 4 ml graduée en kg).
*
Rapport amoxicilline/acide clavulanique : 8/1.
COMPOSITION
Comprimé adulte
à 500 mg/62,5 mg* :
p cp
Amoxicilline (DCI)
trihydratée
exprimée en amoxicilline
500 mg
Acide clavulanique (DCI)
sel de potassium exprimé 62,5 mg
en acide clavulanique
Excipients : crospovidone, silice colloïdale hydratée,
silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium,
hyprolose faiblement
substituée. Pelliculage : Opadry OY-S-7300 ou
Sepifilm 805 blanc (hypromellose, macrogol 4000,
macrogol 6000, dioxyde de titane E 171).
Amoxicilline (DCI) trihydratée
exprimée en amoxicilline
1g
Acide clavulanique (DCI)
sel de potassium exprimé
en acide clavulanique
125 mg
Excipients : crospovidone, silice précipitée hydratée,
aspartam E 951, arôme pêche-citron-fraise (huiles
essentielles d'orange, de bergamote et de citron,
vanilline, butylhydroxyanisole E 320,
maltodextrine).
Teneur en potassium : 24,54 mg, soit
0,63 mmol/sachet.
Poudre p susp buvable
enfant, nourrisson
à 100 mg/12,5 mg/ml :
p ml**
Amoxicilline (DCI)
trihydratée
exprimée en amoxicilline
100 mg
Acide clavulanique (DCI)
sel de potassium exprimé
en acide clavulanique
12,5 mg
**
De suspension reconstituée.
Excipients (communs) : crospovidone, carmellose
sodique, gomme xanthane, silice colloïdale
anhydre, stéarate de magnésium, benzoate de
sodium, aspartam E 951, gel de silice, arôme fraise
(butyrate d'éthyle, delta décalactone, furonol, maltol,
éthylvanilline, cis-3-héxénol, furanone,
maltodextrine, propylèneglycol, 4parahydroxyphényl 2-butanone, acétate d'éthyle,
diacétyle).
Teneur en potassium : 2,454 mg/ml, soit
0,063 mmol/ml de suspension reconstituée.
Teneur en sodium : 1,05 mg/ml, soit 0,046 mmol/ml
de suspension reconstituée.
1 dose = 1 kg.
INDICATIONS
Teneur en potassium : 12,27 mg, soit 0,31 mmol/cp
(soit 24,54 mg/prise).
*
1 prise = 2 cp.
Poudre p susp buvable adulte
à 1 g/125 mg :
p sachet
Augmentin est indiqué pour le traitement des
infections suivantes chez l'adulte et l'enfant
( cf Posologie et Mode d'administration , Mises en
garde et Précautions d'emploi ,
Pharmacodynamie) :
 sinusite bactérienne aiguë (diagnostiquée de
façon appropriée),
 otite moyenne aiguë,
 exacerbation de bronchite chronique
(diagnostiquée de façon appropriée),
 pneumonie aiguë communautaire,
2



cystite,
pyélonéphrite ;
infections de la peau et des tissus mous, en
particulier cellulite, morsures animales, abcès
dentaire sévère avec propagation de cellulite,
 infections des os et des articulations, en
particulier ostéomyélite.
Il convient de tenir compte des recommandations
officielles concernant l'utilisation appropriée des
antibactériens.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION
Les doses sont exprimées en quantité
d'amoxicilline/acide clavulanique, sauf lorsqu'elles
sont indiquées par référence à un constituant
individuel.
La dose d'Augmentin choisie pour traiter une
infection particulière doit prendre en compte :
 les pathogènes escomptés et leur sensibilité
probable aux agents antibactériens (cf Mises en
garde et Précautions d'emploi),
 la sévérité et le foyer de l'infection,
 l'âge, le poids et la fonction rénale du patient
(voir ci-dessous).
L'utilisation d'autres formulations d'Augmentin (par
ex., fournissant des doses supérieures
d'amoxicilline et/ou des rapports amoxicilline/acide
clavulanique différents) doit être envisagée, si
nécessaire ( cf Mises en garde et Précautions
d'emploi , Pharmacodynamie).
Pour l'adulte et l'enfant ≥ 40 kg, ces formulations
d'Augmentin fournissent une dose quotidienne
totale de 2000 mg d'amoxicilline/250 mg d'acide
clavulanique, en deux prises quotidiennes, et
3000 mg d'amoxicilline/375 mg d'acide
clavulanique, en trois prises quotidiennes,
lorsqu'elles sont administrées conformément aux
recommandations ci-dessous. Pour l'enfant < 40 kg,
ces formulations d'Augmentin fournissent une dose
quotidienne maximale de 1600-3000 mg
d'amoxicilline/200-400 mg d'acide clavulanique,
lorsqu'elles sont administrées conformément aux
recommandations ci-dessous. Si une dose
quotidienne supérieure d'amoxicilline est jugée
nécessaire, il est recommandé de choisir une autre
formulation d'Augmentin afin d'éviter l'administration
inutile de fortes doses quotidiennes d'acide
clavulanique ( cf Mises en garde et Précautions
d'emploi , Pharmacodynamie).
La durée du traitement dépendra de la réponse du
patient au traitement. Certaines infections (par ex.,
ostéomyélite) imposent un traitement prolongé. Le
traitement ne doit pas être prolongé au-delà de
14 jours sans avis médical ( cf Mises en garde et
Précautions d'emploi sur le traitement prolongé).
Adultes et enfants ≥ 40 kg :
Doses recommandées :
 dose standard (pour toutes les
indications) : 1000 mg/125 mg trois fois
par jour ;

dose plus faible (en particulier pour les
infections de la peau et des tissus
mous, et les sinusites non sévères) :
1000 mg/125 mg deux fois par jour.
Coût du traitement journalier : 1,50 à
2,13 euro(s) (2 g) ; 2,24 à 3,20 euro(s)
(3 g).
Enfants < 40 kg :
Chez l'enfant, utiliser Augmentin en
comprimé, suspension ou sachet
pédiatrique.
Dose recommandée :
 de 40 mg/5 mg/kg/jour à
80 mg/10 mg/kg/jour (sans dépasser
3000 mg/375 mg par jour) en trois
prises, selon la sévérité de l'infection.
Coût du traitement journalier : 0,04 à
0,10 euro(s)/kg ; 3,20 à 3,88 euro(s) (maxi
3000 mg/375 mg/jour).
Patients âgés :
Aucune adaptation posologique n'est
considérée nécessaire.
Patients insuffisants rénaux :
Aucune adaptation posologique n'est
nécessaire chez les patients présentant
une clairance de la créatinine (ClCr)
supérieure à 30 ml/min.
Chez les patients dont la clairance de la
créatinine est inférieure à 30 ml/min,
l'utilisation de formulations d'Augmentin
ayant un rapport entre amoxicilline et acide
clavulanique de 8/1 n'est pas
recommandée, car aucune
recommandation d'adaptation posologique
n'est disponible.
Patients insuffisants hépatiques :
Utiliser avec prudence et surveiller la
fonction hépatique régulièrement
( cf Contre-indications , Mises en garde et
Précautions d'emploi).
Mode d'administration :
Augmentin est destiné à une administration orale.
Prendre le médicament en début de repas, afin de
réduire au maximum le risque d'intolérance gastrointestinale et d'améliorer l'absorption de
l'amoxicilline/acide clavulanique.
Le traitement peut être débuté par voie parentérale
selon le RCP de la formulation IV et poursuivi avec
une formulation pour administration orale.
Poudre pour suspension buvable adulte
à 1 g/125 mg :
Le contenu du sachet-dose est à disperser dans un
demi-verre d'eau avant ingestion.
Poudre pour suspension buvable enfant, nourrisson
à 100 mg/12,5 mg/ml :
Agiter pour détacher la poudre, ajouter de l'eau
conformément aux instructions, retourner et agiter.
Agiter le flacon avant chaque utilisation
(cf Modalités de manipulation et d'élimination).
3
l'arrêt du traitement par Augmentin, et contreindique toute future utilisation d'amoxicilline
chez le patient.
L'association amoxicilline/acide clavulanique
doit être utilisée avec prudence chez les
patients présentant des signes d'insuffisance
hépatique (cf Posologie et Mode
d'administration, Contre-indications, Effets
indésirables).
Des effets hépatiques ont été signalés
essentiellement chez les hommes et les patients
âgés et pourraient être associés à un traitement
prolongé. Ces effets ont très rarement été
rapportés chez l'enfant. Dans toutes les
populations, les signes et symptômes
apparaissent généralement pendant ou peu de
temps après le traitement mais, dans certains
cas, ils peuvent ne survenir que plusieurs
semaines après l'arrêt du traitement. Ils sont
généralement réversibles. Les effets hépatiques
peuvent être sévères et des décès ont été
signalés dans des circonstances extrêmement
rares. Ils ont presque toujours concerné des
patients présentant une pathologie sous-jacente
grave ou prenant des médicaments
concomitants connus pour leur potentiel à
induire des effets hépatiques (cf Effets
indésirables).
Une colite associée aux antibiotiques a été
observée avec pratiquement tous les agents
antibactériens ; sa sévérité est variable, de
légère à menaçant le pronostic vital (cf Effets
indésirables). Par conséquent, il est important
d'envisager ce diagnostic en cas de survenue
de diarrhée pendant ou après l'administration de
tout antibiotique. En cas de survenue de colite
associée aux antibiotiques, l'association
amoxicilline/acide clavulanique doit
immédiatement être arrêtée ; un médecin devra
être consulté et un traitement approprié devra
être instauré. Les médicaments inhibant le
péristaltisme sont contre-indiqués dans cette
situation.
En cas de traitement prolongé, il est
recommandé de surveiller régulièrement les
fonctions organiques, en particulier les fonctions
rénale, hépatique et hématopoïétique.
De rares cas de prolongation du temps de Quick
ont été signalés chez des patients recevant de
l'amoxicilline/acide clavulanique. Une
surveillance appropriée doit être mise en place
lorsque des anticoagulants sont prescrits
simultanément. Une adaptation posologique des
anticoagulants oraux peut être nécessaire pour
maintenir le niveau souhaité d'anticoagulation
(cf Interactions, Effets indésirables).
Chez les patients avec une insuffisance rénale,
la posologie doit être adaptée à la sévérité de
celle-ci (cf Posologie et Mode d'administration).
De très rares cas de cristallurie ont été observés
chez des patients ayant un faible débit urinaire,
principalement lors d'une administration
parentérale. En cas d'administration de doses
élevées d'amoxicilline, il est conseillé de
maintenir un apport hydrique et une émission
d'urine adéquats pour réduire le risque de
cristallurie. Chez les patients porteurs de
sondes vésicales, il convient de contrôler
régulièrement la perméabilité (cf Surdosage).
CONTRE-INDICATIONS



Hypersensibilité aux substances actives, aux
pénicillines ou à l'un des excipients.
Antécédents de réaction d'hypersensibilité
immédiate sévère (par ex., anaphylaxie) à une
autre bêtalactamine (par ex., une
céphalosporine, un carbapénème ou un
monobactame).
Antécédents d'ictère/atteinte hépatique liés à
l'amoxicilline/acide clavulanique (cf Effets
indésirables).


MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI









Avant de débuter un traitement par
l'amoxicilline/acide clavulanique, un
interrogatoire approfondi est nécessaire afin de
rechercher les antécédents de réactions
d'hypersensibilité aux pénicillines, aux
céphalosporines ou à d'autres bêtalactamines
(cf Contre-indications, Effets indésirables).
Des réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie)
sévères et parfois fatales ont été observées
chez des patients traités par pénicillines. La
survenue de telles réactions est plus probable
chez les patients ayant des antécédents
d'hypersensibilité à la pénicilline et chez les
personnes atteintes d'atopie. La survenue de
toute manifestation allergique impose l'arrêt du
traitement par l'amoxicilline/acide clavulanique
et la mise en œuvre d'un autre traitement
adapté.
En cas d'infection avérée par des organismes
sensibles à l'amoxicilline, il conviendra
d'envisager de remplacer l'association
amoxicilline/acide clavulanique par l'amoxicilline,
selon les recommandations officielles.
Cette formulation d'Augmentin peut ne pas
convenir lorsqu'il existe un risque important que
les pathogènes escomptés soient résistants aux
bêtalactamines, sans médiation par les
bêtalactamases sensibles à l'inhibition par
l'acide clavulanique. Cette formulation peut ne
pas convenir pour traiter S. pneumoniae
résistant à la pénicilline.
Des convulsions sont possibles chez les
patients insuffisants rénaux ou chez les patients
recevant des doses élevées (cf Effets
indésirables).
L'association amoxicilline/acide clavulanique
doit être évitée en cas de suspicion de
mononucléose infectieuse, car la survenue
d'une éruption morbilliforme a été associée à
cette pathologie après l'utilisation d'amoxicilline.
L'utilisation concomitante d'allopurinol pendant
le traitement par amoxicilline peut augmenter la
probabilité de survenue de réactions cutanées
allergiques.
L'utilisation prolongée d'Augmentin peut dans
certains cas entraîner un développement
excessif d'organismes non sensibles.
La survenue au début du traitement d'un
érythème généralisé fébrile associé à des
pustules, peut être le symptôme d'une pustulose
exanthématique aiguë généralisée (PEAG)
(cf Effets indésirables). Cette réaction nécessite





4

Lors d'un traitement par l'amoxicilline, il convient
d'utiliser la méthode enzymatique avec la
glucose oxydase lors de la recherche de la
présence de glucose dans les urines car les
méthodes non enzymatiques peuvent conduire
à des résultats faussement positifs.
 La présence d'acide clavulanique dans
Augmentin peut être à l'origine d'une liaison non
spécifique des IgG et de l'albumine sur les
membranes des globules rouges, conduisant à
un test de Coombs faussement positif.
 Il a été rapporté une positivation du test
d'épreuve immuno-enzymatique Aspergillus
Platelia du laboratoire Bio-Rad chez des
patients sous amoxicilline/acide clavulanique. Or
ces patients n'étaient pas infectés par
Aspergillus. Des réactions croisées avec des
polysaccharides et polyfuranoses nonAspergillus ont été signalés lors du test de
dosage immuno-enzymatique Aspergillus
Platelia du laboratoire Bio-Rad. Par conséquent,
les résultats d'analyse positifs chez les patients
sous amoxicilline/acide clavulanique doivent
être interprétés avec prudence et confirmés par
d'autres méthodes diagnostiques.
Poudres pour suspension buvable :
 Adulte à 1 g/125 mg :
Augmentin 1 g/125 mg contient 30 mg
d'aspartam (E 951) par sachet, qui est une
source de phénylalanine.
Ce médicament doit être utilisé avec prudence
chez les patients atteints de phénylcétonurie.
 Enfant, nourrisson à 100 mg/12,5 mg/ml :
Augmentin 100 mg/12,5 mg/ml contient 3,2 mg
d'aspartam (E 951) par ml, qui est une source
de phénylalanine.
Ce médicament doit être utilisé avec prudence
chez les patients atteints de phénylcétonurie.
Ce médicament contient 2,454 mg de potassium
par ml de solution reconstituée (soit
0,063 mmol/ml) : en tenir compte chez les
personnes suivant un régime hypokaliémiant.
Ce médicament contient 1,05 mg de sodium par
ml de solution reconstituée (soit
0,046 mmol/ml) : en tenir compte chez les
personnes suivant un régime hyposodé strict.
Ces médicaments contiennent de la maltodextrine
(glucose). Les patients atteints du syndrome de
malabsorption du glucose-galactose (rare) ne
doivent pas prendre ces médicaments.
(cf Mises en garde et Précautions d'emploi,
Effets indésirables).
Méthotrexate : les pénicillines peuvent réduire
l'excrétion de méthotrexate et augmenter ainsi
sa toxicité.
Probénécide : l'utilisation concomitante de
probénécide n'est pas recommandée. Le
probénécide diminue la sécrétion tubulaire
rénale de l'amoxicilline. L'utilisation
concomitante de probénécide peut conduire à
une augmentation prolongée de la concentration
sanguine d'amoxicilline, mais pas de l'acide
clavulanique.
Mycophénolate mofétil : chez des patients
traités par du mycophénolate mofétil, une
diminution d'environ 50 % des concentrations
résiduelles du métabolite actif, l'acide
mycophénolique (MPA), a été rapportée dans
les jours qui suivent le début du traitement oral
associant amoxicilline et acide clavulanique. Le
changement de concentration résiduelle
n'implique pas forcément de modification dans
l'exposition globale au MPA. Par conséquent,
une modification de la dose de mycophénolate
mofétil ne devrait normalement pas s'avérer
nécessaire en l'absence de signe clinique de
dysfonctionnement du greffon. Toutefois, une
étroite surveillance clinique s'impose pendant
l'administration de l'association, ainsi que peu
de temps après la fin du traitement antibiotique.



FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT
Grossesse :
Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets
délétères directs ou indirects sur la gestation et/ou
le développement embryonnaire/fœtal et/ou
l'accouchement et/ou le développement postnatal
(cf Sécurité préclinique). Les données limitées sur
l'utilisation de l'association amoxicilline/acide
clavulanique chez la femme enceinte n'indiquent
pas d'augmentation du risque de malformations
congénitales. Une seule étude menée chez des
femmes présentant une rupture prématurée des
membranes fœtales avant terme a indiqué que le
traitement prophylactique par amoxicilline/acide
clavulanique pourrait être associé à une
augmentation du risque d'entérocolite nécrosante
chez les nouveau-nés. L'utilisation doit être évitée
pendant la grossesse, à moins que le médecin la
considère nécessaire.
INTERACTIONS
Interactions médicamenteuses :

Anticoagulants oraux : les anticoagulants oraux
sont souvent administrés simultanément avec
des antibiotiques de la famille des pénicillines et
aucune interaction n'a été signalée. Toutefois,
des cas d'augmentation de l'INR ont été
rapportés chez des patients maintenus sous
acénocoumarol ou warfarine pendant
l'administration d'amoxicilline. Si une
coadministration est nécessaire, il convient de
surveiller avec attention le temps de Quick ou
l'INR lors de l'ajout ou du retrait d'amoxicilline.
En outre, une adaptation posologique des
anticoagulants oraux peut être nécessaire
Allaitement :
Les deux substances sont excrétées dans le lait
maternel (les effets de l'acide clavulanique sur le
nourrisson allaité ne sont pas connus). Par
conséquent, une diarrhée et une infection fongique
des muqueuses sont possibles chez le nourrisson
allaité et pourraient nécessiter l'arrêt de
l'allaitement.
L'association amoxicilline-acide clavulanique ne
peut être utilisée pendant l'allaitement qu'après
évaluation du rapport bénéfice/risque par le
médecin traitant.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES
5
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules
ou à utiliser des machines n'ont pas été étudiés.
Toutefois, la survenue d'effets indésirables (par
ex., réactions allergiques, vertiges, convulsions)
pouvant avoir une incidence sur l'aptitude à
conduire des véhicules ou à utiliser des machines
est possible ( cf Effets indésirables).
EFFETS INDÉSIRABLES
Les effets indésirables les plus fréquents sont les
diarrhées, les nausées et les vomissements.
Les effets indésirables identifiés dans les études
cliniques et depuis la commercialisation
d'Augmentin sont mentionnés ci-dessous selon la
classification MedDRA par système-organe.
La terminologie suivante est utilisée pour classer les
effets indésirables en fonction de leur fréquence :
Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ;
peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000
à < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence
indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles).
Infections et infestations
Candidose cutanéo-muqueuse
Fréquent
Développement excessif d'organismes non sensibles
Fréquence indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Leucopénie réversible (y compris neutropénie)
Rare
Thrombocytopénie
Rare
Agranulocytose réversible
Fréquence indéterminée
Anémie hémolytique
Fréquence indéterminée
Prolongation du temps de saignement et du temps de
Quick(1)
Fréquence indéterminée
Affections du système immunitaire(10)
Œdème de Quincke
Fréquence indéterminée
Anaphylaxie
Fréquence indéterminée
Maladie sérique
Fréquence indéterminée
Vascularite d'hypersensibilité
Fréquence indéterminée
Affections du système nerveux
Étourdissements
Peu fréquent
Céphalées
Peu fréquent
6
Hyperactivité réversible
Fréquence indéterminée
Convulsions(2)
Fréquence indéterminée
Méningite aseptique
Fréquence indéterminée
Affections gastro-intestinales
Diarrhée
Très fréquent (formes ad) Fréquent (formes
enf, nour)
Nausée(3)
Fréquent
Vomissements
Fréquent
Indigestion
Peu fréquent
Colite associée aux antibiotiques(4)
Fréquence indéterminée
Glossophytie
Fréquence indéterminée
Colorations dentaires(11) (pdre p susp buv enf, nour)
Fréquence indéterminée
Affections hépatobiliaires
Élévations des taux d'ASAT et/ou d'ALAT(5)
Peu fréquent
Hépatite(6)
Fréquence indéterminée
Ictère cholestatique(6)
Fréquence indéterminée
Affections de la peau et du tissu sous-cutané(7)
Éruption cutanée
Peu fréquent
Prurit
Peu fréquent
Urticaire
Peu fréquent
Érythème polymorphe
Rare
Syndrome de Stevens-Johnson
Fréquence indéterminée
Épidermolyse nécrosante suraiguë
Fréquence indéterminée
7
Dermatite bulleuse ou exfoliatrice
Fréquence indéterminée
Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG)(9)
Fréquence indéterminée
Affections du rein et des voies urinaires
Néphrite interstitielle
Fréquence indéterminée
Cristallurie(8)
Fréquence indéterminée
(1)
Cf Mises en garde et Précautions d'emploi.
(2)
Cf Mises en garde et Précautions d'emploi.
(3)
Les nausées sont plus souvent associées aux doses orales élevées. Les manifestations gastrointestinales peuvent être atténuées en prenant Augmentin au début d'un repas.
(4)
Y compris colite pseudo-membraneuse et colite hémorragique (cf Mises en garde et Précautions
d'emploi).
(5)
Une élévation modérée des taux d'ASAT et/ou d'ALAT a été notée chez des patients traités par
des antibiotiques de la famille des bêtalactamines, mais la signification de ces augmentations est
inconnue.
(6)
Ces effets ont été observés avec d'autres pénicillines et céphalosporines (cf Mises en garde et
Précautions d'emploi).
(7)
En cas de survenue de dermatite d'hypersensibilité, le traitement doit être interrompu (cf Mises
en garde et Précautions d'emploi).
(8)
Cf Surdosage.
(9)
Cf Mises en garde et Précautions d'emploi.
(10)
Cf Contre-indications, Mises en garde et Précautions d'emploi.
(11)
Les colorations dentaires superficielles ont été très rarement constatées chez des enfants.
Une bonne hygiène buccale aide à prévenir les colorations dentaires, car celles-ci peuvent
généralement être éliminées au brossage.
Déclaration des effets indésirables suspectés :
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet
une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout
effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et
des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet
: www.ansm.sante.fr.
Des convulsions sont possibles chez les
SURDOSAGE
patients insuffisants rénaux ou ceux
recevant des doses élevées.
Signes et symptômes de surdosage :
Une précipitation de l'amoxicilline a été
Des symptômes gastro-intestinaux et des
constatée dans les sondes vésicales, en
troubles de l'équilibre hydroélectrolytique
particulier après administration
sont possibles.
intraveineuse de doses importantes. Il
Des cas de cristallurie conduisant dans
convient de contrôler régulièrement la
certains cas à une insuffisance rénale ont
perméabilité de la sonde ( cf Mises en
été observés sous amoxicilline ( cf Mises
garde et Précautions d'emploi).
en garde et Précautions d'emploi).
Traitement de l'intoxication :
8
Le traitement des signes gastro-intestinaux est
symptomatique et fait intervenir une surveillance
particulière de l'équilibre hydroélectrolytique.
L'amoxicilline et l'acide clavulanique peuvent être
éliminés de la circulation sanguine par hémodialyse.
PHARMACODYNAMIE
L'acide clavulanique est une bêtalactamine
structurellement liée aux pénicillines. Il
inhibe certaines enzymes bêtalactamases
et évite ainsi l'inactivation de l'amoxicilline.
L'acide clavulanique n'a pas, à lui seul, un
effet antibactérien cliniquement pertinent.
Relation pharmacocinétique/pharmacodynamique :
Le temps au-dessus de la concentration
minimale inhibitrice (T > CMI) est
considéré comme étant le paramètre
majeur de l'efficacité de l'amoxicilline.
Mécanismes de résistance :
Les deux principaux mécanismes de
résistance à l'amoxicilline/acide
clavulanique sont :
 Inactivation par les bêtalactamases
bactériennes non inhibées par l'acide
clavulanique, y compris de classes B,
C et D.
 Modification des PLP, qui réduit
l'affinité de l'agent antibactérien pour la
cible.
L'imperméabilité des bactéries ou les mécanismes
de pompe à efflux peuvent entraîner une résistance
bactérienne, en particulier chez les bactéries à
Gram négatif.
Valeurs critiques :
Classe pharmacothérapeutique : Association de
pénicillines, y compris inhibiteurs de la
bêtalactamase (code ATC : J01CR02).
Mode d'action :
L'amoxicilline est une pénicilline semisynthétique
(antibiotique de la famille des bêtalactamines) qui
inhibe une ou plusieurs enzymes (souvent
désignées par protéines liant la pénicilline ou PLP)
de la voie de biosynthèse des peptidoglycanes
bactériens, composants structurels de la paroi
cellulaire bactérienne. L'inhibition de la synthèse
des peptidoglycanes conduit à un affaiblissement de
la paroi cellulaire, souvent suivi par la lyse et la mort
cellulaires.
L'amoxicilline étant sujette à la dégradation par les
bêtalactamases produites par les bactéries
résistantes, son spectre d'activité lorsqu'elle est
administrée seule n'inclut pas les organismes
produisant ces enzymes.
Les concentrations critiques pour l'amoxicilline/acide clavulanique dérivent de l'EUCAST (European
Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing).
Organisme
Valeurs critiques de sensibilité (µg/ml)
Sensible
Sensibilité
intermédiaire
Résistant
Haemophilus influenzae(1)
≤1
-
>1
Moraxella catarrhalis(1)
≤1
-
>1
Staphylococcus aureus(2)
≤2
-
>2
Staphylocoques négatifs pour la coagulase(2)
≤ 0,25
Enterococcus(1)
≤4
8
>8
Streptocoque des groupes A, B, C, G(5)
≤ 0,25
-
> 0,25
Streptococcus pneumoniae(3)
≤ 0,5
1-2
>2
Entérobactéries(1)(4)
-
-
>8
Anaérobies à Gram négatif(1)
≤4
9
> 0,25
8
>8
Anaérobies à Gram positif(1)
≤4
8
>8
Concentrations critiques indépendantes
de l'espèce(1)
≤2
4-8
>8
(1)
Les valeurs indiquées correspondent aux concentrations d'amoxicilline. Pour les essais de sensibilité,
la concentration de l'acide clavulanique est fixée à 2 mg/l.
(2) Les valeurs indiquées correspondent aux concentrations d'oxacilline.
(3) Les concentrations critiques fournies dans le tableau reposent sur les concentrations critiques de
l'ampicilline.
(4) La concentration critique de résistance R > 8 mg/l garantit que tous les isolats ayant des mécanismes
de résistance sont signalés comme résistants.
(5) Les concentrations critiques fournies dans le tableau reposent sur les concentrations critiques de la
benzylpénicilline.
La prévalence de la résistance peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines
espèces et il est souhaitable de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, en
particulier pour le traitement des infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d'obtenir un avis
spécialisé lorsque l'intérêt du médicament dans certains types d'infections peut être mis en cause du fait
du niveau de la prévalence de la résistance locale.
Classes :
Espèces habituellement sensibles :
 Aérobies à Gram + : Enterococcus faecalis, Gardnerella vaginalis, Staphylococcus aureus (sensible
à la méthicilline)*, Streptococcus agalactiae, Streptococcus pneumoniae(1), Streptococcus pyogenes
et autres streptocoques bêtahémolytiques, groupe des Streptococcus viridans.
 Aérobies à Gram - : Capnocytophaga spp, Eikenella corrodens, Haemophilus influenzae (2),
Moraxella catarrhalis, Pasteurella multocida.
 Anaérobies : Bacteroides fragilis, Fusobacterium nucleatum, Prevotella spp.
Espèces inconstamment sensibles (résistance acquise > 10 %) :
 Aérobies à Gram + : Enterococcus faecium**.
 Aérobies à Gram - : Escherichia coli, Klebsiella oxytoca, Klebsiella pneumoniae, Proteus mirabilis,
Proteus vulgaris.
Espèces naturellement résistantes :
 Aérobies à Gram - : Acinetobacter sp., Citrobacter freundii, Enterobacter sp., Legionella
pneumophila, Morganella morganii, Providencia spp., Pseudomonas sp., Serratia sp.,
Stenotrophomonas maltophilia.
 Autres : Chlamydophila pneumoniae, Chlamydophila psittaci, Coxiella burnetti, Mycoplasma
pneumoniae.
* Sensibilité modérée naturelle en l'absence de mécanisme acquis de résistance.
** Tous les staphylocoques résistants à la méthicilline sont résistants à l'association amoxicilline/acide
clavulanique.
(1) Il est possible que cette formulation de l'association amoxicilline/acide clavulanique ne convienne pas
au traitement de Streptococcus pneumoniae résistant à la pénicilline (cf Posologie et Mode
d'administration, Mises en garde et Précautions d'emploi).
(2) L'existence de certaines souches de sensibilité diminuée a été rapportée dans certains pays de
l'Union Européenne avec une fréquence supérieure à 10 %.
PHARMACOCINÉTIQUE
Absorption :
L'amoxicilline et l'acide clavulanique sont totalement
dissociés en solution aqueuse à pH physiologique.
Ces deux composants sont rapidement absorbés
après administration orale.
L'absorption de l'amoxicilline/acide clavulanique est
améliorée lorsque le médicament est pris en début
de repas. Après administration orale, l'amoxicilline
et l'acide clavulanique présentent une
biodisponibilité d'environ 70 %. Les profils
plasmatiques de ces deux composants sont
similaires et le délai d'obtention de la concentration
plasmatique maximale (Tmax) est d'environ une
heure dans chaque cas.
Les résultats pharmacocinétiques d'une étude, dans
laquelle l'association amoxicilline/acide clavulanique
(poudre pour suspension buvable en sachet
1000 mg/125 mg, trois fois par jour) était
administrée à jeun à des groupes de volontaires
sains sont présentés ci-dessous.
10
Paramètres pharmacocinétiques moyens (± DS)
Dose
Cmax
Tmax*
ASC(0-∞)
T 1/2
(mg)
(µg/ml)
(h)
(µg.h/ml)
(h)
14,4
1,5
38,2
1,1
± 3,1
(0,75-2,0)
± 8,0
± 0,2
3,2
1,0
6,3
0,91
± 0,85
(0,75-1,0)
± 1,8
± 0,09
Substances actives administrées
Amoxicilline
AMX/AC
1000
1000 mg/125 mg
Acide clavulanique
AMX/AC
125
1000 mg/125 mg
AMX : amoxicilline. AC : acide clavulanique.
* Médiane (intervalle).
Les concentrations sériques d'amoxicilline et d'acide clavulanique obtenues avec l'association
amoxicilline/acide clavulanique sont similaires à celles obtenues après administration orale de doses
équivalentes d'amoxicilline ou d'acide clavulanique seuls.
Distribution :
pénicilloïque inactif, dans une proportion
Environ 25 % de l'acide clavulanique
pouvant atteindre 10 à 25 % de la dose
plasmatique total et 18 % de l'amoxicilline
initiale. L'acide clavulanique est largement
plasmatique totale sont liés aux protéines.
métabolisé chez l'homme et éliminé dans
Le volume apparent de distribution est
les urines et les selles, et sous forme de
d'environ 0,3 à 0,4 l/kg pour l'amoxicilline
dioxyde de carbone dans l'air expiré.
Élimination :
et d'environ 0,2 l/kg pour l'acide
clavulanique.
La principale voie d'élimination de
Après administration intraveineuse,
l'amoxicilline est rénale, tandis que l'acide
l'amoxicilline et l'acide clavulanique ont été
clavulanique est éliminé à la fois par des
détectés dans la vésicule biliaire, le tissu
mécanismes rénaux et non rénaux.
abdominal, la peau, la graisse, les tissus
L'association amoxicilline/acide
musculaires, les liquides synovial et
clavulanique possède une demi-vie
péritonéal, la bile et le pus. L'amoxicilline
d'élimination moyenne d'environ une heure
ne se distribue pas dans le liquide
et une clairance totale moyenne d'environ
céphalorachidien de manière adéquate.
25 l/h chez les sujets sains. Environ 60 à
Les études animales n'ont pas montré
70 % de l'amoxicilline et environ 40 à 65 %
d'accumulation tissulaire significative de
de l'acide clavulanique sont excrétés sous
substance dérivée du médicament, pour
forme inchangée dans l'urine au cours des
l'un ou l'autre constituant. L'amoxicilline,
6 heures suivant l'administration de
comme la majorité des pénicillines, peut
comprimés uniques d'Augmentin
être détectée dans le lait maternel. Des
250 mg/125 mg ou 500 mg/125 mg.
traces d'acide clavulanique sont également
Diverses études ont montré que l'excrétion
trouvées dans le lait maternel
urinaire est de 50 à 85 % pour
( cf Fertilité/Grossesse/Allaitement).
l'amoxicilline et de 27 à 60 % pour l'acide
Il a été montré que l'amoxicilline et l'acide
clavulanique sur une période de 24 heures.
clavulanique traversent la barrière
Dans le cas de l'acide clavulanique, la
placentaire
majeure partie du médicament est
( cf Fertilité/Grossesse/Allaitement).
excrétée au cours des 2 premières heures
Biotransformation :
suivant l'administration.
L'amoxicilline est partiellement excrétée
L'utilisation concomitante de probénécide
dans l'urine sous forme d'acide
retarde l'excrétion de l'amoxicilline, mais
11
ne retarde pas l'excrétion rénale de l'acide
clavulanique ( cf Interactions).
Age :
La demi-vie d'élimination de l'amoxicilline
chez les jeunes enfants âgés d'environ 3
mois à 2 ans est semblable à celle des
enfants plus âgés et des adultes. Chez les
très jeunes enfants (y compris les
nouveau-nés prématurés), pendant la
première semaine de vie, l'administration
doit se limiter à deux fois par jour en raison
de l'immaturité de la voie d'élimination
rénale. En raison d'une probabilité accrue
de détérioration de la fonction rénale chez
les patients âgés, il convient de
sélectionner la dose avec soin et il peut
être utile de surveiller la fonction rénale.
Sexe :
Après administration orale
d'amoxicilline/acide clavulanique à des
hommes et des femmes sains, le sexe n'a
pas d'incidence significative sur les
caractéristiques pharmacocinétiques de
l'amoxicilline ni de l'acide clavulanique.
Patients insuffisants rénaux :
La clairance sérique totale de l'association
amoxicilline/acide clavulanique diminue
proportionnellement à la baisse de la
fonction rénale. Une réduction plus
prononcée de la clairance du médicament
est observée pour l'amoxicilline par rapport
à l'acide clavulanique, car une proportion
supérieure d'amoxicilline est excrétée par
voie rénale. En cas d'insuffisance rénale, la
dose doit donc être sélectionnée de
manière à éviter une accumulation inutile
d'amoxicilline tout en maintenant une
concentration adéquate d'acide
clavulanique ( cf Posologie et Mode
d'administration).
Patients insuffisants hépatiques :
L'association amoxicilline/acide
clavulanique doit être utilisée avec
prudence chez les patients insuffisants
hépatiques et la fonction hépatique doit
être surveillée régulièrement.
Dosage
100 mg/
12,5 mg/ml
SÉCURITE PRÉCLINIQUE (
Les données non cliniques issues des études
conventionnelles de pharmacologie de sécurité,
génotoxicité, et des fonctions de reproduction, n'ont
pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Les études de toxicologie en administration répétée
conduites chez le chien avec l'association
amoxicilline/acide clavulanique montrent un
potentiel d'irritation gastrique, des vomissements et
une décoloration de la langue.
Il n'a pas été conduit d'études de cancérogenèse
avec Augmentin ou ses constituants.
MODALITÉS DE CONSERVATION
Comprimé :
Durée de conservation :
2 ans.
A conserver à une température ne
dépassant pas 25 °C.
Poudre pour suspension buvable en sachetdose :
Durée de conservation :
2 ans.
Pas de précautions particulières de
conservation.
Poudre pour suspension buvable en flacon :
Durée de conservation avant reconstitution :
2 ans.
A conserver à une température comprise
entre + 15 °C et + 25 °C et à l'abri de
l'humidité.
Après reconstitution de la suspension :
A conserver 7 jours au maximum à une
température comprise entre + 2 °C et
+ 8 °C au réfrigérateur.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION
Poudre pour suspension buvable en flacon :
Vérifier que le bouchon d'étanchéité est intact avant
utilisation. Agiter le flacon pour détacher la poudre.
Remplir le flacon d'eau en s'arrêtant juste audessous du niveau indiqué sur l'étiquette du flacon,
retourner le flacon et bien l'agiter, puis compléter
par de l'eau jusqu'à la marque précisément,
retourner et bien agiter de nouveau.
Volume d'eau à ajouter
lors de la reconstitution (ml)
Volume final de la suspension buvable
reconstituée (ml)
Compléter jusqu'à la marque
30
Compléter jusqu'à la marque
60
Compléter jusqu'à la marque
120
Bien agiter le flacon avant chaque utilisation.
12
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN
CHARGE
7,95 euros (boîte de
24 comprimés).
LISTE I
AMM
3400935337023 (2000, RCP rév
20.01.2014) 16 cp.
6,21 euros (8 sachets-dose
adulte).
3400935337252 (2000, RCP rév
20.01.2014) 24 cp.
7,95 euros (12 sachets-dose
adulte).
3400934450853 (1997, RCP rév
20.01.2014) 8 sach-dose ad.
5,38 euros (flacon 60 ml enfant).
2,86 euros (flacon
30 ml nourrisson).
3400934451164 (1997, RCP rév
20.01.2014) 12 sach-dose ad.
Remb Séc soc à 65 %. Collect.
3400934392511 (1997, RCP rév
20.01.2014) fl enf.
3400933314019(1990, RCP rév
20.01.2014) fl nour.
Prix :
Laboratoire GlaxoSmithKline
100, route de Versailles. 78163 Marlyle-Roi cdx
Tél : 01 39 17 80 00
Info médic :
Tél : 01 39 17 84 44. Fax : 01 39 17
84 45
Pharmacovigilance : Tél : 01 39 17 80
16
6,21 euros (boîte de
16 comprimés).
13
VIDAL 2016
Médicaments
Mise à jour du 13/01/2016
*SOLUPRED®
(sous forme de métasulfobenzoate sodique :
7,86 mg/cp à 5 mg ; 31,44 mg/cp à 20 mg)
prednisolone
FORMES et PRÉSENTATIONS
Comprimé effervescent à 5 mg (blanc) : Flacon
de 30.
Comprimé effervescent à 20 mg (blanc) : Flacon
de 20.
Comprimé orodispersible à 5 mg (blanc) : Boîte
de 30, sous plaquettes thermoformées.
Modèle hospitalier : Boîte de 50, sous plaquettes
thermoformées.
Comprimé orodispersible à 20 mg (blanc) : Boîte
de 20, sous plaquettes thermoformées.
Modèle hospitalier : Boîte de 50, sous plaquettes
thermoformées.
Solution buvable à 1 mg/ml : Flacon de 50 ml avec
bouchon sécurité enfant et seringue doseuse
(4 graduations : 0,5 ml, 1 ml, 1,5 ml, 2 ml).
COMPOSITION (
Excipients (communs) : dispersion de polyacrylate à
30 % (Eudragit NE 30 D), silice colloïdale
hydrophobe (Aérosil R972), mannitol (granulé),
mannitol (poudre), crospovidone, aspartam,
stéarate de magnésium.
Solution buvable :
p ml
Prednisolone (DCI)
1 mg
(sous forme de métasulfobenzoate sodique :
1,57 mg/ml)
Excipients : cyclamate de sodium, glycérol, acide
sorbique, saccharinate de sodium, sorbitol (E 420),
saccharose, éthanol, eau purifiée. Arôme : abricot
(alcool éthylique, vanilline, aldéhyde benzoïque,
acétate d'isoamyle, diacétyle, ionone, caproate
d'allyle, gamma undélactone, gamma nonalactone,
teinture de lévisticum, huiles essentielles de citron,
d'orange, de bergamote, de coriandre, de néroli, de
camomille, de cannelle, de noix de muscade).
Comprimé effervescent :
p cp
Prednisolone (DCI)
5 mg
Teneur en sorbitol : 150 mg/ml.
Teneur en saccharose : 200 mg/ml.
Titre alcoolique : 4 % (v/v) ; teneur en alcool :
30 mg/ml.
20 mg
INDICATIONS
ou
(sous forme de métasulfobenzoate sodique :
7,86 mg/cp à 5 mg ; 32,416 mg/cp à 20 mg)
Excipients :
Cp à 5 mg : acide tartrique, acide citrique anhydre,
bicarbonate de sodium, benzoate de lithium,
saccharose.
Cp à 20 mg : acide tartrique, acide citrique anhydre,
bicarbonate de sodium, benzoate de lithium,
saccharinate de sodium, silicone émulsion
antimousse. Arôme (naturel) : citron (maltodextrine,
gomme végétale, sorbitol, huile essentielle de
citron, citral, citronellal).
Teneur en sodium : env 25 mg/cp à 5 mg ;
50,8 mg/cp à 20 mg.
Comprimé orodispersible :
p cp
Prednisolone (DCI)
5 mg
ou
20 mg
Affections ou maladies :
Collagénoses, connectivites :
 Poussées évolutives de maladies
systémiques, notamment : lupus
érythémateux disséminé, vascularite,
polymyosite, sarcoïdose viscérale.
Dermatologiques :
 Dermatoses bulleuses auto-immunes
sévères, en particulier pemphigus et
pemphigoïde bulleuse.
 Formes graves des angiomes du
nourrisson.
 Certaines formes de lichen plan.
 Certaines urticaires aiguës.
 Formes graves de dermatoses
neutrophiliques.
Digestives :
 Poussées évolutives de la rectocolite
hémorragique et de la maladie de
Crohn.
 Hépatite chronique active auto-immune
(avec ou sans cirrhose).
 Hépatite alcoolique aiguë sévère,
histologiquement prouvée.
Endocriniennes :
14





























Thyroïdite subaiguë de de Quervain
sévère.
Certaines hypercalcémies.
Hématologiques :
Purpuras thrombopéniques
immunologiques sévères.
Anémies hémolytiques auto-immunes.
En association avec diverses
chimiothérapies dans le traitement
d'hémopathies malignes lymphoïdes.
Érythroblastopénies chroniques,
acquises ou congénitales.
Infectieuses :
Péricardite tuberculeuse et formes
graves de tuberculose mettant en jeu le
pronostic vital.
Pneumopathie à Pneumocystis carinii
avec hypoxie sévère.
Néoplasiques :
Traitement antiémétique au cours des
chimiothérapies antinéoplasiques.
Poussée œdémateuse et inflammatoire
associée aux traitements
antinéoplasiques (radio et
chimiothérapie).
Néphrologiques :
Syndrome néphrotique à lésions
glomérulaires minimes.
Syndrome néphrotique des hyalinoses
segmentaires et focales primitives.
Stades III et IV de la néphropathie
lupique.
Sarcoïdose granulomateuse
intrarénale.
Vascularites avec atteinte rénale.
Glomérulonéphrites extracapillaires
primitives.
Neurologiques :
Myasthénie.
Œdème cérébral de cause tumorale.
Polyradiculonévrite chronique,
idiopathique, inflammatoire.
Spasme infantile (syndrome de West),
syndrome de Lennox-Gastaut.
Sclérose en plaques en poussée, en
relais d'une corticothérapie
intraveineuse.
Ophtalmologiques :
Uvéite antérieure et postérieure
sévère.
Exophtalmies œdémateuses.
Certaines neuropathies optiques, en
relais d'une corticothérapie
intraveineuse (dans cette indication, la
voie orale en première intention est
déconseillée).
ORL :
Certaines otites séreuses.
Polypose nasosinusienne.
Certaines sinusites aiguës ou
chroniques.
Rhinites allergiques saisonnières en
cure courte.
Laryngite aiguë striduleuse (laryngite
sous-glottique) chez l'enfant.
Respiratoires :
Asthme persistant, de préférence en
cure courte en cas d'échec du
traitement par voie inhalée à fortes
doses.
 Exacerbations d'asthme, en particulier
asthme aigu grave.
 Bronchopneumopathie chronique
obstructive en évaluation de la
réversibilité du syndrome obstructif.
 Sarcoïdose évolutive.
 Fibroses pulmonaires interstitielles
diffuses.
Rhumatologi
ques :
 Polyarthrite rhumatoïde et certaines
polyarthrites.
 Pseudopolyarthrite rhizomélique et
maladie de Horton.
 Rhumatisme articulaire aigu.
 Névralgies cervicobrachiales sévères
et rebelles.
Transplantation d'organe et de cellules souches
hématopoïétiques allogéniques :
 Prophylaxie ou traitement du rejet de
greffe.
 Prophylaxie ou traitement de la
réaction du greffon contre l'hôte.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION
Comprimés à 20 mg : Réservé à
l'adulte et à l'enfant de plus de 10 kg.
Solution buvable : Réservé au
nourrisson et au jeune enfant.
Équivalence anti-inflammatoire
(équipotence) pour 5 mg de
prednisone : 5 mg de prednisolone ;
pour 20 mg de prednisone : 20 mg de
prednisolone. 1 graduation de 1 ml de
Solupred solution buvable
(correspondant à 1 mg de
prednisolone) est équivalent à 1 mg
de prednisone.
Posologie :
Les comprimés à 20 mg sont adaptés aux
traitements d'attaque ou aux traitements de courte
durée nécessitant des doses moyennes ou fortes
chez l'adulte et l'enfant de plus de 10 kg.
En traitement d'entretien et pour des posologies
inférieures à 20 mg par jour, utiliser le dosage à
5 mg et, si la dose calculée en fonction du poids est
inférieure à 5 mg par jour, utiliser la solution buvable
(1 mg/ml).
Adultes :
La posologie est variable en fonction du
diagnostic, de la sévérité de l'affection, du
pronostic, de la réponse du patient et de la
tolérance au traitement.
 Traitement d'attaque : 0,35 à
1,2 mg/kg/jour.
A titre indicatif : 4 à 14 comprimés à
5 mg ou 1 à 4 comprimés à 20 mg par
15

jour chez un adulte de 60 kg.
Au cours des maladies inflammatoires
graves, la posologie varie de 0,75 à
1,2 mg/kg/jour.
A titre indicatif : 9 à 14 comprimés à
5 mg ou 2 à 4 comprimés à 20 mg par
jour pour un adulte de 60 kg.
Des situations très exceptionnelles
peuvent requérir des doses plus
élevées.
Traitement d'entretien : 5 à 15 mg/jour,
soit 1 à 3 comprimés à 5 mg par jour.
parfois une insuffisance surrénalienne
durable. Lors du sevrage, l'arrêt doit se
faire progressivement, par paliers, en
raison du risque de rechute : réduction de
10 % tous les 8 à 15 jours en moyenne.
Pour les cures courtes de moins de
10 jours, l'arrêt du traitement ne nécessite
pas de décroissance.
Lors de la décroissance des doses (cure
prolongée) : à la posologie de 5 à 7 mg
d'équivalent prednisone, lorsque la maladie
causale ne nécessite plus de
corticothérapie, il est souhaitable de
remplacer le corticoïde de synthèse par
20 mg/jour d'hydrocortisone jusqu'à la
reprise de la fonction corticotrope. Si une
corticothérapie doit être maintenue à une
dose inférieure à 5 mg d'équivalent
prednisone par jour, il est possible d'y
adjoindre une petite dose d'hydrocortisone
pour atteindre un équivalent
d'hydrocortisone de 20 à 30 mg par jour.
Lorsque le patient est seulement sous
hydrocortisone, il est possible de tester
l'axe corticotrope par des tests
endocriniens. Ces tests n'éliminent pas à
eux seuls la possibilité de survenue
d'insuffisance surrénale au cours d'un
stress.
Sous hydrocortisone ou même à distance
de l'arrêt, le patient doit être prévenu de la
nécessité d'augmenter la posologie
habituelle ou de reprendre un traitement
substitutif (par exemple 100 mg
d'hydrocortisone en intramusculaire toutes
les 6 à 8 heures) en cas de stress :
intervention chirurgicale, traumatisme,
infection.
Enfants :
Si la dose calculée en fonction du poids est
inférieure à 5 mg par jour, utiliser la
solution buvable (1 mg/ml), si elle est
supérieure à 5 mg par jour, le comprimé
est plus approprié.
La posologie doit être adaptée à l'affection
et au poids de l'enfant.
 Traitement d'attaque : 0,5 à
2 mg/kg/jour (cp) ou 0,5 à 2 ml/kg/jour
(sol buv).
A titre indicatif : 2 à 10 comprimés à
5 mg pour un enfant de 25 kg, ou ½ à
2 comprimés à 20 mg pour un enfant
de 20 kg.
 Traitement d'entretien : 0,25 à
0,5 mg/kg/jour (cp) ou 0,2 à
0,5 ml/kg/jour (sol buv).
A titre indicatif : 1 à 2 comprimés à
5 mg pour un enfant de 25 kg.
La prescription de la corticothérapie à jour
alterné (un jour sans corticoïde et le
deuxième jour avec une posologie double
de la posologie quotidienne qui aurait été
requise) s'utilise chez l'enfant pour tenter
de limiter le retard de croissance. Ce
schéma à jour alterné ne peut s'envisager
qu'après le contrôle de la maladie
inflammatoire par les fortes doses de
corticoïdes, et lorsqu'au cours de la
décroissance aucun rebond n'est observé.
En général :
Le traitement à la dose d'attaque doit être
poursuivi jusqu'au contrôle durable de la
maladie. En cas de traitement au long
cours, la décroissance doit être lente.
L'obtention d'un sevrage est le but
recherché. Le maintien d'une dose
d'entretien (dose minimale efficace) est un
compromis parfois nécessaire.
Pour un traitement prolongé et à fortes
doses, les premières doses peuvent être
réparties en deux prises quotidiennes. Par
la suite, la dose quotidienne peut être
administrée en prise unique de préférence
le matin au cours du repas.
Arrêt du traitement :
Le rythme du sevrage dépend
principalement de la durée du traitement,
de la dose de départ et de la maladie.
Le traitement entraîne une mise au repos
des sécrétions d'ACTH et de cortisol avec
Mode d'administration :
Voie orale.
Comprimés effervescents :
Le comprimé sera dissous dans un verre
d'eau, au cours du repas.
Comprimés orodispersibles :
Le comprimé orodispersible est un
comprimé qui se délite rapidement dans la
bouche grâce à la salive. Mettre le
comprimé orodispersible dans la bouche,
laisser fondre, avaler et boire un verre
d'eau.
Chez l'enfant de moins de 6 ans, le
comprimé pourra être délité au préalable
dans un peu d'eau, puis avalé.
Ne pas croquer le comprimé pour éviter le
risque d'amertume.
16
CONTRE-INDICATIONS
Ce médicament est généralement contre-indiqué
dans les situations suivantes (il n'existe toutefois
aucune contre-indication absolue pour une
corticothérapie d'indication vitale) :
 Tout état infectieux, à l'exclusion des indications
spécifiées (cf Indications).
 Certaines viroses en évolution (notamment
hépatites, herpès, varicelle, zona).
 États psychotiques encore non contrôlés par un
traitement.
 Vaccins vivants.
 Hypersensibilité à la prednisolone ou à l'un des
excipients.
 Comprimés orodispersibles : Phénylcétonurie
(en raison de la présence d'aspartam).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS
D'EMPLOI
Mises en garde :




En cas d'ulcère gastroduodénal, la
corticothérapie n'est pas contre-indiquée si un
traitement antiulcéreux est associé.
En cas d'antécédents ulcéreux, la
corticothérapie peut être prescrite, avec une
surveillance clinique et au besoin après
fibroscopie.
La corticothérapie peut favoriser la survenue de
diverses complications infectieuses dues
notamment à des bactéries, des levures et des
parasites. La survenue d'une anguillulose
maligne est un risque important. Tous les sujets
venant d'une zone d'endémie (régions tropicale,
subtropicale, sud de l'Europe) doivent avoir un
examen parasitologique des selles et un
traitement éradicateur systématique avant la
corticothérapie.
Les signes évolutifs d'une infection peuvent être
masqués par la corticothérapie.
Il importe, avant la mise en route du traitement,
d'écarter toute possibilité de foyer viscéral,
notamment tuberculeux, et de surveiller, en
cours de traitement l'apparition de pathologies
infectieuses.
En cas de tuberculose ancienne, un traitement
prophylactique antituberculeux est nécessaire,
s'il existe des séquelles radiologiques
importantes et si l'on ne peut s'assurer qu'un
traitement bien conduit de 6 mois par la
rifampicine a été donné.
L'emploi des corticoïdes nécessite une
surveillance particulièrement adaptée,
notamment chez les sujets âgés et en cas de
colites ulcéreuses (risque de perforation),
anastomoses intestinales récentes, insuffisance
rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose,
myasthénie grave.
Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent
favoriser l'apparition de tendinopathie, voire de
rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque
est augmenté lors de la coprescription avec des
fluoroquinolones et chez les patients dialysés
avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant
subi une transplantation rénale.
 Ce médicament est déconseillé en association
avec un vaccin vivant atténué ou avec des
doses anti-inflammatoires d'acide
acétylsalicylique (cf Interactions).
 Solution buvable :
Ce médicament contient 4 % (v/v) de volume
d'éthanol (alcool), c'est-à-dire jusqu'à 34 mg par
dose de 1 ml, ce qui équivaut à 0,8 ml de bière
et 0,33 ml de vin par dose de 1 ml. L'utilisation
de ce médicament est dangereuse chez les
sujets alcooliques et doit être prise en compte
chez les femmes enceintes ou allaitant, les
enfants et les groupes à haut risque tels que les
insuffisants hépatiques ou les épileptiques.
 Comprimé effervescent à 5 mg et solution
buvable : Ces médicaments contiennent du
saccharose. Leur utilisation est déconseillée
chez les patients présentant une intolérance au
fructose, un syndrome de malabsorption du
glucose et du galactose, ou un déficit en
sucrase-isomaltase.
 Comprimé effervescent à 20 mg et solution
buvable : Ces médicaments contiennent du
sorbitol. Leur utilisation est déconseillée chez
les patients présentant une intolérance au
fructose (maladie héréditaire rare).
 Comprimés effervescents à 5 mg et à 20 mg :
Ces médicaments contiennent du sodium
(cf Composition). A prendre en compte chez les
patients suivant un régime hyposodé strict.
Précautions d'emploi :
En cas de traitement par corticoïdes
au long cours :
 Un régime pauvre en sucres
d'absorption rapide et hyperprotidique
doit être associé, en raison de l'effet
hyperglycémiant et du catabolisme
protidique avec négativation du bilan
azoté.
 Une rétention hydrosodée est
habituelle, responsable en partie d'une
élévation éventuelle de la pression
artérielle. L'apport sodé sera réduit
pour des posologies quotidiennes
supérieures à 15 ou 20 mg (cp) et
supérieures à 15 mg (sol buv)
d'équivalent prednisone, et modéré
dans les traitements au long cours à
doses faibles. Tenir compte de la
teneur en sodium (cp efferv).
 La supplémentation potassique n'est
justifiée que pour des traitements à
fortes doses, prescrits pendant une
longue durée ou en cas de risque de
troubles du rythme ou d'associations à
un traitement hypokaliémiant.
 Le patient doit avoir systématiquement
un apport en calcium et en vitamine D.
 Lorsque la corticothérapie est
indispensable, le diabète et
l'hypertension artérielle ne sont pas
des contre-indications mais le
traitement peut entraîner leur
déséquilibre. Il convient de réévaluer
leur prise en charge.
17

Les patients doivent éviter le contact
avec des sujets atteints de varicelle ou
de rougeole.
Sportifs :
L'attention sera attirée sur le fait que cette
spécialité contient un principe actif pouvant
induire une réaction positive des tests
pratiqués lors des contrôles antidopage
(comprimés).


INTERACTIONS
Interactions médicamenteuses :

Médicaments hypokaliémiants : l'hypokaliémie
est un facteur favorisant l'apparition de troubles
du rythme cardiaque (torsades de pointes,
notamment) et augmentant la toxicité de
certains médicaments, par exemple la digoxine.
De ce fait, les médicaments qui peuvent
entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans
un grand nombre d'interactions. Il s'agit des
diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés,
des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du
tétracosactide et de l'amphotéricine B (voie IV).


Déconseillées :
( Cf Mises en garde et Précautions d'emploi.)


Vaccins vivants atténués : risque de maladie
vaccinale généralisée, potentiellement mortelle.
Acide acétylsalicylique : majoration du risque
hémorragique. Association déconseillée avec
des doses anti-inflammatoires d'acide
acétylsalicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par
jour).
Nécessitant des précautions d'emploi :



Anticoagulants oraux : impact éventuel de la
corticothérapie sur le métabolisme de
l'anticoagulant oral et sur celui des facteurs de
la coagulation. Risque hémorragique propre à la
corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité
vasculaire) à fortes doses ou en traitement
prolongé supérieur à 10 jours. Lorsque
l'association est justifiée, renforcer la
surveillance : contrôle biologique au 8e jour, puis
tous les 15 jours pendant la corticothérapie et
après son arrêt.
Autres médicaments hypokaliémiants
(diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés,
laxatifs stimulants, amphotéricine B par voie IV,
tétracosactide) : risque majoré d'hypokaliémie.
Surveillance de la kaliémie avec, si besoin,
correction.
Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
(carbamazépine, fosphénytoïne, phénobarbital,
phénytoïne, primidone) : diminution des
concentrations plasmatiques et de l'efficacité
des corticoïdes par augmentation de leur
métabolisme hépatique par l'inducteur ; les
conséquences sont particulièrement importantes
chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone
et en cas de transplantation. Surveillance


clinique et biologique ; adaptation de la
posologie des corticoïdes pendant le traitement
par l'inducteur et après son arrêt.
Digitaliques : hypokaliémie favorisant les effets
toxiques des digitaliques. Corriger auparavant
toute hypokaliémie et réaliser une surveillance
clinique, électrolytique et
électrocardiographique.
Insuline, metformine, sulfamides
hypoglycémiants : Augmentation de la glycémie
avec parfois acidocétose par diminution de la
tolérance aux glucides due aux corticoïdes.
Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance
glycémique et urinaire, surtout en début de
traitement. Adapter éventuellement la posologie
de l'antidiabétique pendant le traitement par les
corticoïdes et après son arrêt.
Isoniazide (décrit pour la prednisolone) :
diminution des concentrations plasmatiques de
l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation
du métabolisme hépatique de l'isoniazide et
diminution de celui des glucocorticoïdes.
Surveillance clinique et biologique.
Médicaments susceptibles de donner des
torsades de pointes : antiarythmiques de
classe I a (quinidine, hydroquinidine,
disopyramide) ; antiarythmiques de classe III
(amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol) ;
certains neuroleptiques (thioridazine,
chlorpromazine, lévomépromazine,
cyamémazine, sulpiride, sultopride, amisulpride,
tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol,
véralipride) ; bépridil, cisapride, diphémanil,
érythromycine IV, halofantrine, luméfantrine,
méthadone, mizolastine, moxifloxacine,
pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV :
risque majoré de troubles du rythme
ventriculaire, notamment de torsades de
pointes. Corriger auparavant toute hypokaliémie
avant d'administrer le produit et réaliser une
surveillance clinique, électrolytique et
électrocardiographique.
Rifampicine : diminution des concentrations
plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes
par augmentation de leur métabolisme
hépatique par la rifampicine ; les conséquences
sont particulièrement importantes chez les
addisoniens traités par l'hydrocortisone et en
cas de transplantation. Surveillance clinique et
biologique ; adaptation de la posologie des
corticoïdes pendant le traitement par la
rifampicine et après son arrêt.
Topiques gastro-intestinaux, antiacides et
charbon (décrit pour la prednisolone, la
dexaméthasone) : diminution de l'absorption
digestive des glucocorticoïdes. Prendre les
topiques gastro-intestinaux et antiacides à
distance des glucocorticoïdes (plus de 2 heures
si possible).
A prendre en compte :
Antihypertenseurs : diminution de l'effet
antihypertenseur (rétention hydrosodée des
corticoïdes).
 Fluoroquinolones : possible majoration du risque
de tendinopathie, voire de rupture tendineuse
(exceptionnelle), particulièrement chez les
patients recevant une corticothérapie prolongée.

18



Acide acétylsalicylique : majoration du risque
hémorragique. A prendre en compte avec des
doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg
par prise et/ou < 3 g par jour).
Anti-inflammatoires non stéroïdiens :
augmentation du risque d'ulcération et
d'hémorragie gastro-intestinale.
Ciclosporine : augmentation des effets de la
prednisolone : aspect cushingoïde, réduction de
la tolérance aux glucides (diminution de la
clairance de la prednisolone).
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT
Grossesse :
Comprimés :
Chez l'animal, l'expérimentation met en
évidence un effet tératogène variable selon
les espèces.
Dans l'espèce humaine, il existe un
passage transplacentaire. Cependant, les
études épidémiologiques n'ont décelé
aucun risque malformatif lié à la prise de
corticoïdes lors du premier trimestre.
Lors de maladies chroniques nécessitant
un traitement tout au long de la grossesse,
un léger retard de croissance intra-utérin
est possible. Une insuffisance surrénale
néonatale a été exceptionnellement
observée après corticothérapie à doses
élevées.
Il est justifié d'observer une période de
surveillance clinique (poids, diurèse) et
biologique du nouveau-né.
En conséquence, les corticoïdes peuvent
être prescrits pendant la grossesse si
besoin.
Allaitement :
Comprimés :
En cas de traitement à doses importantes
et de façon chronique, l'allaitement est
déconseillé.
musculaire (augmentation du catabolisme
protidique), ostéoporose, fractures
pathologiques, en particulier tassements
vertébraux, ostéonécrose aseptique des têtes
fémorales.
Quelques cas de ruptures tendineuses ont été
décrits de manière exceptionnelle, en particulier
en coprescription avec les fluoroquinolones.
 Troubles digestifs : ulcères gastroduodénaux,
ulcération du grêle, perforations et hémorragies
digestives ; des pancréatites aiguës ont été
signalées, surtout chez l'enfant.
 Troubles cutanés : atrophie cutanée, acné,
purpura, ecchymose, hypertrichose, retard de
cicatrisation.
 Troubles neuropsychiques :
 fréquemment : euphorie, insomnie,
excitation ;
 rarement : accès d'allure maniaque, états
confusionnels ou confuso-oniriques,
convulsions (voie générale ou intrathécale) ;
 état dépressif à l'arrêt du traitement.
 Troubles oculaires : certaines formes de
glaucome et de cataracte.
Déclaration des effets indésirables suspectés :
La déclaration des effets indésirables suspectés
après autorisation du médicament est importante.
Elle permet une surveillance continue du rapport
bénéfice/risque du médicament. Les professionnels
de santé déclarent tout effet indésirable suspecté
via le système national de déclaration : Agence
nationale de sécurité du médicament et des produits
de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux
de Pharmacovigilance. Site internet
: www.ansm.sante.fr.
PHARMACODYNAMIE
Classe pharmacothérapeutique : glucocorticoïdes
(code ATC : H02AB06 ; H : hormones systémiques
non sexuelles).
Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et
hydrocortisone) sont des hormones métaboliques
essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluant
cette spécialité, sont utilisés principalement pour
leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils
diminuent la réponse immunitaire. Leur effet
métabolique et de rétention sodée est moindre que
celui de l'hydrocortisone.
EFFETS INDÉSIRABLES
Ils sont surtout à craindre à doses
importantes ou lors d'un traitement
prolongé sur plusieurs mois.



Désordres hydroélectrolytiques : hypokaliémie,
alcalose métabolique, rétention hydrosodée,
hypertension artérielle, insuffisance cardiaque
congestive.
Troubles endocriniens et métaboliques :
syndrome de Cushing iatrogène, inertie de la
sécrétion d'ACTH, atrophie corticosurrénalienne
parfois définitive, diminution de la tolérance au
glucose, révélation d'un diabète latent, retard de
croissance chez l'enfant, irrégularités
menstruelles.
Troubles musculosquelettiques : atrophie
musculaire précédée par une faiblesse
PHARMACOCINÉTIQUE
Le pic de concentration plasmatique est atteint par
voie orale en 4 heures (comprimé effervescent et
solution buvable) ou en 5 heures (comprimé
orodispersible).
La demi-vie plasmatique est comprise entre 2,5 et
3,5 heures.
Le métabolisme est hépatique.
L'élimination est urinaire et biliaire.
CONDITIONS DE CONSERVATION
Comprimé effervescent :
Reboucher soigneusement le flacon après
chaque prise.
Tenir à l'abri de l'humidité.
19
Solution buvable :
A conserver à une température ne
dépassant pas + 25 °C.
Prix :
2,18 euros (30 comprimés
effervescents à 5 mg).
3,82 euros (20 comprimés
effervescents à 20 mg).
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN
CHARGE
2,18 euros (30 comprimés
orodispersibles à 5 mg).
LISTE I
3,78 euros (20 comprimés
orodispersibles à 20 mg).
AMM 3400930975206 (1964/91, RCP rév
11.02.2011) cp efferv à 5 mg.
4,09 euros (flacon de 50 ml
de solution buvable).
3400932014668 (1964/91, RCP rév
11.02.2011) cp efferv à 20 mg.
3400934936708 (1999, RCP rév
11.02.2011) 30 cp orodispers à 5 mg.
Remb Séc soc à 65 %. Collect.
3400957490102 (2009, RCP rév
11.02.2011) 50 cp orodispers à 5 mg.
Modèles hospitaliers : Collect.
3400934936876 (1999, RCP rév
11.02.2011) 20 cp orodispers à 20 mg.
3400957490270 (2009, RCP rév
11.02.2011) 50 cp orodispers à 20 mg.
sanofi-aventis France
82, av Raspail. 94250 Gentilly
Info médic et pharmacovigilance :
3400932820399 (1985/91, RCP rév
23.07.2014) sol buv.
Fax : 01 57 62 06 62
20
VIDAL 2016
Médicaments
Mise à jour du 09/09/2016
Adulte et enfant de plus de 30 kg (soit
environ 11 à 12 ans) :
Il est indiqué dans le traitement de courte
durée de la fièvre et/ou des douleurs telles
que maux de tête, états grippaux, douleurs
dentaires, courbatures et règles
douloureuses.
*ADVIL®, ADVILCAPS®
400 mg
ibuprofène
Adulte :
FORMES et PRÉSENTATIONS)
Il est indiqué dans la crise de migraine,
légère à modérée, avec ou sans aura,
après au moins un avis médical.
Advil :
Comprimé enrobé à 400 mg : Boîte de 14, sous
plaquettes thermoformées.
Advilcaps :
Capsule molle à 400 mg : Boîte de 14, sous
plaquettes thermoformées.
COMPOSITION
Advil :
p cp
Ibuprofène (DCI)
400 mg
Excipients : Noyau : amidon de maïs, amidon
prégélatinisé, silice colloïdale anhydre, acide
stéarique. Enrobage : saccharose, amidon de
pomme de terre oxydé (perfectamyl 45),
polysorbate 80, macrogol 6000, povidone, oxyde de
fer rouge (E 172), dioxyde de titane (E 171),
carbonate de calcium, talc, cire de carnauba. Encre
d'impression noire : Opacode S-1-17823 (gomme
laque, oxyde de fer noir [E 172], N-butylalcool, eau
purifiée, propylèneglycol, alcool isopropylique,
hydroxyde d'ammonium).
Advilcaps :
p capsule
Ibuprofène (DCI)
400 mg
Excipients : macrogol 600, solution à 50 %
d'hydroxyde de potassium. Enveloppe de la
capsule : sorbitol (E 420) liquide partiellement
déshydraté (sorbitol, maltitol [E 965], 1,4-sorbitan,
sorbitans, eau purifiée), gélatine, eau purifiée. Encre
pour impression : Opacode NSP-78-17827 (alcool
SDA 35A [éthanol et acétate d'éthyle],
propylèneglycol, oxyde de fer noir [E 172], acétate
phtalate de polyvinyle, eau purifiée, alcool
isopropylique, macrogol 400, hydroxyde
d'ammonium 28 %).
INDICATIONS
Ce médicament contient un antiinflammatoire non stéroïdien :
l'ibuprofène.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION
Posologie :
La survenue d'effets indésirables peut être
minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible
possible pendant la durée de traitement la plus
courte nécessaire au soulagement des symptômes
(cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
Affections douloureuses et/ou
fébriles :
Adapté à l'adulte et à l'enfant à partir de 30 kg
(environ 11 à 12 ans).
1 comprimé ou 1 capsule à 400 mg par prise, à
renouveler si besoin au bout de 6 à 8 heures. Dans
tous les cas, ne pas dépasser 3 comprimés ou
3 capsules à 400 mg par jour (1200 mg par jour).
Le dosage à 400 mg est réservé à des
douleurs ou à une fièvre plus intenses ou
non soulagées par un dosage à 200 mg
d'ibuprofène.
Fréquence d'administration :
Les prises systématiques permettent d'éviter les
oscillations de douleur ou de fièvre.
Elles doivent être espacées d'au moins 6 heures.
Durée de traitement : si la douleur persiste
plus de 5 jours ou si elle s'aggrave, ou si la
fièvre persiste plus de 3 jours ou en cas de
survenue d'un nouveau trouble, il est
conseillé au patient de prendre un avis
médical.
Migraine :
Chez l'adulte.
1 comprimé ou 1 capsule à 400 mg, à prendre le
plus tôt possible, dès le début de la crise de
migraine.
Si un patient n'est pas soulagé après la première
dose, une seconde dose ne doit pas être prise au
cours de la même crise. Toutefois, la crise peut être
traitée avec un autre traitement qui ne soit pas un
anti-inflammatoire non stéroïdien ni de l'aspirine.
Si un patient a été soulagé mais que les symptômes
réapparaissent, une deuxième dose peut être prise
à condition de respecter impérativement un
intervalle d'au moins 8 heures entre 2 prises.
Durée de traitement : la durée de traitement ne
devra pas dépasser 3 jours.
Sujet âgé :
21
L'âge ne modifiant pas la cinétique de l'ibuprofène,
la posologie ne devrait pas avoir à être modifiée en
fonction de ce paramètre. Cependant des
précautions sont à prendre (cf Mises en garde et
Précautions d'emploi).
Mode d'administration :
Voie orale.
A prendre avec un grand verre d'eau, de préférence
au cours d'un repas.
Avaler le comprimé ou la capsule sans les croquer.
CONTRE-INDICATIONS










Au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois
de grossesse
révolus) : cf Fertilité/Grossesse/Allaitement.
Hypersensibilité à l'ibuprofène ou à l'un des
excipients du produit.
Antécédents d'asthme déclenchés par la prise
d'ibuprofène ou de substances d'activité proche
telles que : autres AINS, acide acétylsalicylique.
Antécédents d'hémorragie ou de perforation
digestive au cours d'un précédent traitement par
AINS.
Hémorragie gastro-intestinale, hémorragie
cérébrovasculaire ou autre hémorragie en
évolution.
Ulcère peptique évolutif, antécédents d'ulcère
peptique ou d'hémorragie récurrente
(2 épisodes distincts ou plus d'hémorragie ou
d'ulcération objectivés).
Insuffisance hépatique sévère.
Insuffisance rénale sévère.
Insuffisance cardiaque sévère.
Lupus érythémateux disséminé.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS
D'EMPLOI
Mises en garde :
L'utilisation concomitante d'Advil 400 mg ou
d'Advilcaps 400 mg avec d'autres AINS, y compris
les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase 2
(COX-2), doit être évitée.
La survenue d'effets indésirables peut être
minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible
possible pendant la durée de traitement la plus
courte nécessaire au soulagement des symptômes
(cf Posologie et Mode d'administration et
paragraphes « Effets gastro-intestinaux » et « Effets
cardiovasculaires et cérébrovasculaires » cidessous).
Les patients présentant un asthme associé à une
rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à
une polypose nasale, ont un risque de manifestation
allergique lors de la prise d'acide acétylsalicylique
et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus
élevé que le reste de la population.
L'administration de cette spécialité peut entraîner
une crise d'asthme, notamment chez certains sujets
allergiques à l'acide acétylsalicylique ou aux AINS
(cf Contre-indications).
Sujet âgé :
Les sujets âgés présentent un risque accru
d'effets indésirables aux AINS, en
particulier d'hémorragie gastro-intestinale
et de perforations pouvant être fatales
(cf Posologie et Mode d'administration et
ci-dessous).
Effets gastro-intestinaux :
Des hémorragies, ulcérations ou perforations
gastro-intestinales parfois fatales, ont été
rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel
moment du traitement, sans qu'il y ait eu
nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents
d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.
Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de
perforation gastro-intestinale augmente avec la
dose utilisée chez les patients présentant des
antécédents d'ulcère, en particulier en cas de
complication à type d'hémorragie ou de perforation
(cf Contre-indications) ainsi que chez le sujet âgé.
Chez ces patients, le traitement doit être débuté à la
posologie la plus faible possible. Un traitement
protecteur de la muqueuse (par exemple
misoprostol ou inhibiteur de la pompe à protons)
doit être envisagé pour ces patients, comme pour
les patients nécessitant un traitement par de faibles
doses d'acide acétylsalicylique ou traités par
d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le
risque gastro-intestinal (cf ci-dessous
et Interactions).
Les patients présentant des antécédents gastrointestinaux, surtout s'il s'agit de patients âgés,
doivent signaler tout symptôme abdominal
inhabituel (en particulier les saignements gastrointestinaux), notamment en début de traitement.
Une attention particulière doit être portée aux
patients recevant des traitements associés
susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération ou
d'hémorragie, comme les corticoïdes administrés
par voie orale, les anticoagulants oraux tels que la
warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de
la sérotonine (ISRS) et les antiagrégants
plaquettaires comme l'acide acétylsalicylique
(cf Interactions).
En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération
survenant chez un patient recevant Advil 400 mg ou
Advilcaps 400 mg, le traitement doit être arrêté.
Les AINS doivent être administrés avec prudence et
sous étroite surveillance chez les malades
présentant des antécédents de maladies gastrointestinales (rectocolite hémorragique, maladie de
Crohn), en raison d'un risque d'aggravation de la
pathologie (cf Effets indésirables).
Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires :
Une surveillance adéquate et des recommandations
sont requises chez les patients présentant des
antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance
cardiaque légère à modérée, des cas de rétention
hydrosodée et d'œdème ayant été rapportés en
association au traitement par AINS.
22
Des études cliniques et des données
épidémiologiques suggèrent que
l'utilisation de l'ibuprofène, surtout lorsqu'il
est utilisé à dose élevée (2400 mg par jour)
et sur une longue durée de traitement, peut
être associée à une légère augmentation
du risque d'événement thrombotique
artériel (par exemple infarctus du
myocarde ou accident vasculaire cérébral).
Toutefois, les données épidémiologiques
ne suggèrent pas que les faibles doses
d'ibuprofène (≤ 1200 mg par jour) soient
associées à une augmentation du risque
d'infarctus du myocarde.
Les patients présentant une hypertension
non contrôlée, une insuffisance cardiaque
congestive, une cardiopathie ischémique,
une maladie artérielle périphérique, et/ou
un antécédent d'accident vasculaire
cérébral (y compris l'accident ischémique
transitoire) ne devront être traités par
ibuprofène qu'après un examen attentif.
Une attention similaire doit être portée
avant toute initiation d'un traitement à long
terme chez les patients présentant des
facteurs de risques pour les pathologies
cardiovasculaires (comme une
hypertension, une hyperlipidémie, un
diabète ou une consommation tabagique).
Effets cutanés :
Des réactions cutanées graves, dont
certaines d'évolution fatale, incluant des
dermatites exfoliatives, des syndromes de
Stevens-Johnson et des syndromes de
Lyell ont été très rarement rapportées lors
de traitements par AINS (cf Effets
indésirables).
L'incidence de ces effets indésirables
semble plus importante en début de
traitement, le délai d'apparition se situant,
dans la majorité des cas, pendant le
premier mois de traitement. Advil 400 mg
ou Advilcaps 400 mg devra être arrêté dès
l'apparition d'un rash cutané, de lésions
des muqueuses ou de tout autre signe
d'hypersensibilité.
La varicelle peut exceptionnellement être à
l'origine de graves complications
infectieuses cutanées et des tissus mous.
A ce jour, le rôle favorisant des AINS dans
l'aggravation de ces infections ne peut être
écarté. Il est donc prudent d'éviter
l'utilisation d'Advil 400 mg ou d'Advilcaps
400 mg en cas de varicelle (cf Effets
indésirables).
Insuffisance rénale fonctionnelle :
Les AINS, en inhibant l'action
vasodilatatrice des prostaglandines
rénales, sont susceptibles de provoquer
une insuffisance rénale fonctionnelle par
diminution de la filtration glomérulaire. Cet
effet indésirable est dose-dépendant.
En début de traitement ou après
augmentation de la posologie, une
surveillance de la diurèse et de la fonction
rénale est recommandée chez les patients
présentant les facteurs de risque suivants :
 sujets âgés,
 médicaments associés tels que : IEC,
sartans, diurétiques (cf Interactions),
 hypovolémie quelle qu'en soit la cause,
 insuffisance cardiaque,
 insuffisance rénale chronique,
 syndrome néphrotique,
 néphropathie lupique,
 cirrhose hépatique décompensée.
Rétention hydrosodée :
Rétention hydrosodée avec possibilité
d'œdèmes, d'HTA ou de majoration d'HTA,
d'aggravation d'insuffisance cardiaque.
Une surveillance clinique est nécessaire,
dès le début de traitement en cas d'HTA ou
d'insuffisance cardiaque. Une diminution
de l'effet des antihypertenseurs est
possible (cf Interactions).
Hyperkaliémie :
Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou
un traitement concomitant par des
médicaments hyperkaliémiants
(cf Interactions).
Une surveillance régulière de la kaliémie
doit être effectuée dans ces circonstances.
La prise de ce médicament doit être évitée
en cas de traitement avec un autre antiinflammatoire non stéroïdien, avec un
anticoagulant oral, avec du lithium, avec de
l'acide acétylsalicylique à doses
antalgiques, antipyrétiques ou antiinflammatoires, avec du méthotrexate à
des doses supérieures à 20 mg par
semaine, avec les héparines de bas poids
moléculaire et apparentés et les héparines
non fractionnées (aux doses curatives
et/ou chez le sujet âgé), avec le
pémétrexed, chez les patients ayant une
fonction rénale faible à modérée
(cf Interactions).
Précautions d'emploi :
L'ibuprofène, comme tout médicament inhibiteur de
la synthèse des cyclo-oxygénases et des
prostaglandines, peut altérer la fertilité. Son
utilisation n'est pas recommandée chez les femmes
qui souhaitent concevoir un enfant.
En cas de troubles de la vue apparaissant en cours
de traitement, un examen ophtalmologique complet
doit être effectué.
Au cours de traitements prolongés, il est
recommandé de contrôler la formule sanguine, les
fonctions hépatiques et rénales.
Advil comprimé enrobé à 400 mg contient du
saccharose. Son utilisation est déconseillée chez
les patients présentant une intolérance au fructose,
23
un syndrome de malabsorption du glucose et du
galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.
Advilcaps capsule molle à 400 mg contient du
maltitol (E 965) et du sorbitol (E 420). Son utilisation
est déconseillée chez les patients présentant une
intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).

INTERACTIONS
Interactions médicamenteuses :

Risque lié à l'hyperkaliémie :
Certains médicaments ou classes thérapeutiques
sont susceptibles de favoriser la survenue d'une
hyperkaliémie : les sels de potassium, les
diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de
l'enzyme de conversion, les antagonistes de
l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non
stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire
ou non fractionnées), les immunosuppresseurs
comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le
triméthoprime.
L'association de ces médicaments majore le risque
d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement
important avec les diurétiques épargneurs de
potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre
eux ou avec des sels de potassium, tandis que
l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple,
est à moindre risque dès l'instant que sont mises en
œuvre les précautions recommandées.
Pour connaître les risques et les niveaux de
contraintes spécifiques aux médicaments
hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux
interactions propres à chaque substance.
Toutefois, certaines substances, comme le
triméthoprime, ne font pas l'objet d'interactions
spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils
peuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu'ils
sont associés à d'autres médicaments comme ceux
sus-mentionnés.
L'administration simultanée d'ibuprofène avec les
produits suivants nécessite une surveillance
rigoureuse de l'état clinique et biologique du
malade :


Nécessitant des précautions d'emploi :



Déconseillées :
Cf Mises en garde et Précautions
d'emploi.




Autres AINS : majoration du risque ulcérogène
et hémorragique digestif.
Acide acétylsalicylique à des doses antiinflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par
jour) ou à des doses antalgiques ou
antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g
par jour) : majoration du risque ulcérogène et
hémorragique digestif.
Anticoagulants oraux : augmentation du risque
hémorragique de l'anticoagulant oral (agression
de la muqueuse gastroduodénale par les AINS).
Les AINS sont susceptibles de majorer les effets
des anticoagulants, comme la warfarine
(cf Mises en garde et Précautions d'emploi). Si
l'association ne peut être évitée, surveillance
clinique et biologique étroite.
Héparines non fractionnées, héparines de bas
poids moléculaires et apparentés (à doses
curatives et/ou chez le sujet âgé) : augmentation
du risque hémorragique (agression de la
muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si
l'association ne peut être évitée, surveillance
clinique étroite.
Lithium : augmentation de la lithémie pouvant
atteindre des valeurs toxiques (diminution de
l'excrétion rénale du lithium). Si l'association ne
peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie
et adapter la posologie du lithium pendant
l'association et après l'arrêt de l'AINS.
Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à
20 mg/semaine : augmentation de la toxicité,
notamment hématologique, du méthotrexate
(diminution de la clairance rénale du
méthotrexate par les anti-inflammatoires).
Pémétrexed (patients ayant une fonction rénale
faible à modérée [clairance de la créatinine
comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min]) : risque
de majoration de la toxicité du pémétrexed
(diminution de la clairance rénale par les AINS).
Ciclosporine, tacrolimus : risque d'addition des
effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet
âgé. Surveiller la fonction rénale en début de
traitement par l'AINS.
Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de
conversion (IEC), antagonistes de
l'angiotensine II (AIIA) : insuffisance rénale
aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou
déshydraté) par diminution de la filtration
glomérulaire (inhibition des prostaglandines
vasodilatatrices par les AINS). Par ailleurs,
réduction de l'effet antihypertenseur. Hydrater le
malade. Surveiller la fonction rénale en début de
traitement.
Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures ou
égales à 20 mg/semaine : augmentation de la
toxicité, notamment hématologique, du
méthotrexate (diminution de la clairance rénale
du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme
durant les premières semaines de l'association.
Surveillance accrue en cas d'altération (même
légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le
sujet âgé.
Pémétrexed (patients ayant une fonction rénale
normale) : risque de majoration de la toxicité du
pémétrexed (diminution de la clairance rénale
par les AINS). Surveillance biologique de la
fonction rénale.
A prendre en compte :
Acide acétylsalicylique à des doses
antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en
une ou plusieurs prises) : majoration du risque
ulcérogène et hémorragique digestif.
De plus, des données expérimentales suggèrent
que l'ibuprofène peut inhiber l'effet antiagrégant
plaquettaire d'une faible dose d'acide
acétylsalicylique lorsqu'ils sont pris de façon
concomitante. Toutefois, les limites de ces

24





données ex vivo et les incertitudes quant à leur
extrapolation en clinique ne permettent pas
d'émettre de conclusion formelle pour ce qui est
de l'usage régulier de l'ibuprofène ; par ailleurs,
en ce qui concerne l'ibuprofène utilisé de façon
occasionnelle, la survenue d'un effet
cliniquement pertinent apparaît peu probable.
Antiagrégants plaquettaires et inhibiteurs
sélectifs de la recapture de la sérotonine
(ISRS) : majoration du risque d'hémorragie
gastro-intestinale (cf Mises en garde et
Précautions d'emploi)
Bêtabloquants (sauf esmolol) : réduction de
l'effet antihypertenseur (inhibition des
prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et
rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
Déférasirox : majoration du risque ulcérogène et
hémorragique digestif.
Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en
traitement substitutif) : augmentation du risque
d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale
(cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
Héparines de bas poids moléculaire et
apparentés, et héparines non fractionnées (aux
doses préventives) : augmentation du risque
hémorragique.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT
Grossesse :
Aspect malformatif (1er trimestre) :
Les études chez l'animal n'ont pas mis en
évidence d'effet tératogène.
En l'absence d'effet tératogène chez
l'animal, un effet malformatif dans l'espèce
humaine n'est pas attendu. En effet, à ce
jour, les substances responsables de
malformations dans l'espèce humaine se
sont révélées tératogènes chez l'animal au
cours d'études bien conduites sur
2 espèces.
Dans l'espèce humaine, aucun effet
malformatif particulier, lié à une
administration au cours du 1er trimestre de
la grossesse, n'a été signalé. Cependant,
des études épidémiologiques
complémentaires sont nécessaires afin de
confirmer l'absence de risque.
Aspect fœtotoxique et néonatal (2eet
3e trimestres) :
Il s'agit d'une toxicité de classe concernant
tous les inhibiteurs de synthèse des
prostaglandines.
L'administration pendant le 2e et le
3e trimestre expose à :
 Une atteinte fonctionnelle rénale :
 in utero pouvant s'observer dès
12 semaines d'aménorrhée (mise
en route de la diurèse fœtale) :
oligoamnios (le plus souvent
réversible à l'arrêt du traitement),
voire anamnios, en particulier lors
d'une exposition prolongée ;

à la naissance, une insuffisance
rénale (réversible ou non) peut
persister, en particulier en cas
d'exposition tardive et prolongée
(avec un risque d'hyperkaliémie
sévère retardée).
 Un risque d'atteinte cardiopulmonaire :
constriction partielle ou complète in
utero du canal artériel. La constriction
du canal artériel peut survenir à partir
de 5 mois révolus et peut conduire à
une insuffisance cardiaque droite
fœtale ou néonatale, voire à une mort
fœtale in utero. Ce risque est d'autant
plus important que la prise est proche
du terme (moindre réversibilité). Cet
effet existe même pour une prise
ponctuelle.
 Un risque d'allongement du temps de
saignement pour la mère et l'enfant.
En conséquence :
 Jusqu'à 12 semaines d'aménorrhée :
l'utilisation d'Advil 400 mg ou
d'Advilcaps 400 mg ne doit être
envisagée que si nécessaire.
 Entre 12 et 24 semaines d'aménorrhée
(entre le début de la diurèse fœtale et
5 mois révolus) : une prise brève ne
doit être prescrite que si nécessaire.
Une prise prolongée est fortement
déconseillée.
 Au-delà de 24 semaines d'aménorrhée
(5 mois révolus) : toute prise, même
ponctuelle, est contre-indiquée
(cf Contre-indications). Une prise par
mégarde au-delà de 24 semaines
d'aménorrhée (5 mois révolus) justifie
une surveillance cardiaque et rénale,
fœtale et/ou néonatale selon le terme
d'exposition. La durée de cette
surveillance sera adaptée à la demi-vie
d'élimination de la molécule.
Allaitement :
Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure
de précaution, il convient d'éviter de les administrer
chez la femme qui allaite.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES
Prévenir les patients de l'apparition
possible de vertiges et de troubles de
la vue.
EFFETS INDÉSIRABLES
Des études cliniques et des données
épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de
l'ibuprofène, surtout lorsqu'il est utilisé à dose
élevée (2400 mg par jour) et sur une longue durée
de traitement, peut être associée à une légère
augmentation du risque d'événement thrombotique
artériel (par exemple infarctus du myocarde ou
accident vasculaire cérébral) :cf Mises en garde et
25
Précautions d'emploi.
Les effets indésirables le plus fréquemment
observés sont de nature gastro-intestinale. Des
ulcères peptiques, perforations ou hémorragies
gastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir,
en particulier chez le sujet âgé (cf Mises en garde et
Précautions d'emploi).
Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences,
constipation, dyspepsie, stomatite ulcérative,
douleur abdominale, melæna, hématémèse,
exacerbation d'une rectocolite ou d'une maladie de
Crohn (cf Mises en garde et Précautions d'emploi)
ont été rapportés à la suite de l'administration
d'AINS. Moins fréquemment, des gastrites ont été
observées.
Œdème, hypertension et insuffisance cardiaque ont
été rapportés en association au traitement par
AINS.
Effets gastro-intestinaux :
Ont été habituellement rapportés des troubles
gastro-intestinaux à type de nausées,
vomissements, gastralgies, dyspepsies, troubles du
transit, ulcérations digestives avec ou sans
hémorragies, hémorragies occultes ou non. Cellesci sont d'autant plus fréquentes que la posologie
utilisée est élevée et la durée de traitement
prolongée.
Réactions d'hypersensibilité :
 dermatologiques : éruptions, rash,
prurit, œdème, aggravation d'urticaire
chronique ;
 respiratoires : la survenue de crise
d'asthme chez certains sujets peut être
liée à une allergie à l'acide
acétylsalicylique ou à un antiinflammatoire non stéroïdien
(cf Contre-indications) ;
 générales : choc anaphylactique,
œdème de Quincke.
Effets cutanés :
 Très rarement, des réactions bulleuses
(syndrome de Stevens-Johnson,
syndrome de Lyell) ont été observées.
 Exceptionnellement, survenue de
graves complications infectieuses
cutanées et des tissus mous au cours
de la varicelle (cf Mises en garde et
Précautions d'emploi).
Effets sur le système nerveux central :
L'ibuprofène peut exceptionnellement être
responsable de vertiges et de céphalées.
Autres :
 quelques rares cas de troubles de la
vue ont été rapportés ;
 oligurie, insuffisance rénale ;
 la découverte d'une méningite
aseptique sous ibuprofène doit faire
rechercher un lupus érythémateux
disséminé ou une connectivite.
Quelques modifications biologiques ont pu être
observées :
 hépatiques : augmentation transitoire
des transaminases, exceptionnels cas
d'hépatite ;

hématologiques : agranulocytose,
anémie hémolytique.
Déclaration des effets indésirables suspectés :
La déclaration des effets indésirables suspectés
après autorisation du médicament est importante.
Elle permet une surveillance continue du rapport
bénéfice/risque du médicament. Les professionnels
de santé déclarent tout effet indésirable suspecté
via le système national de déclaration : Agence
nationale de sécurité du médicament et des produits
de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux
de Pharmacovigilance. Site internet
: www.ansm.sante.fr.
SURDOSAGE




Transfert immédiat en milieu hospitalier.
Évacuation rapide du produit ingéré par lavage
gastrique.
Charbon activé pour diminuer l'absorption de
l'ibuprofène.
Traitement symptomatique.
PHARMACODYNAMIE
Classe pharmacothérapeutique : autre analgésique
et antipyrétique (code ATC : N02B).
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non
stéroïdien, appartenant au groupe des
propioniques, dérivé de l'acide arylcarboxylique.
Il possède les propriétés suivantes :
 antalgique ;
 antipyrétique ;
 anti-inflammatoire ;
 inhibition de courte durée des fonctions
plaquettaires.
L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition
de la synthèse des prostaglandines.
Des données expérimentales suggèrent que
l'ibuprofène peut inhiber l'effet antiagrégant
plaquettaire d'une faible dose d'acide
acétylsalicylique lorsqu'ils sont pris de façon
concomitante. Une étude a montré une diminution
de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation
du thromboxane ou l'agrégation plaquettaire lorsque
l'ibuprofène à la dose de 400 mg était pris dans les
8 heures qui précédaient la prise de 80 mg d'acide
acétylsalicylique à libération immédiate, ou dans les
30 minutes qui suivaient. Toutefois, les limites de
ces données ex vivo et les incertitudes quant à leur
extrapolation en clinique ne permettent pas
d'émettre de conclusion formelle pour ce qui est de
l'usage régulier de l'ibuprofène ; par ailleurs, en ce
qui concerne l'ibuprofène utilisé de façon
occasionnelle, la survenue d'un effet cliniquement
pertinent apparaît peu probable.
PHARMACOCINÉTIQUE
La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire
aux doses thérapeutiques.
Advilcaps renferme 400 mg d'ibuprofène sous forme
de solution enfermée dans une capsule de gélatine.
Absorption :
 Advil 400 mg : la concentration sérique
maximale est atteinte très rapidement,
90 minutes environ après
administration par voie orale. Après
prise unique d'une dose de 1 comprimé
26
à 400 mg, les concentrations sériques
maximales chez l'adulte sont
proportionnelles à la dose (Cmax :
30,3 µg/ml ± 4,7).
 Advilcaps 400 mg : la concentration
sérique maximale est atteinte très
rapidement, 30 minutes environ après
administration par voie orale. Après
prise unique d'une dose de 1 capsule à
400 mg, la concentration sérique
maximale est d'environ 50 µg/ml.
L'alimentation retarde l'absorption de
l'ibuprofène.
Distribution :
L'administration de l'ibuprofène ne donne
pas lieu à des phénomènes
d'accumulation. Il est lié aux protéines
plasmatiques dans la proportion de 99 %.
Dans le liquide synovial, on retrouve
l'ibuprofène avec des concentrations
stables entre la deuxième et la huitième
heure après la prise, la Cmax synoviale
étant environ égale au tiers de la Cmax
plasmatique.
Après la prise de 400 mg d'ibuprofène
toutes les 6 heures par les femmes qui
allaitent, la quantité d'ibuprofène retrouvée
dans leur lait est inférieure à 1 mg par
24 heures.
Métabolisme :
L'ibuprofène n'a pas d'effet inducteur
enzymatique. Il est métabolisé pour 90 %
sous forme de métabolites inactifs.
Excrétion :
L'élimination est essentiellement urinaire.
Elle est totale en 24 heures, à raison de
10 % sous forme inchangée et de 90 %
sous forme de métabolites inactifs,
essentiellement glucuroconjugués.
La demi-vie d'élimination est de 1 à
2 heures environ (Advil 400 mg) ou de
2 heures environ (Advilcaps 400 mg).
Les paramètres cinétiques de l'ibuprofène
sont peu modifiés chez l'insuffisant rénal et
chez l'insuffisant hépatique. Les
perturbations observées ne justifient pas
une modification de la posologie.
MODALITÉS DE CONSERVATION )
Durée de conservation :
3 ans.
Advil 400 mg :
Pas de précautions particulières de
conservation.
Advilcaps 400 mg :
A conserver à une température ne
dépassant pas 25 °C.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION
Pas d'exigences particulières.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN
CHARGE (début page)
AMM 3400938171150 (2003, RCP rév
12.02.2016) Advil cp.
3400938286625 (2004, RCP rév
08.08.2013) Advilcaps caps.
Non remb Séc soc.
PFIZER Santé Familiale
23-25, av du Docteur-Lannelongue.
75014 Paris
Tél : 01 58 07 39 17
27
VIDAL 2016
Médicaments
Mise à jour du 02/08/2016
PÉRUBORE® INHALATION
capsule pour inhalation par vapeur
Respecter les conseils d'utilisation et les
posologies ; en particulier, ne jamais dépasser les
doses recommandées.
Chez l'enfant de moins de 12 ans, ce médicament
ne doit pas être utilisé sans avis médical.
Précautions d'emploi :

FORMES et PRÉSENTATIONS
Capsule pour inhalation par vapeur : Boîte de 15,
sous plaquettes thermoformées.
COMPOSITION



En cas de réaction allergique, interrompre le
traitement.
Ne pas avaler.
En cas de persistance des symptômes et/ou
d'apparition de signes de surinfection, il
conviendra de réévaluer la conduite
thérapeutique.
En cas d'antécédent d'épilepsie, tenir compte de
la présence de dérivés terpéniques.
p capsule
INTERACTIONS
Lavande, huile essentielle
18 mg
Thym rouge, huile essentielle
34 mg
Romarin, huile essentielle
48 mg
Thymol
2 mg
Les données disponibles à ce jour ne laissent pas
supposer l'existence d'interactions cliniquement
significatives.
L'association à d'autres médicaments contenant des
dérivés terpéniques est déconseillée.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT
Grossesse :
Excipients : huile de paraffine. Enveloppe de la
capsule : gélatine, glycérol.
INDICATIONS
Traitement d'appoint dans les états congestifs des
voies aériennes supérieures.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION
Réservé à l'adulte et à l'enfant de plus de 12 ans.
Inhalation par fumigation. Ne pas avaler.
En inhalation : 1 capsule matin, midi et soir, dans
un inhalateur ou un bol d'eau bouillante.
La durée de traitement ne doit pas excéder 5 jours
sans avis médical.
En clinique, aucun effet malformatif ou fœtotoxique
particulier n'a été rapporté à ce jour. Toutefois, des
études épidémiologiques sont nécessaires pour
éliminer l'absence de risque. En conséquence, par
mesure de précaution, il est préférable de ne pas
utiliser ce médicament pendant la grossesse.
Allaitement :
En cas d'allaitement, il est préférable de ne pas
utiliser ce médicament du fait :
 de l'absence de données cinétiques sur le
passage des dérivés terpéniques dans le lait ;
 et de leur toxicité neurologique potentielle chez
le nourrisson.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES
Aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules
et à utiliser des machines n'a été observé.
CONTRE-INDICATIONS


Hypersensibilité aux substances actives ou à
l'un des excipients.
Liée à la présence de dérivés terpéniques :
enfant ayant des antécédents de convulsions
(fébriles ou non).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS
D'EMPLOI
Mises en garde :
Cette spécialité contient des dérivés terpéniques
(huiles essentielles et thymol) qui peuvent entraîner,
à doses excessives :
 des accidents à type de convulsions chez le
nourrisson et chez l'enfant,
 des pauses respiratoires et des collapsus chez
le nourrisson.
EFFETS INDÉSIRABLES


Possibilité d'irritation locale, d'allergie.
En raison de la présence de dérivés terpéniques
et en cas de non-respect des doses
préconisées :


risque de convulsions chez l'enfant,
possibilité d'agitation et de confusion chez le
sujet âgé.
Déclaration des effets indésirables suspectés :
La déclaration des effets indésirables suspectés
après autorisation du médicament est importante.
Elle permet une surveillance continue du rapport
bénéfice/risque du médicament. Les professionnels
de santé déclarent tout effet indésirable suspecté
28
via le système national de déclaration : Agence
nationale de sécurité du médicament et des produits
de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux
de Pharmacovigilance. Site internet
: www.ansm.sante.fr.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN
CHARGE (début page)
AMM
3400949317066 (2010).
PHARMACODYNAMIE
Non remb Séc soc.
Classe pharmacothérapeutique : à visée
décongestionnante (code ATC : R07AX ; R :
système respiratoire).
Les dérivés terpéniques (huiles essentielles et
thymol) peuvent abaisser le seuil épileptogène.
Laboratoires MAYOLY SPINDLER
6, av de l'Europe. 78400 Chatou
Tél standard : 01 34 80 55 55
Info médic : Tél : 01 34 80 72 60
Site web : http://www.mayolyspindler.fr
MODALITÉS DE CONSERVATION
Durée de conservation :
3 ans.
Pas de précautions particulières de conservation.
29
COOPER
COOPER INHALATEUR POLYETHYLENE
RÉF. : 4779871
Description
Inhalateur en Plastique Coloré.
Coloris et motifs selon disponibilités
Inhalations dans le cas d'états congestifs des voies aériennes supérieures. Toute utilisation par un enfant requiert
la surveillance d'un adulte.
Conseils d'utilisation
Introduire la solution d'inhalation dans le bol,
Placer le cône sur le bol et bien enclencher la baïonnette de sécurité,
Maintenir l'inhalateur par le bol pour une bonne stabilité,
Inspirer les vapeurs de la solution par la partie supérieure du cône.
Composition
Plastique Coloris assortis
30
ANNEXE 1 (à rendre avec la copie)
TABLEAU DES SPÉCIALITÉS
Nom
DCI
Dosage
Forme galénique
Liste et/ou
législation particulière
Classe pharmacologique
et/ou thérapeutique précise
Indication thérapeutique succincte (dans
le cadre de l’ordonnance
Brevet professionnel
Epreuve U 32 – Commentaire technique écrit
Spécialité : Préparateur en Pharmacie
Session 2016
Repère : U 32
Durée 1 h00
Coef. 5
SUJET
31
21/21
Utilisation et/ou mode d’emploi
Téléchargement