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Conformément au programme SMART SUBSIDY’, le Gouvernement accordera une subvention aux
demandeurs dont le salaire ou l’ensemble des revenus se situe entre 6 000 et 20 000 roupies. Une
subvention qui variera selon le niveau de salaire du postulant. Ceux dont le revenu se situe entre le
salaire minimum et atteigne à peine 6000 roupies, pourraient être considérées à titre exceptionnel
par le programme, à condition que leur apport personnel réponde aux divers critères établis.
Quant aux autres demandeurs qui ne rentrent pas dans cette catégorie particulière, je peux les
assurer que mon Gouvernement ne ménagera aucun effort afin qu’ils obtiennent leur logement à
travers les autres programmes déjà en place. Dans ce contexte, j’ai le plaisir d’annoncer que HFC
reprendra l’allocation des crédits, en août prochain, et par la même occasion augmentera le ‘Second
Housing Loan’ (deuxième crédit logement) qui passera de 200 000 à 300 000 roupies.
Peuple seychellois,
L’oscillation du coût de la vie dans une économie ouverte, comme la nôtre, dépend d’un certain
nombre de facteurs dont plusieurs sont indépendants de notre volonté. Je suis réellement sensible
aux difficultés que rencontrent certaines familles à joindre les deux bouts. Mais je sais qu’au fur et à
mesure que l’économie nationale se développera créant ainsi un peu plus de prospérité, au fur et à
mesure que nous attirerons plus d’investissements seychellois et étrangers et que nous travaillerons
dur, nous trouverons des moyens innovateurs de stabilisation du coût de la vie.
Notre économie a pris une ligne ascendante depuis 2008. Il est donc temps que le peuple
seychellois en profite davantage en réponse aux efforts et sacrifices consentis. Dans la même veine,
il me parait bien indiqué de réviser encore une fois le salaire de tous les travailleurs seychellois. A
cette fin, j’ai instruit le Ministre des Finances de préparer un projet de révision de la rémunération
de tous les travailleurs seychellois. Une révision qui doit refléter les capacités de l’économie
nationale et couvrir indistinctement tous les salaires, inclus le salaire minimum. Il doit aussi faire en
sorte que les salariés du secteur public comme ceux du secteur privé en bénéficient.
Le Ministère des Finances doit, par ailleurs, étudier les mécanismes à mettre en place afin de
permettre au secteur privé d’absorber ces augmentations sans à-coups. Notre souhait est que ces
augmentations commencent au début de l’année prochaine. On notera qu’elles interviendront en
plus de celles qui doivent prendre effet en juillet prochain.
Chers frères et sœurs seychellois,
Notre économie progresse dans une meilleure direction. Elle enregistre une croissance continue qui
dépend largement des investissements, qu’ils soient locaux ou étrangers. C’est le lieu de dire que
nous aurons toujours besoin de nos propres investisseurs seychellois. Mais nous avons également
besoin d’investisseurs étrangers. Parce que tout pays qui entend progresser, qui veut accroitre son
économie et qui désire créer plus de richesses nationales, a besoin d’investisseurs étrangers, et nous
ne sommes pas une exception.
Autant nous avons besoin d’investisseurs étrangers, autant ceux-ci ont également besoin de nous.
C’est un partenariat équitable qui s’effectue dans le respect mutuel. Les étrangers doivent non
seulement avoir de l’égard pour le travailleur seychellois mais aussi respecter nos us et coutumes.
En retour, nous devons également les respecter et rester courtois à leur égard.
Nous sommes engagés dans une rude compétition avec les autres pays voisins pour attirer
l’investissement étranger. Ce faisant, toute hostilité envers les investisseurs étrangers pourrait les
amener à aller voir ailleurs. Et qui en souffrirait, sinon le pays tout entier! Voulons-nous marcher à
reculons? Est-ce que nous voulons recommencer à faire la queue pour avoir seulement 400 dollars,