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Nous sommes très attachés à cette relation de proximité et à son développement. Vous
connaissez tous ici la forte implication en ce sens des autorités comme de la population
réunionnaises, de la préfecture au Conseil régional, sans oublier l’apport essentiel et
l’expertise précieuse apportés par les associations ou organismes, tel qu’aujourd’hui le
CIRAD.
Cette relation de travail et d’amitié, riche de plus de 10 000 opportunités, constitue de
formidables atouts pour nos deux peuples, visant à favoriser leur pleine conscience de
l’environnement qui les entoure.
III. Cette journée illustre aussi la dimension européenne que nous nous attachons à
donner à nos initiatives, partout dans le monde, et bien entendu aussi aux Seychelles.
Je suis heureuse de pouvoir le rappeler aujourd’hui, en qualité de représentante
de la Présidence locale de l’Union Européenne, et je salue tous nos partenaires européens,
basés aux Seychelles, dont certains nous ont fait l’amitié d’être à nos côtés (ma collègue
britannique m’a dit regretter de ne pouvoir assister à cette cérémonie).
Permettez-moi de rappeler ici, M. le Ministre, chers amis, qu’outre la contribution
des Seychelles, le projet qui nous réunit – qui s’élève à pas moins de 165 000 euros -
n’aurait pu voir le jour sans les efforts conjoints du Conseil régional de la Réunion, qui
en assume plus de 50% du coût, du CIRAD, premier organisme européen de recherche
agronomique tropical, et du programme opérationnel de coopération territoriale du Fonds
européen de développement régional (FEDER/POCT).
L’UE joue en effet un rôle moteur dans la lutte contre le changement climatique,
et la définition d’un cadre européen pour l’énergie et le climat -pour l’après 2020- nous
apparaît essentielle. L’UE souligne la nécessité de développer les énergies renouvelables et de
coopérer sur la recherche, la diffusion et le transfert de technologie. A cet effet, le rôle que
jouent les politiques et les mesures nationales, en facilitant le déploiement des technologies à
faible teneur en carbone, est à l’évidence primordial.
Notre priorité aujourd’hui est de valoriser l’ensemble de nos efforts : tous unis,
Français, Européens et Seychellois, en faveur de la protection de l’environnement ! Nous
connaissons le fort engagement en ce sens des Seychelles et il va de soi que nous ne pouvons
que nous en féliciter vivement.
Je saisis cette belle occasion pour rappeler que nous considérons la réduction des
émissions de gaz à effet de serre comme une nécessité vitale pour stabiliser notre système
climatique et préserver l’avenir de notre planète. Le Protocole de Kyoto constitue une
première étape en ce sens. Mais, il nous paraît essentiel de viser une mobilisation encore plus
large : de longue durée, impliquant le plus grand nombre d’Etats possible et portant sur des
objectifs plus ambitieux.
C’est pourquoi la France, qui a adopté, en juillet 2004, un Plan national climat afin de
contrôler et de diminuer ses émissions, et forte du cadre législatif approprié dont elle s’est
dotée, s’est portée candidate pour accueillir la Conférence internationale des Nations unies sur
le climat de 2015 (dite COP 21). Celle-ci devra définir un accord universel et ambitieux de
réduction des émissions de CO2 d’ici 2020. Comme l’a indiqué, M. François Hollande,
président de la République française, la France soutient un objectif européen de réduction des
gaz à effet de serre de 40% en 2030 et de 60% en 2040.
Enfin, en ce jour où nous mettons l’arbre à l’honneur, restons dans cette symbolique,
en évoquant l’un des emblèmes de ce pays -le « Coco de Mer »-, un arbre qui fait partie
intégrante de l’histoire et de la géographie des Seychelles, dans l’océan Indien et dans le
monde./.